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5«Mettez les voiles !»

Harold se réveilla, sonné. Il n'entendait plus les bruits d'explosions, ni de cris. Il s'assit sur le lit. Il avait mal partout. Il sentit un bandage autour de son poignet ce qui voulait sûrement dire que quelqu'un lui avait enlevé la balle qu'il avait dans le poignet. Il sentait la douleur au crâne ainsi que des courbatures dans le ventre.

Il se leva et s'approcha de la porte. Quand il l'ouvrit, il vit de l'eau. Que de l'eau. Et, le pont avant d'un bateau. Il sortit en sentant le soleil lui taper le visage.

-Harold !

Une voix peut connue l'avait appelé. Il se retourna et vit Émeric qui descendait les escaliers en bois.

-Je suis content que tu sois debout.

Il lui fit une petite tape amicale dans le dos. Une fille se jeta à son coup.

-Harold ! Toi aussi ? Tu as vu al bataille ? Ça ne fait pas l'ombre d'un doute, tu es courageux comme... Comme...

C'était Émy qui lui fit un sourire. Louise se tenait derrière elle et il vit Félix s'approcher de lui.

-Ça va ? demanda-t-il en posant une main sur son épaule.

-Ouais... J'ai mal au crâne, au poignet et j'ai un mal de ventre, mais, ça va...

Ils eurent un petit rire et ils se firent un câlin. Émeric toussota et il se relâchèrent.

-Vous voici à bord du bateau qui part vers le monde Épique ! informa une voix derrière eux.

Harold le reconnût : c'était Al, l'homme avec la matraque électrique que Émeric lui avait montré. Il donna une grande tape dans son dos.

-Et, savez-vous pourquoi il n'y a que vous à bord de ce bateau ? demanda Al.

Personne ne répondit. Ils étaient les seuls enfants et Harold vit que d'autres Épilains étaient à bord du bateau. Ils étaient au moins une vingtaine.

-Parce-que la bataille a prouvé que vous êtes des Épilains...

-Comment ça ? demanda vivement Louise.

-Vous étiez les seuls à avoir vu la bataille. Pour ceux qui ne sont pas Épilains, ils ne les voient pas, répondit Émeric.

Elle sourit, visiblement satisfaite de la réponse. Al remonta les marches pour aller au cockpit.

-Al ?

Il tenait à présent le volant du bateau. Il regardait droit devant lui et le vent lui ébouriffait les cheveux. Lentement mais à l'aise, Harold se mis à côté de lui et se mis face au vent pour sentir l'air frais lui ébouriffé les cheveux lui aussi.

-Tu vas devoir choisir une arme, dit-il.

Harold hocha la tête mais il savait que Al ne le voyait pas alors il dit :

-Et, je vais devoir prendre quelle arme ?

-Une arme qui te convient. Soit tu te fais ta propre arme, soit tu passes une épreuves pour en avoir une.

-Je suis obligé ?

Al soupira.

-Oui. Chez les Épilains tu es obligé...

Quelque-chose attira son attention. Une fée descendit sur le pont avant pour se mettre à côté de Émy. Il jeta un regard rapide sur Al et descendit les petites marches en bois pour rejoindre Émy et la fée. C'était Lucie. Il s'en souvint car il l'avait vu dans la bataille. Il manquait la fille avec la ceinture de bombes, pensa Harold. Soudain, des mains se posèrent brusquement sur ses épaules. Il eut un sursaut et se retourna.

-Excuse-moi si je t'ai fait peur.

C'était la fille avec la ceinture de bombes.

-Oh, c'est vous... soupira Harold.

-Dis-moi tu, sinon, j'ai l'impression d'être une grand-mère.

-D'accord... Tu es ?...

Harold ne se souvenait plus de son nom.

-Mélissa. Toi, tu es sans doute Harold.

-Oui...

Il regardait la fée qui parlait avec Émy. Elles étaient toutes les deux appuyé contre la proue.

-Al m'a dit qu'on était obligé d'avoir une arme quand on est Épilain et Lucie n'en a pas, fit remarquer Harold.

-Une arme n'est pas forcément un objet... Elle par exemple, son arme, ou devrais-je dire ses armes sont les animaux.

Il voulut aller voir les deux filles mais il avait l'impression que Mélissa le retenait. Il les regardaient sans détourner son regard une seule fois. Mélissa compris.

-Bon, je te laisse, lâcha-t-elle. Il faut que j'aille faire quelque-chose.

Elle pris une bombe et se volatilisa en la faisant exploser au sol qui laissa de la fumée. Harold toussa et essayait de dégager la fumée autour de lui. Il regarda derrière lui et se dirigea vers les deux filles. Il s'arrêta quand il vit que Lucie partie en volant vers Al. Elle lui jeta un coup d'œil rapide mais Harold détourna son regard vers Émy qui restait seule appuyée contre la proue. Il s'approcha d'elle et s'appuya à son tour contre la proue.

-Salut, lança-t-il.

-Salut...

Elle avait l'air pensive, songea Harold.

-Tu... Tu parlais avec Lucie ? demanda-t-il.

-Elle me rassurait juste... Elle me disait qu'il ne fallait pas que je m'en fasse et que tout ira bien... Je lui fait confiance. Et... Et toi, ça va ?

