🥀iii. choice of sorting hat🥀
Aujourd'hui, la jeune fillette allait rentrer à Poudlard, et c'était quelque chose de très bien, selon sa famille, car elle continuait la tradition, elle n'était pas une de ses cracmols, une personne qui ne pouvait pas avoir de pouvoir magique et qui vivait dans une famille de sorciers.
Draco, Pansy et elle montèrent donc dans le train qui allaient les emmener à Poudlard, cette école dont on leurs avaient tant parlé. Deux d'entre eux s'y étaient déjà installés, l'avaient déjà visité et étaient des plus heureux d'y retourner. Venusia, elle, avait beaucoup d'espoir. Cet endroit pourrait être merveilleux et il fallait qu'il le soit.
Pansy s'était allongée sur les jambes de Draco qui la regardait énervé.
-Franchement, Pans' ! Fais pas ça ! T'es vraiment la plus chiante des sorcières qui soient, toi, c'est pas possible, répliqua le jeune blondinet tandis que sa cousine se mit à rire et que Pansy, leur amie d'enfance, faisait semblant de n'avoir rien entendue.
Avec un sourire malicieux, Pansy se releva des genoux de Draco. C'était si drôle de le voir réagir de cette manière à chaque instant, à chaque fois.
-C'était pas toi, le plus chiant, à la base ? Avec ton attitude de gros grognon de pleurnicheur ? Qu'est-ce que tu vas faire ?? Le répéter à ton père, demanda-t-elle malicieusement, tout sourire.
S'en suit une vraie guerre entre les deux meilleures amies, c'était d'ailleurs bien drôle à voir. Le blondinet et la brunette au carré en plein chahut tandis que la petite brune d'un ans de moins qu'eux lisait un livre tranquillement, sans faire attention aux bruits du wagon.
Ce fut à cet instant qu'une jeune fille rentra dans le compartiment des trois enfants de sang-pur, celle-ci découvrant une drôle de scène qui lui fit d'ailleurs bien rire.
-Qu'est-ce que tu fiches ? Tu veux notre photos où quoi ? répliquèrent en cœur les deux Serpentards, se relevant et arrêtant toute dispute d'un coup.
La jeune fille avait la peau mate, les yeux d'un marrons motivé et tenace à tout ce qui pourrait lui arriver. Ses cheveux bouclées lui entouraient la tête.
-Il n'y a plus de place. Je dois m'installer, ici. Les autres compartiments sont pleins, mes chères ! Je suis donc venue ici. Excusez-moi d'avoir interrompu vos chahutages des plus étonnants, déclara la demoiselle en s'installant à côté de Venusia, Au fait, je me nomme Eden Granger. Et vous ?
Dès que la jeune fille eut finit de dire son nom, le jeune Draco Malfoy, estomaqué, fit une tête d'enterrement. Déjà qu'il fallait supporter la grande sœur Miss Je Sais Tout, maintenant, il y avait une impertinente petite miss qui ne se laissait vraiment pas faire. Encore une Granger ! Encore une sorcière de sang impur, une sorcière qui ne méritait probablement pas d'être appelée sorcière.
-Sœur de La Miss Je Sais Tout de Poudlard, c'est ça, je présume, demanda-t-il, la regardant de haut, comme si elle n'était qu'une moins que rien.
Ce gaillard, Eden le regarda, droit dans les yeux, elle n'avait pas de temps à perdre à rencontrer des idiots qui ne savait que la sous-estimé. De plus, elle fit pareil, lui montrant comment elle était, hargneuse, indépendante, forte, égoïste et froide.
-Je sais déjà qui tu dois être. Un gosse qui ne sait rien faire par lui même. À part chouiner et appeler son père à la rescousse. Le petit Malfoy. N'est-ce pas ? Tu es plus rikiki que je ne le pensais, répliqua froidement Eden avant de lui jeter un regard des plus noirs.
Un regard qui pouvait glacer le sang de certains. C'était ce qu'était Eden. Quelqu'un qu'on avait toujours prise pour cible, la cible, avec le temps s'était endurcis. Et aux menaces, et aux insultes, elle répondait de même. En deux mois, dans son école de moldus, elle était devenue la terreur de l'école, ce qui n'avait jamais plus à sa sœur d'ailleurs.
-Et toi...Tu es Pansy, si je ne me trompe pas. Une fille imbécile qui ne sait qu'effrayer les faibles, n'est-ce pas ? Eh bien, ce n'est pas moi que tu réussiras à effrayer. Je n'ai peur de rien qui vous concerne, déclara la brunette au teint mate en regardant la dernière personne, la fille qui n'avait rien dit, et qui cachée derrière son livre, espionnait leur conversation.
