🥀viii. it's party, it's party 🥀
La semaine venait de se terminer, depuis ce petit incident, Venusia avait passée beaucoup de temps avec sa tante, celle-ci pleurant sur son épaules et se confiant sur ce qui l'avait inquiété, sur ce qui lui avait fait du mal. Aujourd'hui, les deux femmes étaient dans la chambre de la plus jeune, essayant de choisir des vêtements pour celle-ci, après tout, ce soir c'était la fête, et il fallait que Venusia fasse bonne impression.
-Celle-ci, demanda Narcissa en tendant une robe noire avec des carreaux blancs sur un pans de la robe à sa nièce.
Venusia pris la robe dans sa main et partit se changer derrière le paravent, peut-être la robe lui plairait lorsqu'elle serait sur elle ? La robe était courte et légèrement bouffante, son noir glaçait le blanc des carreaux représentés sur un pans de la robe, la jeune fille s'habilla et ressortit, un léger sourire aux lèvres, dans cet habit elle se sentait bien, et c'était déjà un miracle car la jeune fille n'était pas la plus fervente admiratrice des robes. Lorsqu'elle en portait, elle se sentait bien plus malhalaise que belle.
-Alors, elle te plaît ?
La jeune fille acquisa de la tête, tournoyant dans sa robe de sorcière agréable et élégante, une chose qu'elle n'avait jamais vue en soit. Les robes étaient soit élégante, soit agréables...Ou du moins, Venusia n'en avait jamais vue, avant celle-là, du moins. Sa tante lui sourit, heureuse d'apprendre que les essayages allaient se terminer, Narcissa n'avait presque plus de choses à proposer, à l'exception d'un smoking d'Andromeda, qui était restée ici et qui malgré les âges n'avait pas vieilli, et d'une robe simple aux couleurs de la maison de la jeune fille, tous les autres vêtements n'avaient plus à la jeune fille.
La jeune demoiselle de onze ans tournoyait toujours joyeusement dans sa belle robe, un grand sourire enfantin aux lèvres, Narcissa ne put s'empêcher de sourire elle-aussi, et de repenser à la dernière fête qui s'était passée pour le mieux avec ses deux sœurs. C'était un évènement mythique, des tas de familles avaient été invités à venir dans le Manoir des Black. Aussi nombreux soient les invités de grandes familles, les trois sœurs avaient réussies à inviter leurs amis et des gens qu'elles aimaient plus encore, c'est pourquoi Phoebe Fererröne, Alice Fortescue, Solaris Golden, Avery Holloweas, Gabriel Fol Oeil et bien d'autres étaient venues les rejoindre.
D'autres s'étaient rajouter à la fête secrète des sœurs, Lucius Malfoy et Regulus Black, notamment. L'un pour voir Narcissa joyeuse et profiter d'une chance pour lui parler plus encore, et l'autre parce qu'il avait voulu voir ses cousines. Ils avaient tous les deux été extrêmement étonnés de tout ce qui se passait là-bas, rejoignant alors l'ambiance de la fête, qu'importe les croyances et idéaux des gens. Narcissa avait valser avec ceux qu'elle aimait le plus, Lucius Malfoy et Alice Fortescue, Andromeda, assise, buvait tout en discutant avec quelques unes de ses amies, Bellatrix riait et dansait avec Phoebe avant de revenir s'asseoir avec Phoebe pour se moquer gentiment de Rita Skeeter qui draguait un/une invité/e, Medusia Parkinson, meilleure amie de Narcissa lui lançait un regard pleins de malices.
Sur les visages des adolescents de toutes âges, un sourire se déployait, se déployant tout au long de la fête. Les gens à cette époque étaient insouciants...Ils ne l'étaient plus, maintenant. Ils étaient morts, emprisonnés ou détruits à cause d'une guerre. La blonde soupire, se rappelant de l'endroit où elle est et de la personne avec qui elle parle, cette jeune fille qui lui rappelle ses deux sœurs quelques fois. Désormais qu'elle a choisie sa robe, Venusia doit choisir des accessoires et une coiffure. Tout cela se passe plus rapidement que le choix de l'habit, et bientôt, elle est prête à danser à la fête jusqu'à ce que les adultes lui disent d'aller se coucher.
Sortant de la chambre d'enfant, la fillette et la femme marchent calmement, se promenant dans le Manoir avant la fête. Venusia parle et Narcissa écoute. La jeune première année lui raconte des anecdotes de sa première année avec une étrange lueur dans ses yeux.
-Vous êtes des étoiles, toi, maman, ta deuxième sœur et tes cousins. Je vous vois dans le ciel, je vous imagine dans ce bleu envahi de nuage, réplique Venusia.
L'enfant sourit, elle aime lorsqu'elle voit en secret toute sa famille, sa famille détruite...Cela lui fait du bien de se les imaginer tous unis, ensembles. Narcissa lui sourit, attendrie, sa nièce a toujours été une drôle de rêveuse, s'imaginant maintes et maintes choses. C'était Venusia et ses idées, Venusia et ce qu'elle ressentait. Elle les imaginait siégeant parmi les étoiles les plus belles, elle les imaginait vivant là-haut, ensembles, réconciliés. Cependant, cela en Narcissa lui rappelait quelque chose qui lui avait toujours fait quelque chose de mal, elle n'était pas réellement nommée après une constellations, mais après une fleur.
