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🥀vi. memories of an aunt🥀

Trois jours étaient passés, Venusia vagabondait dans les couloirs austère et froid, se rappelant divers aventures qu'elle y avait eue un peu plus jeune. Notamment, ce souvenir dans lequel la jeune fille, avec l'aide d'une amie d'enfance à elle, avait peint les murs de toutes les couleurs possibles et imaginables. Un sourire naquit alors sur son visage en se rappelant cela. Soudainement, elle arriva devant la chambre de tout ces mystères, la chambre dans laquelle Narcissa aimait se reposer lorsqu'elle ne dormait pas avec Lucius, son mari. Des tas d'affaires à elle y étaient entreposées. Une pensine au milieu de la table. Plus qu'une chambre de repos, cet endroit, pour Narcissa, servait à se recueiller, se souvenant souvenir après souvenir.

Cet endroit, c'était l'endroit dans lequel Narcissa pleurait, se souvenant toutes ces choses de sa vie. C'était là qu'elle pleurait tandis que sa nièce, attirée par les bruits des sanglots, la regardait sans pouvoir faire quelque chose. L'endroit des larmes et des souvenirs. Une pièce du manoir très spéciale, pour la maîtresse de maison, en tout cas. L'endroit étrange enveloppé dans les larmes et les souvenirs. Venusia y entre, volontiers, pensant y découvrir sa tante, un livre dans les mains. Mais celle-ci n'est pas là. La jeune fille détaille la pièce, s'approchant des éléments qu'elle a vu par la porte entrouverte mainte et mainte fois. La pensine au milieu de la pièce semble vouloir montrer quelque chose. Un souvenir est entrain de se jouer, Narcissa est probablement dedans, entrain de le revoir une fois encore.

La petite première année semble prête à patienter là, pour attendre sa tante, lui parler de tout et de rien après qu'elle soit revenue de la pensine...mais le souvenir qui s'illumine dans celle-ci l'intrigue, la passionne, et elle se dit qu'elle devrait peut-être y plonger dans cette marmite de souvenirs. Alors la jeune fille le fait et se retrouve auprès de trois jeunes filles, toutes différentes les unes des autres, ce sont les sœurs Black. Enfants, elles jouent toutes les trois ensembles dans le Manoir des Black, à chat probablement parce que l'une court après les autres, c'est Andromeda, pas loin d'elle, Narcissa augmente la vitesse de sa course en voyant que l'autre se rapproche.

-HÉ, C'EST PAS DU JEU, crie la petite blonde en se jetant sur sa grande sœur qui lui sourit, joyeuse.

La première enfant de Druella Black et de son mari ricane, se jetant sur ses deux sœurs leur faisant des chatouilles. Venusia sourit pour elles, heureuse de les voir toutes les trois ensembles, joyeusement, se tenant et riant ensembles. Ce souvenir est un long fleuve tranquille, gentil et doux qui rappelle à la brune un des siens, avec Pansy et Daphné. Soudain, alors qu'elle venait à peine de s'adapter à l'atmosphère, elle fut projeter dans un autre souvenir, où les trois filles semblaient plus grandes.

L'une se tient droite, un sourire polis aux visages, les cheveux blonds avec deux mèches brunes bien coiffés, plaqués, c'est Narcissa, toujours aussi attentionnée et polie. À sa droite, une jeune femme aux longs cheveux noirs et emmêlés ricane, elle a l'air d'être la plus vieille, de quatre ans probablement. En face des deux femmes se tient Andromeda, un sourire aux lèvres, neutre mais heureuse d'être avec ces personnes qu'elle aime, la fille du milieu.

Assises sur un banc de Poudlard où elles pouvaient voir les fleurs commencées à fleurir et d'autres à périr, les filles parlaient de tout et de rien, réfléchissant à divers choses, riant des blagues de chacunes, jusqu'à ce que l'une d'entre-elles se rappellent d'une chose.

-Père veut...nous marier à ces espèces de brutes que sont les idiots de Lestrange, déclare la plus âgée, son sourire disparaissant pour laisser apparaître une mine dépitée, Que va-t-on donc faire ? Je n'ai aucune envie de me marier avec l'idiot de Rodolphus !

