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51 : Pourquoi tu pleures ?

       

J'arrive avec quarante cinq minutes d'avance par rapport à d'habitude. Je veux voir Riley mais d'un autre coté je ne veux pas le voir. Je ne veux voir personne. La chambre est vide quand je rentre. Je m'allonge sur le lit encore, habillée et quelques minutes plus tard quelqu'un ouvre la porte. C'est Brendy qui rentre, seule.

  -Qu'est-ce que tu fous ici Aria   ? Tu n'étais pas censée être chez tes parents   ? Attends ...

  Elle s'approche de moi et s'assied sur mon lit.

  -Putain pourquoi tu pleures   ?

  Ce n'est même plus des pleurs. Je sanglote plus qu'autre chose. Elle me prend dans ses bras. Je n'arrive pas à parler, et je n'ai aucune envie qu'un mot sorte de ma bouche.

  -Allez calme toi   ! Raconte-moi ce qu'il se passe   !Insiste-t-elle.

  -Ma mère..... Elle veut que je me marie avec un homme que je ne connais pas. Mais je ne veux pas   ! Je ne peux pas   ! Non je ...Paniquais-je.

  -Aria c'est ta vie   ! C'est à toi de décider et à toi seule.

  Il faut vraiment que je souffle. Je vais aller faire tour mais je ne veux personne avec moi alors il faut que je m'en assure.

  -Il y aune soirée ce soir non   ?

  -Oui tout le monde est à la fraternité.

  -Pourquoi tu n'y es pas   ?

  Elle se lève est déshabille pour mettre son pyjama.

  -Je me faisais chier. En plus Ryan ne va pas tarder à arriver mais si tu veux je peux lui dire de ne pas venir.

  Je me lève, attrape mon sac à main, mon téléphone et mes clefs et je lui réponds en ouvrant la porte   :

  -Non non je vais sortir j'ai besoin de prendre l'air. A demain. Et une dernière chose. N'en parle à personne pour le mariage s'il te plaît.

  -Fais attention alors. Ne t'inquiète pas ma chérie je ne dirais rien.


  Je ne sais pas quelle heure il peut bien être. Tard, très tard c'est sur,cela fait déjà quelques heures que je me promène. La lumière d'un bar éclaire la rue et attire mon attention. Ma tenue n'est pas vraiment adaptée pour aller dans un bar mais je n'en ai rien à faire. J'ai les pieds en feu et j'ai mal aux jambes. Lorsque je rentre dans le bar je me trouve un tabouret au comptoir. Le bar est rempli d'hommes tous plus alcoolisés les uns que les autres. Je commande une vodka, je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée de boire mais je voudrais oublier la soirée pourrie que j'ai passée. Cela fait une vingtaine de fois que j'ignore les appels de ma mère et de mon frère. Je n'en reviens toujours qu'ils puissent me faire ça.





  -Et donc si je résume. Ta mère t'a arrangé un mariage avec un homme que tu ne connais pas alors que tu as déjà un petit ami.

  -Absolument mec ! Répondis-je pâteuse.

  Je suis entrain de raconter ma vie à un homme comme si tout était normal mais j'en suis à mon cinquième verre de vodka et donc je suis beaucoup trop soûle pour penser à ce qui est normal ou ce qui ne l'est pas ! Cet homme est lui aussi vraiment bourré, il doit avoir entre 25 et 28 ans je dirais. Il est très à l'écoute et très gentil. Sans le vouloir je viens d'appeler Tyler par erreur je raccroche vite avant même que je n'entende la sonnerie. Quand je retire veste dans laquelle je sue et qui pèse une tonne sur mes épaules, l'homme plonge son regard dans mon débardeur qui est rentré dans mon pantalon.

  -Tu veux des jumelles ? Demandais-je détaché.

  Il relève la tête d'un coup pour me regarder dans les yeux.

  - Désolé mes yeux ont plongés tous seuls dans ton décolleté  ! Mais je suis un homme tu sais alors passer une soirée avec une fille aussi jolie que toi ça fait plaisir.

  Je ne sais quoi répondre je suis trop soûle pour dire quoi que ce soit.

