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• chapitre 31

Jisung avait décidé de prendre une douche après le départ de Minho, et surtout après avoir nettoyé sa semence sur le sol à l'aide d'un t-shirt sale qui traînait dans un coin de la chambre et qu'il n'avait pas encore mis au lavage. Puis il s'était assoupi sans tarder, exténué par l'orgasme qu'il avait eu. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la chambre était encore plongée dans l'obscurité, mais des voix dans le couloir lui indiquèrent que les invités partaient. Il frissonna et se cala sur le côté, recroquevillé sur lui-même avec une nouvelle boule ardente qui ne faisait que grossir dans son bas-ventre. C'était insupportable. Il avait déjà passé la journée à bander par intermittence, il pensait que la fellation de Minho l'avait calmé pour de bon, mais c'était un leurre.

Ça l'avait soulagé sur le coup, il avait réussi à s'endormir sans trop de difficultés. Désormais, il avait besoin de passer à la vitesse supérieure. Il avait besoin d'être comblé. Il voulait Minho, contre son corps, contre sa peau, sentir son désir pour lui grandir entre ses jambes. Qu'il le serre de toutes ses forces, qu'il lui dise ô combien il voulait le baiser.

Il inspira profondément et relâcha tout. Cette obsession était en train de le rendre fou, mais c'était trop bon pour s'arrêter.

Les pas résonnèrent dans le couloir, puis s'arrêtèrent juste devant sa porte. Il le savait. Il le sentait. Minho était juste là, tout près, et dès qu'il entrerait dans sa chambre, il n'y aurait plus de retour en arrière possible. Et Jisung n'attendait que ça. Une fois qu'il serait face à lui, dans cette pièce, Minho aurait la ferme intention de le faire sien, et il le ferait sien. Un petit grincement indiqua que l'on enclenchait la poignée, puis un faisceau de lumière se manifesta. Une silhouette. Un pas. Deux pas. Trois pas. La porte se referma et l'obscurité revint.

— Je sais que tu es réveillé, lança Minho.

Jisung déglutit.

— Oui, comment…

— J'entends ta respiration saccadée, l'interrompit-il.

Son cœur s'accéléra. Minho était alerte au moindre bruit, et c'en était perturbant.

— Je peux ?

Jisung souffla comme pour essayer d'évacuer la tension qui le tiraillait à nouveau. Mais c'était peine perdue. Tant qu'il ne goûterait pas aux plaisirs tant attendus, il ne pourrait pas redevenir serein.

— Oui, bien sûr.

Il jura entendre Minho sourire, ou bien devinait-il juste l'expression qu'il pouvait arborer suite à sa réponse ?

— Allume.

À tâtons, la main tremblante d'impatience, Jisung obtempéra. Dans le processus, il fit tomber son téléphone au sol avant de trouver l'interrupteur de la lampe de chevet. Il appuya dessus, la lumière tamisée éclairait suffisamment la pièce sans pour autant les éblouir. Aussitôt, son regard se posa sur son beau-frère, sur sa silhouette si parfaite qu'il mourait d'envie de le voir sans plus aucun vêtement pour la dissimuler. Il ne prit même pas la peine de ramasser son portable, trop subjugué par la présence écrasante de cet homme pour lequel il brûlait de la tête aux pieds. Sa chemise à moitié sortie de son pantalon, déboutonnée jusqu'au milieu de son torse…

Jisung se redressa sur le lit avec l'envie de se lever pour lui ôter le reste de ses boutons, mais Minho s'en chargea après avoir balancé un tube de lubrifiant sur la couverture. Sans jamais lâcher le jeune homme des yeux, il ouvrit totalement sa chemise et la laissa glisser de ses épaules pour s'écraser au sol. Il s'attaqua ensuite à son pantalon, déboucla sa ceinture, fit sauter le bouton et descendit la braguette d'un coup sec. Jisung se lécha la lèvre. Il était déjà dur dans son boxer et sa respiration s'accéléra. C'était le moment, celui qu'il attendait autant qu'il appréhendait. Parce qu'il ignorait à quoi s'attendre pour une première fois, et ce même si Minho l'avait déjà doigté avant ce jour. Mais il avait hâte, car le désir qu'il éprouvait pour son beau-frère était plus fort que tout. Plus fort que le stress. À cet instant, il ne pensait qu'à son corps entre ses mains expertes.