La discussion se termine et, tante et nièce avancent vers les invités qui viennent à peine d'arriver. Venusia quitte sa tante pour se diriger vers ses amis, qui sont, Daphné Greengrass, Pansy Parkinson et Blaise Zabini. Draco arrive quelque seconde après, et raconte une blague à son ami, Blaise tandis que le petit groupe de Serpentard va s'asseoir à la table des enfants, en compagnie d'autres jeunes sangs-purs, tel que Theodore Nott, Arielle et Charlene Rosier. Rire général, exclamations de joies dans tout les sens...Bref, un vrai paradis en quelque sorte.
Du côté des diverses tables des adultes, toutes fournies de verts, couleur des Serpentards, Narcissa, assise aux côtés de son mari, Lucius, qui est en bout de table, comme le chef de famille qu'il doit être, converse avec les invités, discutant de tout et de rien, un léger sourire aux lèvres. La mère de Pansy Parkinson lui parle de son voyage en famille à Paris, tandis que Mme Rosier se lamente de la répartition de sa fille cadette. Une Rosier ? Serdaigle ? Impossible, cela devait être faux. Il fallait qu'elle règle le problème qui s'était posé. Jamais au grand jamais, une fille de la grande famille de sangs-purs Rosier
ne sera à Serdaigle, et puis quoi encore ?
Chacun se sert de ce qu'il a envie de mettre dans son assiette, des plats de fois gras et des fruits secs, en entrée, des pâtes aux fromages et sa dinde, des soupes aux goûts, tous, différents, des assiettes de légumes, une ratatouille, du riz aux différentes épices et des pizzas contenant divers ingrédients, pour le plats. En dessert, il y a toutes les possibilités imaginables. Des macarons, des éclairs aux chocolats décorés de nimbus 2000, ceux-ci fait avec de la crème pâtissière ou une sorte de pâte caramélisées, des bonbons, des parts de gâteaux aux chocolats, à la fraise et aux citrons, des parts de diverses tartes aux fruits et d'autres encore.
C'était un vrai banquet, une vraie fête. Tous les gens de l'autre monde aurait été surpris, impressionnés et auraient appréciés volontiers de se goinfrer de parts de gâteaux par milliers. Eden Granger, par exemple pourrait paraître surprise, et enthousiaste à cela, elle qui adorait manger, elle qui adorait les fêtes.
Nocturnia aussi pourrait réagir d'une telle manière, elle adorait les fêtes et
l'agitation de son petit monde, cherchant cela plus que tout. Venusia, en cet instant, souriait aux côtés de ses amis Serpentard et Sangs-purs, pensant à d'autres
amis à elle encore, pensant à ceux qui ne pouvaient assister à ce genre d'évènements.
Cependant, Venusia savait, elle les inviterais ici un jour. Leur faisant visiter Manoir et jardin, faisant une soirée pyjama dans une des immenses chambres de la demeure des Malfoy, demeure dans laquelle ne vivait que très peu de gens et qui abritait pourtant bien des chambres, beaucoup, bien trop probablement. La jeune sorcière était sûre qu'elle pourrait au moins inviter une quinzaine de personnes là bas.
-Alors, petite ? Ta première année à Poudlard se passe bien, demande une septième année de la table, bouguone et parlant dans sa barbe.
Nox Carrow se nomme-t-elle. Ses cheveux sont blonds froids, ses yeux sont d'une couleur très claire et sa peau est presque comme de la neige. Elle souffle, en ce moment, car elle en a bien marre d'être encore à la table des enfants alors qu'elle aura bientôt dix-sept ans, dans un mois, si les rumeurs sont bonnes. Nox et Venusia n'ont jamais été très proches. Leurs six ans de différence est en partie responsable de cela. Et puis, elles ont des idéaux totalement différents. Nox est quelqu'un que Venusia ne saurait connaître. Elle ne respecte rien ni personne. Seule son avis compte. Et si tu es sur son chemin, elle te détruira en mille morceau.
Venusia grimace. Elle déteste être appelée "petite". Elle n'est pas si petite que cela d'abord, et à quoi ça sert de donner des surnoms aussi...énervant que cela ? Ça lui donne l'impression d'être un bébé. Alors qu'elle n'en est absolument pas un. Sinon elle ne serait pas là, à cette table et elle ne danserait pas autant qu'elle en a envie.
-Plutôt bien. Et toi, mistinguette, toujours aussi aigrie que le professeur Rogue ne t'es pas gardé en potion ?
Deux ans auparavant, Nox avait découvert que le professeur Rogue ne lui avait pas donné son accord pour qu'elle puisse faire Potions, et celle-ci avait piqué une crise. Une grosse crise si vous voyez ce que je veux dire. Une rumeur circulait même dans tout les recoins de Poudlard, déclarant que la blondinette aux cœur de glace avait reçue dix beuglantes de ses parents, ceux-ci ayant été peu fier du comportement de leur enfant, répliquant qu'elle n'avait pas agit comme une noble Carrow l'aurait fait.
-Pffiou...Toujours aussi emmerdante à ce que je vois, ta tante devrait avoir honte de ce que tu deviens, comme mes parents ont hontes de moi. Tu verras...C'est génétique, dans les familles de sorciers. Ils finiront toujours par te haïr ou ne plus vouloir de toi dans leurs vies, déclare l'aînée à la plus jeune.