-Ouais...

Silence. Harold n'aimait pas ses silences. Il tressailli pour essayer de lui montrer qu'il voulait qu'elle parle. Elle compris tout de suite et dit :

-Tu n'as pas peur ?

-Ce sont les idiots qui n'ont pas peur, répondit Harold. Bien sûr que si que j'ai peur.

-Oui, c'est normal... Et donc, tu veux vraiment aller dans le monde Épique ?

Le «vraiment» était un peut bizarre, songe une nouvelle fois Harold. Bien sûr que je veux y aller... On y est même et sûrement obligé ! Mais il se contenta de dire :

-Bien sûr ! Ce serait génial non ?

Elle plia un peut ses genoux.

-J'ai peur...

-Peur de quoi ?

-On voit une bataille dans le ciel atroce, on rencontre des personnes qu'on ne connais même pas depuis vingt-quatre heures, et ensuite ils nous demandent de passer une épreuve pour avoir droit à une arme... Tu ne trouves pas ça un peut flippant ? s'énerva-t-elle.

-Si, si ! Mais...

-Pour toi, c'est facile de dire ça, tu... Tu es seul...

Elle se tût une nouvelle fois.

-Désolé... Je n'aurais pas dû... se calma Émy.

-Non, non... Je comprends que tu sois comme ça... J'aurais dit la même chose si mes parents étaient vivants...

Une larme coulait sur sa joue. Harold mis un bras autour de son coup et la serra contre lui.

-Tu entends mon cœur ? demanda-t-il.

-Ou... Oui... sanglota-t-elle.

-Essaye de caler ton battement de cœur sur le mien.

Lentement, il sentit son souffle s'apaiser. Elle le relâcha doucement.

-Merci... dit-elle en s'essuyant les yeux. Où as-tu appris à faire ça ?

-Je sais pas...

Il fouillait dans sa mémoire mais il ne savait pas d'où cela venait.

-Mettez les voiles ! hurla Émeric.

Harold et Émy se retournèrent et virent Émeric descendre en glissant le long du mât. Lucie l'appelait pour qu'il descende dans les dortoirs. Ils disparurent ensuite derrière les escaliers.

-Suivons-les, chuchota Harold.

-Quoi ?...

Il la pris par la main et couru en direction des escaliers qu'avaient emprunter Lucie et Émeric. Il entendit de la musique. Il s'approcha de la porte où il y avait la musique et par la fenêtre, il vit Lucie et Émeric se faire un câlin en tournant sur eux-même au rythme de la musique.

-Regarde, dit-il.

Il se décala pour laisser Émy regarder.

Lucie et Émeric se faisaient un câlin tout en tournant sur eux-même au rythme de la musique.

-Oh ! Qu'ils sont mignons ! s'exclama Émy.

De force, avec sa main, Harold appuya sur la tête de Émy pour qu'elle se baisse. La musique s'arrêta et Harold entendit la voix de Émeric :

-Tu as entendu ? Il y a quelqu'un...

-Je n'ai rien entendu du tout, dit Lucie d'une voix douce.

-Sortons par la porte arrière, s'inquiéta Émeric.

Harold et Émy entendirent un porte claquer. Harold fit signe à Émy de le suivre pour qu'ils reviennent sur le pont avant.

-Tu crois que... commença Émy.

-Je pense oui, coupa Harold.

Ils s'échangèrent un sourire. Al faisait signe à tout le monde de se rassembler sur le pont avant. Ils obéirent.

-Bien ! dit Al d'une voix forte. Avant de se diriger vers le monde Épilain, j'aimerais poser une question aux nouveaux venus...

Il s'approcha un peut plus des enfants.

-Où allez-vous prendre une arme ?

Il regardait Louise.

-Je vais la fabriquer, répondit-elle ferment.

Il regarda ensuite Félix.

-Je veux passer une épreuve, répondit-il.

Il regarda après Émy qui répondit :

-Pareil pour moi.

Il haussa les sourcils et regarda Harold.

-Moi aussi, répondit Harold, décidé.

Il voulait une arme qui lui convenait. C'était important pour lui.

-Bien, nous allons commencer par Émy.

Il l'emmena vers le cockpit.

Il faisait presque nuit alors que Harold et les autres s'appuyèrent sur la proue, près à voir Émy passer une épreuve. Il y avait tellement de vent que le bateau basculait. Harold mis ses mains dans ses poches et sentit un bout de papier. Il le sortit et vit la photo de sa mère à moitié déchirée.

-C'est ta mère ? demanda Louise.

-Oui...

-Il manque un bout...

-Oui. C'est la partie où il y a mon père.

-Comment tu le sais ?

-Parce-que j'en suis sûr.

C'était presque un automatisme pour lui. Des personnes lui avait souvent demander quel était l'autre partie.

-Émy a donc choisi de prendre un bâton pour son arme ! hurla Al à cause du vent.

Tout le monde applaudit. Les cheveux blond vénitien de Émy volaient dans son dos alors qu'elle était sur le cockpit. Elle rougit sous les applaudissements.

-Nous allons aller sur l'île Blanche, continua Al, l'air sérieux.

Harold regarda droit devant lui et vit qu'ils se dirigèrent vers une île toute blanche.

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