Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬

𝓟lus d'une semaine que je n'étais pas sorti de cet appartement. Je suffoquais. L'air qui y régnait devenait rare. Abby ne m'adressait plus un mot depuis sa crise de panique. Tandis qu'Hazel, s'efforçait de me parler, mais je fuyais à chaque fois.

L'ambiance de ces derniers jours étaient quelque peu palpable. En refaisant surface dans ma vie, Hazel n'avait qu'augmenté son désordre. Malgré tout, j'étais content qu'elle soit de retour. Elle m'avait énormément manqué pendant tout ce temps.

Cela faisait une vingtaine de minutes que je marchais. Mon coeur battait plus fort que jamais. Même un simple effort de la vie de tous les jours ; me fatiguait. J'aimerai tant mourir pour soulager mes blessures.

— Toujours en retard, remarquait une voix devant moi.

— On ne change pas les bonnes habitudes, répondais-je en m'arrêtant devant lui.

Son sourire en disait long sur son humeur. Swann rayonnait. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi heureux. Depuis quelques mois, il n'allait pas bien. Pourtant, quelque chose avait changé. Et je me demandais bien ce que c'était.

Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le bar. Je le retenais afin de reprendre mon souffle. Plus que deux mois. Deux petits mois qui allaient surement être les pires. Physiquement, je me dégradais de plus en plus. Psychologiquement, j'étais fatigué. Fatigué de tout ça.

Jamais je n'aurais pensé devenir aussi faible. Mon état de santé ne faisait qu'empirer plus le temps passait. Et cela m'effrayait. Je n'avais peur que de très peu de chose ; mais ça, j'en avais peur. Je ne voulais pas me montrer sous ce jour à ceux qui comptent pour moi. Je devais être à deux cent pour cent pour eux.

— Ça va aller ? me questionnait-il soudainement inquiet.

J'acquiesçais d'un léger signe de tête tout en me forçant à sourire. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète. Je voulais profiter de mes derniers instants. Rapidement, on faisait notre entrée dans le bar aux néons rouges. J'avais l'espoir qu'elle soit là. Je voulais simplement la voir. Voir son visage. Ses yeux. Son sourire qui fait tant fondre mon coeur. Sa façon de lever les yeux au ciel lorsqu'elle est agacée.

Je m'en voulais tellement de l'avoir laissé en plan l'autre jour et de ne plus lui avoir donné signe de vie. Elle avait droit à des explications. Je me comportais comme un vrai con avec elle. Elle souffrait et moi ; j'augmentais ses souffrances.

Cette fille me rendait différent. Personne ne m'avait fait ressentir autant de chose en à peine un mois. Comme si le destin l'avait mise sur ma route pour une raison particulière. Mais encore faut-il que je trouve la raison.

Mes yeux se perdaient sur le bar. Aucun signe d'elle. Je reconnaissais le garçon qui travaillait avec elle. Sa tête d'enfoiré me remémorait des souvenirs que j'aurais préféré oublier. Divaguant sur mes deux jambes, je m'installais devant le bar ; sur l'un des tabourets en hauteur.

— Bonsoir, je peux vous..., il se coupait dans son élan en posant les yeux sur moi. Encore toi !

Je fronçais les yeux en le dévisageant. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec ce genre de personne immature et prétentieuse. Mon coeur était toujours dans ma poitrine et pourtant, il avait arrêté de parler. Je ne voulais pas perdre le temps qu'il me restait ; il était bien trop précieux. Et j'étais le mieux placé pour le savoir.

— Sers-moi un whisky.

Alors qu'il s'apprêtait à riposter, je l'en empêchais :

— Pas la peine de discuter, sers-moi mon whisky merde.

Étrangement, il me tournait le dos et partait me servir mon verre. Au fond de moi, je crépitais ; j'avais réussit à clouer le bec de cet enfoiré. Il ne méritait clairement aucune faveur. Il ne me connaissait pas et il se permettait de porter un jugement. Quelques secondes plus tard, il déposait mon verre devant moi avant de disparaître.

Je me saisissais de celui-ci et apportais le bord du verre sur mes lèvres. L'alcool glissait dans mon oesophage. Alors que je continuais de faire couler le liquide amer dans mon corps, je me figeais en croisant son regard. Instantanément, je posais mon verre devant moi. Mon coeur battait à mille à l'heure.

Une lueur dans ses iris, me brisait.

