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• chapitre 39

Pendant les quelques jours d'absence de Dayoung, Jisung et Minho en avaient beaucoup profité. Ils avaient couché ensemble à chaque fois qu'ils en avaient eu l'occasion. Chaque instant comptait. Chaque minute. Chaque seconde. Ils devaient saisir les chances qui leur étaient offertes, car ils ignoraient à quel moment ils pourraient de nouveau goûter à ce délicieux interdit. Et c'était toujours aussi insoutenable d'être près de l'autre sans pouvoir avoir d'interactions physiques. Même s'ils avaient quelques possibilités dans la voiture, que Minho venait lui caresser la cuisse en conduisant, ce n'était pas aussi intense que lorsqu'ils étaient intimes. Jisung se rendait bien compte que leur relation était très physique, et cela ne le dérangeait pas, mais c'était difficile à gérer.

Il était tendu depuis le retour de sa demi-sœur et dans le fond, il était impatient de retrouver son studio. Tout serait bien plus facile quand il retournerait chez lui. Il pourrait voir Minho sans se soucier du reste, l'avoir pour lui tout seul sans être obligé d'observer les alentours comme si quelqu'un allait les surprendre pendant qu'ils échangeaient un regard sulfureux. Il craignait que Dayoung ressente la tension qui émanait de leurs corps en demande de l'autre. Elle était palpable, comme un courant électrique qui traversait l'air.

Affalé dans le dossier de sa chaise, les yeux rivés sur un point aléatoire devant lui, Jisung n'écoutait rien du dernier cours de la journée. C'était trop pour lui, trop d'informations qui ne pouvaient pas trouver leur place dans son esprit encombré. Il ne prenait plus de note, son corps n'avait plus envie de coopérer lui aussi. Il n'était que le spectateur de cette scène qui durait depuis trop longtemps.

— Je compte sur vous pour l'examen de la semaine prochaine, il est très important pour votre année.

Le professeur rangea ses affaires, tout comme les autres étudiants qui semblaient impatients de quitter la salle. Ce fut un coup de coude de la part de Ryujin qui fit réagir Jisung. Il leva les yeux vers la jeune femme, l'air perdu, et elle fronça les sourcils.

— On y va ? demanda-t-elle perplexe.

Il ne répondit pas, mais il sentit deux bras lui envelopper les épaules. Felix s'était penché derrière lui et l'avait attrapé de toutes ses forces pour le secouer gentiment. Son visage était proche du sien, il pouvait d'ailleurs sentir son souffle chaud sur sa joue.

— Hm, t'as fini oui ? grommela-t-il.

— Non ! Tu m'as l'air tout patraque, et j'aime pas ça.

— Tu vas m'étouffer.

Son ami déposa un baiser bruyant et légèrement baveux sur sa tempe avant de se détacher de lui. Jisung râla dans une grimace et s'essuya d'un revers de la manche.

— T'es dégueu !

Ryujin et Jeongin se mirent à rire, mais leur camarade n'était pas ravi par la situation. Il était même plutôt agacé et, quand ils en prirent réellement conscience, ils cessèrent aussitôt. Jisung se leva et attrapa son sac dans lequel il enfourna ses affaires sans délicatesse, le visage toujours fermé. Aujourd'hui, il était tout particulièrement de mauvais poil, et il le savait. Cependant, il avait fait l'effort de ne pas laisser sa mauvaise humeur éclater au grand jour, jusqu'à maintenant. Il passa une bretelle sur une épaule et le groupe d'amis quitta la pièce, ainsi que le bâtiment.

L'air était froid, voire glacial, mais Jisung en était presque soulagé. Il prit une grande inspiration avant de tout relâcher dans une fumée qui se perdit dans l'atmosphère. Alors qu'il avançait avec une certaine précipitation, il ne remarqua pas les regards d'inquiétude et de questionnements mêlés de ses amis.

— Pourquoi tu marches si vite ? demanda Jeongin.

Jisung ralentit et lui jeta un coup d'œil.

— Je marche normalement.

— Tu nous tapes un sprint là, renchérit Felix, c'est pour échapper à mes baisers ?