Venusia souffle, rouspète. Qu'est-ce que Nox peut dire des conneries quand elle le veut ! Ce qu'elle vit, la belle Lestrange ne le vivra jamais. Elle est différente, gentille, polie et elle accorde sa confiance aux bonnes personnes, ou du moins à celles en qui elle veut croire. Elle, elle vit sa vie, et les autres devraient faire de même, vivre et ne pas parler sans réfléchir, pour en plus de cela rien dire d'intéressant. Pansy fixe l'aînée de la table. Son regard est noire et ne laisse qu'une seule possibilité d'interprétation.
-Oh, c'est ce que tu penses ? Oh, ma pauvre, tu es maltraitée, tu ne vis pas bien ta pauvre petite vie de misérable gosse de riche ! Et...TU SOUHAITES LA MISÈRE À D'AUTRES ?! Alors, là, ma vieille, tu vas m'entendre, commence Pansy en se levant d'un bond, rapprochant son regard de celui de la mistinguette, Tu sais...On est tous dans la même merde. Peut-être que oui, qu'on devra tous jouer le rôle de la princesse parfaite, de la guerrière amazone, et que toi, pour ne pas la jouer, pour ne pas te marier avec un autre que tu n'as pas voulue, tu joue la petite rebelle. Mais ça ne sert à rien d'insulter ceux qui vivent à côté de toi pour le simple fait d'exister, ça ne sert à rien de les traiter comme des sous-merde lorsqu'ils sont juste là.
La deuxième année Serpentard sourit, s'approchant encore un peu plus de la femme en devenir qu'est Nox. Pansy déteste quand quelqu'un ose s'en prendre à sa sœur de cœur, à la personne avec qui elle avait passée la plupart des moments joyeux de son enfance, cette jeune fille avec qui elle s'imaginait grandir et vivre. L'une des personnes qui comptaient le plus pour elle, avec Daphné, Draco et Blaise. Cinq amis qui le seraient toujours, jusqu'à la fin.
-Mais...Mais c'est elle qui a commencé, parvient à dire Nox alors que Pansy la fixe menaçante et grave, comme si elle avait fait une horrible erreur.
Pansy se rapproche encore un peu. Voulant dominer son adversaire de cinq ans de plus qu'elle, la fille qui, avec son regard de peste, peut terroriser la moitié de Poudlard, se met juste devant elle, les yeux baissés vers elle et le visage toujours empli de colère. La blondinette de Carrow va passer un sal moment, un mauvais temps. Et elle le mérite. Le temps s'était arrêté. Tout le monde observait les deux filles. Enfin toutes les personnes assises à la table des enfants.
-Ne discute pas, tu sais bien que je dis vrai. Si tu souffres, ne fait pas souffrir les autres aussi pour un rien, réplique la jeune Parkinson.
Nox n'ose dire un mot ou même faire un son, déçue de décider de ne pas tenir tête à une gamine ingrate et idiote, elle baisse les yeux et continue à manger le plat qui lui sourit dans son assiette. Pansy se réinstalle à sa place, et fait de même mangeant son repas, discutant avec Daphné et Venusia. L'épisode étrange se finit. Le silence, à la table des enfants est des plus dérangeant. Ils mangent, ne discutant qu'avec ceux qu'ils apprécient ou connaissent le mieux. Ils sont tous en froid depuis ce qu'il vient de se passer. Pansy a fait preuve d'un grand courage pour dire cela...Et personne ne s'imaginait qu'elle pouvait être aussi menaçante.
Elle n'était qu'une jeune fille de douze ans. Douze ans et des pâquerettes, et pourtant on voyait bien sur sa tête qu'elle pouvait vite s'énerver, et que quand elle le faisait, cela pouvait devenir grave. Probablement avait-elle des problèmes de colères, s'énervant rapidement, criant sur le monde qui l'énervait et riait aux visages des gens qu'elle ne pouvait pas voir. En tout cas, Venusia lui souria, la remerciant de l'avoir épaulé alors qu'elle n'était pas dans un rapport de force avantageux pour elle. Il fallait toujours avoir des gens comme Pansy dans sa vie. Elle te protégeait, même si cela pouvait lui faire du mal.
***
Le repas était terminé. Les adultes parlaient et riaient autour d'une table. Bien sûr, c'était ce qu'on pouvait voir de l'extérieur, ce que les enfants voyaient...Mais cela pouvait être bien plus compliqué que ça. Beaucoup parlaient affaires ou cherchait à en conclure une nouvelle, compliqué, n'est-ce pas, de tout comprendre quand on n'était qu'un enfant. Narcissa, elle, à la table des adultes, aurait préférée se retrouver à la table des enfants, comme quand Andro et Bella étaient toujours là, quand Sirius faisait blagues après blagues et que Regulus soufflait, exaspéré du comportement enfantin de son grand frère.