Venusia les observe, essayant d'être la plus observatrice possible. Elle va en apprendre plus sur elles, et c'est ce qu'elle a envie de faire. Rien que ça. Apprendre à les connaître, ces trois femmes qui sont de sa famille. Andromeda soupire, la force tranquille comme certains l'appellent parfois, ne semble trouver aucune solution pour empêcher ses mariages arrangés...À part, la fuite. La fuite, chose que, Venusia le sait, leur cousin, Sirius Black, fera durant sa sixième année, se réfugiant chez les Potter. Mais les trois filles, la jeune héritière lestrange semblait le deviner, n'avaient nulle part où aller. Elles voulaient partir. Mais pas de la même façon. Et puis, c'était dangereux. Les trois filles étaient encore à l'école, et il était sûr que leur parents voudraient les retrouver si il s'avérait qu'elles disparaissaient subitement toutes les trois.

-Je ne sais pas, Bella, je n'en sais rien, il va falloir surmonter cela ensemble, réplique la cadette, surnommée Dromeda en prenant sa petite sœur, Cissy, dans les bras.

Elles semblent toutes les trois si tristes, Venusia aimerait leur faire un câlin, leur dire quelque chose de rassurant mais bien sûr, ses mots n'auraient aucune importance puisque ces trois-là ne sont qu'un souvenir, que ces trois-là ne viennent que de la mémoire de Narcissa. Andromeda semble plus triste que les autres, comme si elle semble remarquer que tout ceci ne va finir que dans le mal et dans les larmes. Elle, elle, semble savoir que dans pas longtemps, elles seront toutes séparées, deux d'entre-elles toujours dans le Manoir de leur enfance, et l'une partie loin d'ici, reniée de sa famille, perdant les deux personnes qui comptaient le plus pour elle...Avec Teddy, Ted Tonks, le jeune Poufsouffle de sang-impur qu'elle aime de tout son cœur, son seul secret, la seule chose que ses sœurs ne savent pas.

Les trois femmes se prennent toutes dans les bras, se cajolant, se donnant du courage pour vivre les expériences qu'elles vont vivre. Bellatrix semble la plus détachée du groupe. Elle n'a pas besoin de plus de courage. Pas vraiment. Pas après tout ce qu'elle a vécue. Pas après toutes ces choses que son père lui a fait. L'héritière Black essayait simplement de sauver ses sœurs d'une éventuelle punition, et cela écopait toujours sur une Bellatrix qui entrait dans une salle froide suivie par son père qui brandissait sa baguette magique et lui jetait de nombreux sortilèges douloureux sur elle, pour lui forger une armure de guerrière, pour la faire insensible, comme il disait souvent.

-Je ne veux plus de ça, lance Narcissa, baissant la tête.

-De quoi ?

Les deux autres jeunes étudiantes demandent. À vrai dire, elles savent ce que veut dire leur petite sœur par là, elles veulent juste avoir l'entièreté du point de vue de la dernière, de celle qui est fiancée au jeune héritier Malfoy, le garçon qu'elle aimait, mais qui n'avait pas été son premier choix.

-De cette vie ridicule. Bella, toi, tu ne peux pas être heureuse. Les parents ne te marieront jamais avec Fererröne et te forceront à épouser cet homme, le Lestrange, qui te déteste et que tu déteste. Toi, Andro, je vois bien que, comme nous, un mariage arrangé, ce n'est pas ce qui te plaît. Tu serais très malheureuse avec quiconque. Et moi, même s'ils me marient avec celui que j'...j'aime, ils vont vouloir tout contrôler, et je ne serais capable de rien. Notre famille est pourrie, jusqu'à la moelle, quoi !

Narcissa se leva brusquement, faisant tomber le petit calepin qu'elle avait poser sur ses jambes. Elle était énervée, et il fallait qu'elle s'exprime. Elle qui était toujours si gentille, si polie, si soumise. La blonde aux noms de fleurs en avait marre qu'on la prenne pour quelqu'un qu'elle n'était pas. Peut-être, oui, avait-elle un beau visage. Mais ce n'était pas une raison pour dire qu'elle n'était que ça. Une fille écervelée, qui ne savait que faire son plus grand sourire.

