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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐳𝐞

𝓛a luminosité extérieur ne me faisait ni chaud ni froid. Je me sentais étrangement bien. Je respirais l'air glacial et c'était tout ce qu'il me fallait. Ma cigarette coincée entre mes lèvres me rappelait la promesse que j'avais faite à ma soeur ; celle de ne plus jamais fumer. Sauf que j'en était incapable.

Je fumais ma vie comme si elle n'avait plus aucune importance. Car c'était le cas en quelque sorte. Dans trois mois, je disparaitrais et je n'aurais laissé que de la souffrance derrière moi. Pourtant, je ne changerai pour rien au monde.

Je m'étais adossé au mur devant le bar où travaillait cette fille. Je savais pertinemment que je l'avais faite souffrir. Mais je n'en avais plus rien à faire. Après tout, si elle ne m'avait pas excité, je serais toujours ami avec Swann. Tout était de sa faute. Néanmoins, je pouvais avouer que j'y avais été un peu fort. Mais je ne le regrettais pas.

J'aspirais le maximum de fumée possible. Celle-ci entrait dans ma gorge. La sensation de brûlure me gagnait mais je ne pouvais pas m'arrêter. La fumée se répandait alors dans mes poumons comme le ferai du dioxygène. Je fermais les yeux une demi-seconde. Puis j'entre-ouvrais la bouche pour laisser s'échapper un nuage de fumée.

La première fois que j'avais fumé ma première cigarette, j'étais seulement âgé de seize ans. Je m'en souvenais comme si c'était hier. À cette époque, j'habitais dans une petite maison avec mes parents et Abby. On était très heureux malgré mes problèmes de socialisation. Depuis petit, j'avais toujours eu énormément de mal à me lier avec les autres.

J'étais souvent celui qu'on laissait de côté. Pas parce que j'étais timide, non, parce que je le voulais ; je voulais être seul. Je considérais que j'étais mieux comme cela et que je n'avais besoin de personne pour vivre. Mes parents ne comprenaient pas et tenaient à ce que je me fasse des amis.

Puis un jour, j'ai rencontré un petit garçon, qui comme moi, était mis de côté. Contrairement à moi, il était timide et triste d'être mis de côté. On s'était alors lié d'amitié et on était rapidement devenu inséparable. Bien qu'on était tout à fait différent, on s'écoutait et on passait de bon moment ensemble. Swann était mon meilleur ami depuis qu'on avait six ans.

Lorsque nous avions seize ans, une fille de notre classe nous avait invité à sa soirée. C'était la toute première fois qu'on allait à une soirée. J'y avais découvert l'alcool et la drogue. J'avais fumé toute la soirée alors que Swann me suppliait toutes les demi-heures de partir. Mais je ne l'ai pas écouté et j'en ai fait qu'à ma tête. Ce soir-là avait eu lieu notre première dispute et je pensais qu'elle serait la dernière. Je m'étais trompé de toute évidence.

Ma cigarette terminée, je la laissais tomber sur le sol et je l'écrasais sous ma chaussure. Je donnerais tout pour repartir à cette époque. Au lieu de cela, je me retrouvais enfermé dans un corps qui va mal, sans parent et sans ami. Moi qui avait toujours voulu rester seul, je l'étais bel et bien. Mais je n'aimais plus cette solitude, elle était devenue pesante.

Omniprésente.

L'alcool que j'avais ingurgité me faisait penser au passé. Ce n'était pas une bonne chose. Comme Abby me l'avait dit lors de notre échange au cimetière, je devais arrêter de vivre dans le passé.

Le présent est droit devant moi et pourtant, il me parait flou. Il ne me reste que très peu de temps. À quoi cela servirai de construire une vie ? À rien. Il faut simplement que je profite de mes derniers instants pour faire ce que je veux.

Les mains dans les poches, je me redressais. Alors que je m'apprêtais à mettre les voiles, je rentrais en collision avec quelqu'un. Mon paquet de cigarette s'échappait de ma poche pour tomber sur le sol. Rapidement, je m'abaissais et je le ramassais. J'y tenais trop pour le perdre. C'était la seule chose qui me raccrochait à la vie.