Elle aurait préférée rester enfant quand tout se passait bien, ou presque bien, au sein de leur famille. Elle aurait voulue pouvoir changer les choses, partir avec ses deux sœurs et ses cousins, empêcher Bellatrix de se perdre dans la folie et vivre heureuse avec les gens avec qui elle aimerait vivre, que ce soit Alice Fortescue, Lucius Malfoy ou ses deux sœurs et les partenaires de celle-ci. Elle aurait préférée avoir le pouvoir de partir avec Andromeda, de se rendre là où elle avait envie, de n'épouser la personne qu'elle aimait que lorsqu'elle, elle, en avait envie. On l'avait mariée de force avec une personne qu'elle aimait, mais cela restait un mariage arrangé. On l'avait fait épouser un homme qu'elle aimait pour régler des affaires.
Elle avait perdue de vue Alice qui l'avait sermonner de la quitter, de partir avec Lucius, de se marier alors que elle-même aurait préférée tout faiere autrement, puis elle était allée la voir à l'hôpital, suite à sa torture qui l'avait emmenée vers les portes de la folie. Sirius était partie vivre chez les Potter, ceci le déshéritant alors, et Narcissa ne l'avait plus jamais revue, ou du moins, pas comme elle l'aurait voulue, elle l'avait vue sur les affiches, dans les journaux lorsque celui-ci avait été emmener à Azkaban. Regulus et Bellatrix avait été obligés d'une manière ou d'une autre de rejoindre le camps de Voldemort, où tous d'eux étaient entrain de se perdre. L'un s'était repris, avait compris et s'était rebeller, entraînant alors sa mort. L'autre avait perdue toute joie en elle, et la folie l'envahissait, folie destructrice qui l'envoya à Azkaban avec son mari qu'elle haïssait, et le frère de celui-ci. Andromeda, elle aussi, avait quitté cette maison, partant rejoindre Ted Tonks, son gentil Poufsouffle né moldu.
Les rancœurs familiales et Voldemort les as détruits, les as cassé, les as meurtri. Rien n'est plus comme avant et Narcissa le regrette. Elle aurait dû partir avant d'être la dernière dans la farine, la seule à rester, la seule qui ne pouvait s'enfuir, et qui fonderait une famille, une famille qu'elle aimera, et elle l'aima, ce petit groupe de personne. Son fils, sa nièce, son mari. Ils étaient pour elle quelque chose de précieux, comme toujours, la famille prônait dans son cœur, elle prenait beaucoup de place, et c'était beau et doux.
-C'était excellent, où votre elfe a-t-il appris à faire la cuisine, demande froidement Mr Parkinson, calme et presque mort d'ennuis, il tentait de lancer une conversation avec l'une des personnes en qui il avait le plus d'estime.
Narcissa le regarda simplement, son regard noble et étonnant le fixant. Celle-ci ne savait pas quoi répondre. Après tout, elle ne savait pas vraiment comment celui-ci faisait, et à vrai dire, elle s'en fichait un peu, tant que c'était quelque chose qu'elle pouvait manger et que ses invités allaient apprécier, cela lui allait.
Du côté de Venusia, celle-ci riait avec ses amis de choses qui leur étaient arrivées et qu'elle voudrait bien apprendre à la table des enfants. Pansy venait de raconter comment s'était déroulé leur dernier cours durant lequel Draco s'était humilié lui-même, rien de bien méchant, hein, mais c'était tout de même quelque chose de drôle. Tout le monde riait, même le premier concerné, qui donna un léger coup de coude à la jeune fille en signe de mécontentement.
-Hé ! J'pourrais très bien critiquer ta grosse tête de mulle, ben je le fais pas.
Les autres rièrent tandis que les deux meilleures amis qui de chamaillaient tout le temps commençaient à se jeter des coussins à la tête. Ils étaient dans la chambre d'enfant, une pièce où leur groupe venait souvent lors de ce genre d'évènements. Parmis eux, il y avait Venusia, Draco, Blaise, Pansy, Daphné, Astoria et d'autres sangs-purs qu'ils connaissaient. Comme Crabble et Goyle, les deux petits chiens du jeune Malfoy. C'était une soirée entre sangs-purs d'influence, comme toutes les soirées auxquelles ils avaient assistés.
Les parents parlaient argent, et les enfants discutaient tranquillement de tout et de rien, se découvrant des passions communes, des habitudes, des ambitions et des sentiments parfois partagés. Cela était comme ça depuis longtemps. C'était comme ça qu'on avait présenté Bellatrix à Rodolphus, Andromeda à Rabastan et Narcissa à Lucius, c'était dans ces soirées là que les trois hommes auraient dû se rapprocher des trois femmes, se faire aimer d'elle. Un seul réussit réellement. C'était Lucius Abraxas Malfoy. Un autre se maria avec Bellatrix, mais les deux se haïssaient et ne pouvaient s'aimer. Après tout, Bellatrix aimait les femmes, et Rodolphus n'était rien de cela. Il était l'incarnation parfaite de la violence et de la brutalité. Narcissa avait peur de lui, la première fois qu'elle l'avait rencontré, Bellatrix, elle, lui avait hurler à la tronches, à la tête, que jamais elle ne pourrait l'aimer.
