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Chapitre 30.Cassie

Une douleur ancienne plonge dans mon coeur comme une coup de poignard. Il est attiré par moi seulement à cause de son serment pas pour moi. Comme tous ceux que j'ai connu, il aurait préféré aimé ou apprécié d'autres que moi. Une personne qui est normale, non sujette aux délires de persécutions, digne d'attention et d'amour.

Ma mère et mon beau père n'ont jamais eu une once de tendresse pour moi, je n'ai jamais réussi à être à la hauteur de leurs désirs, de leurs attentes. D'Arkho est un homme, un guerrier libre et heureux de vivre sa destinée de Gargouille avant de me rencontrer, d'être lié à une pauvre fille à protéger. Beau et sexy, sûrement un tombeur, et maintenant obligé de ne voir que moi, de ne penser qu'à moi. Je suis jalouse de ces femmes qui l'ont connu. Car il était consentant, pas obligé par un sort à désirer une seule femme jusqu'à l'obsession.

Je le repousse avec une grimace. Je ne peux pas lui demander des baisers, même si j'en crève d'envie. Jamais plus je ne serai cette pathétique petite fille qui réclame de l'affection. En plus, j'aurais l'impression de me servir de lui.

- Non ! Oui ! Merde.

Il jure et se passe la main dans la crête de ses cheveux. Son trouble aurait pu être amusant, mais il me brise le coeur. Sa raison et la magie s'affrontent. Il veut être maître de ses émotions et en même temps il subit une compulsion telle qu'il me veut dans son lit et me protéger à tout prix.

Sa main caresse ma joue, la rugosité de sa peau provient peut-être de sa nature rocailleuse, mais certains endroits le sont plus que d'autres. Comme des cals apparus à force de travailler avec un instrument dur et lourd. Je l'imagine bien avec une épée lourde et affreusement mortelle. L'image est même très réaliste au point que je halète sous l'effet du désir. Je ne me connaissais pas de fantasme sur les guerriers de l'ancien temps comme Conan le Barbare ou Khal Drogo. Brutes et primitifs. Mais il est devant moi, en chair et en os, bien plus attirant que de pauvres acteurs de cinéma.

- Ne crois pas une seconde que je regrette mon obsession pour toi, ma jolie. Je suis surpris et décontenancé, un peu perdu aussi. Mais ce sort n'a fait que renforcer ce que je ressentais avant. Oui... pour toi, confirme-t-il devant ma moue incrédule.

- Que pouvais-tu trouver de bien interessant chez moi ? Je suis pleine de cicatrices et à moitié folle.

- Ton courage, ta résilience. La force que tu as de te relever encore et encore. Survivre aux démons et ne jamais renoncer, pour moi ces qualités - que j'avais déjà remarqué avant même de te rencontrer- sont comme des phares dans la nuit noire. En plus tu es si petite, fragile que je ne comprends vraiment pas comment tu as survécu.

Il frotte son pouce sur ma clavicule et m'envoie des frissons jusque dans des endroits plus qu'intimes. Mes joues chauffent et je prie qu'il pense que ce sont ses compliments qui me font rougir et non les pensées sensuelles qui m'envahissent qui en sont à l'origine.

- Quand tu m'as mordu à l'hôpital, tu te battais, tu résistais.

- J'étais morte de trouille, oui.

- C'est la preuve de ton courage, insiste-t-il. Surmonter ta frayeur et combattre.

- J'ai honte de te le dire, mais... quelques instants avant votre arrivée j'avais renoncé. Je n'arrivais plus à continuer. C'est moi qui me suis mutilée en m'ouvrant les veines.

Je baisse le regard, ne pouvant soutenir le sien tant les regrets et le dégoût de mon geste me submergent.

- Hey ! Il est normal d'être fatigué. C'est humain.

Il embrasse de façon très légère mes lèvres et repart aussi vite.

- Toi, tu n'es sûrement jamais découragé.

Il rit et regarde par la fenêtre son compagnon qui nous observe les mains dans le dos comme une sentinelle. Je ne l'avais pas remarqué avant.

- Si tu savais les montagnes de conneries que j'ai faites et toutes les fois où j'ai voulu abandonner. Mais je suis resté, je me suis relevé.

- Comment as-tu trouvé la force ?

- Grâce à une chose que tu n'as pas.

Ça me fait mal d'entendre ces mots dans sa bouche. Moi qui...

- Non ! Je t'interdis de penser comme ça !

- Tu lis dans les pensées ?

Même moi, j'entends la rancoeur dans le ton cassant de ma voix.

- Ton visage est un livre ouvert, je peux déchiffrer tes expressions facilement. Tes yeux sont le reflet de tes émotions. Mais là, tu te trompe. Tu as mal interprété ce que j'ai dit.

Ses doigts viennent se mélanger aux miens. Leur chaleur me calme et je suis fascinée par la force qu'ils dégagent. Il me tient sans m'écraser.

- Tu vois, tu es seule depuis si longtemps et tu as été trahie par tellement de monde, même ceux qui aurait dû mourir plutôt que de te faire du mal, que tu n'as plus de confiance à offrir. C'est ça que je voulais exprimer avec mes mots pathétiques. Je suis entouré de mes frères d'armes, ma famille et j'ai leur soutien inconditionnel. Envers et contre tout, mêmes mes stupides bêtises ou mes foirades.

C'est un coureur, il aime flirter, son sourire et ses taquineries d'avant son serment sont pour moi la meilleure des preuves. C'est un homme qui rit, ne prend rien au sérieux. Sauf qu'ici et maintenant, la sincérité de sa déclaration démontre qu'il a plus de profondeur qu'il ne le laisse voir. Des larmes coulent sur mes joues. C'est stupide.

Il essaie de me redonner foi en l'avenir et me dit qu'il a été attiré par moi avant que ses paroles le lient à moi de façon si absolues. Je tends les bras et le force - enfin il me laisse l'attirer - à se pencher. Je plaque mes lèvres sur sa bouche. Il grogne et tente de me résister. Ses mains cognent contre le matelas de chaque côté de mon cou. Je n'ai pas peur, j'ai confiance. Je lèche dans un accès de courage ses lèvres pour qu'il me donne un accès complet à sa bouche. Il se détourne mais je continue. Je peux être moi aussi têtue et tête brûlée. Je grignote la ligne dure de sa mâchoire et pars à l'assaut de sa gorge. Ce grand bonhomme tremble dans mes bras. Il ne se lève pas, ne s'éloigne pas pour refuser mes baisers, mais ne me répond pas non plus. Je profite de son dilemme pour le caresser. Mes mains suivent sa colonne, le frôlant et le massant. Je n'ose pas descendre plus loin, ses fesses sont tentantes, mais mon audace n'est pas si grande.

- Cassie, gronde-t-il. Tu joue avec le feu. J'essaie... d'être raisonnable.

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