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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱

𝓠uand l'espoir s'est évaporé de votre corps, vous essayez de l'oublier. J'avais fait tout ce que j'avais pu pour que mon esprit oublie qu'un jour j'ai espéré. Espéré que tout finisse bien. Comme dans tous les romans ou les films. Mais tout s'était brisé en seulement quelques secondes.

« — Il va falloir être fort, Gian, m'avaient-ils dit. »

Comment rester fort face à l'annonce qu'ils m'avaient faite ? Cela s'avérait impossible... Les mains dans les poches, je marchais à grands pas. Le froid m'aidait à me changer les idées. Même si leurs phrases me resteraient gravées en tête. J'avais besoin de m'aérer l'esprit pour pouvoir digérer tout ce qu'il était en train d'arriver.

Ma vie était en train de prendre un tout nouveau tournant. Et je ne pensais pas être prêt. Jamais je ne le serais. Tout le monde réagirait de la même façon que moi. J'attrapais mon paquet de cigarette que j'extirpais du fond de ma poche, ainsi qu'un briquet. Je prenais une cigarette que je me pressais de déposer sur mes lèvres. Je l'allumais.

Tout à coup, sans que je ne m'y attende, quelque chose s'écrasait devant mes pieds. Je me stoppais net.

— Putain ! m'exclamais-je sans retenue.

Je coinçais ma clope dans le coin de ma bouche et je m'abaissais afin de me saisir de l'objet qui venait à peine de tomber. Dans mes mains, une toile de peinture exclusivement en noir et blanc. Qui s'amusait à jeter un truc pareil dans la rue, sérieusement ?

Je me redressais et levais la tête vers le ciel. Je distinguais le visage d'une fille disparaître en remarquant que je l'avais vu. Je ne comprendrais jamais ces gens. Pourquoi ne pas jeter ça tout simplement dans une poubelle ? Je soupirais et hurlais ces mots :

— Vous ne pouviez pas jeter cette merde à la poubelle comme tout le monde !

Pas de réponse.

Je m'y attendais un peu. Après tout, qui répondrait à ce que je venais de dire ? Personne. Même pas moi. Sur le rebord du trottoir se trouvait une grande benne alors je jetais la toile de cette inconnue dedans. Puis, je traçais ma route. J'inspirais autant de fumer que possible puis je sortais la cigarette de ma bouche.

La sensation de la fumée arrivant jusque mes poumons était si satisfaisante. Cela avait le goût de la culpabilité. En fumant, je n'arrangerai pas mon cas, loin de là... Mais qu'est-ce que j'en avais à faire ? Pour maintenant, je pouvais me consumer comme j'en avais envie. J'ouvrais la bouche afin de laisser s'échapper un nuage de fumé.

L'ambiance était brumeuse et l'air humide. Mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. Au loin, je commençais à apercevoir des gens amassés devant un bar. J'accélérais mes pas pour les rejoindre. À la vue de mon meilleur ami, un sourire se dressait sur mon visage. Je laissais tomber ma cigarette sur le sol, telle une malpropre.

— Ça fait une heure que je t'attends, mec ! Qu'est-ce que tu foutais ? râlait-il comme à son habitude.

— Content de voir que je t'ai manqué, lâchais-je en lui donnant une tape dans l'épaule.

Il récidivait en me bousculant légèrement. Nos deux rires se mélangeaient en un seul. Il était l'une des seules personnes qui comptait réellement pour moi à l'exception de ma soeur. Swann était bien plus que mon meilleur ami depuis dix ans. Il était comme un frère pour moi, malgré tout ce qu'il m'était arrivé, jamais il ne m'avait laissé tomber.

— Prêt à chopper des nanas ? s'émoustillait-il.

En seulement quelques secondes, il avait réussit à me changer les idées. Qu'est-ce que je ferais sans lui ? Tous les deux, l'un à côté de l'autre, on faisait notre entrée dans le bar. Ce n'était pas la première fois qu'on venait ici et ça ne sera pas la dernière non plus. Ici, c'était un peu le repère des jeunes en manque d'affection.

L'intérieur du bar était assez grand pour accueillir une quarantaine de personne. Des tables étaient disposées un peu partout avec des fauteuils en cuir sur les côtés. L'obscurité avait pris possession du bar, seuls des néons diffusaient de la lumière de toutes les couleurs. On pourrait presque croire qu'on était dans une boite de nuit.

