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🥀v. the path to vacation🥀

Dans un compartiment du Poudlard Express, Venusia et ses amies discutaient de tout et de rien tandis qu'un garçon de Serdaigle, assis à côté d'elles, lisait un livre qui avait l'air de le passionner. Les filles ne se souciaient pas de lui. Après tout, il n'y avait plus de place dans les autres compartiments et le jeune garçon avait dû trouver refuge dans un compartiment où quatres filles discutaient de choses et d'autres.

-Vous allez faire quoi pendant vos vacances, les filles, demanda Nocturnia, enjouée.

La rouquine avait hâte de rentrer chez elle pour les vacances, tout du moins c'était ce qu'elle montrait depuis quatre jour et demi, ou peut-être depuis bien plus longtemps, Venusia ne s'était pas rendue compte. La jeune Poufsouffle, de toute façon, était toujours aussi joyeuse et enjouée que les fées qui se trouvaient dans les contes qu'on lisait aux petits enfants pour que leurs yeux brillent d'intérêt et d'espoir.

-Pas grand chose, avec ma sœur, nous allons faire comme d'habitude. Nos parents ne pouvant pas prendre tant de vacances que cela, nous allons rester chez nous, et acheter probablement toutes la bibliothèque du coins, répondit Eden avec un léger sourire.

La jeune née moldue aimait ses moments de simplicité qu'elle passait avec sa sœur et le reste de sa famille. Parfois, ses parents prenaient quelques jours de congés et sortaient donc de leurs cabinets dentaires pour s'occuper un peu de leurs deux filles. Ces jours-là, ils partaient tous les quatres en randonnées, riant, s'amusant et mangeant dans un petit snack, vendant de beaucoup de choses. Souvent, Eden prenait quelque chose contenant beaucoup de fromage, chose qu'elle adorait.

Mais...là, ce n'était pas ce qu'elle allait faire de ses vacances. Ses parents devaient travailler. Un grand homme d'affaires avait trois filles, deux d'entre elles avaient des problèmes de carries, et les dentistes Granger devaient s'en occuper de toutes urgences, à moins d'éccoper d'une mauvaise critique de la part du riche homme d'affaires, ce qui ferait fuir les clients. Cela n'attristait pas trop Eden, elle avait l'habitude.

-Et, toi, Venusia, s'enquit de demander Eden, préférant parler d'autres choses que de ses vacances à elle.

La jeune fille sourit. Au programme de ses vacances d'Octobre, la jeune fille allait participer à un bal, celui dans lequel Pansy, Blaise, Daphné et Astoria étaient invités, elle retrouverait donc des amies durant les vacances, ce qui serait super. De plus, elle allait sûrement profiter du calme du manoir pour faire des recherches concernant les membres de sa famille, principalement fixées sur Andromeda Black. La deuxième sœur de sa mère, celle qui avait fuit, préférant l'amour à la famille. Venusia, à sa place, ne savait pas ce qu'elle aurait fait. Elle aimait de tout son cœur sa famille, et devoir choisir entre deux choses qu'elle aimerait forcément d'une manière différente mais aussi intense, semblait être quelque chose de bien dur.

-Oh moi ? Je vais passer mes vacances dans le Manoir de mon oncle et de ma tante, là-bas, il y aura une fête, ou du moins ce qui en ressemble, des vingtaines de personnes seront au manoir, Pansy, Blaise, Draco et Daphné seront là, en soutien moral, déclara la jeune vert et argent, un petit sourire aux coins des lèvres, On sous-estime toujours le nombre de personnes, là-bas, qu'est-ce qu'ils peuvent être embarrassant, une fois, il y a une femme qui voulait parler...

Pansy et Eden se regardèrent alors, soupirant toutes deux. Qu'est-ce qu'elles avaient entendues cette histoire, et cela en devenait même lassant. Bien trop lassant même. Mais il fallait dire que la jeune fille avait raison. Les gens pouvaient être des gros cons quand cela les arrangeait, ou parfois, ils l'étaient sans faire exprès.