— Faut pas boire autant si tu sais que tu ne tiens pas l'alcool, raillait une voix masculine.

Je me relevais et lui faisais face.

— Qu'est-ce que t'as dit là !?

La rage montait en moi comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Je voulais l'empêcher de se propager autant dans mon corps, en vain. Face à moi, un garçon de mon âge à la coiffure affro et aux yeux d'un marron intense.

— Et, mec, braillait-il. Je ne veux pas de problème moi.

Il la ramenait moins tout à coup. Un léger rire sortait de ma bouche. Si il n'en voulait pas, il ne m'aurait jamais provoqué. Il n'allait récolter que ce qu'il méritait. Les battements de mon coeur s'accéléraient au fur et à mesure que ma rage se répandait. Je serrais le poing et l'envoyais directement dans son visage.

Il n'avait pas eu le temps d'esquiver. Du sang s'écoulait de son nez. Énervé, il posait ses deux mains sur mon torse et il me poussait de toutes ses forces.

— C'est tout ce que tu sais faire ? me moquais-je en le regardant de haut.

Mon genou venait s'écraser dans son ventre. Il n'eu pas le temps de faire quoi que ce soit puisqu'il finissait à terre. Les fesses sur le macadam. Mon rire s'élevait dans la rue alors que les passants autour, nous dévisageaient. Alors que j'allais lui donner un coup de pied dans les reins, une voix s'élevait :

— Alban !

En croisant le regard d'une fille à la chevelure longue blonde, je la reconnaissais instinctivement. Mon reflex avait été de m'enfuir. Peut-être que j'étais faible de partir comme cela mais je venais de me créer de gros problèmes.

Je courrais le plus vite possible. Tout ce que je voulais, c'était rentrer chez moi. Mais je ne pouvais pas au vu de l'état de ma main. Abby me poserai trop de questions et loin de moi, l'idée de l'inquiéter. Il ne me restait qu'une seule et unique solution. Je savais très bien que c'était la pire que je n'avais jamais eu. Je l'avais blessé et je n'avais pas le droit de débarquer.

Après avoir couru dans les rues sombres de Seattle, j'étais arrivé devant une petite maison que ne payait pas de mine. Cela faisait tellement longtemps que je n'étais pas venu ici. C'était toujours lui qui venait chez moi, et non l'inverse.

Je m'apprêtais à frapper à la porte mais l'hésitation s'emparait de moi. Est-ce que c'était une bonne idée après tout ce qui s'était passé ? Je ne pensais pas. Et pourtant, j'avais envie d'être ici. Je reprenais mon souffle et je frappais aussi fort que possible à la porte.

Quelques minutes à attendre dans le froid plus tard, la porte s'ouvrait. Le doux visage de mon meilleur ami apparaissait devant moi. Il était seulement vêtu d'un jogging. Ses cheveux étaient ébouriffés et ses traits, endormis. En levant ses iris vers moi, il se décomposait.

— Pardonnes-moi, je t'en supplies, l'implorais-je.

Au lieu de me répondre, il restait là sur le pas de la porte à me regarder. Il était comme bloqué. Je ne comprenais pas vraiment pour quelle raison jusqu'à ce que je remarque qu'il avait le regard rivé sur ma main. Celle-ci était rouge et légèrement ensanglantée.

— Je ne veux pas être embarqué une fois de plus dans tes problèmes, Gian, articulait-il calmement.

Je baissais les yeux et tentais de poser ma main sur son épaule, en vain. Avait-il peur de moi ? Ne voulait-il plus de moi ?

— Tu es le seul sur qui je peux réellement compter, soufflais-je.

— Il fallait y réfléchir avant, prononçait-il durement.

Effectivement, je le méritais. Il avait raison, je n'aurais pas du succomber aux charmes de cette fille qui lui plaisait temps. Mais d'un côté, si j'avais fais cela, c'était pour le protéger. Pour qu'elle ne le fasse pas souffrir. Ce n'était pas fait pour ça les meilleurs amis ?

— Qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?

Je ne savais vraiment plus quoi dire ni quoi faire avec lui. J'avais simplement besoin de lui, de sa présence. Sans lui, j'étais perdu. Sans lui, la vie n'avait plus vraiment de sens. On passait tout notre temps ensemble, je ne pouvais pas accepter que s'était terminé.

— Contrôler tes pulsions, faire attention à ce que je ressens, arrêter de te comporter comme un vrai connard car je sais que ce n'est qu'une façade que tu t'es construite après l'accident.

Les larmes me montaient aux yeux mais je les retenais. Il était hors de question que je pleures. C'était impensable. J'étais plus fort que ça.

— Je vais essayer, Swann, déclarais-je tristement. Je vais essayer...

Il s'écartait de la porte pour me laisser passer. J'entrais dans la maison familiale des Newton. Swann refermait la porte derrière moi. Il me disait de ne faire aucun bruit car ses parents étaient en train de dormir. Alors, à pas de loup, on montait les escaliers et on se retrouvait dans sa chambre.

Je m'asseyais sur le rebord de son lit pendant qu'il allait chercher de quoi me soigner. Je lui étais tellement reconnaissant de m'avoir pardonné. Désormais, je devais faire un travail sur moi-même pour devenir une meilleure personne.

Lorsque Swann refaisait son apparition, il tenait dans ses mains une énorme trousse rempli à ras bord. Puis il commençait à désinfecter ma main avec une compresse imbibée de désinfectant.

— Comment tu t'es fait ça ? me demandait-il. Et ne t'avises pas de me mentir.

— J'ai eu une altercation avec un gars en sortant du bar, lâchais-je en évitant de donner plus de détails.

Je grimaçais alors que Swann appuyait sur la plaie. Cela m'apprendra à ne pas savoir me contrôler. Je n'aurais pas du tabasser ce garçon, il m'avait simplement bousculé et par la même occasion quelque peu manqué de respect. Certes, il le méritait mais j'aurais du garder mon self-control.

Contre toute attente, mon meilleur ami me posait cette question :

— Au bar ? Qu'est-ce que tu foutais là-bas tout seul ?

Moi qui pensait qu'il allait me sermonner d'avoir mis une droite à ce garçon, j'avais faux sur toute la ligne. Tout ce qui l'intéressait, c'était la raison pour laquelle je m'étais rendu dans ce bar, sans lui.

— Je voulais parler à Dylan, annonçais-je sans passer par quatre chemins.

Il retirait la compresse de ma plaie et la déposait dans la poubelle. Je le regardais faire avec attention.

— Pour lui dire quoi ? Tu as joué avec elle, maintenant, laisses-là tranquille, affirmait-il en attrapant un pansement.

— Je sais, Swann, mais au lieu de ça, je l'ai blessé, susurrais-je avec remords.

Il posait délicatement le pansement sur ma main et l'enroulait dans un bandage.

— Je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu tenais tant à lui parler, éclaires-moi. D'habitude, tu n'en as rien à faire des filles avec lesquelles tu couches, tu les délaisses toujours comme de vieilles chaussettes, qu'est-ce que Dylan a de si particulier ?

— Elle a mal, comme moi.

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NOTE
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Surprise !!! Et oui, ce n'était pas prévu mais j'avais trop envie de poster oupsss. Et puis, j'avance bien dans l'écriture du roman alors autant vous en faire profiter tant que je peux !

Pour revenir au chapitre en lui-même, vous en avez découvert un peu plus sur Gian, sur son passé et un peu son enfance. Vous pensez quoi de tout cela ?

Et cette bagarre ? L'alcool fait des ravages...

Oh et puis dernière question : la « réconciliation » entre Swann et Gian ? Vous pensez qu'il va se comporter mieux désormais ? Ou qu'il va continuer à en faire qu'à sa tête ?

J'avoue que sur ces chapitres, j'aime un peu moins Gian et vous ?

N'hésitez pas à commenter et à voter pour faire revenir la petite Dylan qu'on aime tant ❤️

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