Je pouvais comme sentir que tout avait changé. En elle, je percevais des débris ne pouvant plus se recoller. Lorsque son regard s'était posé sur moi ; il était vide. Vide d'émotion.

— Dylan ? Je peux te parler ? lui demandais-je alors qu'un mètre nous séparait.

Positionnée derrière le comptoir du bar, elle remettait en place son haut noir. Elle voulait m'éviter ; je le sentais. Comme si elle n'était pas heureuse de me voir. Moi qui pensais qu'après notre baiser, on se rapprocherai. Apparemment, c'était tout le contraire et ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Mais pourquoi m'éviter ?

— Me parler de quoi ? me demandait-elle d'un ton agressif, qui ne lui ressemblait pas.

Je la détaillais du regard. Mon coeur saignait en voyant les marques autour de son cou. Elle avait tenté de les cacher. Elles étaient violacées. Mais qu'est-ce qu'il s'était passé en mon absence ? Tout cela était de ma faute. Si j'avais été avec elle, si je n'avais pas disparu pendant une semaine, elle irait bien. Je venais de tout briser.

— C'est quoi sur ton cou ?

Paniquée, elle portait ses mains sur les marques. Je pouvais percevoir la détresse qui venait de prendre possession de son corps. Et je détestais ça. Mon être tout entier avait envie de soulager sa peine. Elle n'avait pas le droit de souffrir. Elle ne devait pas souffrir. Ce n'était pas juste.

Si seulement la vie pouvait être juste parfois.

Ma question s'évaporait dans la pièce et elle ne m'apportait aucune réponse. Si seulement je pouvais lui prendre toute cette souffrance. Pour elle, j'étais prêt à souffrir. Si souffrir était la seule solution pour la soulager ; je le ferais sans hésiter.

— Au lieu de raconter ta vie, la table 11 attend d'être servie, lâchait le serveur de mes deux à l'encontre de Dylan.

La jeune femme se tournait vers lui et sans rien répondre, elle saisissait le plateau qu'il lui tendait. Mon coeur s'arrêtait de battre. Est-ce qu'elle venait vraiment de m'ignorer ? Je ne rêvais pas ? Alors qu'elle passait derrière moi pour se diriger vers la fameuse table, je décidais de la suivre. Elle ne pouvait pas me laisser sans réponse. Elle n'avait pas le droit.

J'accélérais le pas pour lui barrer la route. Alors que je m'attendais à ce qu'elle lève les yeux au ciel ; elle ne faisait rien de cela. Elle n'était plus la même qu'il y avait une semaine. Au contraire, aucune expression ne se dégageait de son doux visage.

— Parles-moi..., murmurais-je d'une voix qui ne me ressemblait pas.

Ses iris noisettes se levaient lentement pour finir leur route dans les miennes. Mon coeur ratait un battement. Mais qui l'avait rendu sans vie ? Qui l'avait détruite ? Qui ? Juste qui ? Je désirais réduire à néant la personne qui avait osé la toucher.

— Tu as disparu pendant une semaine, j'ai très bien compris le message, Gian.

Ses mots m'avaient blessé. Oui, ils avaient blessé mon petit coeur qui ne tenait plus qu'à un fils. Néanmoins, elle avait raison sur un point : je n'aurais pas du la laisser en plan. Tout était de ma faute. J'étais le seul et unique responsable de ses bleus dans son cou. Si j'avais été là pour la protéger, rien de tout cela ne serait arrivé. J'en ai l'intime conviction.

— Je suis tellement désolé, si tu savais, articulais-je en tentant de poser une main sur son avant-bras.

Face à mon geste, elle faisait un pas de recul. Est-ce que je lui faisais peur ? Je ne pouvais pas y croire. Un simple geste anodin l'effrayait. C'était bien pire que ce que je pensais.

— S'il te plait, ne me repousse pas, on a besoin l'un de l'autre, prononçais-je.

— Tu as tord. Toi, tu as besoin de moi car tout ce que tu veux, c'est finir ce que tu as commencé. Mais moi, je n'ai pas besoin de toi. Alors si tu veux bien mettre les voiles et ne plus jamais revenir, ça m'arrangerait.

Mes entrailles les plus profondes s'ouvraient en grand. J'avais arrêté de respirer. Tout mon monde venait de s'écrouler sous mes pieds. Ses mots étaient blessants. Pensait-elle réellement que tout ce que je voulais, c'était coucher avec elle ? Peut-être au début. Mais je suis bien trop attaché à elle pour penser cela.