Étonnement, celle-ci ne convenait à aucune description qu'Hermione lui avait fait des élèves avec qui elle ne s'entendait pas. Ce devait être une nouvelle, comme elle-même. Eden fixa alors calmement celle qu'elle ne connaissait pas tandis que les deux Serpentards préparaient les choses qu'ils allaient tous deux répondre aux méchancetés de la fillette.
-Qui t'es, toi ?
Venusia releva ses yeux de son livre et poussa un léger soupire. On la dérangeait encore en pleine lecture. Du moins c'était ce qu'elle voulait qu'on croit. Elle rangea son marque-page à la page où elle en était restée avant de mettre ce livre sur ses genoux et de fixer la tête de la personne qui venait de l'interrompre.
-Venusia Lestrange. Cet imbécile en blond, comme tu l'as dit est Draco Malfoy, c'est mon cousin et cette nana paumée, bah c'est Pansy Parkinson. Je sais qu'on a dut te parler en mal d'eux, et même peut-être de moi, mais je te promet qu'ils ont tous les deux un bon fonds, répliqua la sang-pur à la née moldue, un léger sourire au lèvres.
-Il va falloir creuser plus profond, alors, pour voir le fond dont tu me parle, répliqua la jeune fille avant d'éclater de rire en même temps que Venusia.
L'une riait des têtes de ses deux amis proches tandis que l'autre se fendait la poire, heureuse de voir les ennemis de sa sœur dans une position étrange quoique drôle. Eden avait toujours été protectrice avec sa grande sœur, les deux restant souvent ensemble, jusqu'à ce qu'on apprenne que 'Mione était une sorcière et qu'elle devrait aller dans une école à Londres qui lui apprendrait la magie pendant un ans.
Eden, elle, à ce moment là, avait crue qu'elle ne reverrait plus jamais sa sœur avant d'apprendre, un ans plus tard, qu'elle était aussi une sorcière. Chose qui l'avait grandement étonnée. Pendant tout le temps qu'on lui avait laissé, elle s'était demandée des dizaines de fois quel genre de sorcière serait-elle. Hermione lui avait prêté livres et livres pour se documenter à ce sujet, pour savoir ou faire un pronostique de la maison dans laquelle elle irait.
-Toi aussi, du coup, tu vas rentrer en première année, c'est ça ? Hein, demanda la jeune Venusia à l'autre enfant du même âge qu'elle, Pansy et Draco, eux, ne comprenaient pas pourquoi leur amie posait cette question à cette moldue, à cette sang de bourbe.
D'ailleurs, cela se voyait à leur visage. Ils faisaient tous deux d'énormes regards noirs. Pour eux, c'était si étrange que leur amie, et cousine pour l'un d'eux sociabilise avec une née moldue, quelque chose qu'on leur avait appris à détester.
-Oui, je me demande bien dans quelle maison je serais. Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle ou Serpentards, se demanda la jeune Granger à elle-même.
Un. Deux. Trois.
C'était ce que comptait Venusia dans sa tête, elle semblait comprendre ou croire que Pansy ou Draco allaient dire quelque chose de déplaisant, comme ils en avaient l'habitude lorsque quelque chose leurs déplaisaient. Et Venusia eut bien raison, car quelques secondes après qu'Eden ait posée sa question, Pansy ouvrit sa bouche pour lui dire qu'elle ne pourrait être une Serpentard.
-Je pense définitivement que tu ne seras pas une Serpentard. Le fondateur de notre maison n'accepte que ceux qui ont du sang pur en eux, belle miss granger, qui contrairement à sa sœur n'a pas l'air de tout savoir, intéressant, vraiment, déclara la Parkinson, toujours aussi froide que d'habitude.
La raison pour laquelle Pansy n'aimait pas Hermione Granger et donc la famille de celle-ci n'était pas spécialement que ceux-là étaient des nées moldues, ce n'était qu'un déguisement pour mieux faire passer cela auprès de ceux avec qui elle critiquait la sorcière que certains appelaient la meilleure sorcière de toute sa génération. Pansy, elle, en avait marre de voir Granger avoir toujours tout bon, réussir mieux qu'elle alors que le niveau de la brune au carré était excellent, la meilleure élève de Serpentard de son année. Une élève perspicace, déterminée, malicieuse et horriblement attachée à montrer à tout le monde qu'elle était la meilleure.