Venusia, elle, essayait d'interpréter tout ce qu'elle entendait. Qui était cette personne aux noms de famille familier ? Ferreröne, c'était bien ça, hein ? Pourquoi cela rappelait-il quelque chose à la jeune fille, qui aujourd'hui vagabondait dans un des souvenirs de sa tante où elle voyait sa mère et les sœurs de celle-ci parler ensemble de choses qui leur faisaient plus de mal que de bien. Rien qu'en pensant cela, le visage de Venusia se fit un peu plus sombre. Ses deux tantes, sa mère...elle les voyait, ensembles, mais celles-ci souffraient.

-On trouvera un moyen, il y en a toujours un. On peut toujours faire quelque chose, réplique Andromeda en courant derrière sa sœur, suivie de son aînée.

***

Le souvenir s'estompe, le décor change. Cette fois-ci, Andromeda et Narcissa sont dans le Manoir des Black, attendant leur aînée, qui, elle est en pleine réunion avec le maître du mal, de leurs mals notamment, car depuis que leur père a forcé Bellatrix à prendre la marque, celle-ci semble de plus en plus perdue et déconnectée de son monde, comme entrain de perdre le semblant de raison qui accompagne son jolie corps.

-Que t'es-t-il arrivé, demande Narcissa en voyant sa sœur arriver dans la chambre qui lui appartient d'ailleurs, dans laquelle les trois sœurs papotent ensembles le plus souvent.

Le corps de celle-ci est couvert de bleus et du sang coule de son nez et de son épaule qui a été écorchée, une chance qu'elle est réussie à transplanner avant que quelque chose d'autre ne lui arrive. Quelqu'un aurait pu lui jeter un sort avant qu'elle n'y arrive. Quoiqu'il en soit, cela stress la jeune fille qui voit dans une pensine le souvenir de sa mère dans un piteux états, des petites larmes commencent à couler de son visage de fille. On dirait même qu'elle ne peut bouger. Andromeda, elle, n'attend pas que son aînée réponde et par chercher des bandages, des pansements et des produits pour désinfecter les plaies. Narcissa, elle, ne peut penser à autre chose que sa sœur en ce moment si troublant, il faut dire qu'elle a très peur pour elle.

Oui...Ça n'a pas l'air d'être si grave. Mais cela leur fait peur. Elles n'ont jamais vues Bella aussi muettes, ce n'est donc pas normal, absolument pas normal, Bella est du genre à faire de longues tirades dramatiques pour épater le monde, ou parfois à faire des longues déclarations, pas du genre à se taire d'une telle façon. Quelques minutes passent toujours rien, Andromeda revient avec les bandages, les médicaments, et tout autre choses pouvant la soigner. Elle commence à lui mettre un pansement sur sa blessure à l'épaule tandis que la fille qui se fait soigner se met soudainement à grogner. Une question reste dans la bouche d'Andromeda, mais celle-ci ne sait pas si Bellatrix pourrait y répondre dans son état actuel.

-Qui t'as fait ça, demande-t-elle, effrayée et glacée par cela, par ce corps qui semble froid et torturée de partout.

Pas de réponse, un long silence s'échappe de la pièce, long silence des plus dérangeant d'ailleurs. Venusia se mords les lèvres et sert ses poings, ce qu'elle fait quand elle ne supporte pas quelque chose, quand elle est stressée.

-Bella, dis le nous, s'il te plaît, c'est important.

Toujours pas de réponse. La grande sœur Black se met néanmoins soudainement à rire. Un rire étrange, que ses deux sœurs n'ont jamais entendues, pas d'elle en tout cas. Venusia hurle à l'intérieur. Qu'est-ce c'est étrange...et violent à la fois. Est-ce que c'est le rire que les gens lui connaissent ? Est-ce que c'est le rire qui la précède, elle et sa réputation ? Car oui, alors, elle peut affirmer que ce rire est des plus dérangeant, des plus étranges et des plus malaisants.

‐Bella ! Bella ! Dis le nous, la voix de Narcissa résonne dans la salle.

La plus jeune des trois sœurs Black se fait du soucis pour la première. Que se passe-t-il ? Pourquoi celle-ci rigole comme cela ? Que s'est-il passé durant la réunion à laquelle Bellatrix avait été forcée d'assister ? Tant de questions, qui, pour le moment semblait sans réponses. Tant de questions qui pouvaient, toutes avoir réponses, grâce à la voix de leur sœur.

La plus vieille des trois semble faire un effort considérable pour ouvrir la bouche et faire autre chose que simplement rire étrangement. Les deux plus jeunes Black sont pendues aux lèvres douces et froides de leur sœur, de leur aînée. Elle ouvre la bouche, la referme, et le refait plusieurs fois, sans qu'elle ne dise mot, ce qui inquiète ses sœurs, une fois de plus.

-Bella, s'il te plaît, dis le nous...

-C—Voldemort, réplique la mangemort, interrompant sa sœur,  en grimaçant et en frisonnnant d'effroi.

Il n'y a pas de doute à avoir, quelque chose d'étrange se déroule, quelque chose qui ne plaît pas vraiment aux deux sœurs. Voldemort s'en est pris à leur sœur, selon les dires de cette dernière, leur grande sœur, celle avec qui elles partageaient tout, semble au bord des larmes, déconfite et riant toujours autant de ce même rire sans joie. Cet événement l'a traumatisé, la rendant même peut-être différente de ce qu'elle était bien avant, lorsqu'elle riait et chahutait avec ses sœurs, lorsqu'elle tentait d'échapper à un mariage qui ne s'annonçait que plus proche encore, désormais.

-Voldemort ! Cet idiot de serpent ! Ce gros cons de monstre ! Je ne peux plus me le voir ! Et puis quoi encore, après t'avoir fait tout ce mal, le Manoir des Black va être son repère !? Jamais de la vie, commence Andro, des plus énervée d'apprendre que c'est de la faute de l'homme qui n'en est plus un si sa sœur lui revient aussi tourmentée et gravement blessée, Qu'il aille se trouver un cercueil, pour qu'il puisse crever et nous laisser en paix.

Les filles hochent la tête. Andromeda semble triste, particulièrement triste, et Narcissa la comprend. Après tout, leurs grande sœur s'était sacrifiée, avait fait promettre au maître de maison qu'elle serait la seule à rejoindre les mangemorts, et elle revenait dans cet état, après sa seconde réunion. Est-ce que Bellatrix allait perdre tout ce qu'elle avait un jour été pour la folie ? C'était ce qu'Andromeda craignait, en tout cas. Et peut-être même que ces choses qu'elle n'aimait pas lui plairait, des jours après ? Peut-être que c'était ce qu'elle était destinée à devenir ? Un monstre, une folle, une parias, une partisane ? Il fallait qu'elle empêche cela, mais elle ne savait comment le faire.

-Pourquoi te faire, ça...à toi ? Tu es une partisane, tu as pris sa marque ! Pourquoi ferait-t-il du mal à un de ses mages, demande innocemment Narcissa.

La jeune fille frisonne, et dire que cela aurait pu lui arriver à elle aussi ! En ce temps-là, Narcissa ne comprends rien. Pourquoi toucher à ses propres mangemorts ? Pourquoi les torturer ? Pourquoi les rendre ainsi alors qu'ils n'ont probablement qu'obéis à des ordres strictes et horribles venant de cet homme étrange, et qui ne ressemblait plus vraiment à un homme ? La plus jeune prend sa grande sœur dans ses bras, ne sachant comment mieux réagir. Sa sœur est rentrer blessée et c'est la faute du seigneur des ténèbres, du Lord Noir.

-Tu es si innocente, Cissy, lance Andromeda en prenant ses sœurs dans ses bras, la mine triste et la tête baissée.

Ces mots ne sont pas méchants, ce n'est juste qu'un constat du moment. Andromeda, elle, paraît le savoir, paraît pouvoir répondre à la question de sa petite sœur. Le seigneur du mal ne traite et ne traitera jamais bien ceux qui le rejoignent. Il ne tiendra aucune promesse, ne fera pas de concession et sera cruel au possible. Andromeda le sens ; tout un monde va se détruire à cause de lui, des dizaines de familles se sépareront ou se feront brisées, perdant un membre des leurs, ou partant pour se protéger, loin de leurs proches.

-Il...il a dit que c'était...pour—pour m'entraîner, pour me montrer que la violence réglait tout. Il, il, veut que je
fasse du mal aux autres parce qu'on
m'a fait du mal...c'est ce qu'il désire, me rendre horrible, déclare Bellatrix, les
larmes coulant à foison de ses yeux d'habitude si taquin.

