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9 : Je t'aime.


J'ouvre brusquement les yeux. Je regarde autour de moi complément déboussolée. Je suis allongée sur le dos un bras entourant mon ventre. Je ne me souviens que maintenant que je suis avec Riley. Les tatouages de sa main gauche me le rappellent. Que dois-je faire ? Je retire délicatement son bras de moi et m'assois sur le lit en prenant ma tête entre mes mains. Je suis confuse. J'ai envie de me cogner la tête dans les murs d'avoir été si faible pour dormir avec lui. D'un autre côté j'étais vraiment bien dans ses bras et je ne réclamais que leur chaleur. J'attrape mon téléphone qui est posé sur la commode. Il l'a sûrement récupéré en partant.Je me lève silencieusement du lit prend mes chaussures à la main et sors de la chambre en toute discrétion. J'observe les lieux. C'est un petit appartement, le sien j'en déduis. Une odeur de tabac et de menthe emplit la pièce. Cela ne m'étonne pas, c'est du Riley tout craché. Je dois partir et vite. En atteignant la porte et alors que je pose ma main sur la poignet du bruit me fait sursauter. Je me retourne et croise le regard affolé de Riley appuyé dans l'embrasure de sa porte de chambre. Merde, je ne comptais pas avoir de confrontation avec lui maintenant, ni jamais j'imagine.

-Tu vas où ? Me demande-t-il paniqué.

-Je, je pars. Bégaye-je.

Je me sens maintenant bien bête. J'ai l'impression de prendre la fuite devant mon plus gros problème. Bon, ce n'est pas vraiment qu'une impression mais je me trouve complètement minable par rapport à ce qu'il s'est passé hier. Je m'apprête à ouvrir la porte mais la main Riley la referme immédiatement. Avec sa main sur la mienne je ressens enfin cette chaleur qui m'avait tant manqué. Je me retourne doucement et baisse la tête, son regard noir semble maintenant allumé de plusieurs lumières. Dans cette histoire je pensais être le bon personnage, celle qui souffre d'un amour trop puissant et destructeur. Je pensais être la pauvre gentille fille détournée de son droit chemin par un mauvais garçon aux habitudes douteuses. Il n'en est rien. Je suis le mauvais personnage et malgré la souffrance que j'ai ressenti je peux facilement assurer que Riley a bien plus souffert que moi au final. Quel monstre cela fait-il de moi de lui avoir fait cela. Pourquoi continue-t-il seulement de me retenir à chaque fois ? Je suis bien plus qu'une cause perdue.Un lourd fardeau. Il faut que je lui fasse mal de la pire des façons une dernière fois pour qu'il me laisse partir.

-Tony m'attend je l'aime et il m'aime, lui dis-je en fixant le sol.

Sa main lâche la mienne. Non, il ne me laisse pas partir mais il la place sous mon menton pour me relever la tête et affronter son regard meurtri.

-A qui essayes-tu seulement de le faire croire Aria ? A toi ou à moi ? Tu n'es pas avec lui et tu l'aimes encore moins, pour la simple et bonne raison que je suis celui qui occupe la plus grande place dans ton cœur bordel. Putain mais regarde nous ! Quand est-ce qu'on en est arrivé ici ? Je ne suis pas sûr de te l'avoir assez dit mais je t'aime. Maintenant affrontons ensemble ce bordel qui nous oppose. Laisse-moi enfin t'expliquer ce qu'il s'est passé à cette soirée Aria.

Il m'entraîne d'une main légère vers le canapé. Je le suis docilement. Ses mots résonnent encore et toujours dans ma tête.« Je t'aime » . Il a raison sur toute la ligne. Je l'aime, il est le seul que j'aime malgré le mal qu'il m'a fait. Il est le seul que j'aurais toujours dans mon cœur.

Je m'assois à l'extrémité du canapé et lui à l'autre bout. La tension se fait ressentir. Je ne suis pas sûre de vouloir savoir ce qu'il s'est passé à cette soirée qui a détruit ma vie. Sa voix vient entièrement combler le silence de la pièce.

-Cette soirée du premier de l'an je ne rêvais que d'une chose. Que tu sois avec moi. J'en crevais d'envie putain. Je me faisais chier et comme si il s'en doutait Luke est venu « m'aider ». Il m'a juste refilé un carré d'acide. Un seul. Je suis parti dans un trip ou tout autour de moi était beau. Tu sais ce genre de drogue se nourrit de tes envies. C'est un trompe l'œil en quelque sorte. En me levant du canapé complètement sous l'emprise de cette hallucinogène je t'ai vu. Enfin, j'étais sûr que c'était toi Aria. J'en étais persuadé c'était toi. Je t'épargne la suite des événements. Holly et Tyler ont essayé de m'arrêter, Tyler m'a même mit une droite pour que je me réveille mais j'étais avec toi alors qu'importe le reste. Enfin, jusqu'au moment où la vraie toi est entrée dans la chambre. Quand je t'ai vu pour de vrai j'ai repris conscience immédiatement, tu étais comme celle qui me retenais sur la terre et mettais fin à ma transe. Tu connais la suite, j'essaye de te retenir, tu pars je crève de l'intérieur.Holly ne m'a pas adressé la parole durant deux semaines. Tyler n'a pas eu d'autre choix que de m'aider quand je devenais dingue. Je me suis fais virer de la fraternité après une énième crise de violence sur un étudiant, ce qui explique cet appartement maintenant.