Le fait qu'elle se fasse dépasser par cette jeune fille qui ne savait même pas attendre qu'on ne l'interroge l'énervait bien trop. Pansy en avait alors fait une rivale, se battant pour avoir la meilleure place à chaque cours, pour réussir mieux que celle-ci et c'en était assez drôle lorsqu'on n'en était spectateur, Draco et les amis de Granger l'avaient constaté.
Hermione, elle, ne comprenait rien et elle pensait que c'était la manière que Pansy avait trouvée pour insulter et n'être que méchante auprès d'elle sans se faire chopper par les professeurs et les membres de l'école. C'était la première chose que Granger n'avait pas compris et c'en était bien trop étrange.
-C'est le choixpeau qui décide, pas le fondateur d'une maison qui est mort, à l'heure actuelle, que je sache, dit Eden, ses yeux fixant Pansy Parkinson.
Le reste du voyage se passa dans le silence, Pansy et Draco préférant éviter de parler avec cette personne indésirable tandis que les deux autres filles lisaient leurs livres calmement.
***
Ils étaient enfin arrivés, et Venusia se sépara de son cousin et de son amie d'enfance pour rejoindre les autres premières années dans les barques. Eden, toujours avec elle, Venusia monta dans la première barque qu'elle vit, une barque qui semblait presque vide. Il n'y avait que deux autres jeunes filles à l'intérieur, une fille dont les cheveux blonds cendrés étaient emmêlés, et l'autre, aux cheveux courts et roux.
-Euh...Bonjour, répliqua Eden, un léger sourire aux lèvres, Eden Granger, et vous ?
La fille aux cheveux blonds releva la tête de son livre, qu'elle tenait à l'envers pour observer la voix qui devait l'avoir déranger dans sa lecture originale.
-Nocturnia Devarro, enchantée. Et elle, c'est Luna Lovegood, répliqua la rousse, un énorme sourire aux lèvres.
Quelques secondes passèrent, dans le silence, Eden et Nocturnia attendaient que la brunette réponde, se présente tandis que Luna était retournée dans son livre étrange, qu'elle tenait toujours à l'envers. Le regard des deux filles fixaient toujours la Lestrange.
-Venusia Lestrange. Enchantée, répliqua la brune faisant partie d'une des vingt-huit famille sacrée.
Le temps passait et personne n'avait osé parler, ni même Nocturnia ou Eden qui apparaissaient comme les extravertie de cette barque. Elles étaient occupées, cependant à observer le paysage. Devant elles se trouvait le château. Il était grand et semblait très beau. Chacune avaient hâte d'y être, de découvrir leurs nouveaux chez elles.
Cependant, Venusia semblait moins enthousiaste que les autres, une certaine peur la prenait. Et si elle n'arrivait pas à s'intégrer ? Et si elle créait la peur chez les autres ? Et si elle n'arrivait pas dans la maison de son cousin, celle où toute sa famille ou presque a toujours été ?
-Les joincheriunes t'entourent, Venusia. Tu devrais te détendre un peu plus, Luna répliqua avec une voix étrangement douce, fixant la brune perdue dans ses pensées, perdue dans ses cauchemars.
Venusia ne comprenait rien. Des joincheruines ? Ne serait-ce pas encore une invention étonnante des extravagants ? Pourtant la fille voyait bien que cela signifiait quelque chose. Était-ce là la manière qu'avait la Lovegood d'aider les gens à se comprendre eux-mêmes, à savoir ce qu'ils ressentaient au plus profonds ? Ou était-elle rien qu'une simple folle comme d'autres le diraient probablement ? Venusia n'en savait rien, elle ne la connaissait pas assez pour se faire une idée de qui elle était, et même si c'était le cas, elle pourrait se tromper.
La jeune fille l'avait bien compris. La confiance était quelque chose d'important et il ne fallait pas la donner à n'importe qui. Les gens pourraient être décevant comme ils pourraient n'être aucunement ce que l'on raconte d'eux. Selon Venusia, il ne fallait donc pas croire aux rumeurs idiotes que certains colportaient. Ou du moins, pas les laisser t'hypnotisé, te mordre, t'attraper.
-C'est quoi des...joincheruines ? demanda timidement Nocturnia à Luna Lovegood, elle ne savait pas pourquoi mais cette jeune blondinette aux mèches rebelles l'intriguait.