Et Andromeda, quant à elle, fuya la famille Black, partant avec un jeune né moldu de son âge qui avait fait sa scolarité à Poufsouffle. Rabastan se retrouvant alors tout seul, sa mère décida de le marier à une autre jeune fille de son choix. Cela fut alors encore un mariage malheureux. De toute façon, les familles de sangs-purs étaient douées pour détruire les cœurs de leurs jeunes membres. D'une façon ou d'une autre, ses familles puritaines faisaient toujours tomber les siens dans la haine, la folie, la tristesse, le désespoir et le regret. Si on voulait vivre heureux, mieux valait ne pas naître de l'une de ses familles. Les cinq jeunes enfants Black s'étaient tous perdus, avaient tous étés séparés et détruits par toutes ces disputes de familles qui n'avaient ni queues ni têtes, et qui s'empiraient toujours d'une façon ou d'une autre.
Venusia riait à gorge déployé, Pansy et Daphne attaquait Draco et Blaise de plein fouais. Ils faisaient des choses d'enfant, de gamins, et c'était bien drôle de les voir agir d'une telle manière. Rien n'allait mieux qu'en ce moment, ici, du côté des enfants. Les autres enfants, ceux qui n'étaient pas autant proches de Venusia qu'on pourrait le penser ricanaient dans leurs coins, joyeusement, en tout cas, c'était ce que voyait tout le monde. Une enfant restait seule, toute seule. Elle n'avait personne à qui parler. Pas même un seul enfant, qu'il soit de sa famille ou non. Non, elle, elle, était toute seule. Solitaire, lisant un livre sur le canapé du salon. Personne ne l'a voyait et personne ne devait la voir, c'était sûrement ce qu'elle se disait, à rester là, seule.
Venusia, alors assise à la table des enfants avec tout les autres se leva pour se rendre au toilettes, ou du moins c'était ce qu'elle avait dit à ses amis. La vérité était qu'elle aimait s'aventurer dans le Manoir de sa famille, apprenant, dans ses visites, l'histoire des gens qui étaient de
son arbre généalogique. Grande-tante Walburga, grand-oncle Orion, grand-mère Druella, grand-père Cygnus, grand-oncle Alphard. Toutes ces personnes faisaient partie de sa famille. C'était les parents de sa mère et de ses tantes, les parents de ses oncles, Sirius et Regulus. Et c'était ceux qui avaient brisés leur propre monde. C'était leur faute si Andromeda était partie, si Regulus était mort, si Bellatrix avait plongée dans la folie, si Narcissa avait perdue petit à petit ses deux sœurs et ses deux cousins. Depuis l'arrestation de Bellatrix, elle n'avait revue personne d'autres de sa famille, ils étaient tous partis.
Soudainement, alors qu'elle marchait dans cette énorme demeure, elle croisa la jeune fille seule, toute seule, son livre en mains. Elle s'était réfugiée là, loin du monde, après le dessert, après que le dîner soit terminé. Venusia ne comprenait pas ce qu'elle faisait toute seule, pourquoi cette fille restait là et n'essayait pas de venir leur parler pour sympathiser ? La jeune fille avait la peau noire, les yeux foncés et les cheveux teints en rouges. Venusia ne se rappelait pas l'avoir déjà vue dans la salle commune des Serpentards, elle devait donc être d'une autre maison. Peut-être Serdaigle ? Elle semblait pleines de connaissances...
-Qu'est-ce que tu m'veux, à m'observer comme ça ? Je te fais pitié, hein, c'est ça ?
La fille avait dit cela en levant les yeux aux ciels, fermant quelques instants son livre avant de paraître innintéressée de ce que Venusia pourrait lui répondre. Que devait-elle répondre à une personne qui lui manquait autant de respect ? Venusia ne savait pas trop. Pourtant, oui, elle avait bien quelque chose qu'elle voudrait lui demander.
-Tu t'appelles comment, demanda la Serpentard à la fille qu'elle ne connaissait pas du tout, pas d'Adam ni d'Eve.
La fille à la peau plus noire que mate ne regarda même pas la fille qui était entrain de lui parler. Ces choses-là ne l'intéressait pas. Elle détestait devoir faire semblant comme les autres enfants d'être polie alors que ce genre de festivité avait été créer pour quelque fois choisir à la place des enfants leur destin. Elle ne voulait pas qu'on la marie de force, alors, elle ne leur parlait pas, à ces gens de mêmes classes sociales qu'elle. Non, elle les évitait, préférant vivre dangereusement, ne faisant amie-amie qu'avec des nés moldus ou les sangs-mêlées.
-Drusilla...Je vois bien ton petit visage, tu veux qu'on devienne amie puisque tu penses que je suis seule et toute triste. Mais j'ai pas besoin d'amis, ici, en tout cas. J'ai aucune envie de pourrir là avec des idiots de sangs-purs qui ne voient que leurs petits ventres, alors tu peux partir tout de suite, si c'était pour m'intégrer dans ta petite bande de mangemorts, réplique la jeune fille.
Venusia ne comprenait pas. Elle n'était pas une mangemort, pas un monstre, et elle ne le serais jamais. Elle ne laisserait jamais ce que pleins disaient sur elle devenir vrai. Non elle n'était pas une représentation miniature de sa mère, qu'on décrivait comme folle, malade et cruelle. Non elle ne ferait jamais ce que sa mère faisait subir à son monde. Elle était quelqu'un de différent, car après tout, on ne fait pas un enfant pour qu'il soit notre portrait craché. On le fait parce qu'on le doit, qu'on le veut...Les gens sont idiots parfois, quand à Poudlard, ils insultent la mistinguette, quand ils l'évitent. Ce n'est pas un comportement sage et réfléchi. Ils la jugent sans la connaître, sans lui parler.
