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10Deuxième partiede la photo

Harold avait suivit des entraînements spécial. Il était souvent avec Émeric qui l'entraînait dur. Il ne sentait presque plus la douleur à la taille. Il se demandait maintenant si le docteur n'avait pas mentit car ça faisait plusieurs jours qu'il lui suppliait de rester allonger pour qu'il se repose mais Harold refusait et disait qu'il allait bien.

Louise lui avait montré son arme : un fouet. Pas n'importe lequel, disait Louise. Elle l'avait fait comme si quelqu'un en elle lui avait dit ce qu'il fallait faire. Son fouet était noir et il brillait en violet fluo dans le noir. Il pouvait s'étendre à l'infini et le manche comportait de la mousse blanche pour éviter que ça fasse mal. Al lui avait fait une ceinture spécial pour mettre son fouet dedans.

Émy, elle s'entraînait dur, pensa Harold. Il la voyait tous les jours s'entraîner. Il voyait qu'elle développait de nouvelles techniques et semblait plus forte qu'avant.

Harold était appuyé contre la porte et regardait Émy qui détruisait des sacs de fer avec son bâton. Elle sautait ou se retournait très vite pour en détruire un chaque fois qu'il arrive.

-Harold ?

Celui-ci se retourna et vit Louise qui le regardait fermement.

-Tu es au courant ? continua-t-elle.

-Au courant de quoi ?

Elle se rapprocha de lui. Ses yeux jaunes fixaient l'épée Félin qui était dans l'étui que lui avait donné Émeric.

-La fête, dit-elle. Il y a une fête organiser par les Épilains. Apparemment ils font ça chaque fois que des nouveaux arrivent.

-Ah... Très bien. Et... Et...

Harold n'arrivait pas à finir sa phrase. Les yeux de Louise le perturbait.

Elle était à présent tout proche de lui.

-Et ? répéta-t-elle.

-C'est quand ?

-Vendredi soir à partir de sept heure environ.

Elle se retourna vivement, balançant ses cheveux en arrière et partit. Harold eut un petit sourire narquois et se retourna pour continuer à regarder Émy. Il vit qu'elle n'était plus là. Il fronça les sourcils et s'avança sur le petit terrain d'entraînement. Il regarda autour de lui et commença à s'inquiéter. Il sortit donc son épée. Il regarda une dernière fois derrière lui pour être sûr de ne pas l'avoir loupé quand quelque-chose tomba sur ses épaules.

Il sentit des jambes se balancer sur son torse. Harold compris son jeu et fit semblant de tomber. Il se rattrapa de justesse sur l'un des sacs en fer et entendit son adversaire tomber dans un grand BOUM ! et s'en approcha pour l'aider à se relever. Émy n'accepta pas et se releva toute seule en sautant par-dessus Harold. Celui-ci lâcha un «ouah» d'exclamation. Émy se précipita sur lui pour le faire tomber. Mais Harold s'était décalé et Émy s'arrêta dans son geste. Elle resta planté au milieu du terrain, dos à Harold.

-Émy, ça va ? s'enquit Harold en s'approchant d'elle.

Il toucha son épaule et Émy lui fit une balayette. Il tomba lourdement au sol et Émy pointa son arme sur le cou de Harold.

-J't'ai bien eu, avoue ?

-Pour m'avoir eu, tu m'as eu, dit Harold en se redressant. Mais, vas-y mollo avec moi.

-Oh...

Elle compris et fixa la taille de Harold. Son T-shirt était levé et elle voyait touts les marques que lui avait fait le monstre des eaux.

-Si tu veux, on peut s'arrêter là...

-Non non ! s'empressa de dire Harold. On va se faire un petit combat juste entre nous deux pour... Pour voir nos capacité, si tu veux...

Émy haussa des épaules. Harold se mit à l'autre bout du terrain et se mis en position : une jambe devant, l'autre derrière, l'épée brandie en avant.

-Prête ? demanda Harold.

-Quand tu veux !

Il s'avança doucement vers Émy. Au bout d'un certain temps, leur arme se touchèrent. Émy avait tapé dans l'épée et Harold dans son bâton. Ils eurent un sourire à travers leur arme et recommencèrent,. Il continuèrent un long moment. Harold pensa aux combats des mousquetaires avec leurs épées.

De temps en temps, Émy faisait des petit saut ou se baissait pour esquiver les coups de Harold. Sans prévenir, elle s'accrocha au fil en haut à l'aide de son bâton et glissa. Elle reposa ses pieds à terre, juste derrière Harold. Celui-ci s'était retourné et avait fait un demi-tour pour faire semblant de toucher sa tête.

-J't'ai eue !

-Tu aurais pu attendre qu'on continue ! se lamenta Émy.

-Tu as bien joué, dit Harold pour la consoler. On s'en refera une... Disons... Demain ?

-Pourquoi pas...

Et tous deux quittèrent la salle en se racontant leurs techniques de combat.