Un grand sourire vient se poser sur les douces lèvres de Luna Lovegood, heureuse qu'on lui pose une question qui pouvait lui permettre de parler de sa passion, les créatures fantastiques. Eden Granger, curieuse, fixait Luna du regard, elle aussi, attendant une réponse. Quant à Venusia, ses yeux étaient tournés vers ceux de Luna Lovegood, et elle ne savait pas pourquoi mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder cette fille étrange, aux idées folles et aux croyances idiotes.
Cela n'existait pas, ce n'est que de l'imagination, quelque chose que des sorciers fourbes et fous ont inventés pour raconter des choses beaucoup plus idiotes, pour manipuler l'esprit. C'était ce qu'on avait toujours dit à Venusia, son oncle, les amis de celui-ci, des sangs-purs qu'elle ne connaissait que de nom, Rita Skeeter dans la Gazette du Sorcier. Elle savait que cela n'existait pas, sinon, pourquoi lui diraient-ils tous cela ?
Pourtant, alors que la jeune fille avait en tête qu'elle devait faire remarquer que cela n'existait pas, que c'était la folie de la blonde qui créait ça, Venusia ne dit rien, continuant d'observer la blondinette aux lunettes extravagantes. Sans même savoir pourquoi. Elle la regardait avec un petit sourire, étonnant venant d'elle qui ne souriait que très peu.
-Un Joncheruine est une créature sournoise... On le voit pas, ils entrent dans ta tête par les oreilles et t'embrouillent le cerveau. J'en ai senti un voler autour de nous, et j'en ai conclus qu'elle encombrait Venusia Lestrange, déclara la blonde, un sourire rêveur aux lèvres, comme à son habitude.
Nocturnia hocha la tête, étonnée. Et ça existait vraiment, se demandait-elle sans osée poser la question. La jeune sangs-mêlée n'allait pas rétorquer quoique ce soit, peut-être que cela existait vraiment après tout, et puis c'était impolis de demander ce qu'était une chose et de rétorquer que cette même chose n'existait pas. Eden Granger paraissait encore plus intriguée, comme si elle voulait en apprendre plus sur tout cela tout en trouvant cela très étrange.
Venusia souria brièvement. C'était faux. Mais elle ne le dirait jamais. Elle trouvait cela méchant, et elle n'aimait pas être méchante inutilement. Elle utilisait ses mots et ses poings pour briser lorsque quelqu'un avait été méchant avec elle, elle se vengeait, elle brisait les autres car ils l'avaient brisés, jamais elle ne propajerait haine gratuite, cela ne plaisait pas à tout le monde, étrangement. La blonde ne lui avait rien fait comme la née moldue du nom d'Eden, les deux filles n'avaient pas été méchantes et c'était la seule chose que voyait Venusia.
De plus, la fille aux cheveux noirs voyait en la blonde quelque chose d'autre, quelque chose qui faisait qu'elle ne voulait la blesser. Peut-être sa douceur particulière ? Ou l'innocence qui émanait d'elle ? Quoique ce soit, cela lui donnait une raison de ne pas agir méchamment comme un autre aurait pu, de ne pas la traiter de folle, de ne pas lui trouver de méchants surnoms à répandre dans tout Poudlard. Elle, elle, laissait passer, souriante, sans juger la fille qui tenait, elle, son livre à l'envers, qui portait de drôle de lunette et qui avait de drôles de cheveux qui, eux, semblaient indomptables.
Soudain une question vint heurter Venusia. Pourquoi le joincheruine s'il existait l'aurait entouré elle ? Il y avait plusieurs autres personnes à qui embrouiller le cerveau, pourquoi embrouiller le sien, à Venusia ? Il était déjà si brisé que cela ne servait à rien. À rien du tout. Même pas à la faire douter d'autant plus. Elle le faisait déjà, à cause de toutes ces histoires qui entouraient sa famille, à cause de ce regard qu'on lui lançait lorsqu'on apprenait qu'elle était une Lestrange. Que devait-elle faire ? Comment devait-elle agir avec ces gens qui avaient l'air de la détester pour des choses qu'elle n'avait même pas fait ?
Tout était si compliqué dans sa tête. Tout semblait se briser chaque jour et chaque nuit. Des nuits qu'elle passait à réfléchir sur ce qui allait se passer. Sur ce qui allait se dérouler à Poudlard. Serait-elle crainte et haï comme le reste de sa famille ? Serait-elle ce qu'elle avait toujours voulue être, quelqu'un qui brisait cela, qui avait des amis, qui n'était pas détestable à chaque minute de sa scolarité ? Tout était flou et à reconstruire, à refaire, du moins si elle voulait qu'on arrête de la craindre pour une vieille histoire de famille qui ne l'avait jamais concerné elle. Et qui ne l'a concernerait jamais.