Et d'autres, eux, ne le font pas. Comme Eden Granger, par exemple, s'il ne fallait citer qu'une seule de ses amies, ce serait sûrement elle. Eden est une née moldue, et pourtant, Venusia n'a jamais rien dit, l'a toujours mise dans la confidence, parlant de tout et de rien, l'aidant en cours quand elle ne comprenait pas...Tandis que tant d'autres s'en fichaient et partaient, n'essayant rien, voir l'insultant pour sa prétendue méconnaissance de la magie. Par Hecate, qui était là pour elle, qui ??? Eh bien, c'était Venusia, qui toujours défendait l'amie si différente de son monde qu'elle s'était faite.
-Je...Je ne suis pas une mangemort, et je n'en deviendrais pas une. Je suis gentille, je veux faire le bien, et je ne crois pas aux choses que beaucoup disent sur la pureté du sang, déclare d'une traite Venusia tandis que la fille à la peau noir la regarde, lui glaçant le sang.
Drusilla, comme elle s'appelle de ce nom, fixe son interlocutrice, menaçante et malfaisante comme si elle allait se lever et frapper la jeune fille en face d'elle. La brune, elle, pris alors peur. Elle détestait les menaces ou les actes aussi brutes. Du moins, venant d'une inconnue, cela ne pouvait qu'être signe de mauvaises choses. Surtout si cet inconnu l'a pensait menaçante, méchante et vouée au mal, chose que Venusia ne voudrait jamais être.
-Ça m'étonnerait bien que toutes ces choses que tu dis là soit vraies, soit réelles. Tu es une Lestrange. Un jour l'un de ta famille te forcera à les rejoindre, ces hommes qui ont d'après le public, disparu. La violence te prendra...Et au fil de ce temps, comme ta saleté de mère, tu deviendra ce dont tu as peur, ce qu'elle-même est devenue, un monstre.
La fille qui avait l'air bien plus grande que Venusia se leva d'un coup, sans que l'autre ne comprenne pourquoi. Elles se regardèrent encore un temps, sans qu'aucunes ne savent quoi faire ou quoi dire, l'une d'elle en avait marre, et l'autre voulait lui montrer qu'elle avait tort, qu'elle n'était pas forcément comme les gens pensaient qu'elle était. La jeune fille à la peau aussi sombre que la nuit semblait vouloir mettre fin à cette discussion, alors elle commença à partir au loin.
-Je te...te promet que ce ne sera pas mon cas. Je serais pas comme ça. Pas comme les gens pensent et craignent que je vais devenir, déclame la brune tandis que le peu de mascara qu'elle a pu se mettre coule de ses yeux.
La fille ne l'écoute pas, et marche, s'en allant pas à pas de la salle dans laquelle elle s'était réfugiée, laissant là une Venusia blessée, et les larmes coulant, embuant ses grands yeux. Il ne faut pas qu'on la surprenne en aussi mauvaise posture, tout de même, ce ne serait que plus négatif, alors, Venusia se lève et s'enferme dans une chambre sans regarder laquelle est-ce. Elle se laisse tomber à même le sol, s'appuyant contre la porte. Elle n'en peut plus qu'on lui dise toutes ces choses. Non elle n'est pas sa mère, elle est Venusia Lestrange, et pas quelqu'un d'autre. Elle fera ses propres choix, et aura ses propres regrets et ses propres histoires d'amour.
Et ça l'énerve que des gens puissent penser le contraire et se dire des choses qui ne peuvent qu'être horrible. À Poudlard, elle a ses amies pour l'aider à surmonter les regards noirs et les menaces de morts incessantes, mais ici, elle se sent plus seule, plus inutile, et, oui, il faut l'avouer, en compagnie de gens bien plus sombre, et elle a peur qu'un jour son groupe d'amis qu'elle connaît depuis l'enfance change. Elle n'a pas envie de s'imaginer un monde dans lequel son grand cousin devait rejoindre le Lord qui pue, comme Venusia le surnommait en cachette quand elle pleurait la perte de sa mère et la mettait sous la responsabilité de cet insupportable connard qui était l'ancien maître de celle-ci.
***
Très loin d'ici, dans une dimension parallèle à celle de Venusia, une dimension où Bellatrix n'eue pas d'enfants, et ne survit pas à la deuxième guerre mondiale entre mangemorts et aurors, tuée par une Molly Weasley, colérique et protectrice envers ses enfants, une femme riait à pleins poumons. C'était Xeneris De Blanc, l'ancienne amante de la mangemort, dans cette dimension. La femme aux cheveux roux n'avait absolument pas supporter que celle qui était destinée à devenir sa femme, son âme sœur meurt d'une telle façon. Un plan, lui par contre pouvait lui permettre de la retrouver. Elle volerait une Bellatrix à une autre dimension. Dans toutes les autres dimensions possibles, Xeneris voyait Bellatrix être heureuse et survivre, embrassant une femme ou un enfant qui était d'elle. C'était ça qui l'énervait, et c'était à ça qu'elle devait remédier. Elles, ces femmes avaient le droit aux bonheur qu'elle n'avait pu avoir avec Bellatrix puisque celle-ci était morte bien trop tôt.
