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14Le T.E.L

Harold se réveilla par le bruit des roues du train qui crissèrent sur les rails. Il se frotta les yeux et se bâilla.

-Ça va, on a fait un gros dodo ? dit Félix en imitant une voix de maman.

-Arrête, soupira Harold, amusé.

-Tu n'as pas trop mal ?

Il haussa les épaules. La douleur le lançait de temps en temps. Le sang avait séché.

-Pourquoi on s'est arrêté ? demanda Harold.

-Le train était en service, expliqua Mélissa. C'est son dernier arrêt. Je vais pouvoir prendre les manettes.

Elle était à côté de Émeric et se leva pour aller dans le wagon du conducteur. Harold se tordit le cou pour voir où ils étaient. Par le petite fenêtre ronde il percevait des personnes de toutes sortes se balader sur le quai. Il regarda autour et vit qu'ils étaient dans une sorte de métro mais à la surface. La gare était très différente de celle que connaissait Harold autrefois : les murs étaient fait de métal de toutes les couleurs. Il n'y avait pas d'affiche comme dans les métros pour montrer des bandes annonces ou des pubs : à la place, des sortes de tags ornaient les murs, de grandes et de petites tailles, mieux fait que ceux de sa ville. Les bancs ressemblaient à des bancs solaires mais à la place des plaques pour stoker l'énergie solaire, c'était du marbre bleu marine taché de jaune.

Le train s'ébranla dans une secousse. Ils entendirent Mélissa pousser un cri de joie.

-Et ben dit donc, commenta Félix, amusé.

Harold fit un sourire et la tête de Mélissa passa dans l'entrebâillement de la porte coulissante.

-Alors ? demanda-t-elle en regardant Harold comme si elle ne s'adressait qu'à lui. Où allons-nous capitaine ?

Toutes les têtes se tournèrent vers lui. Même Émeric.

Harold réfléchit à toute vitesse. Où pouvait-ils la trouver ? Si ils trouvaient les sept épées dans l'ordre, il y aura forcément un rapport entre chacune d'elle. Il avait trouvé l'épée Nocturne avec Félix. Nocturne... La nuit.

-Où se reflète la lune à chaque pleine lune ? s'informa Harold.

-Du côté est, précisa Émeric d'une voix grave. Plus du côté du Lac Céleste.

Harold tourna la tête vers Mélissa en hochant la tête pour dire qu'ils y allaient.

-OK capitaine ! s'excita-t-elle.

-Tu n'es pas obligé de m'appeler «capitaine»... soupira Harold.

Il commençait à être plus à l'aise avec les adultes. Mais il pensa que ce serait plus poli.

-Désolé... s'excuse-t-il. Je ne voulais pas vous...

-T'inquiète, ça ne me dérange pas, répondit-elle avec un clin d'œil avant de disparaître une nouvelle fois derrière la porte.

Harold se sourit à lui même, tête baissée pour éviter que quelqu'un ne le voit.

Il se leva et alla s'asseoir à côté de son enseignant. Il voulait lui dire quelque chose mais quoi ? Il préféra rester muet mais se pinça les lèvres, gêné.

-Je ne veux pas que tu prennes de risque, gémit Émeric.

-Pardon ? rétorqua Harold précipitamment.

Émeric bougea pendant un bon moment pour s'installer confortablement, se tourna vers Harold et reprit :

-Harold, c'est stupide ! Il faut que tu arrêtes ça.

-Dans quel but ?

Harold ne voulait pas abandonner la partie. Tout le monde ici présent dans se wagon voulait y participer. Pourquoi pas lui ? Il ne veut plus suivre les traces de son meilleur ami ? C'est à dire, son père ?

-Comment peux-tu être sûr que ce monde n'existe pas sans même avoir essayé ?

-Parce que... s'énerva Émeric.

Il se leva d'un bond, horrifié.

-Chaque jour, chaque minutes, chaque secondes qui passent, une voir deux personnes meurs.

-Mais je...

-Non, trancha Émeric d'un ton ferme. Et tu sais à cause de qui ?

-Des sans-âmes ?

-Pas que.

Harold lâcha une petit oh de surprise. Élis. Mais, qui se cachait derrière ce masque ? Qui était la personne avant de devenir le plus grand méchant de l'histoire ?

Harold ne put s'empêcher à revoir les sans-âmes en image dans sa tête. Il frissonna à l'idée de les voir en tête.

Émeric secoua la tête d'avant en arrière et le regarda fixement.