   - On ferme dans dix minutes.

  La barmaid nous demande de partir à sa manière. Le bar est toujours plein mais tout le monde se met à vider son verre d'une traite puis se dirige vers la sortie. Je finis mon verre, je ne sais même plus à combien j'en suis maintenant. La seule chose que je sais c'est que je suis raide morte avec un homme qui me fait du rentre-dedans. Je descends de mon tabouret et je m'étale par terre je ne tiens plus sur mes talons qui me paraissent comme des échasses. L'homme dont je ne connais pas le nom, mais avec qui j'ai passé la soirée,m'aide à me relever. J'enlève mes talons et marche pieds nus dans la rue.

  -Il faut que je trouve ma voiture.

  Je ne me souviens même plus où je me suis garée quand je suis arrivée. Je sens la main de mon compagnon de beuverie se poser sur mes reins. Je la retire brusquement mais il me tire contre lui.

  -Tu viens chez moi pour dormir   ? C'est peut être le mieux à faire non   ? Demande-t-il sérieusement.

  Je ne sais pas pourquoi mais j'éclate de rire. Il me regarde déconcerté et prit au dépourvu mais, en retirant encore ses mains baladeuses de mon corps je balance durement   :

  -Euh non  ! Jamais de la vie. J'ai un petit ami et je crois te l'avoir déjà dit. Ce n'est pas parce que je suis défoncée que je vais devenir la plus conne de toutes les connes. M'exclamais-je soudainement bien fort. 

  Il me tire par le bras et me colle contre un mur dans une petite ruelle déserte.A cet instant je commence à vraiment paniquer. Qu'est ce que j'ai fait bordel. Je me suis mise dans une très mauvaise situation !

  - Je vais reformuler ma phrase. Tu viens chez moi   !

  Sentant la situation m'échapper et dans un de mes rares moments de lucidité j'appuie discrètement sur le bouton appel de mon téléphone et appelle le dernier numéro qui a été composé.

  -Lâche-moi maintenant  ! Criais-je.

  Je me débats et essaye de partir mais il me rattrape et me pousse contre le mur plus violemment, il encercle ma gorge d'une main et caresse mon visage de l'autre. Je suis pétrifiée mais il faut que je donne le plus d'informations possible à la personne qui écoute,je l'espère, son téléphone.

  -Écoute ma belle. Dit-il d'une voix trop calme. Tu aurais dû y penser avant maintenant il n'y a que toi et moi donc assume.

  Putain il passe ses mains de pervers dégouttant sous mon débardeur. Je suis dégoûtée   et j'ai envie de vomir autant à cause de l'alcool qu'à cause de la simple pensée de ses mains sur moi.

  - Je suis sur que les ruelles du Bar Bills Beer Garden ont des caméras de surveillance alors quoi que tu fasses réfléchis y à deux fois  !

  C'est bon maintenant j'ai juste à prier très fort qu'on m'aie entendu et à gagner du temps.

  -Des caméras ici  ? Tu rigoles  ! Enlèves-moi ça  ! Tu n'en as pas besoin.

  Il retire ma veste en descendant les bretelles de mon débardeur. Je ne retiens plus mes larmes. Dans quoi est ce que je me suis encore fourrée. Il vient écraser sa bouche sur la mienne et je tourne la tête dans tous les sens mais il plaque sa main sur ma gorge une nouvelle fois.Quand j'essaye de l'enlever je tiens encore mon téléphone. Il le saisit et me lance un regard effrayant. L'homme totalement ivre jette mon IPhone par terre et le piétine de sorte à ce qu'il éclate totalement. Je n'en ai pas grand-chose à faire de mon téléphone en ce moment je pense plus à ma vie qui est en danger et aussi au fait que je sois sur le point de me faire violer dans une ruelle où personne ne passe malgré mes appels  au secours.

  -Qu'est-ce que tu comptais faire espèce de salope   ? Tu comptais peut-être appeler quelqu'un   ? hurle-t-il .