Ses larmes roulent jusqu'à ses joues si froides, aujourd'hui. Ses yeux embuées de larmes ne semblent montrer que de la tristesse, une tristesse infinie. Comme l'avait pensé Andromeda, quelque chose d'horrible se passe, quelque chose qu'elle aurait préférée éviter de connaître.
Sa sœur, sa sœur si forte, en
sanglots, dans ses bras. Il faut
que quelque chose se passe et il faut l'empêcher de se dérouler, se dit la
brune que Venusia ne connaît que par des souvenirs de sa tante et de sa mère.

Venusia, de son côté, ne tient plus. C'est si éprouvant de voir ça. Sa mère, en sang, pleurant aux côtés de ses sœurs. Voldemort est un monstre, se dit la jeune intrue du souvenir, celle qui ne l'a pas vécu et qui observe dans la pensine. Les larmes coulent encore et encore, Venusia entends les deux sœurs de sa mère essayer de consoler celle-ci, mais rien n'y fait. Bellatrix pleure et les deux sœurs la prennent dans les bras, se protégeant toutes les trois des cauchemars de la vie réelle.

-Tout iras bien, commence Andromeda, la main prenant celle de sa sœur dans la sienne, Du moment qu'on reste toujours ensemble, nous, les sœurs Black.

Les deux autres acquiescent, et c'en est la fin de ce souvenir. Un souvenir horrible qui fait toujours autant pleurer la maîtresse de la maison Malfoy, qui revient souvent dans ses souvenirs...

***

Venusia est transporter dans un autre endroit. De ce qu'elle parvient à voir, les trois filles semblent dans l'entrée d'une maison, leur père et mère sont là. Cygnus III Black regarde l'une de ses filles avec autorité et méchanceté, Druella Black pleure, déçue de cette fille. Les trois filles se regardent, l'une éprouvant de la tristesse, l'autre regorgeant de courage et de déception, et la plus grande les regardant sans même qu'elle ne dévoile une parcelle d'émotions.

-C'est un...UN NÉ MOLDU qui t'as pris ton cœur ? UN NÉ MOLDU ? Dans cette maison ? Un infâme sang de bourbe, crie Cygnus, fous et furieux, Jamais ! Jamais ! Il n'existe pas une aussi grande trahison que ce que tu es entrain de faire, jeune fille.

Quelque chose se passe, cela doit être le jour où les parents des Blacks apprennent que l'une d'entre-elles voit un né moldu, un sang de bourbe, comme ils aiment tant les appeler entre adultes, entre personnes qui les contrôles. Venusia sait ce qui est arrivé aujourd'hui, ils ont tous été détruits, enfin toutes, les trois jeunes filles ont perdues leurs relations d'antan, à cause d'un amour déclaré, à cause de tout ce qui a pu se passer. Quelle chose horrible, cette scène ! En la voyant, Venusia est sûre que Narcissa aurait préférée l'oublier pour toujours.

-Mais père, je l'aime, et je n'en aimerais pas un autre. Pas un que vous me proposez d'épouser, en tout cas, réponds Andromeda avec courage, ne dérivant pas ses yeux de ceux de son père.

Le père la regarde, sombre, furieux et rouge de colère. Il n'aurait jamais pensé que ce serait Andromeda qui l'amènerai à le décevoir. Cette fille était calme, sage, gentille, aimable tout en se montrant féroce et en ayant des caractéristiques de Serpentards quelque fois tandis que Bellatrix, elle, l'entièreté de son caractère aurait pu le décevoir. Elle était toujours si rebelle, cherchant les problèmes, prenant sur elle tout le mal d'un monde et son agissement n'était que des plus immature, pas une femme à qui on aimerait marié son fils. Cependant, c'était arrivé. Bellatrix était mariée à un autre sang-pur, Rodolphus Lestrange, comme celle-ci l'avait craint. Et Andromeda, la fille intelligente et aux bonnes valeurs allait fuir ? Elle qui paraissait pourtant bien mieux ? Elle qui n'avait jamais fait de bêtises, enfin pas que Cygnus III sache.

Évidemment, puisque c'était Bellatrix qui les prenait, ces punitions pour des bêtises qu'elle n'avait pas faite, elle voulait les protéger, et c'était le paiement pour le faire.  Et, Andromeda, sage et avec les valeurs de Serpentard ? Bellatrix se disait que son propre père ne connaissait pas ses propres filles, aucunement, de ce qu'elle voyait.

‐Insolente, dit Cygnus en brandissant sa baguette, Tu vas souffrir, petite insolente !

Il s'approchait dangereusement de sa fille, la baguette à la main, le regard ténébreux et monstrueux, comme un homme qui s'apprêtait à tuer sa propre fille sur le champ. Jamais Bellatrix et Narcissa n'avaient vues cela de leurs vies, ou du moins pas autant. Venusia, qui assistait toujours à la scène ne trouva rien à dire, de toute façon on ne pouvait l'entendre. Elle était horrifiée, son grand-père était un homme des plus horribles. La Lestrange en avait déjà entendu parler, mais elle ne l'avait jamais vue. Il était mort avant qu'elle ne naisse, heureusement pour elle, d'ailleurs. Au moins elle n'avait pas connue ce monstre de toute sa vie.

Il s'approchait toujours plus d'elle, et au lieu de lui tirer un sort, il l'a pris par les cheveux, l'emmenant dans une pièce froide et terrible, la salle de torture où Cygnus emmenait toujours Bellatrix pour lui lancer des doloris et des crucio. Il sort et referme la porte, l'air toujours autant cruel.

-Elle se mariera avec Rabastan Lestrange qu'elle le veuille ou non et restera dans cette salle jusqu'au mariage, puis après le  mariage, elle deviendra une mangemord, comme son fiancé, répliqua froidement l'homme de la maisonnée, un sourire carnassier aux lèvres.

Et puis, il part. Narcissa pleure de tristesse. Elle ne comprend pas comment on peut être un tel monstre avec ses propres enfants. Druella pleure, ne sachant quoi faire d'autres que de montrer ses sentiments monstrueux qui la dévore. Bellatrix reste là, un visage
indéchiffrable. Cependant, Narcissa sait
que sa grande sœur est rage de colère et rongée par les larmes. Les heures passent, Cygnus est parti travailler là où il travaille, les deux jeunes femmes sont autour d'une table tandis que Druella est partie avec leur elfe de maison faire quelques courses.

-II ne peut pas lui faire cela, lui infliger ça, il voit très bien que cette vie ne lui sera que torture. Je dois la sortir de là...Puis elle ne reviendra plus jamais ici, elle partira de nos vies, déclare Bellatrix, Elle sera morte à nos yeux. Oui, mieux vaut la voir morte que de l'imaginer souffrir. Elle ne sera plus notre sœur, Cissy.

Venusia ne semble rien comprendre. Bellatrix paraît ne plus vouloir voir sa sœur, mais elle semble tout de même déterminée à la sauver de cette maison, à la sauver de cette malédiction qui les consume toutes les trois. Narcissa l'observe, de ses yeux fins d'intelligence. Elle est d'accord avec sa sœur. Il ne faut pas qu'Andromeda vive cela. Après son mariage avec Rabastan, celle-ci serait prisonnière de l'homme comme elle était prisonnière de son père avant. Cependant, la blonde ne comprend pas pourquoi Bellatrix rajoute qu'après avoir libéré Andromeda, celle-ci ne ferait plus partie de leurs vies.

-Il faut agir...

Les deux femmes sortent de table et Bellatrix récupère les clefs de la salle de torture dans le coffret de la chambre de son père. La brune ouvre la porte et avec la blonde, elle entre dans la pièce, voyant une Andromeda dévastée et ruée de coups, leur père l'a déjà torturé une fois et elle semble en avoir souffert beaucoup.

-Les filles, que faites-vous ? S'il vous vois, il va vous...

La brune lui lance un regard étrange, une sorte de regard noir. Andromeda ne comprend pas. Narcissa, non plus. Bellatrix hausse les sourcils, ne sachant pourquoi elle réagit comme ça avec une personne qu'elle aime toujours malgré les désaccords soudains qu'elle ne comprend même pas, elle qui trompe Rodolphus avec son amie Phoebe, une sang-mêlé, et les nouvelles disputes.

-Pars vite, enfuis toi d'ici...et ne reviens jamais, au grand jamais ici, déclare Bellatrix, interrompant la phrase de sa petite sœur, Dès ton départ, tu ne seras plus notre sœur. Ne reviens pas ici. Tu seras morte, pour moi.

-Et vous ?

Cette question, Bellatrix ne l'attendait pas. Elle ? Qu'est-ce qu'elle pourrait faire à part rester ici, et protéger sa petite sœur Narcissa ? Qu'est-ce qu'elle pourrait faire à part vivre en tant que l'épouse d'un homme qu'elle n'aime même pas ? Bellatrix le sait déjà...Partir et rejoindre Phoebe Fererröne, mais il est bien trop tard, elle a rejoint la secte de Voldemort, s'est mariée. Ils la retrouveront et tueront Phoebe sous ses yeux avant de la tuer elle-même, rien que pour qu'elle voit Phoebe mourir et se vider de son sang.

-On continuera ce qu'on fait déjà, Andromeda. Je protégerai ma petite sœur et elle sera heureuse. Toi, fuis vite. Ne fais pas ton insolente petite têtue. Part où tu seras bloquée dans un monde que tu n'aimes pas.

La fille sursaute. Bellatrix est prête à s'oublier pour protéger sa sœur, pour empêcher quiconque de lui faire du mal. Andromeda trouve cela étrange...s'oublierait-elle elle-même si c'est ce qu'elle fait ?

-Ma sœur, que devrais-je faire pour te remercier de tout cela, demande Andromeda.

-Ma sœur ? TU N'ES PLUS MA SŒUR ! Sort de nos vies, traîtresse, hurle Bellatrix, des larmes coulant de ses yeux plus fatigué jours après jours, Tu es morte pour moi !

Ces mots firent du mal à la jeune fille qui allait s'enfuir. Le visage de Bellatrix ne reflétait plus aucune émotion mais au fond d'elle-même, ce qu'elle avait fait, elle aurait préférée l'oublier, elle aurait préférée que cela ne se passe pas comme cela. Mais les mots avaient retenti or de sa bouche, et elle l'avait dit. Narcissa ne comprenait rien. Sa sœur dire cela...c'était complètement fous. Elle se sentait mal, comprenant alors enfin qu'elles allaient être séparées, toutes les trois. Ou du moins qu'elle et Bellatrix ne reverrait plus jamais leurs sœurs...Venusia de son cité ne comprenait toujours pas comment l'on pouvait vouloir sauver sa sœur mais qu'on ne l'a considérait plus comme telle.

Quoiqu'il en soit, Andromeda fuit, se retournant pour les regarder une dernière fois. Dans ses yeux, on pouvait voir une lueur de reconnaissance. Bellatrix ne posa pas son regard sur elle, préférant l'éviter, préférant ne pas regarder la jeune sœur qu'elle avait aidé, qu'elle aimait mais qu'elle haïssait désormais, tandis que Narcissa la fixait, des larmes coulant de ses grands yeux expressifs. Au retour de leurs parents, les deux filles racontèrent qu'Andromeda avait transplanner, et c'en était finit de l'existence d'Andromeda dans la famille Black. On en parlerait plus et on ne la verrait plus, c'était ce qu'avait dit Cygnus III Black en apprenant tout cela.

De retour à l'extérieure de la pensine, dans la salle dans laquelle l'instrument au souvenirs se tenait, Venusa fit face à une Narcissa qui pleurait sur un des fauteuils de la grande salle. La nièce de celle-ci ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Elle n'aurait peut-être jamais dû faire cela, s'infiltrer dans les souvenirs de quelqu'un...Oui, c'était quelque chose de mal, de très mal même. Venusia s'attendait donc à ce que la femme lui fasse la leçon mais au lieu de cela, elle entendit la voix douce de celle-ci s'élever entre deux sanglots.

-Tu l'as vue, tu es rentrée dedans, demanda Narcissa entre ses sanglots.

Venusia ne put que faire oui de la tête, elle n'allait pas mentir à cette femme qu'elle aimait tant, à celle qui l'avait élevée comme une mère l'aurait fait lorsque celle-ci s'était fait enfermée. La femme, au lieu de la réprimander ou de dire quoique ce soit d'autres la pris dans les bras. Narcissa avait désormais une épaule sur laquelle pleurer et cela lui faisait plus de bien que de pleurer seule sans réconfort.

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