-Oui, on sait, Venus'. Elle voulait parler du culs des invités alors que t'avais que neuf ans, et oui, on est d'accord, c'est traumatisant, déclarèrent Pansy et Eden en même temps, se regardant amusée d'avoir eues le même réflexe, interrompant la phrase de la lestrange.

Venusia les regarda d'un mauvais œil, boudant de ne pouvoir terminer son histoire qui, oh combien, semblait intéressante. Une histoire qu'elle ne pouvait s'empêcher de raconter. Cela avait été si étrange, si horrible. Venusia avait voulue fuir le manoir et les invités de la fête. Parfois lorsqu'on participait à ce genre d'évènements, les gens pouvaient se montrer bien intrusifs, c'est pourquoi durant un ans et demi, Venusia avait évitée ce genre de fêtes, retournant dans sa chambre, un livre à lire, après avoir dit bonjour à chaque invité.

C'était grâce à Pansy que la jeune fille se remettait à aller là-bas, dans ce genre de soirée. Il y avait enfin des gens de son âge avec qui elle pouvait discuter de tout, riant et faisant des bêtises dans toutes la maison. C'était drôle et c'était bien. Bien mieux que de parler avec des adultes idiots qui ne l'a laissait pas respirer, posant des questions envahissante de soirées en soirées. Avec ses amis de son âge ou de quelques ans de plus, c'était plus amusant. On dansait, parfois sans comprendre les pas qu'on faisait, on faisait de drôles de farces aux adultes invités qui riaient parce qu'ils savaient que ce n'était même pas méchant et on mangeait de tout et n'importe quoi, du chocolat, des fraises tagadas, un magnifique gâteaux, de magnifiques petits bonbons, de très grands et beaux cordons bleus, bref tout ce qu'ils mangeaient étaient toujours quelque chose de superbe pour eux, les enfants qui paraissaient tellement insouciants.

-Vous vous rendez même pas compte..., commença Venusia, voulant continuer à bouder avant de se rendre compte que Nocturnia ne leur avait pas dit ce qu'elle allait faire, elle, pendant les vacances, Et toi, Nocturnia ? Qu'est-ce que tu vas faire pendant tes vacances ?

La rouquine lui sourit. Les trois autres jeunes demoiselles se retournèrent vers celle-ci, une pointe de curiosité les questionnant sur ce que pouvait bien faire la jolie fille aux cheveux roux et courts. Peut-être allait-elle retrouver sa famille ? Ou bien allait-elle faire d'autres choses ? Venusia voulait savoir, cela l'intéressait pas mal, d'en apprendre plus sur la vie de son amie, de cette rouquine qui semblait toujours si excitée et tout le temps si joyeuse.

-Oh, je vais en Irlande pendant une semaine, retrouver une partie de ma famille, je verrais ma tante et sa fille, déclara Nocturnia, un énorme sourire aux lèvres.

Certains penseraient que ce sourire était exagéré ou qu'il était faux, que Nocturnia faisait simplement l'originale, avec ce grand sourire toujours présent sur le bout de ses lèvres. Mais ses amies savaient que c'était un vrai sourire. La jeune Poufsouffle avait hâte de retrouver sa tante et la fille de celle-ci. Probablement car cela signifiait que sa drôle de mère l'a lâcherait un peu la grappe et arrêterait quelque temps de s'égosiller pour un rien, de lui crier dessus et de vouloir la protéger très étrangement.

Ou peut-être que le sourire de Nocturnia était dû au fait qu'elle passerait de bons moments avec la famille du côté de sa mère, celle avec laquelle elle était la plus proche, la famille de son père n'adhérant pas à cette connerie qu'était la magie, les parents de sa mère étaient des sorciers tandis que son père était un moldu, comme toute sa famille avant lui. Nocturnia, elle, était donc une sang-mêlé qui, entre deux mondes, étaient bloquée.