Son plan, elle l'avait imaginé, et elle l'avait préparé, il ne manquait plus que tout se passe comme il le fallait. Une jeune fillette à la peau noire se tenait debout, devant elle, dans cette boutique dans laquelle personne ne rentrait. Tout était possible, c'était bien ce qu'on lui répétait depuis petite. C'était bien ce qu'elle s'était dit, quand lors de la première guerre, elle avait essayée de sauver Bella de son futur. C'était bien ce qu'elle s'était dit quand elle avait appris que Bella était libérée, vivant actuellement dans le Manoir des Malfoy. Et c'était ce qu'elle s'était dit quand elle avait créer ce plan et qu'elle avait profité de choses et d'autres.
-Tu es une si bonne comédienne, Carmen, déclare-t-elle, Avec toi, mon plan est sûre. Un jour elle plongera, et un jour, elle fera une erreur avec les portes que nous avons créer, ces portes qui détruiront leur monde, et me permettra de m'immiscer, récupérant celle que j'ai toujours aimé, et qui m'aime.
Billie Malfoy, l'ancienne meilleure ennemie de Xeneris et Bellatrix - dans leur dimension, tout du moins - semble des plus effrayée. Elle n'a même pas l'air de savoir ou de comprendre ce qu'elle fait là. Sa petite amie, Accacia Evans, lui avait dit que c'était une bonne chose qu'elles puissent se recontacter, et si possible, se réconciliées, et elle-même était du même avis, il faut dire. La blonde ne s'attendait pas du tout à cela, et toute la peine qu'elle pourrait subir en essayant de retrouver Xeneris en autre chose qu'en ennemie. Ce changement brutale entre la gentille brindille qu'elle critiquait et avait connue à Poudlard et cette brute qui ne faisait que crier et qui voulait détruire tout un monde parce qu'elle savait que le futur de cette dimension n'était pas comme celui qu'elle avait vécue. Bellatrix survivait, et vivait divers épreuves avant d'être heureuse, une femme à son bras et une jeune fille lui faisant un câlin, la sienne, celle qu'elle avait eue avec Rodolphus, dans les autres univers, tout du moins, car dans celui de Xeneris, jamais Rodolphus Lestrange n'aurait pu féconder Bellatrix.
C'était ce que Xeneris voulait pour elle et Bellatrix, pour personne d'autre. C'était elle qui méritait d'être heureuse avec Bellatrix, pas les autres, qui n'avaient rien vécues, qui n'avaient pas vues l'amour de leurs vies mourir. Xeneris, elle, l'avait vue, et c'en était déjà trop pour elle. Il fallait qu'une autre souffre à sa place, qu'une autre devienne elle, qu'elle lui vole la Bellatrix de sa dimension et qu'elle parte avec. Alors elle sera heureuse, alors les gens ne l'a traiterait plus de folle, et elle pourrait réapparaître en public aux bras de celle qu'elle aimait et qu'elle aimerait toute sa vie, aux bras de celle qui était destinée à elle, et pas aux autres, ces jalouses, ces deuxièmes versions.
-Allons, allons, Billie, souris un peu, n'es-tu pas là pour m'aider ? Ne fais pas cette tête...Il faut bien que certains périssent, pour laisser à d'autres la chance de briller. De plus, tu sais que ce que je fais n'est pas quelque chose de mal : je veux juste retrouver la plus chère personne à mon cœur, une personne qui m'a été brutalement arracher.
Billie semble dans sa lune, ne voulant répondre ou même regarder la fille qui n'était pas toujours une de ses fréquentations. Les deux se détestaient, se haïssaient. Billie était l'exemple même de ce qu'était une fille à papa, une sangs-purs qui ne croyait que ce que d'autres sangs-purs disaient...Jusqu'à ce qu'elle rencontre Accacia Evans, sœur de Lily et Petunia Evans à Poudlard. Cette fille était un regain de douceur et de gentillesse. Une femme qui ne jugeait pas les gens à partir de ce qu'ils avaient crus ou avaient fait. Non, elle cherchait plus, et si elle ne trouvait pas, elle cherchait tout de même à être la plus polie et délicate possible dans sa haine. Billie avait trouvé le soutien qu'elle avait besoin en Accacia, et Accacia aimait d'amour pur cette femme.
Au début, ce ne fut pas facile, bien entendu...Billie s'en voulait d'avoir aimer une femme en en étant une. Elle s'était traiter de monstre, s'était même fait du mal, se scarifiant les bras, les jambes, quand elle en avait l'occasion, essayant de se convaincre que l'homme que sa mère voulait qu'elle épouse était bien pour elle, mais il l'était point, c'était un homme véreux, c'était l'argent qui l'intéressait, et dès la lune de miel, celui-ci coucherait avec la première autre venue tant qu'elle est un peu l'air en vie. La seule personne qu'aimait Billie au point de vouloir l'épouser était cette jeune femme, sang de bourbe, de sang impur. Alors...Elle était partie, elle avait fuit, et avait réussi à finir avec la personne qu'elle aimait, la personne qui l'aimait aussi, et toutes deux vivaient ensembles dans une maison remplie d'amour et de joie, les joies de deux femmes qui s'aimaient plus que le monde pouvait le leur permettre. Des fois, Xeneris était jalouse d'elles. Ces deux femmes avaient euent tout ce qu'elles avaient souhaitées, vivant heureuses ensembles, alors qu'elle n'avait pas eue de fin heureuse, pas eue SA fin heureuse avec Bellatrix, cette femme qui ne méritait qu'elle.