— Tu peux te toucher si tu en as envie, lança Minho avant de pouffer de rire.

Machinalement, Jisung atteignit son entrejambe pour caresser son sexe par-dessus le tissu. Il repensa à la fellation qu'il lui avait offerte, à cette vision irréelle de Minho à genoux face à lui. Et là, il était nu, totalement nu, dans sa chambre. À en croire son érection bien visible, lui aussi avait très hâte de reprendre ce qu'ils avaient commencé. Alors quand il le rejoignit sur son lit, Jisung délaissa son membre pour le retrouver et l'embrasser sans attendre. L'homme sourit dans l'échange et ses mains vinrent se caler sur sa taille fine. Jisung hoqueta, son emprise était si puissante qu'une décharge électrique le transcenda. Il se rendait compte qu'il était sur le point de coucher avec lui, de goûter à cet interdit qu'il savait exquis. Minho était un fruit défendu dans lequel il voulait croquer à pleines dents, peu importe les conséquences. Il ne reculerait pas, il irait jusqu'au bout. Cette nuit, il serait à lui, et il lui autoriserait absolument tout.

Timidement, il alla s'agripper à ses épaules et la poigne de son beau-frère se resserra sur lui. Il sentait tout le désir qu'il éprouvait à son égard, il devinait toutes ces choses qu'il voulait lui faire. Sa langue se fit plus aventureuse, plus entreprenante, et Jisung n'eut d'autre choix que de le laisser explorer sa bouche. Il passa derrière ses dents du haut, puis atteignit son palais. Quand il se recula légèrement, le jeune homme referma les lèvres autour de son muscle rose pour entreprendre de le suçoter. Il savait parfaitement qu'il jouait avec le feu, qu'il était en train de faire languir son partenaire, mais il voulait encore lui prouver qu'il n'était pas juste un puceau insatiable et qui ne prenait pas d'initiatives. Et cela semblait fonctionner. Minho se tendait à chaque mouvement qu'il exerçait sur sa langue, et des soupirs de satisfaction lui échappèrent. Jisung était fier de faire trembler cet homme pourtant inébranlable. Il était satisfait de le sentir frémir pour un simple geste.

Quand il s'arrêta enfin et qu'ils se séparèrent pour reprendre leur souffle, leurs regards s'ancrèrent l'un dans l'autre. Ils se défiaient. Ils cherchaient à se faire flancher. Mais Jisung était encore trop innocent et novice pour ce jeu.

Minho lui attrapa le menton et pressa son pouce sur ses lèvres pour qu'il les entrouve.

— Hm, tu sucerais aussi bien si c'était ma queue ? susurra-t-il.

Suite à ces mots, l'estomac de Jisung se tordit violemment. Il ne voulait pas perdre, il ne voulait pas être aussi facilement déstabilisé. Avec lui, il devait avoir du répondant. Un sourire étira sa bouche et ce fut suffisant pour qu'il discerne une lueur de surprise chez son vis-à-vis.

— Peut-être le saurez-vous un jour, Monsieur Lee.

Son regard n'en fut que plus sombre, plus intense. Jisung sourit davantage, content de sa répartie. Même s'il avait très envie de lui offrir une fellation en retour, il préférait faire durer le suspens. Et puis, il avait trop hâte que Minho s'occupe de lui. Il voulait le sentir le posséder, le consumer de désir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien d'autre que l'extase. L'homme le repoussa pour qu'il s'allonge, puis il attrapa le tube de lubrifiant qui traînait sur le lit pour le déposer à proximité, là où il pouvait l'attraper sans problème.

— Je vais te déshabiller entièrement, et je vais te lécher absolument partout.

Le souffle de Jisung se coupa, une vague de désir montant en lui à chaque syllabe prononcée par Minho.

— Vous allez commenter tout ce que vous allez me faire ? bredouilla-t-il tout en essayant de paraître confiant.

— Ça te dérange ?

Il secoua négativement la tête.

— Au contraire, ça m'excite.

Minho se mordit la lèvre et Jisung frissonna. Il se laissa faire, il se laissa déshabiller lentement, anticipant chaque contact de la peau de son beau-frère contre la sienne. Chaque frôlement était une décharge électrique, faisant grimper son excitation. Les vêtements glissèrent un à un, révélant son sexe tendu et douloureux aux yeux de Minho qui le contemplait. Il se sentait exposé, vulnérable, mais aussi incroyablement vivant. Il avait attendu ce moment avec impatience, et maintenant qu'il était là, il ne voulait plus jamais le quitter. Minho lui offrirait tout ce qu'il souhaitait. Et ce qu'il souhaitait, c'était tout.

Sa respiration s'accéléra lorsque les larges mains de l'homme se posèrent sur son torse pour le caresser. Il avait l'impression de manquer d'air. Ce n'était pas la première fois qu'il se montrait totalement nu face à lui, mais c'était différent. Parce qu'il était préparé, parce qu'il savait où tout cela allait le mener.

— J'adore ton corps…

Il le détailla sans aucune gêne et s'il n'était pas déjà nu, Jisung aurait eu l'impression que son partenaire le déshabillait d'un simple regard. Il se sentait envahi par une euphorie dévorante, une sensation de plénitude qu'il n'avait jamais connue auparavant. L'attention toute particulière qu'il lui portait, son désir palpable pour lui, tout cela le submergeait dans un tourbillon enivrant. Il se sentait désiré, aimé, comme s'il était le centre de l'univers de cet homme qui lui offrait toute son attention. Il se laissait emporter par la magie de l'instant présent pour complètement s'abandonner à la passion qui le consumait.

Minho se plaça au-dessus de lui et ses doigts coururent sur les côtes de Jisung, jusqu'à ses hanches. Il se cambra, son bassin inexorablement attiré par celui de son beau-frère et leurs membres se rencontrèrent. Et si Minho était capable de garder son sang-froid malgré le délicieux contact, les yeux de Jisung de révulsèrent et il laissa filer un gémissement. Tout son être ne réclamait qu'une chose : ne faire plus qu'un avec son amant. Il avait besoin de son souffle dans son cou, de son torse contre le sien, de leurs cœurs battant à l'unisson alors qu'ils se donnaient l'un à l'autre sans retenue. Il voulait seulement le sentir se fondre entre ses cuisses, qu'il le serre de toutes ses forces et qu'il le fasse crier de plaisir à s'en briser les cordes vocales.

Après ses mains, ce fut sa bouche qui entra en contact avec la peau déjà brûlante et humide de Jisung. Il lui embrassa la mâchoire, puis la lécha pour remonter jusqu'à son oreille. Là, il soupira de manière équivoque, souriant avant même de constater quelle réaction il provoquait chez lui. Il savait à quel point le jeune homme était faible sous ses attentions, à quel point il perdait ses moyens même s'il tentait de rester confiant. Un rien pouvait le faire basculer dans les méandres de la luxure. Un mot. Un geste. Un souffle. De sa langue, Minho parcourut son cou, chaque parcelle de sa peau, jusqu'à arriver à son torse auquel il administra le même traitement. Il le léchait, intégralement, comme si sa vie en dépendait. Et Jisung subissait, ne sachant plus comment réagir à cela. C'était terriblement grisant de sentir cet homme faire preuve d'autant de dévouement.

Il tourna autour du piercing qu'il avait au nombril pour bifurquer sur son aine et, à nouveau, le jeune homme fut obligé de se cambrer. La zone était particulièrement sensible et il ne parvenait même pas à contrôler ses réactions. Son corps réagissait tout seul, il n'en était plus maître, et il adorait ça. Déjà haletant au possible, son souffle se coupa net lorsque Minho revint lécher son sexe ainsi que ses testicules. Mais il ne s'y attarda pas. Il lui écarta doucement les jambes afin de les relever et continua à l'intérieur de ses cuisses. Sa langue serpentait adroitement alors que ses mains le maintenaient fermement. Et Jisung tremblait de plus en plus. Dans son esprit, il visualisait sans problème le cheminement de son beau-frère, il aurait pu retracer sa trajectoire avec exactitude.