Tandis que Swann partait prendre notre commande habituelle, je partais à la recherche d'une place. Il ne me fallut qu'une minute pour trouver une place dans un coin tranquille. Alors que j'allais m'y installer, je rentrais en collision avec quelqu'un. Des bruits de verre résonnaient dans l'ensemble du bar. J'analysais la scène qui venait à peine de se produire.

Une fille était agenouillée par terre, un plateau en main. Elle était en train de rassembler les bouts de verre dispersés sur le sol. Heureusement pour elle, elle n'avait pas tâché ma chemise blanche.

— Quelle empotée ! s'injuriait-elle.

Puis, elle se relevait et me faisait face. Son regard verdâtre se posait sur le mien un court instant. Elle détournait les yeux comme si je l'avais déstabilisé. Je faisais toujours cet effet sur les filles. Elles tombaient toujours toutes à mes pieds grâce à mon charisme. Je n'avais jamais eu à lever le petit doigt pour obtenir ce que je voulais.

— Je suis désolée, s'excusait-elle en passant à côté de moi.

Je me retournais pour la regarder partir. Mes iris chocolats ne pouvaient pas s'empêcher de se poser sur ses fesses rebondies. C'était plus fort que moi. Les filles, je les attirais comme des aimants et cela depuis ma puberté. La seule chose qui me permettaient d'oublier ma vie, c'était de m'amuser, de faire tout ce que je voulais et quand j'en avais envie.

La fille en question que je devinais être une serveuse, revenait rapidement avec un ramasse-poussière et un balai. Je n'avais pas bougé d'un centimètre car j'avais une idée en tête. Alors qu'elle allait s'abaisser pour ramasser les morceaux de verre brisés, j'enroulais mes doigts autour du manche à balais.

— Laisses, je vais m'en occuper, articulais-je avec mon plus beau sourire.

— Vous n'êtes pas obligé, c'est de ma faute vous savez, murmurait-elle timidement.

Face à moi, elle n'avait pas vraiment l'air à l'aise. Est-ce qu'elle était intimidée ? Très certainement. Je continuais de sourire et elle se décidait à lâcher le balai. Je commençais alors à rassembler les bouts de verre en un tas. Puis, je les mettais dans le ramasse-poussière. Si l'on faisait abstraction de la marre d'alcool qui tressaillait le carrelage, c'était propre.

— Merci, soufflait-elle d'une voix chevrotante.

En prenant le manche à balai, ses doigts affleuraient les miens. Un courant électrique parcourait mon corps. Celui-ci venait de me réanimer. Le désir prenait alors le contrôle de mon corps. Mais je n'étais pas un animal non plus, alors je restais naturel.

— Au faite, tu peux me tutoyer, l'informais-je accompagné d'un clin d'oeil qui en disait long.

Malgré la lumière tamisée, je voyais bien que ses joues avaient viré au rouge. Je ne disais rien de plus et je partais m'assoir à la place qui m'était destinée. Je me laissais tomber dans le fauteuil en cuir. Il y a un an, je n'aurais jamais cru que ma vie ressemblerait à ça. Jamais.

— T'es un rapide dis donc ! s'esclaffait Swann en s'installant en face de moi.

Il me tendait mon verre de whisky avant d'amener à ses lèvres sa bière. Swann n'était pas comme moi. Lui n'était pas dans l'auto-dérision, il savait très bien se contrôler. Il connaissait ses limites et ne les dépassait jamais. Même pas quand l'occasion se présentait à lui. Tout le contraire de moi. Le mot « limite » ne faisait pas parti de mon vocabulaire.

— Ce n'est pas ma faute si toutes les filles sont attirées à moi, blaguais-je en enroulant mes doigts autour de mon verre.

— Il faut que tu me donnes ton secret, Gian, me répondait-il en posant sa bière sur la table. Sérieusement, regardes-moi, je fais tant pitié que ça ?

Je n'aimais pas quand il parlait de lui de cette façon. Sans cesse, il se dévalorisait alors que s'il y avait bien quelqu'un dans cette pièce qui méritait tout le bonheur du monde, c'était lui.

— T'as toute la vie pour trouver celle qu'il te faut, le rassurais-je en déposant le verre froid sur mes lèvres.

— J'en ai vraiment marre, je te jures.

Je buvais deux gorgées du liquide maronné. La saveur de celui-ci me laissait sur ma faim. J'en voulais toujours plus, c'était indéniable.

