En arrivant dans le centre commercial je me mets directement en tête d'aller a l'essentiel, je déteste faire les magasins, et je déteste encore plus faire les magasins toute seule alors moins je passerais de temps ici et mieux ca sera.

Mais il est important que je le fasse, ma garde robe a vraiment besoin d'un coup de neuf, il est grand temps que je m'habille comme une femme et que je laisse tomber le confort des sweat-shirts.

Je m'aventure donc dans le centre commercial et passe devant quelques boutiques qui n'ont pas l'air trop mal mais je me rabat sur H&M ainsi que Zara, c'est la solution de facilité mais j'y trouve mon bonheur avec des jeans slims, des tee-shirt, vestes robes et j'en passe. 

En réalité, je viens de dépenser en vingt minutes plus que ce que j'ai pu dépenser dans toute ma vie jusqu'ici. Mais mon père ne me dira rien, c'est lui même et m'a mère qui m'ont conseillé de me refaire une garde robe ici, ma mère estime que c'est le moment ou jamais de prendre un nouveau départ et ainsi me trouver une identité vestimentaire.

Malheureusement le problème quand on fait ma taille c'est qu'absolument tous les pantalons sont trop ... long justement, mais je trouve quand même pas mal de chose et j'en suis vraiment heureuse, j'achète même mes premiers produits de maquillage a l'aide d'une vendeuse vraiment gentille qui m'explique tout ce que je ne sais pas. Je pense que je demanderais quand même de l'aide a Holly pour les premiers temps.

J'ai hâte de voir la tête des filles quand elles vont me voir rentrer avec tous ces sacs dans les mains.

Une heure plus tard je décide d'en rester la avec les magasins. Je vais tout poser dans ma voiture sur le parking et retourne dans le centre commercial pour aller manger, nous sommes plutôt avancé dans l'après midi et je n'ai toujours rien avalé d'autre qu'un café Starbucks. Je tente de chercher un restaurant mais je finalement je m'arrête dans une petite sandwicherie.

Ça fait bizarre je crois que c'est la première fois que je vais manger seule. Partout autour de moi qui y a des couples, ils me mettent tous un peu mal a l'aise, je ne comprendrais jamais comment on peut embrasser quelqu'un devant tout le monde sans s'en soucier ? Je ne sais peut être pas ce que c'est a l'âge adulte mais en tout cas une chose est sure, je suis bien trop timide pour un jour embrasser quelqu'un en public, même si il s'agit du père de mes enfants ou juste de mon mari.

La serveuse s'approche pour prendre ma commande

-Mademoiselle vous avec choisis ?

-Hum oui je vais prendre le menu salade. 

Il faut que je fasse attention à ce que je mange, ces derniers jours j'enchaine les plats les moins diététiques possible.

Quelques minutes plus tard, je relève la tête de mon téléphone quand la serveuse revient avec une boisson faite d'un dégradé de couleur avec un parasol dedans et le pose sur ma table. Intrigué je l'interpelle. 

-Excusez-moi, je n'ai pas commandé ce cocktail.

-Ah, c'est le jeune homme au comptoir qui vous l'offre. me sourit-elle en retour. 

Je me tourne vers ce comptoir et reconnais immédiatement Zack qui me sourit comme si de rien n'était, il doit penser que je ne suis pas au courant de son petit manège. 

Que fait-il ici d'ailleurs ? 

D'un bond il se lève et vient s'asseoir a ma table, son sourire de premier de la classe toujours scotché a ses lèvres alors que je deviens froide comme la pierre.

-Tiens tu peux le gardé ton cocktail je ne bois pas d'alcool.

Je lui avance son verre pour qu'il le reprenne mais il me le renvoie de la même façon.

-Ca tombe bien, il n'y en a pas.

-Je ne le boirais pas quand même. Surtout s'il vient de toi. 

-Qu'es qu'il t'arrive d'un coup ?