  Je fais non avec la tête tout en sachant que c'est déjà fait. Il déboutonne mon pantalon, je me défends comme je peux mais je ne peux rien faire lorsque qu'il le descend le long de mes jambes. Je suis terrorisée. Je prie silencieusement que l'on m'épargne ça.Pourquoi ne suis-je tout simplement pas restée dans ma chambre ce soir   ? Pourquoi suis-je partie sur un coup de tête de chez mes parents   ? Toutes mes pensées se bousculent. Dans un dernier élan de force je lui donne un coup de genou dans l'entrejambe. Il recule l'espace d'un instant et se replie sur lui-même à cause de la douleur mais se redresse rapidement et me prend parles cheveux pour me mettre une gifle des plus fortes que je n'ai jamais prise. Je ne pleure plus je suffoque j'ai la sale impression que mes poumons sont vides et que chacuns des courants d'air me fuit comme la peste. Je n'arrive pas à reprendre une respiration normale. C'est fini, tout est fini   ! Je vais me faire violer ici. Je ferme les yeux dans l'espoir de pouvoir me faire tuer juste après pour ne pas vivre avec ça toute ma vie.

  -Riley ...

  Je chuchote son nom et le répète indéfiniment dans ma tête.

  -Aria !

  Cette voix grave me rappelle quelqu'un mais peut être que je divague. Oui ça doit être ça. Je deviens folle. Comment Tyler pourrait-il être là  ? Je ne sens même plus les mains de mon agresseur peser sur moi et quand je m'écroule par terre j'entends juste des bruits de coups flotter dans l'air. J'entends ce qui me semble être la voix de l'homme qui me touchait à l' instant hurler «   Arrête ! » J'ouvre timidement les yeux et je le vois   ! Tyler est bel et bien là, en train de fracasser le crâne de l'homme parterre en lui donnant des coups de poings et lui cognant la tête parterre.

  -Tyl...

  Je n'entends même pas ma propre voix. Elle est cassée et perdue entre sanglots et peur, j'essaye de me redresser, je ne me souvenais même pas m'être allongée sur le sol encore humide de la journée de pluie. Dieu seul sait comment mais Tyler à reçu mon appel. Il vient se mettre à genoux à côté de moi mais je ne comprends pas un traître mot de ce qu'il me dit. Ses bras viennent trouver mon corps pour le soulever mais je ne sais pourquoi son contact est comme du feu sur ma peau nue. Il passe sa veste sur moi et ne prend pas le temps de prendre mes vêtements. Il me soulève et me porte dans ses bras comme une princesse... Une princesse qui vient de perdre toute trace d'intimité. Je m'accroche à son cou comme si c'était une corde que l'on me tendait alors que je tombais d'un building. Il me pose du coté passager de son pick up. Je ne savais même pas qu'il avait une voiture. Je me recroqueville sur moi-même. J'ai mal mais je ne sais pas où... J'arrive enfin à respirer normalement.

  -Je t'emmène où   ? 

  Je ne réponds pas et reste les genoux collés à mon buste.

  -Je t'emmène voir Riley.

  -Non ! M'exclamais-je.  

  Je ne sais pas où je trouve la force de hurler comme je viens de le faire mais je ne peux pas voir Riley maintenant. Non je ne peux pas   ! Si je n'avais pas la veste zippée de Ty sur le dos je serais nue et je n'ai pas envie d'expliquer à Riley ou à qui que ce soit le pourquoi du comment.

  -Bon je t'emmène dans ta chambre alors   ! 

  Il y a Brendy et Ryan dans la chambre non   ? Je ne veux pas y aller.

  -Non je ne veux pas. Soufflais-je

  -Bon alors je vais trouver un autre endroit.

  Je m'endors sous les lumières des lampadaires de la ville qui vont et viennent dans la voiture.

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Ce chapitre est court ! Don't judge me :3

Bon sinon je voulais vous dire que pour pouvez venir me parler en privé je ne mord pas ;)
Ah et ou j'hésite a faire un sorte de "Rank Book", ou quelque chose ou je puisse vous raconter un peu ma vie autre par qu'ici. Dites moi ce que vous en pensez :D Gros bisous et a la semaine prochaine. Ah et merci encore pour tout :)

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