— Tu sais que tu as tord sur un point.

Elle arquait un sourcil. J'avais réussit à obtenir une réaction de sa part. Peut-être que j'arriverai à retrouver la fille qui a quitté son corps. Trop de peut-être traversé mon esprit. Et j'espérais avoir raison. J'espérais que cette fille était toujours en elle, quelque part.

— J'ai besoin de toi mais pour une toute autre raison, lui avouais-je en faisant un pas pour me rapprocher d'elle.

Cette fois-ci, Dylan fronçait les sourcils. Est-ce qu'elle redevenait la fille que j'avais connu ? Je l'espérais au plus profond de mon âme. Si je pouvais l'aider, j'irai déplacer des montagnes et attraper des étoiles pour les mettre dans ses yeux.

— Personne n'a jamais eu besoin de moi alors je ne vois pas pourquoi ce serait différent aujourd'hui. Maintenant laisses-moi et disparaît comme tu sais si bien le faire.

Sur ces mots, elle passait à côté de moi et disparaissait de ma vue. Je restais statufié sur place. Le pire dans tout cela, c'était qu'elle avait raison. Je passais ma vie à disparaître de la vie des gens auxquelles je tenais. Comme si mon existence en dépendait.

Alors que je n'arrivais plus à réfléchir à quoi que ce soit. Une main venait se poser sur mon épaule. Je faisais un bon tout en découvrant mon meilleur ami, une bière à la main. Il avait l'air préoccupé par mon état. En même temps, il y avait de quoi. Je devais faire peur à voir ; faire pitié.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Dylan ? Tu lui as dit ? m'assommait-il de questions.

— Non ! m'exclamais-je d'un ton sec.

Comment j'aurai pu lui annoncer ça ? Je ne pouvais pas. Je n'y arriverais pas. Et puis de toute façon, tout ce qu'elle voulait, c'était que je disparaisse. Heureusement pour elle ; son souhait sera bientôt réalisé.

Le regard de mon ami était rivé sur moi. Des milliers de questions lui traversaient l'esprit. Je le savais. Je le connaissais par coeur. Il savait que quelque chose clochait. Et il voulait découvrir ce que c'était.

— J'ai pas envie de parler de Dylan, okay ?

Il hochait simplement la tête et m'amenait à la table qu'on avait l'habitude d'occuper. Je devais absolument me ressaisir. Aucune fille n'avait le droit de me rendre dingue à ce point. Et pourtant, c'était ce qu'il était en train de se passer. Je ne m'en étais même pas rendu compte. Ça m'était tombé dessus comme ça.

— Tu préfères qu'on parle d'Hazel ? m'interrogeait-il en s'installant à sa place habituel.

Je faisais de même. Devant moi, était posé un verre de whisky. Swann me connaissait comme sa poche. J'avais tellement de chance d'avoir un meilleur ami comme lui. Je ne perdais pas de temps et amenait le verre jusqu'à ma bouche.

Boire ; était la seule chose qui me raccrochait à elle.

— Elle compte rester longtemps chez toi ?

— Jusqu'à ce que je meurs.

Mon meilleur ami ouvrait grand les yeux. Il était choqué par les propos que je tenais. Et pourtant, moi cela ne me faisait aucun effet. Je n'en avais plus rien à faire de mourir. Si cela pouvait soulager tout le monde. Au moins, je servirai enfin à quelque chose.

— Tu ne peux pas dire ça, Gian. Tu n'as pas le droit, me sermonnait Swann en posant sa bière sur la table.

— Et pourquoi pas, après tout, c'est ce qu'il va arriver que je le veuilles ou non. Tout le monde attend que je meures.

•••••••••••••••••••
NOTE
••••••••••••••••••

Eh oui vous ne rêvez pas, encore un chapitre ! J'espère que ça vous fait autant plaisir que moi hihiii !

Alors ce chapitre ? Est-ce que vous en voulez à Gian de ne pas avoir donné de nouvelles à Dylan ? Est-ce qu'elle a raison de lui en vouloir selon vous ?

Vous en avez pensé quoi de leur discussion ? Gian ne la reconnais plus et en même temps cela peut se comprendre au vu de ce qu'elle a subit en rentrant à Portland non ?

Comment vous pensez que ça se dérouler la suite ? Vont-ils réussir à avoir une vraie discussion ?

N'hésitez pas à commenter et à voter pour que la suite arrive plus vite ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro