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6 : Je m'appelle Zackary mais tu peux m'appeler Zack.

Le chemin qui me rend a la fameuse soirée de bienvenue se fait assez long. Aucune de nous deux ne parle, en fait, la fille aux cheveux vert qui m'accompagne et dont je ne connais toujours pas le prénom est concentré a répondre aux messages incessants qu'elle reçoit toutes les trente secondes environs. 

Même la radio n'apaise pas le silence gênant dans lequel nous sommes toutes les deux murés. Nous n'avons absolument rien a nous dire. 

Aller Aria, un petit effort. 

-Sinon tu t'appelles comment ? demande-je en serrant d'avantage le volant. 

Faire plus nul doit être difficile, je ne suis décidément pas doué pour le relationnel. Elle me regarde du coin de l'œil surement étonné du ton si timide que j'ai employé.

-Bah, je m'appelle Nalla, mais tout le monde m'appelle Nessy. Me répond-t-elle en retournant a ses messages.

-Nessy ? Comme le monstre du Loch Ness ?

Je regrette presque immédiatement cette question impulsive mais heureusement pour moi elle se met a rire et pose son téléphone.

-Vu ta dégaine je pensais que tu allais me sortir "la fille de Bella et Edward dans Twilight".

Pour être tout a fait honnête j'y ai aussi pensé, mais ce n'est pas tant ça qui me fait me sentir idiote. 

"Vu ta dégaine" ? 

Ce n'était pas franchement sympa ça... Ma "dégaine" l'emmène gracieusement jusqu'à la soirée en tout cas. 

-Mais ouais c'est exactement ça, en fait ça viens de là. M'explique-t-elle en posant finalement son téléphone. Quand je suis arrivé ici et que mes cheveux verts ont commencé à faire parler pas mal de monde, un connard a décidé de m'appeler comme ça et tout le monde a fait pareil. Rigole-t-elle en laissant apparaitre un piercing sur sa langue. J'ai méprisé ce débile pendant pas mal de temps mais le comble c'est que c'est un de mes amis maintenant. Et je me suis habitué à ce surnom idiot.

Je pouffe légèrement de rire a sa façon de m'expliquer. Qui peut être assez idiot pour penser a un monstre uniquement a cause de la couleur des cheveux de cette fille ?

-Je t'ai vu tout à l'heure avec Riley dans les couloirs. Reprend-t-elle en changeant totalement de conversation.

Et bien, je ne suis pas plus étonné que ça mais je me sens un peu mal a l'aise a l'idée que toute la sororité ai vu ce qu'il s'est passé avec ce pauvre type au beau milieu du couloir.

-Oui, enfin c'est juste un idiot de première. Soupire-je.

Un petit rire s'échappe de ses lèvres quand elle se retourne vers moi.

-L'ami en question qui m'a donné ce surnom c'est lui. Si tu as un quelconque problème n'hésite pas a venir m'en parler, je le calmerais si tu veux.

Je m'arrête de respirer a la seconde ou je comprend que je viens juste d'insulter un de ses amis devant elle. Je n'en reviens pas d'être aussi idiote, et je suis sûr que la couleur de mon visage est aussi rouge que le panneau «stop» au-quelle nous sommes arrêté.

-Je suis désolé d'avoir insulté ton ami Bégaye-je en triturant les coutures de mon volant.

Heureusement pour moi et mon manque de souffle, elle sourit.

-Oh t'en fait pas et "Idiot" n'est pas la pire insulte que j'ai entendu à son sujet. 

Je sens mes poumons se remplir a nouveau et mon sang recirculer dans mes veines.

Je reprend la route et a peine deux petites minutes plus tard nous arrivons devant ce qui "semble" être une fraternité. Je me gare comme je peux avec le peu de place qu'il y a et me tourne vers Nessy qui regarde prudemment par la fenêtre avant de se tourner vers moi. 

-Merci de m'avoir emmené... euh ... comment tu t'appelles ?

-Aria

Et sans rien ajouter, elle sort de la voiture, me fait un clin d'œil et part de son côté. Pour ma part je prend quelques secondes a trouver le courage d'affronter le monde qu'il peut y avoir devant cette maison. Quand je sors enfin de la voiture mes jambes flagellent mais j'avance sans faire attention aux remarques aux cris et a toutes les choses que je ne veux pas forcément savoir.

Sincèrement, j'avais rarement vu autant de monde concentré en un seul endroit avant. C'est super gênant d'être au milieu de ça, la moitié de l'université a l'air d'être ici, et le quart est probablement déjà imbibé d'alcool. 

