🥀vii. haunted by families🥀
Depuis que Venusia avait vue dans la pensine de sa tante des souvenirs anciens des sœurs de celle-ci, mais aussi de ses oncles. Elle ne pensait plus qu'à en découvrir plus. Elle allait tout faire pour en découvrir plus sur cela. Elle le méritait. Venusia avait vécue dans le flou, ne connaissant rien de tout. Elle voulait retrouver des informations. En voir le bout. Pour au moins comprendre.
Il y avait tant de choses que Venusia ne comprenait pas dans tout ce qui se disait sur sa famille. Il y avait tant de questions qu'elle aimerait poser, et d'ailleurs au moment même où Narcissa l'avait découvert regardant la pensine, c'était ce que Venusia avait fait. Posant des questions. Elle avait cependant aussi décidé de réconforter sa tante, la prenant dans ses bras, et lui disant que tout pourrait se régler, que peut-être un jour, ils se réveilleraient et rieraient tous ensemble de toute cette histoire.
De cette fichue histoire. Cette histoire qui semblait être une malédiction. Cette histoire monstrueuse avec toutes ses fins tragiques. Des continuations, puisqu'il ne s'agissait pas de la fin. Bellatrix et Sirius étaient en vie, ils étaient simplement enfermés, à Azkaban, subissant les baisers des détraqueurs. Andromeda, elle, avait fuit, était partie. Elle vivait tranquillement avec l'homme de sa vie, un certain moldu nommé Ted Tonks. Seul le destin de Regulus avait été scellé dans la mort.
Venusia pensait qu'il était fort possible qu'une réconciliation se déroule entre Andromeda et Narcissa. Il faudrait juste empêcher Lucius d'intervenir ou de comprendre quoique ce soit. Ils avaient certainement trop d'ego pour s'excuser sans l'aide d'autres personnes. Peut-être que si les deux sœurs se reverraient, il se passerait quelque chose ? De plus Voldemort n'existait plus, alors il n'était plus une menace.
Venusia devait essayer. Elle essaierait probablement, d'ailleurs. C'était important pour elle. C'était quelque chose qu'elle voulait au fond d'elle. Elle voulait les revoir, heureux. Oui, la destruction de sa famille lui causait du mal, surtout parce qu'elle pouvait voir dans le visage de sa tante que celle-ci regrettait le passé, ce temps où elle et ses sœurs étaient insouciantes et passaient leur temps ensemble.
Elle se demandait cependant comment réussir à recoller une famille qui ne s'adressait plus la parole depuis bien longtemps, et puis celle-ci le voulait-elle vraiment ? C'était des questions qui fusaient dans l'esprit de Venusia. Elle se disait qu'elle devait tenter quelque chose. Rien qu'à cause de ce qu'elle avait pu voir dans la pensine de sa tante.
-Tu fais quoi, Venusianette, demande Draco, arrivant dans la pièce.
Il l'a voyait, assise sur une chaise, à fixer une feuille sans pour autant y écrire dessus pour le moment. À cet instant.
Venusia parut déconcertée par l'arrivée soudaine de son cousin. Elle le fixa, énervée parce qu'il venait d'essayer de lui faire peur.
-Arrête de m'appeler Venusianette, ou alors je continuerais à t'appeler Drayounet. D'ailleurs tu m'as toujours pas répondu, qui est l'étudiant.e de Serdaigle qui semble t'intéresser, je veux savoir, moi, commence Venusia, Et pour ta gouverne, je suis entrain de travailler, alors laisse moi tranquille, à part si c'est pour me dire qui est la personne qui apparemment t'intéresserait.
Elle finit, un petit sourire taquin à l'adresse de son cousin. Celui-ci lui fait une tête incroyablement drôle, autant que Venusia se déconcentre, se mettant à rire et que Draco atteint la feuille que celle-ci tenait dans ses mains sans rien pouvoir faire à cela.