Le château, qui au départ, semblait brumeux et lointains parut à présent prêts, et la brume s'était dissipée. Elles allaient bientôt descendre. Elles allaient bientôt découvrir Poudlard et son ciel étoilé, Poudlard et sa bibliothèque, Poudlard et ses cours qui semblaient passionnants et cela remplissait d'enthousiasme les jeunes fillettes, souriantes et pleines d'énergies positives rien que pour essayer de vivre mieux ce moment. Seule Venusia semblait au plus profond d'elle-même quelque chose de bizarre l'envahir, elle s'approchait de quelque chose et ce quelque chose semblait si bizarre.
***
Les jeunes étudiantes et étudiants de première année descendirent de leurs barques et découvrit de plus près un château qui semblait magnifique, éclairé, élégant et mystérieux. Chacuns et chacunes étaient émerveillés par ce spectacle que tant d'élèves avaient regardé, ce spectacle qui traversait temps et époques.
Un homme trapu s'approcha d'eux et leur demanda de le suivre, celui-ci se présentant en tant qu'Hagrid, une sorte de personnel de Poudlard. Ils le suivirent alors. Tout les élèves semblaient désormais ressentir dans leur poitrine des battements se rater et se faire plus fort. Ils allaient bientôt découvrir dans quelles maisons ils allaient être, et c'était quelque chose.
Venusia, son chat noir dans les bras, attendait au côté d'Eden, Nocturnia et Luna qu'elle n'avait pas quittée depuis la traversée en barque. À côté des quatres sorcières se trouvait trois jeunes étudiants, une fille et deux garçon. La fille avait de longs cheveux roux, l'air vivace et tenace, des tâches de rousseurs sur l'entièreté de son visage tandis que le garçon avait des cheveux virant vers le blonds des fois ou vers le roux clair d'autres et l'autre, lui, avait les mêmes cheveux rougeoyant que la fille. Ils étaient en pleines conversations et Venusia ne pu s'empêcher de les entendre.
-Tous les sorciers qui étaient à Serpentard ont mal tournés, cette maison, c'est la maison du diable, déclara le garçon, élevant la voix légèrement.
La rouquine se mit à rire, un rire franc, quelque chose d'honnête tandis que l'autre rouquin la regardait, bizarrement. L'autre garçon, lui, semblait légèrement énervé.
-Et ma tante ? Elle a mal tournée, tu penses ? Si tu dis que tous les sorciers de Serpentard sont mauvais, elle aussi alors, rétorqua le gamin en faisant un regard réprobateur à son ami.
Le rire de la fille redoubla tandis que les deux garçons se lançaient des regards noirs, qu'est-ce qui se passait ici ? Il ne fallait pas que ça dérape en tout cas.
-Ginny...Aide moi, implora le roux, faisant les yeux doux.
La dénommée le regarda longuement avant de répondre par la négative et de sortir son nouveau journal intime. Celui-ci était des plus étranges. Lorsqu'elle écrivait quelque chose, celui-ci lui répondait. Venusia fixa celle-ci, semblant remarquer quelque chose qu'elle reconnaissait. Serait-ce ce journal, où la fille l'avait acheté ? Peut-être que celle-ci le connaissait. Ou peut-être pas, était-ce autre chose ?
Quoiqu'il en soit, Venusia n'eut pas le temps de réfléchir plus à ce sujet là, la professeur McGonagale venait de finir de présenter les quatres maisons dans lesquelles ils pourraient être réparties, elle les emmenait déjà dans la grande salle. Chaques élèves fixaient le plafonds avec curiosité et exclamation, ils n'avaient, pour la plupart, jamais vus autant de magies. C'était tellement beau, féerique, Venusia voulait y rester chaque jour et chaque nuit.
Des noms se faisaient appelés et des élèves allaient vers le choixpeau qui leur attribuait leurs maisons, ceux-ci se faisant ensuite acclamé par leurs camarades de maisons.
-CASPIEL Eric, appelait soudainement McGonagale.
Le jeune garçon qui avait défendu la maison Serpentard auprès de deux de ses camarades releva la tête et avança le plus droit possible, essayant de faire bonne impression. Quelques instants plus tard, le choixpeau attribuait la maison que le jeune homme allait avoir.