Puis quand il arriva à sa cheville, qu'il dévia rapidement sur la plante de son pied, son dos se creusa brutalement et une plainte à moitié étranglée s'échappa de sa bouche. Jamais il n'aurait imaginé qu'il soit aussi réceptif à un tel endroit. Si on lui avait dit qu'un jour quelqu'un irait fourrer sa langue sous ses pieds, il aurait sans doute grimacé de dégoût. Mais là, il était conquis et ne parvenait même plus à réfléchir correctement. Tant qu'il s'agissait de Minho, il avait l'impression que tout était acceptable. Tout était horriblement érotique.

— L'autre jambe maintenant.

Jisung garda les yeux fermés et son amant continua son exploration. Il se délectait de lui, de sa peau, de son goût, de chaque centimètre de son être. Chaque toucher, chaque baiser, chaque léchage étaient une nouvelle vague de sensations qui le submergeait pour le plonger toujours plus profondément dans un océan de désir. Il se sentait totalement à la merci de Minho, son corps réagissait instinctivement à ses moindres gestes, ses sens en éveil. L'homme revint s'emparer de sa bouche et se colla tout contre lui, leurs chaleurs se mêlant l'une à l'autre. La température dans la chambre avait considérablement augmenté et Jisung sentait ses cheveux lui coller au front et à la nuque. S'ils commençaient ainsi, que resteraient-ils d'eux après cette nuit ?

— J'ai trop envie de toi, marmonna Minho entre deux baisers.

Pour seule réponse, le jeune homme se cambra encore tout en gémissant. Il était dans un piteux état et il avait aussi terriblement envie que Minho le fasse sien.

— Alors prenez-moi.

Les pupilles dilatées, l'homme plongea dans son regard de manière plus intense. Jisung frémit, envahi d'un froid qui le fit gémir. Il était vulnérable, comme une proie sur le point d'être dévorée, et il adorait ça. C'était grisant, parce qu'il savait que Minho l'avait ardemment voulu lui aussi, parce qu'il savait qu'il serait un amant hors du commun à la fois ferme et tendre. Il n'en avait aucun doute car il lui avait maintes fois prouvé qu'il était capable de lui faire toucher les étoiles tout en respectant son bien-être. Cette nuit ne ferait pas exception. 

— Vite, le pressa Jisung.

— Vite ? répéta Minho en haussant un sourcil.

Le jeune homme acquiesça, l'air déterminé. Il en avait assez d'attendre. Même s'il ne voulait pas faire ça dans la précipitation, cela faisait si longtemps qu'il souhaitait vivre cet instant avec Minho qu'il n'en pouvait plus. S'il continuait à le faire patienter ainsi, il allait vraiment partir en fumée tant il brûlait de désir.

— S'il vous plaît, le supplia-t-il d'une voix désespérée.

Impossible de ne pas pouffer de rire. Minho esquissa un petit sourire en coin avant de passer la langue sur sa lèvre inférieure. Il était affamé et s'apprêtait à le dévorer pour n'en laisser aucune miette.

Il attrapa Jisung à l'arrière des cuisses pour l'obliger à remonter les jambes et les faire basculer vers lui, de manière à ce que ses genoux reposent sur ses épaules. La position lui rappela ce que Minho lui avait fait dans le canapé quelques semaines auparavant, il était on ne peut plus impatient d'à nouveau sentir ses doigts le pénétrer avec vigueur. Mais visiblement,  l'homme avait d'autres plans avant ça. 

— Je veux te goûter d'abord, dit-il.

Le ventre de Jisung se contracta. Il savait ce qui allait suivre, il le devinait facilement, et ça le rendait tout chose. Minho se dévouait totalement à son plaisir, quitte à mettre ses propres envies de côté pour le moment.  Déjà, plus tôt dans la soirée, la fellation qu'il lui avait offerte avait été divine. Il s'était appliqué, cherchant à lui donner tout ce qu'il pouvait sans rien attendre en retour. Certes, il s'était masturbé en même temps, mais Jisung ne pouvait pas lui jeter la pierre. S'il avait été à sa place, à genoux, en train d'entendre son beau-frère pousser de longs gémissements de bonheur, il n'aurait pas pu résister à l'envie de se toucher.

Doucement, Minho cala un coussin sous les fesses du jeune homme pour les lui relever et il maintint fermement ses jambes. Jisung le vit disparaître entre elles, et il bascula la tête en arrière quand il sentit son souffle régulier se glisser sur son intimité.

Un premier coup de langue lui fit fermer les yeux, le second le fit gémir sans vergogne. Il s'agrippa aux draps et s'abandonna à la bouche experte de son amant, à sa langue joueuse et affamée, à ses lèvres qui entouraient parfaitement son intimité pour l'embrasser de temps à autre. Minho le dévorait, comme s'il n'avait rien mangé depuis des jours. Sa poigne sur l'arrière de ses cuisses se raffermissait de plus en plus, et les bruits humides s'élevaient pour accompagner ses soupirs et plaintes. Jisung ne contrôlait plus son corps qui, tantôt se crispait, tantôt soubresautait sous les mouvements répétés. Son érection lui faisait mal, mais il n'avait même pas la force de s'en occuper.

— Putain, geignit-il quand il sentir le bout de la langue de son beau-frère s'enfoncer légèrement.

Son bassin remuait de lui-même, en quête d'autres sensations. Il avait besoin d'être comblé. De sentir les doigts de Minho s'insinuer en lui, de sentir son sexe aller et venir.

— S'il… s'il vous plaît…

Minho se stoppa aussitôt et releva la tête. 

— Je t'ai fait mal ?

Pour une fois, sa voix chancela, montrant son inquiétude. Jisung, haletant et les yeux mi-clos, se redressa légèrement pour capter le regard de son amant. Il secoua négativement la tête, incapable de prononcer un seul mot tant il avait le souffle court. 

— Tu es…

Minho inspira et se mordit la lèvre.

— Magnifique.

Le mot était sorti en un murmure, comme si cela pouvait lui brûler la gorge. Jisung sourit et rebascula la tête en arrière.  Son torse se soulevait rapidement au rythme de sa respiration saccadée qu'il ne parvenait pas à calmer.

— Minho, souffla-t-il.

— Oui ?

— Je… je vous veux…

— Je suis là. 

Son ton taquin était de retour.

— Je vous veux, à l'intérieur de moi.

La réponse de Minho ne fut qu'un grognement, signe qu'il avait réussi à le troubler, ou tout du moins à l'exciter davantage pour qu'il lui donne ce qu'il attendait tant. Sans même le regarder, il comprit que son partenaire s'était penché pour atteindre le tube de lubrifiant abandonné un peu plus tôt sur le lit. Et il en eut la confirmation quand il entendit le bruit du bouchon qu'on ouvrait.

— Je vais te mettre des doigts.

— Oui… oui…

Jisung se sentit presque soulagé quand l'index de Minho appuya sur son orifice pour le pénétrer entièrement. Il débuta des va-et-vient sans perdre de temps, faisant tourner son doigt à chaque fois qu'il revenait en lui.

— Putain c'est…

— Bon ? proposa Minho.

Un long gémissement retentit alors que l'homme augmentait la cadence de ses mouvements. Ce n'était pas juste "bon", c'était délicieux. Et Jisung ne savait même pas comment l'exprimer car tout son corps était submergé par une sensation étrange qu'il adorait, mais qu'il souhaitait voir exploser pour de bon.

— Encore, demanda-t-il d'une voix brisée par l'envie.

— Plus vite ou…

— Encore un doigt.