Il peut alors lire le titre, une question : "La famille réunie." Draco regarde sa cousine d'un œil étonné. Bien sûr que c'est ça qu'elle voulait faire. Honnêtement ce n'était pas très étonnant de la part de Venusia, toujours considéré comme un petit cœur fougueux, qui semblait avoir peur qu'on dise d'elle qu'elle était un monstre, et qui dans le même temps voulait voir sa famille heureuse. Elle passait de nombreuses heures à observer les constellations, juste parce que les prénoms de ses oncles et de ses tantes, et de sa mère aussi, venaient de celles-ci.
Cependant, Draco pensait qu'elle était assez réaliste pour comprendre qu'une coupure aussi dramatique que celle que leur famille avait vécu ne se résolverait pas en un coup d'œil.
-'Nusia, tu penses que c'est vraiment une bonne idée, ton histoire. Tu sais il y a une raison pour laquelle notre famille s'est coupé en plusieurs morceaux...
-Oui, je sais, bien sûr que je sais. J'ai même pu le voir moi-même, dans la pensine de Narcissa, ma tante, déclare froidement Venusia, en ayant marre qu'on la prenne pour une idiote à chaque mot prononcé par elle, chaque fois elle a l'impression qu'on essaye de lui apprendre des choses qu'elle savait déjà sur la famille.
Pour le coup, cette information étonne réellement Draco. Donc sa cousine aurait été voir dans la pensine de sa mère ? Et pourquoi ? Comment ?
-Avant que tu te fâches, et m'accuse d'avoir fait exprès d'infiltrer sa pensine, je voulais que tu saches que ce n'était pas voulu...Je ne le voulais pas.
Draco hocha la tête. Il s'imaginait bien que sa cousine n'allait pas chercher à s'introduire dans la pensine de quelqu'un d'autre. Il devait s'être passé quelque chose.
-Oui, je te crois alors...qu'est-ce que tu as pu voir, Draco demande, essayant de calmer son esprit pour ne pas brusquer sa petite cousine.
Venusia lui explique tout les moments joyeux qu'elle a pu voir, cette alchimie sororale qui entraînait les trois fillettes, Bellatrix, Andromeda et Narcissa. Elle détailla chaque passage. Lorsque les trois sœurs jouaient à chat, comme Pansy et Venusia le faisait, lorsqu'elles se regardaient dans les yeux, se plaignant du futur qu'elles auraient, lorsqu'elles dansaient, joyeusement, lorsque la joie les prenait et lorsque les pleurs arrivaient à grand galop. Tout les moments, jusqu'à la description de Narcissa à la fin, qui pleurait de regret.
-C'est ce que Narcissa voudrait, elle voudrait qu'on recolle la famille. Elle ne le fait pas elle-même parce qu'elle a trop peur de s'excuser. Je sais qu'elle serait fière de moi si je recolle la famille, si je les retrouve. Je voudrais voir Andromeda, et je pense que Narcissa le voudrait aussi. Laisse moi au moins essayer.
Draco la regarda, étonnamment ou pas, d'ailleurs, il s'était quelque peu calmé, alors que les reproches circulaient dans sa tête. Alors qu'il voulait les lui dire. Mais non, ce n'était pas ce qu'il avait à la bouche en ce moment.
Il fixa sa cousine un petit temps, se demandant s'il devait prendre la parole. Notamment sur un sujet qui pourrait peut-être aider celle-ci dans son plan...
-Je...Je crois que je sais comment t'aider, il commence, La première année à Poudlard, notre cousine Nymphadora était dans sa dernière année, et on s'est parlé quelque fois...Je pense que tu devrais essayer de la contacter, pour arranger un rendez-vous avec sa mère, avec notre tante. Enfin, je dis ça, c'est juste une proposition et ce que je pense le plus sensé sur ce sujet.
Il quitta la pièce précipitamment, pour ne plus parler de cela. Il pensait, au final que cela ne le regardait pas tant que cela.
Cette idée commença à prendre forme dans l'esprit de Venusia. Écrire une lettre à Nymphadora, lui dire qu'elle voudrait recoller la famille pour apprendre à les connaître, eux. Ce n'était pas une mauvaise idée. C'était quelque chose qui pouvait l'aider. Lui dire qu'elle voulait les connaître, et que peut-être ce serait aussi le cas des autres. Elle ne comptait pas prévenir Lucius de cette tentative. Il semblait être bien heureux de la séparation de la famille.
Ce n'était pas le cas de Venusia, qui voulait comprendre et qui voulait connaître. Elle voulait rencontrer Nymphadora, sa mère et son père. Ils étaient sa famille, bien que cette famille elle-même pouvait avoir du mal avec ce principe. Elle ne savait pas vraiment comment l'écrire, ou si sa tentative ne servirait à rien, mais il fallait qu'elle le tente. Il fallait qu'elle essaye.
" Chère Nymphadora Tonks,
Je suis Venusia Lestrange, j'imagine que tu ne dois pas me connaître, puisque l'on ne s'est jamais vu...Mais je fais partie de ta famille.
Et bien que cette famille semble brisée en morceau, j'aimerais rencontrer la partie de la famille que je ne connais, et peut-être la reconstruire.
C'est donc à toi que j'écris, ma chère cousine, que je ne connais pas encore, mais que j'espère apprendre à connaître, pour savoir si tu aimerais me rencontrer, et si ta mère et ton père aimerait aussi.
Je sais que cela doit te paraître étonnant de ma part, puisque je sais que tu as fais la connaissance de Draco, mon cousin, élevé avec moi, et qu'il n'a pas du tout agit de la même façon que moi à ton évocation.
Il a du te dire que la carte de la famille ne marchait pas avec lui puisque selon lui vous devez être des traîtres à votre sang.
Ce n'est pas ma pensée sur ce sujet, sujet que je déteste. On ne devrait pas juste pour respecter les autres et chercher à les connaître mieux et ne pas avoir des préjugés sur les gens que l'on rencontre être traité de traître à son sang.
Je trouve cela complètement ridicule. Ce n'est pas le sang d'une personne qui l'a rend intéressante, son statut ne compte pas.
Notre comportement avec les autres, lui, par contre, compte. Mieux vaut être gentil qu'un idiot élitiste qui ne cherche pas à voir la réalité en face en découvrant des personnes, en les rencontrant, ces personnes qu'il juge impur.
Et j'ai l'impression que la plupart des enfants de sangs-purs se font endoctriné bien trop jeune pour apprendre d'eux-mêmes qu'il n'y a pas vraiment de différence entre une personne de sang pur et une personne qui est née de parents moldus.
Je suis sûr que tu dois être étonnée de mes propos, notamment parce que je suis la fille de Bellatrix Lestrange, connue pour être une mangemords, une femme puriste du sang, extrémiste, pourtant je n'ai pas sa mentalité.
J'espère sincèrement que tu accepteras de me rencontrer, au moins pour réellement me connaître, et pas qu'à travers les mots que j'utilise dans cette lettre.
J'imagine que tout ce que je te dis doit t'étonner. Comment une fille de puriste du sang pourrait penser comme cela, et pourquoi voudrait-elle voir sa famille se recoller, en partie ? Ou en tout cas, les connaître, ceux que je n'ai pas pu rencontrer.
Oui c'est étonnant, mais j'ai quelques réponses à t'apporter. Tout d'abord, j'ai ma propre manière de penser, ce qui signifie que je peux penser différemment des autres personnes que je connaisse. D'ailleurs j'ai l'impression que certaines de ces personnes, dont ma tante Narcissa, ne pensent pas réellement tout ce qu'elles laissent entendre dans leurs mots.
J'ai l'intime conviction que Narcissa n'aurait pas voulue que sa famille se brise. Non, j'ai mieux. J'ai pu le voir en pénétrant par erreur dans sa pensine. Je pouvais la voir pleurer sur une photo d'elle et de ses sœurs.