-Serdaigle, cria la sorte de chapeau poussiérée, qui depuis des lustres se voyait attribuer les maisons aux élèves de Poudlard.
Le jeune Eric s'installa alors à la table des Serdaigle sous les acclamations de ceux-ci, ils avaient l'air plutôt heureux de leurs nouveaux membres. D'autres noms se firent appelés, mais à vrai dire, Venusia ne saurait dire qui avait été placé dans quelle maison, cela ne l'intéressait pas tant que cela et elle ne tenait pas en place, tétanisée par une sorte de peur étonnante.
-DEVARRO Nocturnia, fit le deuxième nom que Venusia put entendre parce que c'était celui d'une personne qu'elle connaissait de tête et que la jeune fille lui fit un signe de la main avant de partir.
La jeune rouquine s'avança, engourdis par la peur, elle semblait essayer d'avancer le moins vite possible. Venusia lui lança un sourire d'encouragement, un sourire qui permit à Nocturnia de reprendre courage et d'avancer jusqu'au choixpeau qui trônait sur l'estrade, où Dumbledore avait fait un petit discours. Le choixpeau réfléchit quelques instants avant de trouver des qualités à la jeune fille qui convenait à l'une des maisons. Elle était, d'après lui, toujours foncièrement gentille, en tout cas c'était toujours ce qu'elle essayait d'être, sa loyauté était sans faille. Poufsouffle était la maison qui lui conviendrait le mieux, selon le Choixpeau.
-Poufsouffle, la voix tonitruante résonna dans toute la salle tandis que la jeune fille rejoignait ses pairs jaunes et noirs.
D'autres jeunes filles et garçons passèrent sous le choixpeau, qui comme à son habitude leur attribua la maison où ils seraient le mieux. Venusia, elle, était perdue dans ses pensées. Cette année allait être super, du moins, c'était ce qu'elle voulait penser.
-GRANGER Eden, déclara la professeur de Métamorphose et directrice adjointe de Poudlard.
La jeune née moldue avança, droite et sans peur, pas comme d'autres. Elle en savait déjà plus que la plupart des autres nées moldues et puis il ne fallait pas stresser. Le choixpeau savait ce qu'il faisait. En moins de quelques temps, elle serait partie rejoindre la maison qui la représentait le mieux, ou le plus tout du moins. Le choixpeau au dessus de la tête, elle attendait. Celui-ci prenait un temps inconsidérable à choisir, à répondre.
-Serpentard, le choixpeau cria de sa grande voix, une voix forte qui faisait taire toutes les discussions, mais actuellement, il n'y en avait plus.
Tous regardaient la Granger, choqués, énervés ou déçues, ce que la petite fille aux teints mâtes ne tarda pas de remarquer. Cela ne lui fit rien et quelques secondes après cela elle s'installa à la table des serpents, en face de Daphné Greegrass et à côté de Pansy Parkinson. La née moldue fixait Pansy un air de dire que celle-ci avait été idiote.
-Alors, ton fondateur de maison, il est où maintenant, chuchota la plus petite Miss Granger pour que seule Pansy puisse l'entendre.
La vert et argent la fixa d'un regard noir, que seule l'autre pouvait voir. L'année n'allait pas être de tout repos, chez les Serpentards, avec ces deux filles qui n'allaient faire que s'embêter et se disputer. Eden, qui allait répliquer quelque chose, fut coupé par la voix de McGonagale qui retentissait, appelant à la suite d'autres élèves.
-LESTRANGE Venusia, la professeur déclara, tandis que les têtes se tournaient vers la fille de la folle, de celle qui était enfermée à Azkaban, de celle qui avait torturer les Londubat avec d'autres mangemords.
La jeune fille ne fit pas attention à cela, marchant hésitante et le visage pleins de joies, elle allait enfin découvrir ce qu'elle était, et cela lui faisait ressentir différentes choses : une pointe d'enthousiasme et une certaine hésitation, une certaine peur.
-Compliqué, quel dilemme, est-ce encore, commença le choixpeau d'une voix qui prenait place dans la tête de Venusia, celle-ci compris que le choixpeau apprenait tout d'elle, et qu'il devait en savoir plus qu'elle sur elle-même.
Venusia essayait de calmer celle qu'elle était, tout était trop étrange, tout était si étrange. Comment le choixpeau pouvait voir en elle comme cela ? Était-ce même normal ?