— Swann, écoutes-moi, commençais-je en le fixant dans le blanc des yeux. Tu es le gars le plus merveilleux de toute la planète, si toi tu ne trouves pas l'amour alors personne ne le trouvera.

Je percevais dans son regard que j'avais réussit à le convaincre. Je détestais quand il se posait trop de questions et surtout quand celles-ci tournaient autour des filles. Swann n'avait jamais vraiment été en couple et faire comme moi, ne l'avait jamais vraiment intéressé. Alors il commençait à douter de lui et ça, ce n'était vraiment pas bon. Mon meilleur ami n'avait pas le droit d'être malheureux.

— Le problème, c'est que mes parents commencent à me demander de ramener une copine à la maison... Et je n'oses pas leur dire que je n'en ai jamais eu de toute mon existence, me confiait-il tristement.

— Tu n'as qu'à leur en ramener une, disais-je comme si c'était tout à fait logique.

Swann fronçait les sourcils. Il n'avait pas l'air de saisir ce que je voulais dire alors j'ajoutais :

— Il te suffit de choisir une fille parmi toutes celles présentes ici et tu fais connaissance, elle pourrait être comme une « fille d'essaie », tu comprends ?

Il hochait simplement la tête. Il ne me regardait plus mais il scrutait tout ce qui se déroulait autour de nous. Un sourire apparaissait sur mon visage, il suivait mes conseils. Peut-être qu'ils n'étaient pas aussi pourris que je le pensais.

Le silence s'installait entre nous alors je finissais mon verre d'une traite. Je n'en avais pas assez. Il m'en fallait beaucoup plus pour assouvir ma soif. Je me levais de mon siège, le verre en main. D'un pas rapide, je me dirigeais vers le comptoir du bar. Dans un bruit sourd, je posais mon verre sur celui-ci. La même fille que tout à l'heure était en train d'essuyer des verres avec un torchon.

— Un autre, s'il te plaît.

Elle levait les yeux vers moi. Son visage s'illuminait lorsqu'elle me reconnaissait. Elle laissait tomber ce qu'elle était en train de faire pour me servir. Intérieurement, mon âme vrillait. Mon charme opérait comme d'habitude. Je n'avais même pas besoin de faire plus d'effort que cela.

— Tu es nouvelle, pas vrai ? lui demandais-je afin d'engager une conversation.

— Ça se voit tant que ça, riait-elle nerveusement en versant le whisky dans mon verre.

Pendant qu'elle était concentrée sur son travail, je me permettais de la regarder. Elle était vraiment très mignonne. Ses longues mèches rousses étaient relevées en un chignon au-dessus de sa tête. Seules quelques mèches créaient un halo autour de son visage parcouru de tâches de rousseurs. Ses iris émeraudes contrastées à la perfection avec la couleur de ses cheveux.

— Qu'est-ce qu'une aussi jolie fille vient faire dans ce bar ? continuais-je mon questionnaire.

— Je viens d'entrer à l'université, et les études ça coute assez cher alors je n'ai pas eu trop le choix..., m'expliquait-elle en me tendant mon verre.

Naturellement, je m'asseyais sur le fauteuil se trouvant en face du comptoir. En réalité, je n'en avais rien à faire de ses petits problèmes d'argent, j'avais tout autre chose en tête. Mais j'étais assez intelligent pour le dissimuler.

— Je comprends, ce n'est pas facile la vie étudiante, compatissais-je. Je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Gian.

— Ravie de te connaître, moi, c'est Cassy.

Je souriais de toutes mes dents comme si j'en avais quelque chose à faire de son prénom. Tout en la regardant droit dans les yeux, je buvais cul sec mon verre puis le reposais dans un bruit de fracas. Car j'étais comme cela, imprévisible. J'obtenais toujours ce que je voulais et je savais pertinemment, que ce soir, Cassy serait dans mon lit.

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NOTE
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Et voilà ! Vous venez de faire la connaissance de Gian (mon bb haha).
Je veux absolument avoir votre avis sur lui !!! Vous l'aimez bien ou pas ?

En tout cas, j'ai tellement aimé écrire ce chapitre et vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

Je vous souhaites de bonnes vacances et de bonne fêtes (malgré la situation actuelle). Personnellement, je ne fais pas noël :/

À la semaine prochaine pour le chapitre de Dylan ! En attendant gardez le sourire !

N'hésitez pas à commenter et à voter pour faire arriver le chapitre plus vite 😝

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