Elle n'avait jamais rencontré la moitié de sa famille, ceux qui n'appréciaient pas la magie et qui, tout simplement, ne l'apprécierait pas, elle. La petite Poufsouffle n'aimait pas trop cela. Mais le regard des autres, cela ne devait pas la toucher, alors elle s'en fichait, marchant droit, un sourire surexcité aux visages, les cheveux courts et rebelles, le rire sur-aigu sortant de sa bouche, un rire qui n'aurait probablement pas plus à sa grand-mère paternelle, et les yeux pétillant d'une énergie vive et éternelle.

C'était ce qu'était Nocturnia et elle en était très fière. Fière d'être quelqu'un à part entière, une personne intelligente, vive, énergique, joyeuse et compréhensive. Une personne incroyable et dont les amies affluaient, la jeune fille étant très vite devenue populaire au sein de sa maison et auprès de quelques autres personnes.

-Sympa, déclara Pansy, un léger sourire aux lèvres, pensant aux vacances qu'elle allait avoir, des vacances bien méritées si son avis vous importait.

La brune s'était battu corps et âmes contre Granger numéro une, celle qui se faisait appeler Miss Je Sais Tout par certains élèves et certains professeurs, pour montrer qui était la plus intelligente des deux, et ce n'était pas de tout repos. Il fallait toujours qu'elle fasse ses devoirs en avance, les vérifiant longuement pour être sûre que ce qu'elle avait écrit était des bonnes réponses. C'était super fatiguant, et la jeune fille en avait plus qu'assez de cela.

Pourquoi elle tenait autant à dépasser la plus grande des Granger, celle qu'elle ne pouvait blairer et que son meilleur ami, le blondinet, insultait de sang de bourbe ? Quelle en était la raison ? Elle ne savait pas elle-même. Elle savait juste que cela lui tenait à cœur, et qu'elle s'était lancée cet objectif. Peut-être que c'était simplement pour qu'elle agisse, pour qu'elle travaille, que son cerveau lui avait dit de dépasser cette fille et qu'il en avait fait une rivale.

Ça, Pansy s'en fichait. Elle voulait juste la dépasser, la rattraper et qu'on la trouve brillante, intelligente. C'était tout. Son cerveau avait fait de Granger sa rivale, et il fallait s'en tenir. Les deux filles, lors des cours en commun entre Serpentard et Gryffondor, étaient souvent les seules à lever la main, et elles se battaient parfois pour être interrogé, Pansy, cependant, ne parlait que très rarement sans l'autorisation d'un professeur tandis que sa rivale, elle, parlait avant même qu'on ne l'interroge, sûre que, de toute façon, personne d'autre ne voudrait répondre à cela.

Les vacances qu'elle allait passée allaient être superbes, elle en était sûre. Elle s'amuserait bien. En France, en Bretagne, elle s'amuserait sûrement bien. Les plages, le paysage verdoyant, les souvenirs qui se déclenchait lorsqu'elle pensait à ses séjours là-bas, c'était quelque chose qu'elle adorait, et cette semaine là-bas n'y manquerait pas.

Puis bon, ses vacances allaient être superbes, après la France, elle retournerait en Angleterre et passerait la fin de ses vacances dans le Manoir Malfoy avec ses deux meilleurs amis tandis que ses parents rentreraient dans leurs grandes maisons rapidement, se remettant aux travails.

-Il s'est endormis...

-De qui tu parles, demanda Pansy, celle-ci toujours plongée dans ses pensées, à Nocturnia qui venait de prendre la parole.

La rouquine pointa du doigt bêtement le jeune garçon aux paupières closes et aux livres lui couvrant les jambes. C'était le jeune garçon qui, auprès d'un des Weasley, avait défendu les Serpentards, Venusia venait de le reconnaître, lui et ses cheveux châtains virant vers le blonds vénitiens. Il avait l'air fatigué. Nocturnia le regarda longuement, essayant de comprendre quelque chose.

-Vous savez comment il se nomme, demanda-t-elle, précipitamment.

Aucune des trois filles ne puent répondre. À vrai dire, ce garçon, elles ne le connaissaient pas, ou alors que de vues. Soudainement la porte de leur compartiment s'ouvrit laissant entrer une Luna Lovegood qui semblait toujours aussi distraite, probablement un joincheriunes qu'elle voyait voler autour de la tête de quelqu'un ou alors c'était ses drôles de lunettes aux branches plus qu'étrange qui la faisait sembler dans la lune, distraite, ou encore peut-être avait-elle croisée un Ronflak Cornu, la créature qu'elle croyait réelle, et dont son père parlait parfois dans ses Chicaneurs.

Quoiqu'il en soit, sa présence fit plaisir à Venusia qui adorait la voir, c'était comme s'ouvrir à milles mondes et à milles nouveaux univers. D'ailleurs, la brune était l'une des seules à écouter déblatérer Luna sur les créatures fantastiques qu'elle était la seule à voir et que beaucoup pensaient qu'elle les avait imaginé. La Lestrange ne savait plus quoi en penser. Ces créatures dont Luna lui parlait étaient-elles toutes réelles ? Ou alors ce n'était que l'imagination d'une jolie Serdaigle, imaginative et curieuse ?

-Pourquoi tu--tu n'as qu'une seule chaussure ? Où est passée l'autre, demanda Nocturnia, fixant le pieds de la nouvelle arrivante, intriguée, curieuse.

Luna, apaisée, la regarda simplement de ses beaux petits yeux sans trouver de mots pour répondre. Les autres filles la regardaient étonnées, silencieuses, curieuses ou troublées. La fille s'installa en face de Venusia, se faisant une place à côté de Pansy qui lui sourit, avant de lui laisser encore un peu plus de place. Soit par gentillesse, soit simplement pour qu'elles ne soient pas collées toutes les deux et qu'elle ne se retrouve pas entraîner dans des histoires de foldingue.

Quoiqu'il en soit, tous le monde la regardait, attendant qu'elle réponde. Le silence retentissait dans le compartiment, chose qui mettait mal à l'aise Nocturnia qui n'avait pas l'habitude d'un tel silence, elle qui, toujours parlait et bavardait, les yeux joyeux, le sourire aux lèvres.

-Des élèves m'ont lancés un sort, pour que je perde quelque chose, une sorte de jeux, réplique la voix douce et calme de Luna Lovegood.

Encore des élèves qui ne l'a traitait pas bien, l'harcelant...Venusia ne savait pas quoi en penser. Les gens harcelaient tout ce qui était différent. Peut-être s'harcelaient-ils eux-mêmes puisqu'ils étaient différents des autres, on ne pouvait pas être la même personne que d'autres. On était l'unique nous, avec nos envies, nos croyances, nos fautes et nos espoirs. On était nous et c'était tout. Les harceleurs devaient s'en rendre compte ; ce qu'ils faisaient était bien plus qu'immature, bien plus qu'idiots, cela n'avait tout simplement pas de sens.

-Tu as besoin d'une autre paires de chaussures, demanda Venusia, prenant son sac dans ses mains pour chercher des bottines à elle.

Luna évita le regard de ses quatres compagnes, regardant vers le bas, vers sa chaussette multicolore et aux motifs étranges. Elle semble paisible, comme toujours. Rien ne semble l'atteindre, ou du moins elle ne le montrait que très peu. Elle surmontait avec ce doux sourire les insultes, les surnoms et les comportements haineux. Certains avaient même l'impression que cela ne lui faisait rien, qu'elle n'entendait ni les moqueries ni les insultes. Pourtant, ce n'était pas vrai. Pourtant, la blonde aux boucles d'oreilles en radis et aux lunettes des plus extravagantes entendait les insultes, entendait les moqueries. Mais pourquoi le montrerait-elle ?

Elle n'aimait pas quand ses pensées, dérangées par des joincheruines, se tournait vers de mauvaises choses, vers les larmes et le malheur. Elle préférait lorsque son visage affichait un léger sourire et lorsque ses pensées semblaient folles pour d'autres. Elle préférait lorsqu'elle était dans la lune, que ses pensées viraient et dansaient en elle. Luna accepta gentiment les bottines de la jolie brune, un grand sourire rêveur aux lèvres.

***

Sortant du train, les jeunes étudiants de Poudlard se séparèrent. Certains avec les larmes aux yeux, d'autres souriant et promettant à leurs amis de leur envoyer des lettres durant ces vacances, les premières vacances de Venusia loin de Poudlard depuis qu'elle y était. Dans ses bras, Eden Granger lui disait au revoir, heureuse et triste à la fois. À côté d'elles se tenaient Nocturnia Devarro, Luna Lovegood, Pansy Parkinson et cet individu qu'aucune d'entre elles ne connaissaient. À part peut-être Luna mais elle ne leur avait pas dit. Leurs parents, tous d'un côté les attendaient. Narcissa était seule, Lucius n'était pas venu, et il était probable qu'il ne vienne pas les autres fois, pour les autres vacances.

Venusia observa les probables parents de ses amis. Une femme aux cheveux roux et à l'air sévère se tenait froidement au côté d'un homme aux cheveux blonds et à l'air triste, un léger sourire apeuré aux lèvres. L'homme fit un geste de la main à Nocturnia, lui demandant poliment de s'approcher d'eux. La rouquine s'avança, tête baissée, sans pouvoir regarder ceux qui l'avaient élevés, vivement la route pour l'Irlande, au moins, elle ne serait plus seule avec eux, au moins, elle aurait la famille de sa tante pour supporter cette horrible femme qui était sa mère.

De l'autre côté, un homme et une femme, tous les deux aux teints basanés et aux cheveux marrons et leur fille à la même couleur de peau et à la même couleur de cheveux, probablement Hermione Granger se tenaient, ensembles, sourire aux lèvres, se rappelant une anecdote drôle de leurs derniers voyages, enfin c'était ce que Venusia imaginait. Eden Granger se rapprocha d'eux, trotinant vers sa sœur et ses parents. L'individu de Serdaigle, quant à lui, partait vers deux femmes et un homme, probablement sa mère, son père et sa tante, il avait le sourire aux lèvres de les revoir, aussi vite qu'il le put, il prit dans ses bras sa tante, la personne qu'il avait l'air d'aimer le plus dans toute sa famille.

Luna Lovegood, elle, eue un sourire
des plus pures lorsqu'elle vit son
père dans la foule de parents et de
proches des enfants-étudiants de
Poudlard qui rentraient chez eux pour leurs vacances. C'était un homme aux cheveux blonds cendrés, longs comme ceux de l'oncle de Venusia, mais bien plus bouclés et clairement étranges selon certains. Il portait un collier, des bracelets et des vêtements assez excentrique, comme sa fille en soit. Il souriait, attendant sa fille. Narcissa appela Venusia, celle-ci se dirigeant vers sa tante avec Pansy, Draco et Blaise. Narcissa, elle, papotait avec le père de Pansy Parkinson et la mère de Blaise Zabini, deux étranges phénomènes.

-Nous serons honorés d'inviter votre fille pendant la deuxième semaine des vacances, réplique Narcissa, poliment, parlant des vacances de Pansy Parkinson avant de renchérir à ce qu'avait dit la mère de Blaise Zabini.

Blaise et Pansy passeraient la fin des vacances dans le Manoir Malfoy, avec Draco et Venusia tandis que les parents profiteraient de quelques jours seuls. Venusia observa les parents de ses amis. La mère de Blaise paraissait farouche, indépendante et forte, sa peau était noire, ses cheveux d'un bruns foncé. Elle avait l'air dangereuse mais d'une grande sympathie envers les gens qu'elle côtoyait.

Le père de Pansy, lui, avait des cheveux noirs parsemé de mèches grises ou blanches, il se faisait vieux. Sa voix et son allure étaient d'une élégance folle. Son costard cravate était d'une magnifique couleur grise et bleue, quelque chose que beaucoup trouvait beau. Cependant, il avait l'air d'un stricte énorme et semblait ne jamais sourire, preuve en était qu'il forçait celui qui était sur ses lèvres. Venusia, qui le fixait discrètement le trouvait si étrange. Comme elle trouvait étrange son oncle à elle. Il avait l'air distant, et blasé, comme s'il s'en fichait de sa propre fille.

-Et nous, de venir dans votre manoir, répondit le père de Pansy.

Peu de mots, une expression faciale étrange et presque inexpressive, c'était ce qu'avait l'air d'être le père de la noireaude, le père de la fille aux cheveux noirs corbeaux. Et cela semblait bien étrange. Très rapidement, les parents des enfants et les enfants eux-mêmes se séparèrent, Pansy faisant un signe de main à ses amis, et les autres la serrèrent dans leurs bras. Le père de Pansy, austère, s'en alla, tenant la main de sa fille, sans la lâcher, sans même la laisser regarder derrière elle, il semblait être pressé.

La mère de Blaise et le garçon lui-même partirent quelques temps après, la femme souriant et parlant avec son fils de sa rentrée à Poudlard. Blaise semblait en confiance, marchant côte à côte auprès de sa mère, un sourire aux coins de ses lèvres. Sa famille n'avait toujours été que lui et elle. Souvent, un homme essayait de s'infiltrer dans leurs petits cocons d'amours, mais il ne restait que très peu, partant de la vie de la Madame Zabini.

-Alors, Venusia, tu es heureuse de ta rentrée ? Comment est Poudlard, demanda l'adulte aux cheveux blonds platines et aux joues rougis par le froid.

Sa tante lui souriait, doucement. Elle aimerait en apprendre plus sur tout ce qui s'était passé depuis l'arrivée de sa nièce à Poudlard. Bien sûr, celle-ci lui avait envoyé quelques lettres lui disant qu'elle avait été répartie à Serpentard ou encore une autre pour lui dire qu'elle s'était fait plusieurs amis dans divers maisons.

Narcissa avait hâte d'en apprendre plus des aventures à Poudlard de sa jeune nièce, de celle qu'elle élevait comme son enfant, un enfant qui lui faisait penser à ses sœurs, deux femmes qu'elle aimerait revoir et qu'elle voyait parfois à travers Venusia, à travers la fille de l'une de ses sœurs. De plus, la cadette des filles Black avait toujours adoré l'atmosphère que lui renvoyait Poudlard, et voulait savoir si cela plaisait aussi à sa jeune nièce.

-Oh...C'est—Toute une histoire, comme tu m'avais dit, répondit la fille qui se faisait surnommée 'Venus ou 'Nusia par certains amis qu'elle s'était fait à Poudlard, Mais c'est une histoire que j'apprécie bien, figure toi, et que je compte continuer.

Ouvrant la porte du manoir qu'elle avait toujours connue, Venusia souria. L'atmosphère de ce manoir créait toujours d'étranges choses. Des tas de souvenirs d'enfance, elle avait eue ici. Des tas de moments, elle avait joué avec son cousin et les amis de celui-ci.

Elle jouait à cache-cache dans l'immense demeure des Malfoy, s'amusant, faisant des bêtises comme toutes autres enfants normaux, comme tous les enfants qui pouvaient exister dans ce monde. Plus grande, la nouvelle Serpentard lisait diverses livres, tous si beaux, fantastiques, intéressants. Elle s'amusait, imaginait un monde. Un monde où la famille qu'elle voyait en rêve se rassemblait et souriait. Un monde où l'amour serait la joie de son cœur. Un monde où les monstres n'en seraient pas, ils seraient des personnes, rien que des personnes.