Minho obtempéra. Il ajouta son majeur avec une facilité déconcertante et continua ses gestes avec bien plus d'ampleur et d'ardeur. Jisung se focalisait uniquement sur ses va-et-vient, sur ses doigts qu'il acceptait sans aucun problème et qui le faisaient gémir à tout va. C'était exquis, c'était chaud, c'était tout bonnement divin. La tension montait, encore et encore, mais il avait besoin qu'elle se dissipe. Il devait jouir. Il ne pensait plus qu'à ça, à cette boule ardent qui grondait au plus profond de son être, stimulée par les doigts de son beau-frère. Ce dernier vint titiller son point sensible, une fois, deux fois, et la troisième fois eut raison de lui. Il se cambra, ce fut violent, il ne contrôlait plus rien. Ni son corps qui tremblait ni sa voix qui éclatait en plusieurs cris. Un éclair destructeur le traversa, lui fit fermer les yeux et s'accrocher aux draps comme si sa vie en dépendait. Il ne remarqua même pas que Minho s'étair arrêté et qu'il avait ôté ses phalanges car tout était brouillé dans son esprit. La brutalité de l'orgasme qui venait de le transcender lui coupait le souffle, sa vision était floue et ses oreilles bourdonnaient encore. Mais désormais, il sentait les caresses adroites et tendres de l'homme qui lui avait fait toucher les étoiles.

Doucement, Minho passa les mains sur ses hanches, et cela le fit frissonner de plus belle. Il brûlait toujours pour lui, mais il tremblait comme une feuille. Il ne comprenait même pas ce qui s'est passé, mais une chose était sûre : il avait adoré. Petit à petit, son cœur se calma, reprit un rythme normal, et il rouvrit les yeux.

— Ça va ? demanda son amant avec un mince sourire aux lèvres.

Sans même attendre la réponse, Minho se pencha pour l'embrasser. Un simple baiser, chaste, aussi rapide qu'un battement d'aile de papillon. Jisung hocha la tête, encore sonné par la violence qui venait de le secouer. Jamais il n'avait eu un orgasme aussi puissant, même en se touchant, même en se doigtant. Il ignorait comment Minho avait pu le mener jusqu'à ce point de non-retour à la fois si déconcertant et agréable. Il ne comprenait plus, il ne voulait même pas comprendre, car il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait, là, c'était cet homme pour lui et seulement lui.

— Tu veux qu'on s'arrête là ?

— Non, murmura-t-il hors d'haleine.

— Deux orgasmes dans la soirée… Tu penses avoir assez d'endurance pour en encaisser un de plus ?

Minho le provoquait, il le poussait dans ses derniers retranchements pour voir de quoi il était capable. Et ça lui donnait encore plus envie de continuer. Parce qu'il avait un don pour faire grimper l'excitation en lui. Parce qu'il savait parfaitement comment lui parler et comment se faire désirer. Un homme inaccessible, presque détaché parfois, se donnait corps et âme pour qu'il soit amplement satisfait, il ne pouvait pas refuser. Minho était son pire interdit, un trésor qu'il convoitait et qui, maintenant qu'il avait mis la main dessus, ne pouvait pas lui échapper. Il voulait tout, absolument tout. Il ne voulait pas se contenter de quelques miettes, c'était tout ou rien. Et maintenant qu'il avait goûté au fruit défendu, il désirait l'engloutir tout entier.

Les cheveux humides et en bataille, le visage et le corps trempés de sueur, Jisung sourit.

— Je pense pouvoir encaisser bien plus que vous ne l'imaginez.

Tout d'abord surpris par la réplique, Minho eut un mouvement de recul. Mais son assurance refit vite surface, et il sourit à son tour.

— Tu es bien audacieux.

— Ce n'est pas ce que vous aimez, les gens audacieux ?

— Hm, en effet. Et donc, qu'est-ce que tu aurais l'audace de me proposer maintenant ?

Jisung regroupa toutes les forces qu'il lui restait pour se redresser sur ses coudes.

— Que vous me preniez jusqu'à ce que vous jouissiez.

