Je me réveil par des caresses sur mon bras, je souris les yeux fermés.
Je suis sur le côté, le bras de mon mari m'entoure la taille et ses doigts jouent a faire des vas et viens de ma main jusqu'au haut de mon bras.

Je m'appuie un peu plus contre son torse nu pour sentir sa chaleur. J'en ai les frissons rien qu'au touché. Depuis que nous sommes ensemble je dors en jogging, je trouve ça mieux.

Ça fait maintenant une semaine que nous sommes en couple et je suis heureux à chaque fois qu'il est près de moi. Je suis devenu accroc à lui, à chaque fois que nous nous embrassons j'ai le ventre qui papillonne et mon bas ventre s'enflamme toujours à cette sensation. Mon dieu, qu'est-ce que je suis niais.

Je me retourne en ouvrant les yeux et fais face au sourire le plus beau qu'on puisse voir au réveil. Ok, je confirme, je suis horriblement niais.
Je le regarde dans les yeux et l'embrasse puis niche ma tête dans son cou respirant son odeur. Je ne m'en lasserais pas.

Nous restons ainsi pendant deux minutes sauf que mon ventre gargouille.

Fallait qu'il commence lui..
Harry rigole et je souris dans son cou, grâce à ce son.

« Tu as faim, non ?

-Mais je suis bien là. » Il se lève du lit pour toute réponse. Je reprends ; « J'étais bien. »

Il sourit et je me lève également pour le suivre dans la salle où nous prenons notre petit déjeuner. Il est cinq heures de l'après-midi, parce que nous avons fait une nuit blanche à parler, rire ou encore regarder quelques films.

Non, rien de sexuel, en passant nous n'avons jamais eu de rapport sexuelle pour le moment et je sais qu'il me chauffe quelques fois parce que ses gestes ou ses sous-entendus sont quelques fois mal placés.

« Je vais faire des crêpes. » Me dit-il, je lui souris et l'embrasse.

Il a apprit à faire des crêpes quand il était prince, pourquoi pas.. Moi, je n'ai jamais fait la cuisine étant prince.

Il sort les ingrédients et me demande de prendre un bol, je le vois entrain de renverser du lait dans un verre graduer.

Je dépose le bol à côté et me reçoit des éclaboussures sur mon jogging.
Je le regarde directement d'un air perplexe, il a un énorme sourire sur le visage.

Qu'est-ce qu'il est intelligent..

Je repars dans la chambre pour me l'enlever, j'ouvre l'armoire pour mettre autre chose quand Harry m'appelle.

J'arrive dans la pièce encore en caleçon et lui demande ce qu'il veut.

« Nan rien, c'est juste que je te préfère en boxer.

-Oh, je vois. » Je m'avance vers lui tout en souriant.

Il se retourne vers son plan de travail pour mélanger la pâte.

J'enroule mes bras autour de lui et pose ma tête dans son dos. J'aime beaucoup être comme ça, je pourrais ne jamais le lâcher.

Il se tourne et je me retrouve face à lui, sans que je m'y attende il me prend le dessous de mes cuisses et me soulève. Mes jambes enroule sa taille en même temps que nous nous embrassons.

Je reste dans cette position et je remets ma tête dans son cou.

Je prend un peu de farine qui reste derrière lui et me cambre pour le regarder, je lui met ma main sur le visage qui lui, devient blanc grâce à la poudre.

Surpris, il commence à sourire ;

« Chacun son tour. » Dis-je en m'enlevant de lui avec un sourire aguicheur.

« Bien. » En enlevant la farine de son front avec sa main.

Il revient vers moi me faire un câlin et je sens sa main descendre dans le bas de mon dos et remonter puis faire des cercles, je sens également de la poudre sur mon dos.

Oh je vois Harry, il veut jouer à ça.

Je me retire de son étreinte pour voir son sourire pervers me fixant fièrement.

Je prends le paquet de farine à côté de moi et lui lance une poignée dans la figure.

Il fait de même mais j'y échappe en l'esquivant.

« Oh non ! Reviens là. » Me cri-t-il en riant.

Je sors de la pièce en courant dans la chambre et lui me suis de très près, je me retourne pour le voir derrière moi et je suis collé contre la porte du couloir.

Autant l'ouvrir.

Je sors de notre chambre en courant dans tout le couloir, Harry me dit de revenir vite fais en souriant, il ne court même pas.

Je descends les escaliers et vas sur le balcon, je soulève la tête pour voir un ciel magnifique sans aucun nuage mais il commence à faire nuit.

« Tu es coincé, chatons. »

Je me tourne pour voir Harry qui s'avance vers moi.

« Pas si sûr. » Je lui fis un énorme sourire avant de courir jusqu'à la rambarde et sauter par dessus.

Je plonge, je me sens voler vu la hauteur et me transforme en même temps. Je frôle la cascade avant de toucher la mer, je descends et remonte à la surface.

Je regarde en haut et vois Harry sa tête dépassant la rambarde.
Je ne vois pas la gueule qu'il tire étant trop loin.
Ce qui est bien dommage d'ailleurs.

Il me repère sûrement parce que sa main atterrit sur son visage.

Je le vois repartir du balcon, il doit sûrement être partit au tunnel pour me rejoindre.

Je commence à nager et essaye de me rappeler où la grotte se trouve avec le tunnel.

Je me repère grâce à certains coraux que j'avais remarqué l'autre jour.

Après trente minutes à nager et se rappeler du chemin, je retrouve l'endroit plus foncé et vois les lumières au dessus de l'eau. Je me mets à la surface et vois la grotte, Harry est placé au rocher de l'autre jour et me repère à cause du bruit de l'eau.

Je le regarde et lui fis un sourire en m'avançant vers lui.

« Tu m'as pris des vêtements ? » Lui demandais-je gêné.

« Nan.

-Tu m'en veux ? » Il grogne. « J'ai gagné, Harry. » Il soupire et me regarde.

« Tu viens ? » Dit-il en se levant.

« Je viens de te demander des vêtements et tu m'as dis que je n'en avais pas donc, je ne peux pas.

-Transformes toi. » Je le fis en deux secondes. Il me sourit et sort un de mes boxer de derrière son dos.

Il me tint sa main libre que je pris ensuite, il me souleva et j'arrive collé à lui.

Je suis nu et mon corps est trempé contre Harry.

Il me sourit et empoigne mes fesses de ses mains.

« Je peux te rappeler que je suis nu ?

-Je sais. Aller, prends le. » Il me donne le sous-vêtement alors qu'on se décolle.

Je le mets, dos à lui, puis il me prend la main et nous avançons jusqu'à l'ascenseur.

Je me sens très mal à l'aise ainsi.

On est sept heures du soir et me voilà mouillé rien qu'en caleçon sans avoir mangé de la journée.