— Si t'es en manque c'est pas mon problème.

Le jeune homme pouffa de rire à cette réponse. Il était toujours en train de se plaindre de ne pas avoir de relation et par conséquent, aucun rapport depuis plusieurs semaines. Mais contrairement à Jisung, il restait souriant et avenant.

— On se demande qui est le plus en manque en ce moment. Depuis que ta demi-sœur est rentrée tu tires la gueule, c'est insupportable. Au bout d'un moment, faudrait apprendre qu'il n'y a pas qu'à l'appartement que vous pouvez vous envoyer en l'air.

— Oui, bien sûr, on a qu'à faire ça au travail, ou dans la voiture tant qu'on y est !

Felix le regarda le plus sérieusement du monde et haussa les épaules.

— Effectivement, c'est une option.

— N'importe quoi, marmonna Jisung.

— Avoue que tu as imaginé.

— Non.

— Je suis sûr que si.

Les deux amis se chamaillèrent encore un moment avant d'arriver à la sortie du campus. Là, Jeongin et Ryujin se rappelèrent à leur bon souvenir, agacés par leurs jérémiades incessantes. Felix et Jisung s'adoraient la plupart du temps, ils étaient de bons confidents l'un pour l'autre, mais ils pouvaient très vite devenir insupportables quand ils se prenaient la tête et qu'ils campaient sur leurs positions. Felix aimait taquiner ses amis, même quand la situation pouvait s'avérer sérieuse, et Jisung détestait qu'on prenne les choses à la légère.

— Vous êtes deux grosses têtes à claques en manque ! râla Ryujin.

— Toi t'as besoin de baiser, et toi aussi. Fin de la discussion, merci, ajouta Jeongin.

Les concernés se lancèrent un regard noir. Demain, leurs querelles seraient oubliées car ils ne pouvaient pas s'en vouloir plus d'une demi-journée. Jisung annonça qu'il allait partir, Minho l'attendait plus loin et pour ajouter de l'huile sur le feu, Felix haussa les sourcils de manière répétée. Sans plus de considération, il tourna les talons et s'éloigna de son groupe d'amis qui, il devait bien l'avouer, pouvait parfois lui taper sur les nerfs. Sauf Ryujin. Avec elle, c'était différent. Elle pouvait lui dire ce qu'elle voulait, faire preuve d'une honnêteté crue, il l'écoutait car elle savait utiliser les bons mots et le bon ton. Elle n'était jamais dans le jugement, toujours dans la compréhension et l'accompagnement. C'était agréable d'avoir une personne comme elle, qui contrebalançait avec le tempérament des deux autres.

Il repéra le gros Range Rover blanc, toujours garé au même endroit, et son ventre se tordit aussitôt. Retrouver Minho était tout ce qui comptait à cet instant. Inconsciemment, il pressa le pas, faisant fi des regards que les autres étudiants lui portaient. Désormais, il n'en avait plus rien à faire d'être observé de la sorte, parce qu'il se focalisait sur ses envies et non plus ses craintes. Il ouvrit la portière et Minho tourna la tête, lui adressant un mince sourire qui fit battre son cœur un peu plus vivement. Bien installé sur le siège, sa ceinture bouclée, Jisung sourit à son tour et son amant démarra. Ils devaient se rendre à la concession pour faire quelques réglages sur une dernière vidéo et tout serait bouclé.

— La journée a été bonne ?

— Oui, on va dire ça, souffla Jisung.

Minho lâcha un petit rire.

— Compliquée ?

Le jeune homme haussa les épaules, mais n'ajouta rien. Il avait passé le plus clair de son temps à penser à Minho et au fait qu'il mourait d'envie de retrouver la même proximité que lorsque Dayoung était partie. Ça le hantait, ça le tourmentait. Il ne put s'empêcher de repenser aux paroles de Felix, à l'éventualité d'être intime avec Minho hors de l'appartement. Il n'était pas question de réserver une chambre d'hôtel, même s'il savait que son amant en avait largement les moyens, mais de mettre à profit les endroits dont ils disposaient déjà. S'il avait eu son studio, il lui aurait proposé une petite escapade là-bas sans aucune hésitation. Mais ce n'était pas encore d'actualité. Les travaux avançaient bien mais n'étaient pas terminés pour autant.

Minho posa une main sur sa cuisse et la lui malaxa avec soin. Une bouffée de chaleur submergea Jisung, puis un frisson courut le long de sa colonne vertébrale. Ça devenait insoutenable, mais le toucher de son partenaire le réconfortait, bien qu'il lui provoquait de puissantes et incontrôlables montées d'adrénaline. Il relâcha un soupir, se laissant détendre un peu plus dans son siège. Les tensions de la journée semblaient s'évanouir petit à petit sous l'effet apaisant des gestes de son amant. Pour un instant, il oublia les soucis et les contrariétés, et se concentra uniquement sur le moment présent, sur cette connexion physique qui lui procurait un bien-être inégalé.

— On fait vite et on rentre, annonça Minho. Juste pour refaire une dernière prise sur la Ferrari, et après je ne t'embête plus avec tout ça.

— Ça va me manquer, lança Jisung.

L'homme à ses côtés se redressa dans son siège avant de tourner brièvement la tête vers lui.

— Qu'est-ce qui va te manquer ?

— Nos moments à deux dans ton bureau.

Minho se mordit la lèvre pour réfréner un trop large sourire. Mais Jisung avait eu le temps de l'apercevoir, et il était heureux de constater que son amant n'était pas seulement un homme en attente de sexe, qu'il n'était peut-être pas insensible à sa personne sur le plan sentimental.

— Ça va me manquer aussi. Mais je pense qu'on trouvera d'autres occasions pour se retrouver rien que tous les deux.

— J'ai l'impression que ça va devenir compliqué, Dayoung n'a pas de déplacements à l'étranger avant un moment, déplora Jisung.

— Quand on veut, on peut.

— Si c'était aussi simple…

— On fera preuve d'inventivité et de discrétion, je suis certain qu'on peut y arriver.

L'optimisme de Minho le rassura un peu. Il voulait lui faire confiance et croire qu'il avait raison. Après tout, Felix n'avait pas tort non plus, c'était une erreur de penser qu'il n'y avait que l'appartement pour permettre la rencontre de leurs corps. Ils trouveraient des solutions pour se toucher, pour s'embrasser, pour continuer d'attiser le feu qui brûlait en eux.

***

Ils avaient passé une petite heure à la concession pour s'assurer d'avoir le contenu nécessaire pour le montage de la dernière vidéo de présentation. Jisung voyait enfin la fin de ce petit contrat qui lui avait permis de mettre en pratique tout ce qu'il avait appris. L'exigence et le perfectionnisme de Minho l'avaient poussé à se surpasser, et il n'en était pas peu fier. Il avait besoin de quelqu'un comme lui, d'un patron qui croyait en ses capacités et qui allait le tirer vers le haut, l'aider à progresser. Travailler à ses côtés lui avait donné davantage confiance en lui, et il se sentait plus prêt que jamais à affronter ses futurs employeurs dans le cadre d'autres stages.

Sur le trajet qui les menait à l'appartement, Minho restait étrangement silencieux et fermé. Il n'avait pas manqué d'attention lorsqu'ils s'étaient tous deux retrouvés dans son bureau, et Jisung aurait pensé qu'il lui proposerait une petite partie de jambe en l'air dans le salon, mais il n'y avait eu que des baisers et étreintes, rien de plus. Cela avait été agréable, Jisung ne pouvait pas le nier, mais il s'était attendu à plus. Il savait qu'en rentrant à l'appartement, ils ne pourraient rien faire car Dayoung était là. Alors il était frustré. Frustré et agacé de ne pas réussir à faire part de ses désirs de manière naturelle.

— Je te sens tendu, dit Minho après avoir baissé le son de la radio.

Jisung inspira à pleins poumons pour tout relâcher dans un long et profond soupir.

— Je le suis, avoua-t-il.

— Et pourquoi ?