-Ta ruse et ton ambition sont deux choses qui te représentent amplement. Cependant, je vois que tu es quelqu'un d'aimant, qui cherche à bien faire, une personne qui ne veut se faire abandonné et détester. Pourtant, tu peux te montrer froide comme de la glace, et légèrement supérieur, hautaine...Hum, quel choix difficile, continua-t-il à l'oreille de Venusia.
Ce moment était spécial. Il effrayait Venusia, quelqu'un savait qu'elle voulait qu'on l'aime, et pas qu'on la craigne. Cela pouvait tout changer.
-Serpentard, fut la seule chose que la salle entendit, alors que Venusia, elle, réfléchissait aux nombreuses paroles du choixpeau qui laissait place, dans l'esprit de Venusia, à de l'angoisse.
Et si elle était aussi froide que de la glace, pourrait-elle tout de même se faire des amis ? L'aimerait-on ? Et si elle était hautaine, comme il disait, les gens pourraient tout de même être son amie, n'est-ce pas ? Tout était si compliqué dans la tête de Venusia. Elle ne comprenait même pas pourquoi cette question l'inquiétait tant que cela. Elle avait déjà Pansy, Draco et d'autres Serpentards qu'elle connaissait grâce aux fêtes qui se déroulait chez les Malfoys.
La jeune fille, au lieu de rester planter sur place, s'installa à la table de sa maison, prenant place à côté d'Eden Granger qui était heureuse de voir quelqu'un qu'elle connaissait et qui n'était pas détestable avec elle. Les deux filles se mirent à papoter distraitement jusqu'à ce qu'un nom retienne leurs attentions.
-Luna Lovegood, siffla la professeur, l'air distraite par une toute autre chose, regardant la table des rouges et ors où il manquait deux personnes.
La fillette gambadait jusqu'au choixpeau, un sourire doux aux lèvres, celui qu'elle avait fait à Venusia, celui qu'elle offrait aux gens en général. Venusia ne put s'empêcher de sourire, une fois encore. Que dirait son oncle s'il était là ? Pourquoi souriait-elle ? Il ne se passait rien qui aurait dû la faire sourire.
-Curieuse, intelligente, créative, ouverte à toute idée, tu ne me pose pas autant de problèmes que certaines, toi, souffla le chapeau magique à la jeune fille.
Les yeux de la jeune fille blonde, derrière ses lunettes, s'illuminaient, tout du moins, c'était ce que voyait Venusia qui l'observait avec intérêt. Elle devait déjà avoir compris où elle irait.
-Serdaigle, cria la choixpeau.
La jeune fille sautillait alors vers la table des Serdaigle, un livre dans ses fines mains. Elle avait l'air heureuse de cela, d'être dans cette maison. Et c'était super pour elle. Les noms d'élèves continuaient à fuser, et le choixpeau leur trouvait leurs places.
-ORNALS Theodore, dit McGonagale, soufflant au nom de l'élève, le grand frère de celui-ci avait fait vivre des tas de péripéties à la professeur.
Le garçon se précipita alors vers le choixpeau, un grand sourire aux lèvres, il ne doutait pas que le choixpeau allait faire la bonne décision.
-Gryffondor, répliqua le choixpeau avant même que l'enfant posent ses mèches brunes sous celui-ci.
La répartition continuait, on pouvait dire qu'elle battait son pleins. Des tas d'élèves allaient vers le choixpeau et prenaient place dans leurs nouvelles maisons, leurs nouveaux mondes.
-ROSIER Arielle, la voix de McGonagale résonna, invitant une nouvelle élève à rejoindre le choixpeau.
L'albinos du nom d'Arielle regarda vers la table des Serpentards où sa grande sœur discutait avec d'autres élèves. La fille espérait la revoir, être répartie dans la même maison qu'elle. Puis elle repris ses esprits et s'avança.
Elle ne pouvait pas s'empêcher de lancer des regards vers chaques Serpentards qu'elle connaissait. Si elle n'allait pas à Serpentard, sa vie serait fichue. Elle n'aurait plus d'amis, peut-être même plus la présence de sa sœur dans sa vie. Et ses parents la punirait pour être la honte de sa famille, la seule chose qu'elle ne voulait pas être. Elle voulait bien qu'on pense qu'elle soit un monstre, mais qu'elle perde l'amour des gens qui tenaient à elle, juste parce qu'elle leur faisait honte, ça, elle ne le supporterait pas.
-Serdaigle.
