Une silhouette solitaire,

Funambule de l'air,

Sur une corde fragile,

De mon cœur volatile.

Impossible de s'arrêter,

Si l'on ne veut pas tomber,

Ou se jeter dans les bras,

Du vide au-dessous de soi.

Mon cœur funambule,

Sur la corde déambule,

Un oiseau de lumière,

Qui marche dans les airs.

Les jours valsent dans ma tête,

Alors que mes pieds s'emmêlent,

Les jours et les nuits s'entêtent,

Mais mon âme reste fidèle.

Les ailes de l'oiseau ne se déploient plus,

Alourdies par le temps, qui file sans retenue,

Au loin on voit parfois, un brin de lumière,

Qui résonne dans nos cœurs, mirage de la Terre.

Funambule des saisons,

Déambule en chansons,

Sous les lueurs du crépuscule,

Ton corps, somnambule.

À chaque virage du Temps ou de la Vie,

Je me met à rêver que tout soit fini,

Que la corde sur laquelle je ne fais que marcher,

Pour une dernière fois, m'autorise à tomber.