C’était le moment ou jamais pour parler franchement. Même s'il avait tendu des perches avant d'arriver à la concession, il savait qu'il n'y avait rien de mieux que l'honnêteté.

— Parce que je pensais que tu aurais envie qu'on passe un moment ensemble tout à l'heure, qu'on profite d'être enfermés dans ton bureau.

— Tu as envie de sexe ?

Jisung déglutit. Entre eux, c'était bien Minho le plus franc, et il avait encore beaucoup à apprendre de lui. Mais sa franchise l'aidait à faire tomber ses inhibitions, c'était libérateur d'entretenir une relation avec un homme comme lui.

— Oui, j'ai très envie de sexe, et avec toi.

Minho sourit, les mains toujours cramponnées au volant et le regard rivé sur la route.

— Et tu as envie de quoi plus précisément ?

— Déjà, pour commencer j'aimerais te sucer.

Il discerna le visage de Minho être pris d'un tic nerveux. L'homme s'efforçait de rester concentré, mais Jisung savait que sa soudaine répartie lui plaisait autant qu'elle le perturbait.

— Et je pense qu'ensuite, quand tu seras venu dans ma bouche…

Cette fois, Minho donna un léger coup de frein et malgré la brutalité de l'à-coup, Jisung rit. Il était on ne peut plus satisfait de le faire réagir avec de simples paroles. C'était pour toutes les fois où Minho faisait des sous-entendus salaces qui lui retournaient l'estomac. Mais il reprit rapidement son air sérieux, soucieux de ne pas laisser à Jisung trop de temps pour se réjouir.

— Je n'avais pas terminé.

— Alors continue.

— J'aurai très envie que tu me la mettes.

— Que je te mette quoi ?

Jisung se pencha juste assez pour atteindre l'entrejambe de son amant et y exercer une pression.

— Ta queue.

Un grognement échappa à Minho et il fit un mouvement de bassin, cherchant un contact plus poussé qui ne vint pas. Jisung se repositionna dans son siège et ce fut tous deux excités qu'ils arrivèrent à la résidence, dans le parking souterrain. Un lourd silence s'était installé, mais Jisung n'arrivait plus à se séparer du sourire fier qui étirait ses lèvres.

Lorsque le véhicule se stoppa sur une des places, face à un mur, Minho coupa le moteur. Il gardait les deux mains sur le volant et ne bougeait plus.

— Tu vas bien ? s'amusa le passager.

L'homme soupira lourdement.

— C'est une vraie question ?

Son ton était acerbe et Jisung put aisément discerner que sa mâchoire était crispée, comme le reste de son corps. Leur petite discussion l'avait perturbé. Le jeune homme tenta une approcha, mais Minho le réprimanda d'un petit son de gorge.

— Si tu me touches, si tu poses ne serait-ce que le petit doigt sur moi, il faut que tu sois prêt à assumer.

— Assumer quoi ?

Chaque échange était un peu plus provocateur que le précédent. Jisung avait parfaitement compris les enjeux, et il s'en amusait. Ce n'était pas pour rien qu'il agissait ainsi, qu'il parlait ainsi, c'était pour pousser Minho dans ses derniers retranchements, pour obtenir de lui ce qu'il désirait par-dessus tout. Il le voulait. Il ne se lassait jamais de lui et avait besoin de son attention, encore et encore. De ses mains, de sa bouche, de ses soupirs de plaisir au creux de son oreille. Cela faisait bien trop de jours qu'il attendait un geste, même le plus infime, et tout le désir accumulé lui faisait perdre les pédales. Désormais, il avait envie de lui tout entier.

Sa main alla trouver la cuisse de Minho tout en le fixant et il perçut la respiration de ce dernier se faire plus rapide.

— Alors ?

— Assumer que je ne pourrais pas me retenir.

La tension entre eux était palpable, électrique et chargée d'une énergie sexuelle qui faisait monter l'excitation à son paroxysme. Minho le fixa en retour, ses yeux sombres brillant d'une lueur ardente, mêlée de désir et d'une certaine forme de défi.

— Ne te retiens plus, je n'ai plus envie qu'on se retienne.

Dans un geste brusque, presque animal, Minho se pencha en avant et attrapa Jisung par le col de sa veste pour l'attirer à lui avec fougue. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser fiévreux, passionné, où se mêlaient la frustration, le désir inassouvi et une intense attraction magnétique. Les mains de Jisung parcoururent le corps de son amant pour s'imprégner de chaque courbe, chaque muscle tendu sous ses doigts avides de sensations. Leurs souffles se mêlèrent, leurs corps s'attirant comme des aimants, ne pouvant se détacher l'un de l'autre. Dans un élan de désir irrépressible, Minho l'embrassa avec une passion dévorante et ses mains s'aventurèrent sous ses vêtements pour caresser sa peau brûlante.

Ils étaient perdus dans l'extase de l'instant, emportés par la tempête de sensations qui cherchait à tout ravager sur son passage. Rien d'autre ne comptait que ce moment, cette connexion profonde et charnelle qui les unissait d'une manière indélébile.

— Suce-moi, souffla Minho contre les lèvres de Jisung.

Ces deux mots suffirent à le convaincre. Peu importe où ils se trouvaient, il avait besoin de satisfaire son amant. Il se détacha de Minho et s'empressa de s'attaquer à son pantalon. Il défit sa ceinture, puis le bouton et la braguette avec un empressement tel que son partenaire fut obligé de pouffer de rire.

— Vraiment impatient de l'avoir dans ta bouche.

Minho l'aida, il baissa juste assez son pantalon et son boxer pour en faire sortir son sexe déjà tendu, Jisung n'attendit pas une seconde de plus pour se pencher et commencer des mouvements de va-et-vient assez expérimentaux. C'était la première fois qu'il offrait une fellation à quelqu'un et il n'était pas certain de bien s'y prendre, mais il en avait tellement eu envie qu'à cet instant, il n'y pensait même plus. Il se concentrait juste sur les soupirs qui retentissaient dans l'habitacle du véhicule, sur le corps de Minho qui réagissait à ses caresses. Il sentait que l'homme perdait pied grâce à lui, et ça le rendait fou.

— Putain, Jisung… T'es si bon…

Il empoigna ses cheveux pour le guider dans ses mouvements tandis que, machinalement, il remuait son bassin. Jisung s'appliquait à la tâche, une main à la base de son sexe. Il jouait de sa langue, la sortait pour le lécher de toute sa longueur quand il ne l'avait plus en bouche, la tournait autour de son gland avant de revenir l'envelopper d'une chaleur humide et agréable.

Sous les gémissements d'encouragement de son partenaire, Jisung continua sans relâche. Il augmenta la cadence jusqu'à le sentir se contracter et que sa semence chaude tapisse sa langue. Malgré le goût âcre qui emplissait sa bouche, il ne délaissa pas le sexe de Minho et l'accompagna dans son orgasme jusqu'au bout. Râles rauques, coups de bassins incontrôlés, soupirs et injures.

Quand Jisung releva la tête, il put enfin contempler le magnifique visage rougi et ravagé par l'extase de son partenaire.

— Bordel… Tu l'as vraiment fait.

L'étonnement de Minho le fit sourire et il se mordit la lèvre inférieure, plutôt content de sa performance. L'homme n'avait pas tenu longtemps avant de se lâcher et ça flattait son ego. Il avait déjà dû avoir ce genre de gâterie des dizaines de fois avec Chan, et peut-être qu'il avait envie de lui prouver qu'il pouvait être aussi audacieux que son ami.

— Tu doutais de moi ?

La tête basculée en arrière, l'air détendu, Minho esquissa un mince rictus.

— Un peu, j'avoue. Mais j'attends de voir si tu es aussi entreprenant que tu ne le prétends.

Jisung comprit où il voulait en venir, il faisait allusion à ce qu'il lui avait dit un peu plus tôt, et il ne comptait pas se défiler. Ils se trouvaient peut-être dans le parking de la résidence, Dayoung quelques étages au-dessus, mais ça lui était égal. Il fit craquer ses cervicales et ouvrit la portière. Avant de sortir du véhicule, il jeta un regard à son amant.