En entrant dans l'énorme maison qui ressemble un peu a notre sororité, je me faufile entre les personnes qui danse, discutent et boivent un peu partout, il y a énormément de monde. Il faut absolument que je trouve un visage familier pour ne pas rester seule trop longtemps.

Après avoir regarder partout au rez-de-chaussée je monte a l'étage en espérant intérieurement au moins trouver Holly ou Brendy mais ce n'est pas gagné. Elles sont pourtant plutôt reconnaissable normalement. 

En montant l'escalier j'avoue être tellement impliqué dans ma quête que je ne regarde pas vraiment devant moi, enfin, jusqu'à ce que je bouscule quelqu'un et que la panique s'empare de moi. Mes yeux s'écarquillent de pardon et la peur s'intensifie quand je reconnais la blonde siliconé a qui j'avais eu a faire a la sororité. Elle s'en est pris a la fille aux cheveux rose avec ses copines. 

-Toi. Grimace-t-elle en semblant me reconnaitre. 

-Moi ?

J'essaye comme je peux de dédramatiser la situation, je n'ai certainement pas envie de me retrouver au beau milieu d'une dispute maintenant, et encore moins avec elle. Je n'ai pas la répartie de la fille aux cheveux roses. 

-Je ne crois pas que tu ai étais invité.  Les enfants n'ont pas le droit d'être là, c'est réservé aux adultes.

Les enfants ? Est ce qu'elle fait vraiment référence a ma taille de cette façon puérile ? 

Le mépris que j'entends dans sa voix est vraiment très prononcé, et j'ai en même temps l'impression de me faire gronder par ma mère. Comparant sa taille et la mienne ça pourrait presque être le cas.

Malheureusement pour moi sa voix aigue et désagréable attire l'attention d'autres personnes autour de nous. Loin d'être discrets, certains se rassemblent autour de nous et semble me faire un remake de la scène de la serviette. Tous ces étudiants semblent friands des dramas ici. 

Mais, je ne leurs offrirait pas de divertissement ce soir en tout cas, mon caractère calme et surtout ma rationalité font que je n'irais pas au conflit avec elle. Je suis bien trop petite, elles sont quatre puisque ses sbires sont derrières elle et j'ai beaucoup trop peur. Sérieusement, il faudrait être fou pour penser vouloir aller au conflit avec ce genre de fille. Je suis sur qu'elle est du genre a griffer et ça ne m'intéresse pas du tout. 

-Aller, soit mignonne et retourne jouer aux billes tu veux ?

Son air hautain et supérieur me fais inconsciemment la juger facilement. Quelques insultes me passent par la tête mais ne franchissent pas le seuille de mes lèvres. Encore une fois, j'ai bien trop peur de ce qu'elle pourrait me faire.

-Combien de litre d'eau dans ton cerveau ? soupire-je sans même m'en rendre compte. 

Et c'est exactement le moment ou je vois ses yeux s'arrondir que je me rend compte que cette fois-ci mes mots sont sortis. J'ai presque envie de m'enterrer six pieds sous terre. C'est exactement le genre de chose que je voulais a tout prix éviter, surtout que je ne suis certainement pas ce genre de personne qui insulte ou qui répond a la provocation aussi facilement. Je suis bien plus intelligente qu'elle sans vouloir me jeter des fleurs.

Tout le monde s'esclaffe de rire autour de moi, tout le monde sauf elle est ses copines derrière elle. Elle reste bouche-bée à me fixer méchamment, je sens un peu mon cœur taper un peu plus vite dans ma poitrine quand je remarque qu'elle a le même regard que les lycéennes qui adore se donner rendez vous pour se battre a la sortie des cours.  

J'aimerais être loin d'ici.

Et puis d'un coup, sans que je ne m'en rende compte une sensation chaude et piquante vient faire frétiller ma joue de plein fouet, une douleur vive me brule excessivement. 

Une gifle. 

La réalisation me frappe plus que le coup en lui même. 

Je viens de recevoir un gifle en pleine face et je reste bête a regarder autour de moi. Certaine personne qui rigoles, d'autre qui sont choqués mais moi je suis incapable de penser tant je me bas pour ne pas avoir l'air ridicule. 

Encore une fois. 

Je pose ma mains sur ma joue chaude et ne réalise pas tout de suite ce qu'il vient de se passer. Quelque chose d'intérieur vient me prendre a la gorge. Je comprend en sentant mes yeux s'embuer que j'ai réellement envie de pleurer, pas de douleur mais d'humiliation. 