Le soir, ils avaient pris un bon dîner. Harold avait adoré la soupe. Bizarrement, Louise était arrivée en retard et avait fait tomber sa soupe sur ses genoux et était partie sans revenir. Les autres l'avaient oublié et avaient repris leurs conversations sans se rendre compte que Louise n'était pas revenue. Mais Harold, lui, se méfiait de quelque-chose. Cela allait faire trois jours qu'ils étaient à Épique.

Le lendemain arriva. Harold se leva tôt pour s'entraîner. Il voulait voir si il avait encore mal. Il alla sur le terrain, sortit son épée et se mis en position. Il fit des postures dans le vide. Pour l'instant il n'avait pas mal. Juste un peut à la taille mais tout allait bien. Essayons le demi-tour. Il fit un demi-tour sur lui même et fit semblant d'abattre son épée au sol. Il sentit une douleur à la taille et il manqua une goulée d'air. Haletant, il se mis dans un coin, assis laissant tomber son épée, sa main sur son torse. Il respirait très fort quand il entendit quelqu'un entrer, il se releva à toute vitesse. Il vit la tête de Émy dépassé par la porte.

-Harold ?

Elle entra et Harold se demanda si elle l'avait entendu.

-Ça va... grogna Harold.

Émy le fixa longtemps.

-Tu... Tu veux toujours...

-Oui oui... Commençons, coupa sèchement Harold en se mettant en position.

Émy ne protesta pas et se mis en position elle aussi. Elle sortit son arme qui était dans son dos.

Il vit qu'elle n'avait pas une bonne position. Ses jambes étaient écartés sur le côté et elle tenait son bâton en haut plutôt que sur le côté. Il commença donc à attaquer en trottinant vers elle. Il sauta et, impressionnée, elle ne se décala pas et le regarda s'élever dans les airs. Elle tomba alors sur le dos et roula sur elle-même tandis que Harold abattit son épée doucement. Il la fixa et écorcha un petit sourire au coin des lèvres. Elle se releva, accroupie et le regarda. Pendant un instant, Harold voulu se rapprocher d'elle pour... Pour... Il ne savait pas pourquoi mais, peut lui importait.

Elle avait réussis à le charmer et elle s'approcha de lui. Il ne se laissa pas déconcentré aussi longtemps et repris ses esprits au moment où elle se baissa pour lui prendre la jambe. Il réagît à temps et recula d'un bond et se cogna la tête avec un sac en fer.

-Oh mince... Ça va Harold ? demanda Émy.

-Je crois, dit Harold en se frottant la tête.

Émy lui tendit la main et il se redressa.

-Je crois qu'on va s'arrêter là, dit doucement Émy en le regardant droit dans les yeux.

Elle lui lâcha la main et sortit.

Harold resta figé sur place pendant un bon moment et remit son épée dans l'étui. Il commença à partir lorsqu'il vit des cheveux brun. Il plissa les yeux pour mieux voir et la tête brune partit comme une flèche.

Harold n'hésita pas une seconde et la suivit. Elle l'avait espionné pendant l'entraînement. La tête se retourna brusquement et Harold reconnut les yeux jaunes et la peau mâte de Louise.

-Toi ! s'exclama Harold.

Elle repris sa course. Harold la suivit. Elle sortit du château. Il était immense pensa Harold. Les triplés Kip leurs avaient prêtés le château d'Épique pour quelques jours afin de bien entraîner les nouveaux venus. Elle courait et Harold essaya de ne pas la quitter des yeux. Il voulait juste la voire. Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vu.

Elle alla dans la forêt à côté du château. Harold perçut ses cheveux s'enfoncer dans la forêt. Il s'arrêta au milieu d'un sentier, trop essoufflé. Il avait mal au bassin et avait du mal à respirer. Il se recroquevilla sur lui-même et s'assit près d'un arbre. Il l'avait perdu des yeux. Pourquoi est-elle partie ? Elle ne veut plus me voir ? Il préféra rentrer au château en marchant. Dans la grande cour du château, quelque-chose attira son attention : une fontaine. Elle avait toujours été là mais quelque chose avait changé. Il s'en approcha. La fontaine était faite en pierre et une arcade ornait le milieu du rond que formait la fontaine. Il y avait un rideau d'eau et le cercle en était remplis d'eau bleue.

Étrangement, elle avait changé de couleur. Il regarda autour de lui pour savoir si personne n'en s'était aperçu mais visiblement, personne n'avait vu. Était-ce son imagination, ou bien l'eau a réellement changé de couleur ? Il alla dans le bassin. Il s'attendait à ce que ses pieds prennent l'eau mais il ne sentit rien. Pourtant, il était dans l'eau... Quelque-chose clochait avec cette fontaine. Il regarda un instant l'arcade et passa la main dans le rideau d'eau. L'eau était tiède. Il pouvait y rester des heures mais le rideau d'eau s'ouvrit. Harold recula d'un bond. Qu'allait-il se passé ? Avait-il fait une bêtise ?

Mais rien en se produisit temps qu'il ne bougeait pas. Il passa la main à travers l'arcade. Elle disparu. Était-ce le monde dont tout le monde parlait ? Le Monde Caché ?