— On va à l'arrière ? dit-il avec un petit signe de tête.

Sans un mot, mais avec précipitation, Minho remonta son pantalon sans pour autant le refermer. Il se débarrassa de sa veste et suivit Jisung sur la banquette arrière. Ils restèrent l'un à côté de l'autre, attendant patiemment que les lumières automatiques s'éteignent. Les vitres teintées leur permettraient de ne pas être vus si quelqu'un pénétrait dans le parking, alors autant en profiter. Ils ne perdirent pas de temps pour s'embrasser à en perdre haleine, pour se toucher partout, n'importe où tant qu'il y avait un contact. Jisung se débrouilla pour se débarrasser de son jean car il savait qu'il n'en aurait pas besoin et qu'il serait plus gênant qu'autre chose pour la suite. Autant le retirer avant d'être dans une position trop inconfortable. Minho en profita pour le toucher. Il empoigna son sexe et le masturba tout en le fixant droit dans les yeux. Il se délectait de son visage crispé par les sensations qu'il lui procurait et des soupirs qu'il essayait vainement de contenir.

— J'ai tellement envie de te sauter…

Jisung gémit en réponse. C'était tout ce dont il avait envie lui aussi. S'il ne couchait pas avec Minho maintenant, il ne pourrait jamais remonter dans cet appartement, le savoir si proche et si inaccessible. C'était devenu une obligation, un besoin primaire qui devait être assouvi sur le champ.

— Touche-moi, supplia-t-il.

Minho haussa un sourcil et afficha un petit sourire taquin.

— C'est ce que je fais.

— Non, geignit Jisung. Pas comme ça.

— Comment ?

Il lâcha un couinement. Son partenaire savait ce qu'il voulait, mais il s'amusait. Il cherchait toujours à le pousser vers l'honnêteté, qu'il exprime ses désirs sans filtre, sans honte. Jisung inspira longuement, mais ne put retenir un petit cri lorsque Minho laissa un filet de bave couler sur son sexe afin de rendre ses va-et-vient plus fluides.

— Putain, mais Minho…

— Dis-moi, et tu auras.

Un puissant frisson parcourut le corps de Jisung.

— Tes doigts… Je les veux en moi.

— Eh ben, tout ça pour ça. Allonge-toi contre la portière, et prends ça pour ne pas avoir mal à la tête.

Minho retira le portable de sa veste pour la lui balancer et Jisung obtempéra. Le vêtement bien calé derrière son crâne, il trouva l'attention particulièrement étonnante mais agréable. Son amant restait précautionneux envers lui, il s'assurait toujours de son état, qu'il ne se blesse pas ou ne soit pas mal à l'aise. Minho pouvait bien se comporter comme un homme froid et sans pitié, il avait un cœur et savait faire preuve de délicatesse. C'était ça que Jisung appréciait chez lui, cette dualité qu'il avait le droit de voir. Minho prétendait qu'il n'était pas fait pour aimer, mais il savait que c'était faux. Il en était capable, bien plus qu'il ne l'imaginait.

Il écarta les jambes pour lui donner accès à son intimité. Heureusement, le Range Rover était assez grand pour lui permettre de se positionner correctement et de laisser à Minho tout le loisir de le préparer avec soin. Ses doigts mouillés de salive, il en fit pénétrer un premier, ses gestes étaient habiles, ni trop rapides ni trop lents, et Jisung se sentait déjà perdre pied. Il se mordait la lèvre pour ne pas gémir trop fort, mais c'était plus difficile qu'il ne le pensait. Minho lui faisait beaucoup de bien et, avec désormais deux doigts en lui qu'il faisait aller et venir, il avait bien du mal à se retenir. Ses muscles se resserraient autour des phalanges de son amant et il chercha à s'agripper à ce qu'il put.

— Tu comptes jouir seulement avec ça ?

Jisung ferma les yeux, emporté par les à-coups un peu plus brusques et profonds.

— Non, non, je… je veux…

— Ma bite ?