Les yeux de Minho s'assombrirent. Il redevint sérieux, il laissa tomber son côté taquin pour quelque chose de plus bestial. De plus animal et primaire. Pourtant, Jisung n'avait aucune crainte vis-à-vis de lui. Il voulait connaître toutes ses facettes, qu'il soit doux, qu'il soit sauvage, qu'il soit juste l'homme qu'il pouvait être sans aucune limite.

— Tu as toute la nuit ?

— Vous allez tenir autant de temps ?

Minho se mordit la lèvre et Jisung se retrouva plaqué contre le matelas. Ses provocations fonctionnaient à la perfection, il jubilait. Les mains de son beau-frère se resserrèrent sur ses épaules, ses doigts se contractèrent dans sa peau et son souffle se glissa sur son visage comme un avertissement. Mais il ne détourna pas le regard, il le fixa avec insistance, il le défia.

— Ne me sous-estime pas. Tu ignores totalement de quoi je suis capable au lit.

Sa voix rauque lui arracha un couinement, mais il tenta de garder la tête haute. Il l'ignorait, mais il le devinait aisément, il voulait juste le piquer au vif. S'il baisait aussi bien qu'il ne doigtait ou ne suçait, Jisung ne demandait qu'à voir. À cet instant, il se fichait de tout et même la question de sa virginité fut reléguée dans un coin de sa tête. Il voulait juste coucher avec Minho. Il voulait juste son corps bouillant contre le sien, et son sexe en lui. Rien de plus. C'était vital, c'était un besoin irrépressible contre lequel il ne pouvait lutter. Cette nuit, c'était concrétisation de toutes ces journées à se tourner autour, à se faire comprendre qu'ils se plaisaient. Qu'ils voulaient être intimes.

D'un geste assuré, Minho lui écarta un peu plus les jambes et se glissa entre elles. Il vint l'embrasser, il happa sa bouche sans délicatesse et s'en délecta.  Leurs langues se retrouvèrent, leurs sexes se rencontrèrent, Jisung sentait que le sien recommençait à se tendre petit à petit. Son beau-frère roula des hanches, et ça le fit gémir dans l'échange. Il n'en pouvait plus, tout était trop sans être assez.

— Prenez-moi, chuchota-t-il quand ils se détachèrent le temps d'une seconde.

— J'y arrive, grogna Minho en réponse.

D'une main hasardeuse, il saisit le tube de lubrifiant, l'ouvrit et en déposa sur son membre. Jisung s'était légèrement redressé pour voir ce qu'il faisait. Il frissonna en observant Minho étaler généreusement le gel sur sa longueur. La nature l'avait gâté, aussi bien en long qu'en large. Là, il pensa enfin au fait qu'il allait le pénétrer et il craignit d'avoir mal. Plus bruyamment qu'il ne le souhaitait, il déglutit, et son beau-frère leva les yeux dans sa direction tout en continuant à se toucher.

— Tout va bien ? demanda-t-il les sourcils froncés. 

— Oui, tout va bien.

— Sûr ?

Inconsciemment, Jisung jeta un œil vers le sexe de Minho tout en hochant la tête.

— Tu as peur ?

Il inspira sans répondre pour autant. Ce n'était pas vraiment de la peur à proprement parler, plus de l'appréhension mêlée à ce désir constant. Il ne savait pas comment l'exprimer, mais ça le bouffait de l'intérieur, ça tordait son estomac, ça faisait vibrer ses entrailles.

— Est-ce que… ça va rentrer ?

Minho lâcha un rire, Jisung se sentit aussitôt ridicule d'avoir posé cette question.

— Pourquoi ça ne rentrerait pas ?

— Parce qu'elle est…

L'homme regarda son érection.

— Imposante ? rit-il à nouveau.

— Hm.

Minho lui caressa la cuisse avec bienveillance. 

— Je t'assure que tout va bien se passer, et qu'elle va rentrer. Je vais aller doucement, et si tu veux arrêter, on arrête.