J'ai écouté chaque mot qui sortait de sa bouche. Pas un ne m'a échappé mais qu'est ce que cela change ? Voyant son visage s'embuer de larmes je ne peux que le croire. Bien sûr que oui je le crois sur parole, mais cela ne veux pas dire que je lui pardonne. J'ai mal. Je me mords nerveusement la lèvre pour ne pas pleurer. Me sentant prête à l'affronter je me retourne vers lui. Ses yeux sont fixés sur moi, je comprends mieux le pourquoi de ses yeux pleins de sang ce fameux soir. Il n'était pas lui mais les faits sont là. Une malheureuse larme m'échappe et sans m'en rendre compte je me jette dans les bras de Riley. Je ne comptais pas le faire mais mon corps a agit instinctivement, sans mon consentement. Je m'effondre totalement lorsque ses bras se referment sur mon corps tremblant.

-Tu m'as fait de la peine ! Tu m'as vraiment fait mal Riley ! Pleure-je.

-Je sais bébé je suis désolé, je me ferais pardonner et tu n'oublieras pas je le sais mais tu me pardonneras parce que tu m'aimes. Excuses moi je t'en supplie !

Je me noie dans cette incertitude de sentiments se confondant. Je ne sais plus rien. Je me demande si je pourrais lui pardonner un jour ! Si je pourrais à nouveau lui faire confiance ou même à nouveau le croire. Une seule chose est sûre. Je l'aime plus que n'importe qui et je ne pourrais jamais l'oublier même si je le voulais au plus profond de mon être. J'ai besoin de recul sur la situation, je dois y voir plus clair dans ce que je ressens et ce que je veux. Je me dégage doucement de ses bras en gardant mes mains sur ses larges épaules. Tout de lui me manque mais je ne peux juste pas tout mettre de coté comme si il ne s'était rien passé. A ce moment je prend une décision qui me paraît être finalement la plus responsable. Je me lève et rejoins la porte d'entrée sous le regard curieux de l'homme de ma vie. J'ouvre la porte en souriant les larmes dévalant toujours mes joues.

-Je vais partir Riley, un bon moment. Quand je reviendrais je saurais ! Au revoir. Dis-je en passant la porte.

-Je t'aime. Entends-je en la refermant.

...

-Alors tu es sûre ? Tu pars vraiment ? Me demande Steven portant ma valise et tenant Alice près de lui.

-Sûre et certaine ! Assure-je en lui prenant mes bagages.

Je souris enfin, sans aucune once de mensonge cette fois. M'étant rendue compte de ce que j'étais devenue ces derniers mois je me suis trouvée être salement déçue de moi-même. J'ai aussi besoin de temps pour savoir ce que je compte faire de ma relation avec Riley.J'ai besoin de grandir et de prendre de la maturité loin de cette ville qui m'a causé bien trop de dommages.

-Les passages à destination du vol Rio753 sont priés de se rentre porte B pour l'embarquement.

En entendant l'annonce de mon vol j'embrasse chaleureusement mon frère et ma belle sœur. Sans un regard derrière moi je pars et suis la route que m'indique mon cœur. La poitrine aussi lourde qu'allégée d'un oppressant poids j'entre dans l'avion et m'installe tranquillement dans mon siège à côté du hublot. Un homme d'une cinquantaine d'années vient s'asseoir a côté de moi. Les quatorze heures de vol risquent d'être passionnantes. Je mets mon casque écouteur sur mes oreilles et plonge mon regard au loin. Je suis prête maintenant.

Dès lors que je pose un pied sur le sol brésilien la chaleur m'étouffe.Il faisait déjà bien assez chaud aux États Unis. Après avoir récupéré ma valise je quitte l'aéroport. Le paysage est vraiment magnifique. Je crois ne jamais avoir vu une telle beauté en un simple plan. De loin j'aperçois une longue chevelure blonde que je reconnaîtrais entre mille. J'avance doucement en tirant difficilement ma valise. Je souris en voyant ma mère que je n'ai pas vu depuis bien des mois maintenant. Bien que nous nous soyons quittées en mauvais terme je suis heureuse de la voir si rayonnante. L'air de Rio doit lui faire un bien fou, son bronzage est tellement hallucinant, que je l'en jalouse complètement. Nous nous prenons, un peu crispées, dans les bras.

-Comment tu vas ? Demande-t-elle.

-Fatiguée et complètement dépaysée, répond-je en évitant d'étaler la raison de ma venue.

Nous montons dans sa nouvelle voiture flambant neuve. J'écoute ma mère me raconter sa nouvelle vie. Elle a su rebondir après son divorce avec mon père. Ici elle a réussi à imposé son style américain en implantant deux boutiques de prêt à porter féminin. Je la sens clairement plus épanouie, les deux semaines qui m'attendent promettent d'être bien agréable en sa compagnie tout compte fait. Nous longeons une plage de sable fin où les vagues déferlent plus fortes les unes que les autres. Nous arrivons bien plus rapidement que je l'aurais voulu sur les hauteurs de Rio. D'où nous sommes je peux apercevoir le Christ Rédempteur, je compte bien visiter cette ville sous toutes les coutures.


Ce matin je me réveille de très bonne humeur pour la simple et bonne raison que je vais pouvoir abuser du farniente sur la plage de Copacabana. Je me douche rapidement et fais l'impasse sur le maquillage. Je passe une longue robe de plage blanche avec de simple sandales à brides noires. Une fois mes lunettes de soleil sur la tête je descends dans la cuisine de la merveilleuse et trop grande villa de ma mère en essayant de ne pas m'y perdre. J'attrape une pomme et empreinte la deuxième voiture de ma mère pour me rendre sur celle qui est pour moi la plus belle plage du monde.

Quand j'arrive je pose ma serviette et m'allonge, le sable brûlant transperce le tissu de la serviette et viens me réchauffer le dos ce qui n'est en rien désagréable. Ici le soleil tape plus au mois de janvier qu'en mai ce qui paraît d'abord bizarre mais finalement bien mieux puisque l'on peut profiter de l'été toute l'année. Depuis que je suis arrivée il y a de cela une semaine j'ai pu prendre quelques couleurs grâce à mes nombreuses visites dans la ville magique qu'est Rio. Ma mère n'étant la plupart du temps pas disponible à cause de son travail plus que présent, j'ai dû être mon propre guide touristique. J'ai pu me rendre sur le Corcovado, hébergeur du magnifique Chris Rédempteur. Je me suis sentie tellement minuscule à côté de cette merveille du monde de plus de 35 mètres de hauteur. Cet imposant édifice m'a presque laissé sans voix. J'en ai bien sûr profité pour prendre d'innombrables photos toutes plus belles les unes que les autres. J'ai reçu de bons retours sur Facebook d'ailleurs. J'en ai aussi profité pour me promener sur la plage d'Ipanema à la nuit tombante. Je crois n'avoir jamais rien vu de plus impressionnant.

En revenant d'une longue baignade où j'ai bu la tasse plus d'une fois je vérifie mon téléphone et lis les messages que j'ai reçu.

Holly :Profite bien sale BITCH !! Tiens en parlant de beach (bon pas la même mais on s'en tape). Rapporte moi un putain de souvenir de tes voyages et je serais peut être JE DIS BIEN PEUT ÊTRE gentille à ton retour. MOUAK !!


Oui, j'ai, il y a quelques jours, repris contact avec Holly qui avait interagit avec une de mes photos postée sur les réseaux sociaux. Si je réfléchis à pardonner à Riley, pourquoi en vouloir à Holly ? Nous avons repris notre amitié comme si rien ne s'était jamais passé. Après une longue conversation téléphonique nous avons pu nous mettre d'accord sur le fait que nous n'en reparlerons plus jamais. Je réponds correctement comparé à son élégance manifeste aussi bien messagère que courante.

Moi : Je te ramènerais quelque chose promis, je pars la semaine prochaine pour la France, un béret ? Qu'en dis tu ? Non! Du vin cela te va tellement mieux ! XD

Bien que nous rigolions de cela je devrais tout de même me préparer à quitter le territoire malheureusement trop confortable. Je pars à Paris la semaine prochaine pour une semaine, j'enchaîne avec l'Irlande, l'Angleterre, l'Écosse et je n'ai pas encore décidé des prochains pays hors Union Européenne que je visiterais. J'ai décidé de profiter de mes vacances et de mes économies pour faire un petit tour des nombreuses villes que je veux visiter. Cela me sers en quelque sorte de « vide esprit ». J'ai besoin de ça pour me vider la tête et ne penser à rien d'autre que m'amuser.

Quand je vois que le soleil commence à se coucher je décide de plier bagages. Il est bien temps de rentrer. Je suis complètement épuisée et je dois commencer à faire ma valise pour poser mes bagages à Paris dans une semaine.

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