Minho lâcha un rire, mais la voix de Jisung éclata sans retenue et il hocha frénétiquement la tête. Ces paroles, aussi crues, le rendaient toujours aussi fébrile. Il n'avait jamais imaginé aimer ça un jour, il trouvait ça étrange, voire grossier, mais il adorait. Il adorait ce pouvoir que l'homme avait sur lui, cette manière décomplexée qu'il avait de parler, d'oser. Il essayait d'en faire autant, il y arrivait parfois, mais Minho était le maître de ce petit jeu. C'était à celui qui serait le plus honnête, le plus intrépide, et Jisung était clairement perdant. Il lui fallait encore un peu d'expérience et d'entraînement pour arriver au niveau de son amant.

Minho ôta ses doigts et s'empressa de redescendre son pantalon et son sous-vêtement afin de libérer son érection déjà bien affirmée. Jisung se redressa, haletant, la vision trouble, et passa au-dessus de son partenaire. Les genoux de part et d'autre de ses cuisses, il frotta allègrement son postérieur sur son membre tendu.

— T'as vraiment envie de l'avoir, sourit Minho.

Jisung baissa la tête pour faire reposer le front contre l'épaule de l'homme. D'une main, il attrapa le sexe de celui-ci pour l'aligner avec son intimité. Dans des mouvements circulaires, il se glissa dessus, chaque centimètre englouti le fit pousser des petits gémissements. Minho l'accompagnait de sa voix et lui tenait les fesses d'une poigne à la fois ferme et douce. Son bassin remuait lentement sous le plaisir que Jisung lui procurait, mais il restait sur la réserve comme s'il faisait encore une fois attention à ne pas le blesser.

— Oh putain... Tu es incroyablement bon, murmura Minho, ses doigts se crispant légèrement.

Jisung sentit un frisson parcourir son échine à l'entente de ces mots. Il se laissa emporter par la sensation de plénitude alors qu'il s'empalait de plus en plus sur l'érection de son amant. Chaque mouvement qui suivit fut une fusion de plaisir et de désir, une danse enivrante entre deux âmes désireuses de se fondre en une seule. Les gémissements de Jisung emplissaient l'habitacle du Range Rover, mêlés aux soupirs rauques de Minho. La chaleur montait pour consumer tout sur son passage. Leurs corps se mouvaient en parfaite harmonie. Les mains de Minho se promenaient avec une certaine délicatesse sur le corps du jeune homme, explorant chaque centimètre de peau comme s'il cherchait à graver dans sa mémoire chaque sensation.

— J'adore ton cul…

Jisung geignit et augmenta la cadence de ses va-et-vient. Il allait avoir mal aux genoux, mal aux cuisses, mais il s'en fichait. Sentir Minho gonfler en lui et accompagner ses mouvements pour venir à sa rencontre lui faisait perdre la tête. Il était haletant, transpirant, mais il voulait aller jusqu'au bout et se débarrasser de toute la tension accumulée depuis des jours. Sentant qu'il commençait à faiblir, Minho agrippa ses hanches avec force pour l'aidait à monter et descendre sur son sexe. Les bruits humides de leurs corps se heurtant sans retenue emplirent l'habitacle, accompagnant les gémissements, soupirs et râles qu'ils poussaient. Jisung se cramponnait à la chemise de son amant, peu importe s'il la froissait il avait besoin de trouver un point d'accroche sous les à-coups de plus en plus bestiaux qu'il devait encaisser.

— T'aimes ça, hein ?

— Oui…

— T'en veux encore ?

Il hocha la tête, le visage dans le creux de son cou. Il humait son parfum, comme s'il cherchait à s'en imprégner. Il se sentait s'enfoncer un peu plus dans les méandres de la luxure, où il ne pouvait plus réfléchir, où il était seulement en mesure de profiter de ce moment de plaisir. Dans son esprit, il n'y avait que la sensation des va-et-vient incessants, le bruit de leurs ébats, l'odeur de Minho. Mais les vibrations du portable de son amant sur le siège avant les obligèrent à revenir dans la réalité. Jisung se détacha légèrement de Minho et il eut juste le temps de lire "Dayoung" sur l'écran que l'homme le tirait à nouveau vers lui.