Jouant à se construire des cabanes et des mondes enchantées et merveilleux, apprenant mythologie et les chérissant, commençant à prier les déesses Hecate, Artemis, Persephone et d'autre encore, comme quelques personnes de sa famille. Tel les deux sœurs de la tante Narcissa et elle-même. Encore une chose qui rappelait à la blonde ses deux magnifiques sœurs. C'était des croyances d'enfant, tout de même, enfin selon Lucius. Selon Lucius, sa nièce allait arrêter de croire en la religion grecque simplement parce que cela n'avait pas de sens pour lui, et que la plupart des hautes gens ne croyait pas en ce genre de choses, en ce genre de débilités.

La Malfoy mère et le Malfoy fils, assis ensemble avec la fille de la sœur de la maman, conversaient de divers choses. Toutes différentes les unes des autres. Un grand sourire s'était logé sur les lèvres de Narcissa, et il ne tarda pas à se loger sur les coins des lèvres des deux cousins.

-Vev', ma petite cousine...ma toute petite cousine, mon beau petit bébé, partis du manoir, de la maison commune, pour débuter ses études, murmura Draco, se moquant de sa cousine gentiment en lui faisant une tape à l'épaule.

Il ricana discrètement, sans que Narcissa ne comprenne pourquoi il faisait cela. Il aimait sa cousine d'un ans de moins que lui, et il aimait beaucoup la charrier. Celle-ci lui donna un coup dans les hanches avec son coude, on ne se moquerait pas d'elle. Plus...par sur sa différence d'âge avec l'héritier Malfoy. Un ans, c'était rien. Et lui, il l'a prenait pour un bébé. Quel idiot, ce Malfoy, parfois.

-Et toi, Malfoy. Un, une élève de Serdaigle en première année t'intrigue, d'après ce que j'ai entendu...Donne moi son petit nom, rétorqua Venusia, invoquant ce qu'elle avait retenue de ce qu'elle avait entendue dans la grande salle, D'ailleurs, mon coco, je suis pas tant un bébé que ça, j'te signale.

Elle avait murmuré cela à son cousin avec qui elle avait toujours vécue, dans l'oreille, pour qu'il soit le seul à l'entendre. Les joues du jeune blondinet rougissent soudainement tandis que celui-ci lui lança un regard noir à la fille, ses joues toujours rouges, avant de lui donner un coup de coude dans les côtes, la jeune fille parut retenir un léger cris de douleur.

-J'attends, Drayounet...Qui est cette fameuse personne ?

Venusia avait demandé cela en chuchotant à son cousin, juste assez fort pour que celui-ci entende et que ses joues rosissent encore un peu plus. La curiosité était un vilain défaut, peut-être, mais la Serpentard voulait savoir qui cela pouvait bien être. Il avait parlé d'un.e première année, d'une personne de l'âge de sa cousine en gros...C'était tout ce que la jeune fille savait de la personne qui avait intrigué Draco Malfoy et qui occupait probablement encore la tête du jeune héritier.

-Pas tes affaires, venusianette, répondit l'héritier Malfoy à l'héritière Lestrange, en lui lançant un regard noir discret pour ne pas se faire prendre par sa mère.

Mais sa mère avait vue, avait entendue et son sourire éblouissait désormais tout le monde, un rire cristallin sortant de celui-ci. Toute cette histoire avait l'air de faire rire la maîtresse de maison. L'attitude de Draco n'était que plus ridicule et, il fallait le dire, elle incitait à rire. Venusia sourit, cela faisait quelques temps que le visage de sa tante ne s'était pas éclairé d'un si beau sourire, que son rire n'avait pas éclaté dans toute la maison, et cela lui manquait, de la voir heureuse, c'était même une des choses qui comptaient le plus pour sa nièce. Le sourire d'une de ses tantes.

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