J'ai l'impression d'être un peu sonné mais il est clairement hors de question que moi, Aria je pleure devant autant de monde, il est clairement hors de question que je pleure tout court. 

Mes oreilles s'assourdissent légèrement mais je refuse de me de faire humilier de cette façon sans réagir, j'ai beau être d'un naturel excessivement calme je ne peux pas me laisser faire comme ça devant autant de monde qui peuvent très bien par la suite me prendre pour un pauvre souffre douleur.

En prenant sur moi et en essayant d'oublier ma nature trop passive et gentille, je me tourne a nouveau vers la blonde sans trop savoir ou va me mener cette action de la défier du regard. Mais ce qui semblait être des larmes dans ma gorge se transforme en boule d'insultes que je ne dirais tout de même pas. Je ne trahirais pas mes valeurs pour une fille comme elle. Elle n'en vaut pas la peine.

-C'est bon ? Tu te sens mieux ? Lui demande-je presque insolente et surtout fatigué. 

A son expression elle ne devait certainement pas s'attendre a ce genre de réaction de ma part mais mon regard semble en dire long sur ce que je pourrais être capable de faire si elle veut vraiment déclencher une bagarre. Je ne sais pas me battre, je ne me suis jamais battu, ce n'est pas dans mon éducation, mais si c'est vraiment ce qu'elle cherche je ne me laisserais pas faire. Mon père m'a toujours appris a ne jamais me laisser marcher sur les pieds.

Ses copines s'avancent un peu plus vers moi quand un idiot trouve bon de hurler "BASTON" pour échauffer les esprits des plus impulsifs. Je me prépare donc mentalement a me faire ratatiner et mon seule réflexe peut être idiot est de retirer mes boucles d'oreilles pour les plonger dans ma poche. C'est un geste un peu idiot puisqu'elle a l'air de prendre ça comme une provocation et s'approche un peu plus de moi en jurant comme un homme des cavernes en me balançant des menaces a tout va.

-C'est quoi ce bordel encore ? S'élève une voix grave derrière moi.

J'ai a peine le temps de bouger une oreille que mes pieds décollent du sol et je me retrouve être projeté sur une épaule, ma tête se retrouve en bas sans que je ne comprenne ce qu'il se passe et les escarpins de Brendy glissent même de mes pieds.

J'essaye de me débattre mais apparemment mon petit corps de lâche avec mes cinq kilos et mon mètre cinquante cinq ne veut pas coopérer.

Pourquoi est ce que je me retrouve dans cette position comme si c'était moi la trouble fête ? J'étais celle qui s'apprêtait a se faire tabasser, pas l'inverse. 

-Eh ! Lâche moi immédiatement, je ne te permet pas ! Me défende-je en battant des pieds. 

Je ne sais même pas a qui je m'adresse mais mon corps est transporter a travers cette fichu maison sans aucune difficulté.

-Je dois récupérer mes chaussures ! Gronde-je lorsque nous arrivons dans une pièce beaucoup plus calme.

Brendy pourrait me tuer si elle se fait piquer ses chaussures par ma faute.

D'un coup j'ai l'impression que je vais mourir lorsque cette personne me laisse tomber mais ma chute est amortie par un matelas. 

Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ?

Je lève les yeux sur un garçon que je n'ai encore jamais vu, un blond aux yeux claire se trouve juste devant moi et autant dire que je ne suis pas plus rassuré que ça d'être enfermé dans une chambre avec un garçon que je ne connais pas qui m'a porté sans mon consentement jusqu'ici. J'aurais encore préféré me prendre une raclé parce cette blonde.

-Je peux savoir qui tu es ? Demande-je méfiante en ne perdant pas une seconde pour me redresser. 

Je m'assois de manière a être en face de lui qui me regarde de haut avec un air un peu trop supérieur a mon gout. 

On dirait la blonde en version homme.

-Du calme Rocky. Pouffe-t-il de rire. Premièrement je m'appelle Zackary mais tu peux m'appeler Zack.

Il me tend sa main que j'ignore le regard légèrement perdu. Ils sont tous étrange sur ce campus ou est-ce que c'est moi qui ai un gros problème d'acceptation ?

-Ok. Dit-il en retirant sa main en suspend. Bon , deuxièmement je viens de t'éviter de te faire défoncer et tu pourrais au moins me remercier je pense. Et troisièmement, tes chaussures sont la.

Me faire "défoncer" ? Mais, suis-je dans une faculté d'étude ou dans un quartier du Bronx ?