— On s'en fiche, dit-il en reprenant ses coups de reins.

— Mais c'est… c'est Da…

Pour l'empêcher d'en dire plus, et surtout de mentionner le prénom de sa femme, Minho l'attrapa par le col de son t-shirt et scella leurs lèvres en un baiser fougueux. Jisung se laissa emporter par la passion, ses pensées se dissipèrent dans le tourbillon de désir qui les enveloppait. Il se concentra sur le plaisir brûlant qui traversait chaque fibre de son être alors que Minho continuait de le faire sien. Le téléphone vibrait encore, mais ils l'ignorèrent complètement.

Les soupirs et les gémissements se mêlaient dans l'air étouffant de la voiture et bientôt, ils finiraient par suffoquer. Ils devaient faire vite, se soulager sans tarder avant de rentrer. Leurs bassins remuaient d'eux-mêmes, poussés par l'urgence de l'acte. Les secondes passèrent, rythmées par les va-et-vient secs et profonds, par les gémissements et les injures. Puis Jisung sentit son corps tout entier se tendre, prêt à exploser. Il était au bord du précipice, sur le point de succomber à la délicieuse folie de l'orgasme. Et dans un râle long et rauque, il se laissa emporter par un sentiment de plénitude.

Minho ne fut pas long à le suivre, il se déversa à l'intérieur de lui, ses doigts se contractant sur sa peau déjà marquée par sa poigne ferme. Il retint son ultime gémissement dans le fond de sa gorge pour ne sortir qu'un grognement étouffé alors que ses à-coups se firent erratiques, secs et imprécis.

Puis tout s'arrêta. Plus un bruit, plus un mouvement, juste leurs deux corps enlacés et leurs respirations saccadées. Pendant il ne sut combien de temps Jisung resta contre Minho, dans ses bras tandis qu'il lui caressait lentement le bas du dos pour le détendre.

— C'était…

L'homme soupira et bascula en arrière contre l'appui-tête avant de continuer :

— Incroyable.

Jisung rit. C'était souvent le mot que son amant utilisait quand ils étaient intimes, et il trouvait ça plutôt flatteur. Il aimait savoir qu'il appréciait ce qu'ils faisaient, qu'il aimait son corps, ça le rassurait et, venant de Minho, ça gonflait sa confiance en lui. Après plusieurs minutes, l'homme le serra contre lui.

— On doit y aller, souffla Minho entre deux respirations.

Jisung acquiesça, à la fois déçu et soulagé. Minho se retira de lui et utilisa sa veste pour l'essuyer de sa semence. Il fit ce qu'il put pour son pantalon et sa chemise souillés.

— En espérant qu'elle ne voie rien, plaisanta Jisung.

Minho esquissa un mince sourire.

— Je vais vite disparaître dans la salle de bain.

— J'aurais aimé y disparaître avec toi.

Le sous-entendu leur arracha un rire alors qu'ils remettaient en ordre leurs vêtements froissés et leurs cheveux en bataille.

Une fois prêts, ils échangèrent un dernier regard chargé de promesses avant de sortir précipitamment du Range Rover. Leur escapade passionnée dans la voiture avait été un instant suspendu dans le temps, un moment volé à la réalité qui les attendait une fois qu'ils auraient franchi le seuil de l'appartement. Mais malgré tout, ils emporteraient avec eux le souvenir brûlant de cette étreinte clandestine, un feu qui continuerait de brûler en eux même lorsque les flammes s'estomperaient.

•••

Hello !
Cette petite note de fin de chapitre pour vous remercier de lire Entre ses mains 🩷 Vraiment je suis hyper reconnaissante de voir à quel point vous êtes assidu.es dessus, ça me fait tellement plaisir ! J'espère que la suite vous plaira.

J'ai fini l'écriture de l'histoire, elle fait en tout 50 chapitres (et il y aura une sorte de bonus mais je ne vous en dit pas plus 🤭), donc c'est un beau morceau pour quelque chose parti d'un simple reel sur instagram 😭

Sur ce, je vous dis à très bientôt, et prenez soin de vous ❤️‍🔥

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