C'était la raison qui avait poussée Xeneris à vouloir recontacter son ennemie. Pour la garder ici, l'empêcher le plus possible de passer du temps avec cette personne qui était son âme sœur. Mais le pire, c'était que la sorcière rousse ne s'en rendait même pas compte. Pour elle, elle avait appelée la seule personne qui pouvait l'aider à réussir quelque choses. Et Xeneris savait que, voulant se faire pardonner de toutes ces années passées à se battre et à s'insulter, Billie ne saurait dire non au moment où elle aurait dû, au moment où elle avait parlé de son plan. La rouquine savait aussi que Billie n'était pas du genre à renoncer à quelque chose, à faire sa lâche avant d'avoir accompli la chose dites. Cette fille n'était pas du genre à fuir, et cela arrangeait Xeneris.
-Oh, d'ailleurs, comment vas Accacia, aujourd'hui ? Et vos deux filles adoptives, elles en sont à quels niveaux, à Poudlard, demanda la Xeneris adulte, une femme qui avait bien trop changé et que tout le monde pensait folle.
Xeneris se leva, son verre de vin à la main, tandis que la boule de cristal dans laquelle on pouvait alors voir Narcissa rentrer dans cette chambre, forçant la porte à s'ouvrir, et déplaçant Venusia, qui était jusque-là, conte le dos de la porte. Xeneris, une œil sur la boule, ria. Il lui en fallait peu pour rire, après tout, là, ce n'était pas son histoire, elle ne pouvait s'attacher à la personne qui l'a vivait puisque c'était la fille de sa femme dans sa dimension, une femme qui n'eue jamais d'enfants, mourant tuée par une mère de famille lors de la dernière bataille, de la fin de la guerre. Tout ces sentiments familiaux l'emmerdait, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles elle ne reparle plus aux deux sœurs Black toujours en vie, elles sont devenues fades et chiantes lorsqu'elles se sont opposées à ses hypothèses et à ses pensées. Oui...fades et chiantes quand elles ont toutes deux dit que ce n'était pas éthique de récupérer la Bellatrix d'un autre univers, que ce n'était pas bien et que personne ne devrait faire cela même pour récupérer une personne qu'ils avaient tant aimé...
-Qu'est-ce qui te fait tant rire ?
La voix de Billie retentit, celle-ci semblant froide et tremblante. Oui, Billie avait peur. Peur comme son frère lorsqu'il avait prêté allégeance aux Lord Noir, à cet homme qui se faisait appeler Voldemort. Lucius était lâche, et elle l'était-elle peut-être tout autant. Tout deux sous la domination d'un maître effrayant, qui ferait souffrir leur famille s'ils ne faisaient pas ce qu'ils demandaient. En tout cas, c'était ce que Billie ressentait. Elle savait qu'à la moindre faute, Xeneris irait faire du mal à ceux auxquels elle tenait, c'est-à-dire sa femme, Accacia Evans Malfoy et leurs deux filles adoptives, Helen et Bellana.
-Rien qui te concerne. Oh...mais d'ailleurs, petit ange, tu n'as pas répondu à ma question.
Billie grimaça. Elle ne savait pas quoi dire exactement, elle avait peur de cette ancienne ennemie qui au fil du temps, était devenue une amie, et qui maintenant était son maître, un maître qui semblait aussi horrible que ce que Voldemort avait été pour son frère avant que celui-ci ne périsse et que Lucius Malfoy soit enfermé à Azkaban pour complicité à ce monstre. La blonde ne voulait parler de sa situation amoureuse plus que parfaite à cette femme qu'elle avait pensé son amie mais qui n'était là que pour piétiner les autres, se faisant passer pour quelqu'un qui ne voulait simplement que retrouver son amour perdu.
-Je dois partir, Accacia m'attends, et tu sais comment elle est quand je ne suis pas là à l'heure, elle me boude pendant plusieurs heures, et j'aimerais éviter ça...
Ce n'est qu'une excuse en l'air que balance là celle que certains au cours de leurs scolarités avaient appelés "la reine des Serpentards", mais elle a l'air de marcher. Heureusement pour elle. Elle n'en a que faire de rester ici de 8h à 19h...Elle ne peut même plus voir ses deux filles, l'une étant encore à la maison cette année, et l'autre étant en deuxième année à Poudlard dans la maison Gryffondor.
-Demain, même heure. Pour le plan, déclare Xeneris, un sourire sadique aux lèvres, en observant ses associés partirent les uns après les autres, Carmen restant le plus longtemps dans la sorte de boutique abandonnée, parlant avec sa maîtresse.
Alors que Xeneris retrouve son quotidien et sa solitude, Venusia pleure dans les bras de sa tante, lui expliquant ce qu'il s'est passé, ses craintes et ses rêves, ce qui provoque un nouveau rire étrange de la part de la rouquine qui veut juste retrouver Bellatrix, et la garder pour elle. Ce n'est que sa Bellatrix, pas la Bellatrix de quelqu'un d'autre, pas la Bellatrix de tout le monde.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro