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Chapitre 31. Cassie

Il diffuse une chaleur torride et j'aime à penser que c'est de mon fait. Je souris et mord la peau à la jointure de son cou et de son épaule. Il frémit et émet de plus en plus de bruits, qui si je ne le connaissais pas, me feraient prendre mes jambes à mon cou. Au lieu de ça, je suis excitée encore plus.

J'entends près de mon oreille du tissu qui se déchire. Il fend les draps de ses griffes.

- Mon contrôle ne tient plus qu'à un fil. Tout ce que je veux te faire,... si je me laisse aller, tu le regretteras.

Sa voix basse et rauque qui me promet des plaisirs inconnus jusque-là ne me fait pas reculer, au contraire.

- Embrasse-moi, je le supplie.

Un bruit fort provient de la fenêtre. Le garde, la sentinelle ou quelque soit son nom, frappe sur le montant et fixe droit dans les yeux mon amant. Enfin... celui que j'aimerais prendre pour amant si on ne venait pas à tout bout de champs nous interrompre. La frustration frotte contre ma raison comme du papier de verre sur une surface lisse. Quelle poisse ! D'Arkho soupire et retient sa respiration. Il la bloque pendant ce qui me semble une éternité, puis la relâche doucement.

- Ok, Ok. Je me maîtrise.

Son compagnon acquiesce le comprenant malgré la paroi.

- Il nous entend ?

Je panique, qu'a-t-il surpris de notre conversation ?

- Non, il lit sur les lèvres.

Des yeux bronzes rieurs bien qu'encore très intenses viennent à ma rencontre. Il se moque de moi ou de la situation et sa réponse équivoque ne m'aide pas. M'a-t-il dit la vérité ou était-ce un sarcasme ?

- Je dois y aller. L'aube est proche.

- Oh ! Et tu vas ... dormir ? Je ne connais pas le terme adéquat.

- C'est le Repos. Quand le soleil nous touche, nous sommes obligés de nous reposer, de régénérer. Tu ne risques rien pendant le jour. Je serai de retour à la nuit prochaine.

- Tu dois sortir sur la terrasse ?

- Oui, si tu me laisses me relever, répond-il avec un sourire à fondre les culottes et les coeurs.

- Comment ?

- Tu as les mains dans mes cheveux et ta jambe autour de ma hanche.

Il soulève un sourcil et me fait un clin d'oeil. Je sursaute, mortifiée. Mince, je m'accroche à lui comme une désespérée.

Je le libère précipitamment et le repousse. Pour me donner contenance, je remets mes cheveux en place et lisse la couverture.

- Tu m'accompagnes ? Tu sais, je n'ai jamais invité personne à venir me border.

Il a l'air désinvolte, haussant même une épaule. En y regardant de plus près, je perçois que cette demande n'est pas anodine. Je n'aime pas dormir, j'ai toujours une peur, une appréhension avant de fermer les yeux dûe à mon expérience malheureuse avec le monde des ténèbres.

Je reconnais ce sentiment chez les autres, mêmes les grandes et fortes gargouilles qui ne devraient craindre quoique ce soit. Je ne peux concevoir ce qu'il ressent pendant sa transformation en pierre. En gargouille comme dans les bois, il avait l'air d'apprécier, de ne pas en souffrir, mais rester immobile pendant une journée complète doit être bien plus douloureux. Sous cette carapace de pierre, je serai claustrophobe à sa place. Mon coeur se tend vers lui et dans un élan que je ne contrôle pas, je me redresse et lui attrape la main.

- Oui, avec plaisir.

Je lui réponds dans un sourire, croisant les doigts pour qu'il ne voit pas le début de pitié dans mon regard. Je l'accompagnerai dans bien des endroits plus laids que la terrasse pour qu'il se sente en sécurité.

Mes doigts de pied se recroquevillent sous le froid du sol dès que je franchis la porte fenêtre. Comment il s'en rend compte immédiatement, je n'en ai aucune idée. D'un coup je me retrouve dans ses bras, portée telle une jeune mariée. Mon rire fuse naturellement. Il y avait des année que je ne m'étais plus sentie aussi à l'aise avec quelqu'un.

- Alors c'est elle, l'Equill ?

La gargouille nous suit sous sa forme humaine. Il est aussi baraqué que mon compagnon. Beau, sexy, musclé, tatoué sur le bras droit. Je lui fais signe de la main par dessus l'épaule de D'Arkho.

- Hello, je suis Cassie.

- Venc'yr, enchanté.

- Ne le regarde pas, si tu l'ignores il disparaîtra, grogne mon porteur.

Il me dépose sur la rambarde de marbre qui court le long de la terrasse. Il se rapproche en écartant mes jambes pour s'y nicher. Ses bras m'entourent puis se resserrent dans une étreinte pleine de tendresse. Sa joue frotte la mienne et il me respire fortement.

- Ton parfum me bercera dans mon sommeil. Le souvenir de tes baisers l'adoucira.

- C'est juste l'odeur de mon savon, je lui réponds trop émue par ses paroles pour dire quelque chose de sophistiqué.

Je n'ai aucune idée de comment réagir. Il est le premier à être aux petits soins pour moi. Et ça me déstabilise complètement.

- Je parle de l'odeur de ta peau, l'essence de ton être. Tu es douce et sucrée et en même temps aussi suave comme un bonbon.

- D'Arkho ! C'est l'heure, tu le sens.

Je regarde son frère d'armes. Il s'est placé sur un emplacement vide et à pris sa forme de Gargouille.

- Il te ressemble beaucoup.

- C'est mon cousin. Nous avons le même ancêtre, mais je suis plus beau hein !

Je ris et l'observe plus attentivement. Ses ailes sont déployées, lisses avec des veinules brillantes. Une queue qui me rappelle les dragons et cette couleur de silex. Seuls ses yeux ont une teinte brun orangé. Il a quelques centimètres de moins que mon gardien, ce qui ne doit rien enlever à sa létalité. Il est fait pour la guerre, comme le démontre ses griffes énormes et ses crocs.

Un doigt sous le menton me détourne de mon analyse.

- Hey ! Reste avec moi, je n'aime pas que tu admire un autre mâle.

- Tu le bats de loin, mon grand.

Je le sens se détendre de façon très nette. Mon guerrier est jaloux. Une douce chaleureuse se répand à cette idée.

- J'y vais, grogne-t-il, réticent à me lâcher.

- Oui, je t'attendrai ce soir.

Mes bras autour de son cou, je l'embrasse de tout mon coeur. Il me répond enfin comme il le désirait tout à l'heure. C'est profond, chaud et sauvage. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille et il vient se frotter contre mon centre du plaisir. Je gémis dans sa bouche, contre sa langue joueuse. Il me tient et me caresse mes seins du bout de ses griffes qui ont déjà émergées. Il termine doucement ce baiser en ajoutant des coups de dents sur ma lèvre inférieure. Il tire dessus puis la lèche pour apaiser la douleur infime. Mon ventre se serre et une boule de feu y prend ses quartiers. Le désir pulse dans mes veines.

- A ce soir, souffle-t-il en reculant d'un pas.

Sa peau devient grise, il augmente de volume, prend quelques centimètres. Des ailes magnifiques et puissantes surgissent dans son dos. Je retiens mon souffle sous l'admiration qu'elles provoquent en moi.

- Tu es beau, je lui avoue. Et si fort.

Il grimace et je vois alors sa peau qui se rigidifie. Il devient moins souple, moins mobile. Il recule sur la place qu'il avait la nuit passée. Sa respiration est difficile, douloureuse même. Je me lance vers lui, accroche une de ses serres et lui envoie toutes les ondes positives que je peux. Voilà... Il ne peut respirer, il se noie. J'ai peur et mal pour lui, avec lui.

Mais avant de totalement se figer, il me sourit et me lance :

- Merci ma belle.

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