L'encre est vague en mon océan

Et ma plume est la voile qu'on tend

Pour affronter le vent qui bouscule

Leurs idéaux sans nul scrupule.

La grise tempête s'amoncelle

Alors que désormais le ciel

Ne se discerne plus de la mer,

Nuages mêlés à la houle de fer.

Telle la spirale aquatique,

Mêlant bien et mal éclectiques

Dans une ronde incertaine

Que le début et la fin égrènent.

Une constante perdue se diluant

Dans les macabres flots couleur sang

Pour resurgir pareil à l'épave

Qui le temps et les éléments bravent.