-Tu sais que je connais tout de tes parents. Enfin, surtout de ton père ?

-Non, pas tout, renchérit Harold.

Émeric fronça des sourcils.

-Leur rencontre.

Émeric fit un sourire en coin et s'approcha de son élève pour lui murmurer :

-C'est un secret, d'accord ?

Harold ria.

Les minutes paraissaient longues pour Harold. Il pensa qu'ils étaient dans le train pendant plus d'une heure. Pourtant, chaque fois qu'il regardait sa montre, il n'y avait que cinq minutes qui s'étaient écouler. Il alla dans le wagon avant, là où se trouvait Mélissa. Il regarda devant lui : les rails se faisaient tout seul. Ils formaient une pente pour aller de plus en plus haut dans le ciel qui commençait déjà à devenir orange.

-Pourquoi est-ce qu'on monte ? questionna Harold.

-Je veux voir si on a de la chance pour qu'il y ait la pleine lune ce soir.

Harold regarda ses doigts, bougeant sur la manette pour contrôler le train. Elle appuya sur un petit bouton vert et le train les rails de devant se remirent plat. Harold avait l'impression d'être au dessus des nuages mais bien sûr, c'était impossible. La nuit commençait déjà à tomber et Mélissa lâcha un petit gémissement de joie.

-Regarde, lui dit-elle.

Harold regarda là où elle lui pointait du doigt. Ils percevaient la lune, plus grosse que jamais. Elle scintillait tellement fort que c'en était à s'en arracher les yeux. Les étoiles brillaient autour et quelques étoiles filantes passaient à toute allure. Des mini-montgolfière laissaient de petits clignotant rouges pour que les oiseaux fassent attention.

-Alors ? demanda Harold.

-Si mes calculs sont bon -et si j'observe assez bien la lune-, on devrait avoir une pleine lune.

Harold hocha de la tête mais quelques secondes après il répondit oui car elle ne détachait pas ses yeux des rails. Cependant, les rails firent une pente, presque perpendiculaire et ils descendirent à toute vitesse.

-Mélissa ! paniqua Harold en s'agrippant à la rambarde de la porte.

-Je ne contrôle plus rien ! hurla Mélissa en appuyant sur tous les boutons à la fois.

Ils entendirent un clong ! et ils virent les rails qui s'étaient détachés.

-Où est Lucie quand on a besoin d'elle... couina Mélissa.

Le T.E.L s'envola. Ils allaient s'écraser !

-Ne t'en fais pas, le rassura Mélissa. En bas ce n'est que de l'eau.

Elle ouvrit la portière. Harold entendit que Émeric fit la même chose pour ceux de derrière.

-À mon signal, sautez ! cria Mélissa par dessus le rafale de vent.

Le vent ébouriffait les cheveux courts de Mélissa, ainsi que Harold.

-3 !

Harold fut choqué et s'élança dans le vide. L'eau n'était qu'à cinq mètres de lui. Près à recevoir le choc, Harold se boucha le nez et retint sa respiration. L'eau tiède toucha sa peau gelée et il s'enfonça dans l'eau. Harold battit des pieds mes ses habits étaient trop lourds. Il les enleva et put remonter un peut plus vite. Ses poumons le brûlaient et il commença à manquer d'air quand son nez sentit le vent , il respira à plein poumons. Il tournoya sur lui même en flottant, l'eau décrivant des petits cercles à chaque mouvements. Harold était épuisé et il cherchait des yeux ses amis, de la vie... Mais il faisait trop sombre pour voir ce qu'il se passait quand il entendit près de son oreille une respiration saccadée.

-Harold, c'est toi ? s'affola la voix de Émy.

-Oui, je suis là... Ne t'en fais pas.

Il voyait à présent les cheveux mouillés blonds vénitiens de Émy et ses yeux bleus majorelle pétillants de larmes.

Le T.E.L s'écrasa au loin dans une grande explosion, comme un feu d'artifice.

-Tu as vu où ont atterris les autres ? s'informa Harold.

-Non, mais j'ai bien faillis te tomber dessus... Oh Harold... J'ai eu tellement peur de te faire mal ou que je t'enfonce encore plus dans les profondeurs de l'eau...

Harold sentit son bassin le picoter. Il tressaillit et Émy compris le message. Ils nagèrent en vitesse jusqu'à la rive et se reposèrent.

-Harold... murmura Émy. Tu crois qu'ils sont... Morts ?