J'hallucine et j'en rigole même seule en me laissant tomber sur le dossier de ma chaise. Je le regarde maintenant droit dans les yeux pour comprendre ce qu'il peut bien se passer dans ce cerveau détraqué.

-Tu pensais que je n'apprendrais jamais tes motivations pour être gentil avec moi ? Zack je suis passé pour la plus grande des idiotes ! Je voudrais que tu dégages maintenant, et que tu me laisses tranquille. Ah, et avant que tu ne te mette je ne sais quoi en tête, il n'y a rien entre Riley et moi, je te l'assure.

D'un coup, sans prévenir, son expression change du tout au tout, il explose de rire soudainement et s'avachie sur sa chaise.

-Ah, enfin ! J'en avais tellement marre de jouer les gentils si tu savais ... Soupire-t-il comme si il était vraiment épuisé. Tu sais, c'est pas spécialement contre toi hein, t'es mignonne comme tout Aria. Mais ca va beaucoup plus loin que ca. C'est Riley. M'explique-t-il d'une façon effrayante.

Je reste bouche bée, qui est cette personne, le masque qu'il portait n'avait donc rien a voir avec la personne qu'il est vraiment. Je me demande ce que je fais encore ici, assise a l'écouter parler de cette façon. Je lui lance donc mon regard le plus noir avant de me lever, poser de l'argent pour régler ce que je n'ai même pas manger et le quitter pour sortir de cette endroit.

Mais celui-ci n'a pas l'air d'être d'accord puisqu'il me rattrape par le bras un peu plus loin.

-Je pense que tu n'as pas compris Aria.

-Je pense qu'au contraire c'est toi qui n'as pas bien compris Zack, lâche moi tout de suite ou je hurle. 

-Tu peux vas-y. Donne-toi en spectacle. Ca ne changera rien au fait que j'obtiendrais ce que je veux, avec ou sans ton accord.

Je suis tétanisé, je n'arrive plus a bouger, oui j'ai extrêmement peur et j'aimerais partir, jamais un regard ne m'a fait aussi peur. Mais derrière Zack, la chevelure violette flamboyante de Holly m'interpelle. Que font-ils ici ?

-Hey qu'es que tu fout la ? Me demande Holly sans voir avec qui je suis.

Zack se retourne et les voies tous derrière lui, son expression de peur est ma meilleure satisfaction de la journée mais je suis encore terrifié et sous le choc de ce qu'il vient de se passer avec Zack.

-Ça va Aria ? demande Tyler.

Tout le monde tourne son regard vers moi qui me sens terriblement mal a l'aise de cette situation. Je tiens toujours mon poignée rouge que Zack a beaucoup trop serré dans sa main. Holly et Brendy viennent m'entourer et m'écarter de ce poison qu'est Zack. Brendy est d'ailleurs la première a remarquer mon poignet.

-Putain, c'est toi qui a fait ça ?

Elle s'approche de Zack un peu trop dangereusement mais avant qu'elle n'ai le temps de faire quoi que ce soit, Riley s'interpose, attrape le col du tee-shirt de Zack et lui envoie son poing dans la figure. 

Je reste interdite, les yeux écarquillés et la bouche entre ouverte. 

Est ce qu'il a vraiment fait ça ? 

Zack ne perd pas une seconde pour lui rendre son coup et la situation dégénère quand Riley l'attrape par la gorge et le jette par terre avant de l'enchainer de coups toujours plus fort les uns que les autres. Je sursaute et recule de peur. Les garçons interviennent et tente de retenir Riley mais celui-ci est beaucoup trop fort et ne se laisse pas faire. Je vois du sang et j'ai peur, il va le tuer par ma faute.

- LA SÉCURITÉ ARRIVE LES GARS FAUT BOUGER ! crie Sid

Tous partent en courant dans tous les sens, tous sauf moi, je reste bloqué sur Zack qui est encore en sang par terre et qui ne bouge plus, surement KO. Je n'arrive pas a bouger, mon corps est inerte, la sécurité va arrivé d'une seconde a l'autre et je vais probablement avoir de gros problèmes mais il m'est impossible de partir.