Il me jette les chaussures de Brendy que je rattrape de justesse avant de me faire crever un oeil. Je reste un instant a l'observer me regarder l'air de rien. Est-ce qu'il se rend compte de ce qu'il vient de faire au moins ?

-Pourquoi tu m'as ramené ici ? Demande-je en proie a la tension qui coule dans mes veines.

-Ne vas rien t'imaginer, je ne vais rien et faire de mal ! Se défend-il directement. J'ai juste vu qu'une bagarre n'allait pas tarder a exploser et je ne suis pas fan de cette idée, encore moins chez moi.

Une bagarre ?  Mais quelle idée ! 

Je ne me serais pas battu, je ne ferrais même pas de mal a une mouche. Je ne suis certainement pas le genre de fille qui se bats, et ça toi bien se voir physiquement sur moi-même.

Mais, dans sa réponse, ce qui m'intrigue le plus est la fin de sa phrase.

-Comment ça, "chez moi" ? Demande-je intrigué.

-Cette fraternité appartenait a mon père avant sa mort, qui la tenait lui même de son père.

Il me répond cela sans qu'aucune émotion ne traverse son visage si lisse et propre. Il faut vraiment bon chic, bon genre. Pour une fois quelqu'un ici ne ressemble pas au groupe de Holly et Brendy.

Je regrette un peu de lui avoir posé cette question qui l'a poussé a me parler de son défunt père alors qu'il ne me connait même pas.

-Désolé.

J'essaye de sourire mais je suis gêné alors ca ressemble plus a une grimace qu'autre chose.

-T'inquiète pas pour ça. Je peux te poser une question maintenant ?

Ma culpabilité me pousse a hocher la tête.

-Comment une fille comme toi, aussi ... hm, mignonne, peut se retrouver au beau milieu d'un crépage de chignon avec Kim ?

Kim, je ne risque pas d'oublier son prénom de si tôt a celle-là.

-Je n'ai pas vraiment passé un bon début de soirée, ça ne pouvait pas finir autrement on dirait. Souligne-je ironiquement.

-C'est à dire ?

Il s'assoit a côté de moi ce qui me gêne plus qu'autre chose mais je ne fais pas cas. J'aimerais juste sortir de cette pièce rapidement et retrouver les filles.

-Et bien, disons que je ne fais pas l'unanimité auprès des tatoués de cette fac.

J'ai l'impression que je ne fais que me plaindre de ce garçon depuis que je suis arrivé.

Il fronce les sourcils et me fait comprendre qu'il faut que je développe.

-Un garçon, un genre de hipster ou grunge ou je ne sais pas trop ce que l'on peut dire pour le décrire. Il a l'air de vouloir faire de moi son petit jouet ou instrument de torture.

-Des tatouages ? Genre beaucoup ? Et un piercing au nez ? Grand et très con ? Précise-t-il.

Je hausse les épaules.

-On dirait bien que c'est lui.

-Riley te fait chier ? Tu veux que je m'en occupe ?

Je secoue la tête négativement.

-Non, je ne veux impliquer personne. Ce garçon est vraiment effrayant et je ne voudrais pas qu'il soit en mesure de faire du mal a qui que ce soit.

Il se lève du lit et pouffe de rire, un rire un peu strident qui ne me mets pas a l'aise, il a quelque chose d'autant, voir plus effrayant que Riley derrière son visage d'ange. Je ne sais pas,  j'ai l'impression qu'il se moque de moi dès qu'il ouvre la bouche, il n'a pas l'air naturel.

-Tu me dévalorise petite blonde, je pourrais lui refaire le portrait en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Je déteste ce genre de personne qui pense qu'écrire "bagarreur" sur un CV représentatif est une qualité.

Mais heureusement pour moi cette conversation est vite détourné par de nombreux rires qui s'élèvent dans la maison.

-Qu'es qui se passe en bas ? Demande-je en fixant la porte pourtant fermé.

-Surement en train de jouer à leurs jeux débiles. Dit -il en rigolant

J'en profite pour sauter sur l'occasion de sortir de cette chambre dans laquelle je ne me sens pas a l'aise.

-Je dois retrouver mes colocs.

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CHAPITRE 6 ! Et la soirée ne fait que commencer !

Je voisle nombre de vues augmenter de jour en jours et d'heure en heure vous êtes de dingues !Bon a coté de sa j'ai une petite mauvaise nouvelle. Je ne publierais que 3 fois par semaine a partir de maintenant mais je ferai des chapitre plus long alors on me pardonne.


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