-Mais non voyons, ils vont bien, j'en suis sûr...

En faite, Harold n'était pas très sûr mais il savait que Émeric était toujours en vie... Il ne pourrais pas mourir de cette façon. Félix et Mélissa non plus. Quelques minutes plus tard, ils entendirent des bruits d'eau.

-Les voilà ! se réjouit Émy en se précipitant près de la berge.

Harold l'imita et l'aida monter ses amis.

-Harold... Tu... Tu as eu drôlement de la chance, haleta Émeric.

-Quoi ?

-J'ai... J'ai bien faillit te tomber dessus.

-Vous avez quoi à vouloir me tomber dessus ? Je suis un aimant ou quoi ? ria Harold.

Félix gloussa ainsi que Émeric.

-Où est Mélissa ? s'enquit Émy.

-Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu atterrir, répondit Félix.

-Moi non plus, balbutia Émeric.

Harold releva instinctivement la tête à la recherche de Mélissa. Soudain, il entendit un bruissement derrière les buissons derrière eux.

-Qu'est ce que c'était ? s'inquiéta Émy.

-Je... Je suis là ! dit une voix familière derrière les buissons.

Mélissa ! se réjouit Harold. Il sauta dans les buissons et aida Mélissa à traverser les feuillages.

-Merci, dit Mélissa d'une voix faible.

-Mélissa... Ça ne va pas ? gémit Émeric en s'approchant d'elle.

-Je... J'ai atterris juste à côté de la berge... Mon omoplate à heurter le bord de la berge...

Elle eut un gémissement en s'effondrant. Harold se précipita vers les arbre pour trouver un citron. Le jus guérira peut-être sa blessure. Malheureusement, il n'en trouva pas. Quand il revint sur ses pas, Mélissa était allongée sur le ventre, Émy soulevant son haut pour regarder son égratignure.

-À se que je sache, soupira Harold pendant que Émy regardait son omoplate, tu n'as pas dit 1 et 2 avant de sauter.

-Tu croyais quoi ? Tu aurais préféré mourir avec se train plutôt que de sauter ? répliqua sèchement Mélissa.

-Elle s'est complètement déboîter l'omoplate, soupira Émy comme si elle n'écoutait pas leur conversation, inquiète. Elle ne peut plus marcher pendant un bon petit moment.

-Génial, grommela Mélissa. La chose qui me sert le plus va devoir s'arrêter. Youpie...

Elle leva les yeux au ciel tandis que Émy lui remit son T-shirt.

-Bon, et... Qu'est ce qu'on fait maintenant ? demanda Harold.

-La pleine lune, déclara Émeric en fixant la lune, pensif.

Un rayon lumineux de la lune traversa le ciel pour s'écraser dans l'eau, montrant une épée dedans. On avait l'impression qu'elle n'était qu'à quelques centimètres de profondeur mais elle devait être très profonde.

-J'y vais, proposa Harold en s'avançant vers le fleuve.

-Tu es fous non ? rétorqua Émy en le coupant dans son geste. Je préfère y aller.

-Non, j'y vais, insista Harold.

-N'oublie pas tes blessures, Harold, répliqua Émeric. Tu risques d'avoir mal en y allant. Je préfère le faire.

-Moi aussi, se proposa Félix.

-Mais... commença Émy en jetant un regard inquiet à Félix.

-Mieux vaut deux qu'un, la coupa Émeric. Tu es sûr de vouloir y aller ? ajouta-t-il à l'adresse de Félix.

-Oui, répondit-il fermement.

Émeric se tendit et enleva son haut.

-Bien...

Félix fit de même. Harold remarqua que Émeric était bien plus costaud que son meilleur ami. Il avait une plaquette de chocolat. Mais Félix était quand même musclé...

Puis, ils plongèrent dans un bruit sourd.

-Tu crois qu'ils vont s'en sortir ? marmonna Émy.

-Félix a fait de l'apnée étant petit, l'informa Harold. J'espère qu'il sait comment faire maintenant... Ce genre d'exercice se perd vite...

-Et Émeric respire très longtemps, enchaîna Mélissa par dessus leurs épaules.

Harold se retourna pour lui faire un sourire pour la remercier. Mais Harold était lui aussi inquiet. Une épreuve le attendaient-ils dans cette eau tiède ? Allaient-ils revenir avec l'épée ?

Harold eut un frisson dans le dos et Émy lui donna la main pour le réchauffer et le rassurer... 

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