Le choixpeau avait fait son choix, et ce n'était pas un choix qui plaisait tant que cela à Arielle. Bon, au moins elle n'était ni Gryffondor, ni Poufsouffle, elle n'était pas dans les maisons qui étaient ennemis avec celle de sa famille. Le Serdaigle était intelligent, il ne faisait pas d'ennemis pour un rien, il attendait, apprenait et cherchait, tout en faisant part d'une créativité originale. Être Serdaigle n'était pas si horrible...
Cependant, les larmes ne pouvaient pas s'empêcher de couler, ses joues d'ordinaire si froide et de la couleur la plus blanche possible était dès à présent mouillée, c'était quelque chose de si étrange. Au lieu d'être acclamée, la jeune fille était l'objet des nombreux rires qui se faufilaient dans les bouches des enfants.
La jeune fille, pour échapper à cela, pris la fuite, sortant de la grande salle à toute vitesse. Sa sœur et la préfète en chef de Serdaigle partant la chercher. Charlene était hors d'elle. Comment le choixpeau avait pu s'être autant trompé ? Arielle était Serpentard et ne serait que cela. Arielle n'était pas destinée à être la petite exception de la famille, Charlene en parlerait au directeur après avoir réconforter la personne qui comptait le plus à ses yeux.
Malgré les récents événements, la répartition continuait, il ne restait que quelques noms après tout. Et cette fille aux cheveux blancs et aux yeux rouges sangs n'allait pas détruire ce magnifique moment.
-SALOMYN Antoine, continua McGonagale faisant comme ci l'évènement qui venait de se passer n'était jamais arrivé.
Un jeune garçon aux cheveux bruns et cours s'approcha, on pouvait voir à son visage qu'il était exténué et stressé, sans doute avait-il passé son voyage en train à se questionner sur les maisons de Poudlard.
-Poufsouffle, la voix de choixpeau retentit au bout d'une minute durant laquelle on pouvait voir le jeune homme prier et espérer pour quelque chose.
Sans doute pour aller dans cette maison parce que son visage était désormais joyeux et apaisé, ses yeux brillaient d'une énergie folle et son sourire éblouissant était tel de la magie. Le garçon sautilla même de joie avant de rejoindre ses camarades de Poufsouffle.
On arrivait bientôt à la fin, lorsque cela serait finit, chaque élève pourrait commencer à manger, le buffet enfin pourrait commencer.
-WEASLEY Gabriel.
Un jeune rouquin s'avança, c'était celui qui avait dit ces choses méchantes sur les Serpentards, celui qui n'avait pas l'air de les aimer beaucoup, comme la plupart des gens de sa famille ou comme la plupart des Gryffondor. C'était assez probable que le jeune garçon rejoigne ses frères dans la maison des rouges et ors.
-Gryffondor, le choixpeau cria en soufflant longuement, il en avait un peu marre de tous ces enfants Weasley, ils étaient tous si pareil, courageux, audacieux et le cœur pleins de bons sentiments.
Le jeune fils Weasley fut content de rejoindre ses frères sous les acclamations des lions qui riaient et souriaient de toutes leurs dents. Gabriel s'installa seul, cherchant des yeux son grand frère d'une année et les amis de celui-ci, c'est-à-dire Harry et Hermione. Au bout d'un moment, le garçon aperçu la brunette mais ne s'en rapprocha pas, préférant attendre sa sœur jumelle, Ginny, qui allait probablement elle aussi rejoindre la maison Gryffondor.
-WEASLEY Ginny, McGonagale s'écria, on pouvait voir qu'elle pensait avoir une petite idée d'où la Weasley irait, comme ses frères avant, et encore avant.
La famille de la rouquine était toujours allés à Gryffondor, elle y serait certainement aussi, comme son frère l'espérait. La jeune rouquine s'avança, légèrement déstabilisée par le monde qui l'entourait.
-Gryffondor.
Et la jeune fille rejoint son frère jumeau, se demandant pourquoi elle ne voyait pas Ron, son grand frère à la table.
Cette année, Venusia le sentait, allait être mouvementée. Ses amis étaient déjà entrain de chahuter, Draco ayant critiquer la coiffure de Pansy Parkinson, et les deux se lançaient alors des insultes en concert.
-Ils sont spéciaux, eux deux, toujours à s'insulter on dirait, et pourtant ils sont meilleurs amis, déclara la voix d'Eden.
Venusia ria, c'était comme ça avec les deux, son cousin ne laissait personne d'autres l'insulter et les insultes qui se faisaient entendre, ici, n'en étaient pas des vrais. Quels évènements étonnants allaient arriver durant cette première année, Venusia se le demandait.
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