C'est donc pour cette raison que j'aimerais revoir ma famille au complet, ou en tout cas, essayer. Le principal pour moi étant de vous rencontrer. Je n'ai jamais pu vous voir, et cela me fais de la peine, moi qui vous apprecie même sans vous connaître...
Salutations,
Venusia Lestrange,
du manoir Malfoy, chambre trois,
étage un. "
Elle appela ensuite sa petite chouette, et la fit s'envoler. Elle connaissait les périmètres de la maison d'Andromeda puisque pendant quelques jours, Andromeda et Narcissa ont gardé contact, alors même que Bellatrix avait dit que Andromeda était morte à leurs yeux. Ce n'était pas vraiment le cas, c'était tout ce qu'on pouvait dire. C'était des mots pour garder la face.
Dans la pensine, Venusia avait vue ces moments. Et elle avait en souvenir l'adresse des Tonks, l'endroit où Andromeda, Ted et Nymphadora vivaient, celle-ci venant à peine de finir l'école. Venusia attendait impatiemment une réponse à sa lettre.
Une réponse positive, évidemment. C'était ce que Venusia cherchait de cette Nymphadora, personne qui faisait partie de sa famille et qu'elle n'avait jamais rencontré.
Deux jours plus tard, une lettre lui arriva, Venusia espérant que ce soit Nymphadora, ou même sa mère lui répondant. Elle l'ouvrit, découvrant qu'il s'agissait d'une lettre de la part d'Eden Granger, lui demandant comment ses vacances se passaient.
Venusia décida d'y répondre assez rapidement, se disant que c'était la meilleure chose à faire de son temps. De plus, c'était une bonne nouvelle d'avoir de ses nouvelles, de savoir si ses vacances se passaient bien. Elle rédige donc une réponse, invitant d'ailleurs Eden et Hermione à passer une journée ensemble, près de Pré Au Lard, pour éviter la compagnie de Malfoy, qui n'arrêtait pas de se moquer de Hermione, bien qu'elle soit une élève d'un très grand sérieux.
Elle renvoya la lettre, se disant que ce serait superbe d'avoir une réponse rapidement, pour s'organiser avec sa tante, voir le rendez-vous et se retrouver.
Quand soudain, une nouvelle chouette arriva en trombe. Une chouette que Venusia n'avait jamais vue débarquer dans sa chambre. Elle arracha rapidement l'enveloppe, cherchant à la lire au plus vite. Elle venait de Nymphadora Tonks, justement.
" Bonjour, cousine,
Je ne m'attendais pas à ce que tu me contactes, ou ce qu'aucune partie de ta famille le fasse, puisque j'ai la grande impression qu'ils ne veulent pas nous revoir. C'était d'ailleurs ce qu'assurait ton cousin, Draco Malfoy, quand il me voyait dans les couloirs.
Cependant, j'aimerais beaucoup te rencontrer, et j'ai fais lire ta lettre à ma mère, et elle aussi serait pour le faire. Que dis-tu d'un rendez-vous au chaudron baveur ? Ma mère, moi et mon père y seront volontiers, quant à ta tante, que tu viennes avec elle ou non, cela me plairait :)
J'avoue que ta lettre m'a en premier lieu étonné, puisque je te l'ai déjà dit, je ne m'attendais pas à ce que l'un de nous nous contacte, au vus des derniers différends concernant notre famille.
(PS : Si tu pourrais éviter de m'appeler Nymphadora, on dirait ma mère et mon père :( Je préfère être appeler par mon nom de famille, si cela ne te dérange pas.)
Cordialement,
Ta cousine Tonks."
Venusia avait maintenant une réponse positive, et elle pourrait enfin rencontrer une partie de sa famille qu'elle n'avait jamais vue. C'était quelque chose d'extraordinaire. Elle avait eue une énorme chance, en cette journée. Et tout cela allait être incroyable.
Rencontrer Tonks, sa mère et son père, elle avait toujours voulue le faire. Et maintenant, elle le pourrait.
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