-Mais putain qu'est ce que tu fous ?!

Je ne comprend rien a ce qu'il se passe mais la mains de Riley attrape la mienne et me tire derrière lui si fort que je manque de me casser la figure. Est-il revenu me chercher ? A-t-il vraiment pris ce risque ?

Dans la grande allée du centre commercial je suis à bout de souffle et la sécurité nous rattrape, Riley l'a bien compris, il pourrait simplement me laisser la mais au contraire il me fait monter sur son dos. Je me cramponne à lui alors qu'il court extrêmement vite. 

Sous mes mains tremblantes je peu sentir ses muscles se contracter et je vois aussi de bien plus près les tatouages qui dépassent de son tee-shirt. 

De cette perspective, je peux comprendre ce qui le rend attirant auprès des autres filles. Si l'on oublie qu'il est un débile légèrement puérile, alors on se rend compte qu'il est plutôt charismatique. Son caractère bien trempé et ses sales manies peuvent vite être effacés par son attitude sur de lui. 

Je me surprends presque a apprécier cette sensation, me sentir le toucher de cette façon. Il me tient fermement par les cuisses et étrangement ce que je ressens n'est pas descriptible, je n'ai jamais ressentis ça. Quelque chose brule à l'intérieur de mon corps. Un genre d'adrénaline que je ne connais pas me fait sourire alors que je jette un coup d'œil par dessus mon épaule et vois les agents nous courir après. 

Mince. 

D'où me vient ce ressentiment ? Cette peur d'un coup qui vient me compresser le coeur mais qui le fait tout autant palpiter ? 

Ce que je redoutais est-il en train de se réaliser ? Est-ce que lorsque l'on en vient au sujet de ce garçon n'y a-t-il pas seulement que de la haine qui me vient en tête ? Il le faut, je ne peux pas ressentir autre chose que de la haine pour lui, c'est impossible et ça serait encore plus mauvais. En fait, je n'en ai même pas le droit. Pas avec le peu que je connais de lui et qui me repousse autant. 

Je n'ai pas le droit de vouloir ou même juste de risquer de ressembler a toutes ces filles avec qui il couche chaque soirs, je ne veux pas être comme elles, comme ces filles qui finissent par trouver du bon a ses défauts.

Je veux être différente.

Pour lui ?

Non. 

Mes pensées sont détournés lorsqu'il s'arrête dans un espèce de tunnel ou je ne vois absolument rien et me fait descendre de son dos. Il fait vraiment sombre et si je n'entendais pas la respiration saccadée de Riley j'aurais pu pensé qu'il m'avait abandonné.

-On les a semé ? Demande-je toujours un peu apeuré.

Mais plutôt que de me répondre il pose sa main sur ma bouche en me poussant au fond du tunnel contre le mur. D'après le peu de lumière qu'il y a je sais qu'il me fixe droit dans les yeux et me fait signe de me taire.

Notre proximité m'empêche de réfléchir correctement. Nos corps sont vraiment resserré l'un contre l'autre, l'intensité de cette scène me coupe le souffle. Comment arrive-il a me faire autant d'effet rien qu'en m'empêchant de parler. Comment lui résister ?

Je détourne mon attention quand la sécurité passe en courant au bout du tunnel sans s'y arrêter, Riley me fait a nouveau signe de ne pas parler ce que je ne peux de toute façon pas faire avec sa main sur ma bouche. Mais une minute plus tard j'estime que nous ne risquons plus rien alors je retire sa main de ma bouche en grimaçant.

-Ta main sent le tabac. Grimace-je. 

Le moins qu'on puisse dire est que ma remarque ne l'atteint pas. Au contraire, il se penche en avant et prend appuie sur ses coudes pour reprendre son souffle mais finit par pouffer de rire. 

-Putain c'était chaud cette fois-ci ! Tu sais pas courir ou quoi ? Pourtant vu le poids que tu fais on pourrait croire que t'es championne de course. Tu manges des fois ?

Et bien d'après le chiffre sur la balance, nous n'avons pas la même idée de mon poids, mais bon, c'est plutôt flatteur. 

-Désolé que tu aie eu à me porter.

-C'est pas ça le problème dans l'histoire.  Qu'es ce que tu foutais avec ce connard ? M'interoge-t-il en remontant son regard a moi. 

-Je l'ai croisé par hasard, il est venu me voir et il a commencé a avoir des paroles plutôt déplacer puis il est devenu presque violent et ...

-Je devrais retourner le terminer. Grogne-t-il.

-Non ne fait pas ça, pas sans avoir une bonne raison Riley. 

Je suis probablement la seule a rationnaliser mais c'est évident que je ne veux pas me retrouver entre les deux qui ont l'air d'avoir assez de problèmes comme ça. 

-Et toi, tu estimes ne pas être une assez bonne raison ?

Pardon ? 

En relevant la tête je croise son regard sérieux. Ses sourcils sont froncés et son regard embrasé mais tout ce que j'y vois c'est le sensualité qu'il dégage quand il énonce ces paroles. Et bien, il faut croire que l'entendre évoquer la possibilité que je suis une bonne raison ne me laisse pas de marbre. 

-Est ce que je suis une assez bonne raison tu crois ? demande-je d'une timidité sans pareil.

Sans que je ne m'y attende, il s'approche de moi ce qui me fait reculer de quelques pas jusqu'à ce que je heurte le mur dans mon dos. Finalement, ses lèvres s'approchent de mon oreille. 

-T'es la meilleure des raisons.

Je sens mon corps s'embraser, des frissons incontrôlables parcours mon échine quand je sens son souffle chaud sur ma peau frissonnante. Il faut que je me reprenne mais j'en suis totalement incapable. Il exerce sur moi une intense capacité de contrôle alors que je n'en ai aucun.

Je sais qu'il joue, que c'est uniquement un jeu de coq et que j'en suis l'enjeu...

Mais cette pensée disparait a partir du moment ou il pose ses doigts sous mon menton pour me faire lever la tête. La différence de taille entre nous est vraiment impressionnante mais j'arrive a voir son regard brulant même avec ça et la pénombre environnante. Toutes les mauvaises pensées que j'ai a son égard s'envolent en fumée lorsqu'il me touche ou ne fait que me regarder de cette façon.

Sa façon d'attraper mes bras pour les faire passer autour de son cou est déjà beaucoup trop compliqué pour moi avec son regard qui, je le sens, me désire. 

Un feu me brule de l'intérieur, il me consume toute entière, et alors, lorsqu'il se penche en s'appuyant sur son avant bras posé au dessus de ma tête, je ne résiste pas a l'appelle de ses lèvres qui s'approchent des miennes. 

C'est lui qui viens les sceller, mais je ne me fais pas prier pour lui rendre ce baiser. Je monte sur la pointe des pieds et appuie sur sa nuque pour qu'il se baisse pour l'approfondir.

Nos langues viennent se mêler dans une osmose qui je suis sure n'existe pas ailleurs qu'entre nous. Une électricité statique qui me fait voler toute entière au dessus du ciel.

C'est la première fois de ma vie que j'embrasse quelqu'un de cette manière, la première fois que je ressens ce que je ressens maintenant dans tout mon corps embrasé qui risque de terminer en cendres.

Je sens ses mains sur moi, son index suit le long de ma colonne vertébrale et vient sa main qui s'aplatie sur mes reins pour me faire me redresser encore plus. Quand a moi, je touche ses cheveux, les tiens dans ma main et en apprécie le touché pourtant rêche.

Je suis déconcentré par la sensation de son dos qui se dresse me faisant décoller du sol et de sa main qui vient se poser sur mes fesses pour me maintenir mais maintenant je ne veux pas qu'il arrête.

Malheureusement je ne pense pas que cela reste une bonne idée alors je lâche ses lèvres et pose ma main sur sa joue.

-Je peux descendre ?

Il cligne des yeux sans trop réagir au début mais finis par me déposer au sol.

-Wouah ...

Il ne dit rien d'autre et me détail de la tête aux pieds avant de reprendre en se grattant l'arrière de la tête. Cette attitude perdu lui donnerait presque un air innocent si on oublie qu'il me tenait contre le mur et dévorait mes lèvres la seconde d'avant. 

-C'était quoi ça ?

-J-je ... euh je ... je suis désolé. Babille-je consciente de ma part de responsabilité. 

Je suis légèrement gêné mais son sourire satisfait est tout a fait contradictoire avec mon état de stresse total. Son assurance a quand même le don de me détendre.

-Mademoiselle Aria Steen la dépravé. Rigole-t-il.

Je fronce les sourcils et lui donne une petite tape en me demandant quand même ce qu'il en a pensé. Je ne peux et ne veux pas lui demander, ça serait bizarre mais j'espère que je n'ai pas été trop mauvaise.

En tout cas lui ne l'était pas. 

Ouais, il sait ce qu'il fait, même si je n'ai pas envie de connaitre sa méthode d'entrainement. Ca n'est pas le moment.  

- Désolé je n'ai pas contrôlé.

-Et bien, je dois avouer c'était plutôt cool hein. Très cool même, t'a embrassé combien de mec avant moi ? Tu dois avoir un sacré palmarès.

Il me lance un petit clin d'œil mais je sais pertinemment qu'il me taquine. J'imagine que c'est pour caché son étonnement de ce baisé que je lui ai rendu avec ardeur.

-En fait, aussi étonnant soit-il, je n'avais jamais ... embrassé quelqu'un de cette façon... Répond tout de même pour lui souligner.

-Sérieux ? Tu mens j'en suis sûr. 

Il a vraiment l'air de ne pas me croire.

-Non c'est vrai c'est la première fois que j'embrasse quelqu'un aussi ... intensément. Dis-je de plus en plus gênée.

Et pour tourner la situation encore une fois a l'humour il hausse les épaules et me répond avec ironie :

-Eh bien félicitation, je te donne un 18/20 !

Ah, on en est vraiment là ? On se donne des notes ? 

-Ah hm,  merci, je crois. Pouffe-je.

Je crois que j'aurais préféré ne pas avoir de note, j'aurais préféré qu'il n'y ai même pas de classement finalement.

-Tu devrais voir ta tête. Rigole-t-il en posant son bras sur mes épaules. Bon, aller on va essayer de retrouver les autres avant que tu ne veuille m'arracher mon jean dans ce tunnel.

En pouffant ironiquement de rire, nous sortons du tunnel et heureusement Riley connait un passage qui nous faire directement rejoindre le parking sans repasser par l'intérieur du centre commercial que je vais probablement éviter pour quelque temps. C'est un chemin un peu boueux qui me ruine mes chaussures et Riley est loin d'être ce que l'on appelle un gentleman, il me bouscule et fait exprès de me faire marcher dans de grosses flaques mais quand je regarde ses bottines je me dis que je vais pas être la seule a devoir laver mes chaussures en rentrant.

Nous rejoignons après quelques minutes le reste du groupe qui se trouve sur le parking, Riley invente une excuse vraiment bien monté a laquelle il a du réfléchir sur le chemin pour expliquer notre arrivé ensemble. Il est un bon menteur, je devrais peut être m'en méfier. Evidemment il ne raconte pas ce qu'il s'est passé entre nous et je lui en suis reconnaissante.

-Aria, tu devrais traîner plus souvent avec nous. Propose Ty en s'appuyant sur le capot d'une voiture.

Tout le monde acquiesce, je me sens accepté pour la première fois depuis longtemps. Pourtant je n'ai absolument rien a voir avec aucun d'entre eux mais je me sens bien lorsqu'ils sont la, oui même avec Riley.

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Les choses sérieuses commences !