Il retira sa main, regarda une dernière fois derrière lui et sauta à travers l'arcade en souriant. Un long tunnel glissant se dressait devant lui. Il glissa, les pieds en avant. Il n'avait rien pour s'accrocher. Il atterrit sur un coussin.

Il se releva aussitôt. Heureusement qu'il avait son épée à portée de lui. Il commença à la faire glisser de son étui mais quand il vit qu'il n'y avait rien de dangereux, il se sembla stupide et préféra faire demi-tour. Mais, il voulait savoir ce qu'était cet endroit et visita.

L'endroit ressemblait à un labo mélangé à une serre. Il était recouvert de plante s'enroulant sur elle-même jusqu'en haut pour former un abris. Il y avait quatre tables avec des fioles, des produits, des chaudron en miniature. Il y en avait deux presque collées vers la sortie, une dans le fond et une au milieu. Il y avait aussi un petit bureau en bois avec une lampe allumée. Était-elle allumée depuis longtemps ou le propriétaire de cet endroit avait oublié de l'éteindre ?

Vers ce qui semblait être la sortie, ce n'était pas une porte qui refermait l'intérieur mais du lierre vert clair. D'un très joli vert, pensa Harold. Il regarda ce qu'il y avait derrière le lierre : un magnifique petit jardin (qui ressemblait aussi à une serre immense) avec des ruches d'abeilles, des papillons qui volaient en tout sens, des arbres, des fleurs, un terrain d'herbe et des plantes qui faisaient comme à l'intérieur.

Il se retourna lorsqu'il se retrouva face à un vieil homme. Celui-ci hurla en voyant Harold et fit tomber toutes les fioles qu'il avait dans les mains. Elles se brisèrent au sol sous le choc et Harold avait sortit son épée, par réflexe. Il reconnut l'un des frères Kip , celui à la longue barbe blanche et au cheveux à la coupe au carré, blanche aussi.

-Vous ! s'exclama Harold.

-Harold ! s'émerveilla le vieil homme en sortant de derrière le lierre. Comme je suis content de vous revoir !

Il ramassa ses potions avec l'aide de Harold.

-Pose-les là, indiqua le vieil homme en traversant la sorte de serre pour entrer dans le labo.

Harold posa le reste de fiole sur l'une des tables. Le vieil homme était à son bureau à réfléchir, son stylo derrière l'oreille.

-Monsieur ? appela Harold.

-Daniel. Professeur Daniel, rectifia-t-il.

-Professeur ? s'étonna Harold.

Daniel poussa un soupir, griffonna sur sa feuille et s'approcha de Harold.

-J'étais enseignant, expliqua-t-il. Je préfère que l'on continue à m'appeler ainsi. Cela me rappelle le temps où j'ai enseigné à des élèves.

Il avait posé une main sur l'épaule de Harold et hocha sans savoir de la tête.

Il enleva sa main et repartit à son bureau.

-Surtout, quand j'enseignais à votre mère, dit-il en se tourna vers Harold.

-À ma... Mère ? se réjouis Harold.

Il courut vers le professeur Daniel.

-Dites-moi tout, dit Harold très vite.

Le professeur eut un petit rire, le regarda avec de grands yeux et dit :

-Non.

-Quoi ?!

-J'ai dit non. Vous êtes sourd ?

-Mais... Enfin Professeur...

-Daniel.

Harold poussa un grognement.

-Professeur Daniel, s'il vous plaît !

Daniel fredonna, l'air de ne rien entendre.

-Pour ma mère, supplia Harold.

Il s'arrêta de fredonner. Il ne bougea plus.

-Votre mère était douée, commença-t-il, lentement. Bien sûr, il a fallu du temps pour la mettre à l'épreuve. Votre père la connue sous le Clair de Lune.

-Sous le Clair de Lune ? s'étonna Harold.

-On ne me coupe pas ! s'énerva le vieil homme. Le Clair de Lune signifie chez nous une façon de dire que lorsque deux amoureux se rencontrent sous le clair de lune, il s'aimeront toute la vie. Après, ils se sont embrassé ! sous le clair de lune. Seul deux personnes saines peuvent se faire un baiser réel sous le clair de lune. Tes parents ont pris un énorme risque.

Il toussota, posa ce qu'il avait dans les bras et s'assit sur une chaise.

-Je l'ai entraîné toute son enfance, poursuivit-il. Elle était très douée pour dompter les animaux. Surtout les Occamy.

Harold l'écoutait attentivement sans manque un seul de ses mots.

-En pensant à ça, dit Daniel en se levant, j'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser.

Il alla à son bureau, tira une armoire et s'approcha de Harold, un papier à la main. Il le lui tendis et Harold regarda. Il eut un haut-le-cœur en voyant l'image.

-Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? s'inquiéta le professeur Daniel.

Harold sortit la photo de sa mère et colla le bout que lui avait donné le professeur et le sien.

Sa mère ne magnait pas n'importe quelle épée. Elle avait l'épée Félin. 

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