Jisung murmura un "Oui" du bout des lèvres. Il lui faisait confiance, il savait que Minho serait doux et consciencieux, qu'il ferait attention à lui et à ses réactions. Peut-être était-il un peu rude parfois, brut de décoffrage, mais il savait prendre soin de ses partenaires, ou tout du moins soin de lui. Jisung en était persuadé, car il le lui avait déjà prouvé.

Les mains de Minho se posèrent avec précaution sur ses hanches, et il le guida doucement vers lui. Le contact de leur peau nue enflamma à nouveau les sens de Jisung, mais cette fois-ci, c'était différent. Il savait ce qui allait suivre, il savait que cela allait être intense et peut-être un peu douloureux, mais il était prêt à tout pour sentir Minho en lui. Avec une tendresse inattendue, l'homme l'embrassa, et entre deux baisers, il le fixa pour lui faire sentir qu'il était là, qu'il serait doux. Et Jisung se sentit en sécurité.

— Allez-y, murmura-t-il.

Minho sourit, mais ce fut un sourire tendre et rassurant qui prit de court le jeune homme. Comment un homme déjà aussi parfait pouvait-il être encore plus beau en arborant un simple sourire ? Il l'embrassa à nouveau avant de se positionner correctement  entre ses jambes. Jisung sentit son membre appuyer contre son entrée, ça l'électrisait, ça faisait battre son cœur à toute vitesse. Une goutte de transpiration roula sur sa tempe, il avait chaud, il avait froid, il ne savait même plus ce qu'il devait ressentir.

— Je vais bien prendre soin de toi, assura Minho, ses lèvres effleurant doucement celles de Jisung.

Lentement, il commença à le pénétrer, faisant glisser son membre lubrifié entre ses chairs chaudes et serrées. La sensation était étrange, à la fois un mélange de douleur et de plaisir, mais Jisung se concentra sur la respiration de Minho dans son cou, sur ses gestes délicats, sur la façon dont il veillait sur lui. Il le ressentait sans aucun problème, il épousait son sexe comme s'il était fait pour lui. Chaque centimètre de plus le faisait involontairement rouler des yeux.

— Putain de merde…

L'injure de son beau-frère le fit gémir. Sa voix était brisée par l'excitation. Jisung sentait ses muscles se tendre alors qu'il cherchait un point d'accroche dans son dos. Minho était bien bâti, musclé et large, aucun doute sur le fait qu'il entretenait particulièrement son physique malgré les soirées alcoolisées et le tabac qu'il consommait. Il entra en lui jusqu'à la garde, puis soupira encore de plaisir et se mit à trembler légèrement. Jisung fut surpris par la réaction de son corps, mais ça lui fit oublier l'infime douleur lancinante dans son bassin. À cet instant, il vit la faiblesse de Minho, et il se demanda depuis combien de temps il n'avait pas couché avec quelqu'un.

— Tu es…

Minho laissa sa phrase en suspens et quitta le cou de Jisung pour le regarder droit dans les yeux. Sa vulnérabilité s'était déjà estompée, il paraissait plus assuré que jamais et le jeune homme sentit qu'il avait envie de remuer, mais qu'il se retenait pour ne pas le blesser. Cependant, Jisung avait hâte. Il le fixa en retour, la respiration plus rapide, une flamme des plus en plus ardente lui embrasant les reins. Il était tiraillé entre son envie de douceur pour une première fois, et son désir de voir Minho perdre pied pour lui offrir une nuit sauvage. Il savait comment il fonctionnait désormais, il savait où appuyer pour le mettre en marche.

— Je suis… ?

Il se lècha la lèvre avec exagération et son beau-frère se tendit au-dessus de lui. Avoir de l'audace, il garda ça en tête pour obtenir ce qu'il souhaitait. Ce jeu l'amusait, même s'il n'était pas encore au même niveau que Minho, mais il apprenait jour après jour à ses côtés. En vérité, les exigences de l'homme lui faisaient gagner en confiance en lui. Quand il osait, il se sentait plus fort, il se sentait capable de dépasser sa timidité et ses peurs. Minho lui avait appris que dans la vie, on n'obtenait rien si on n'osait pas, qu'il fallait parfois aller chercher ce qu'on désirait ardemment. C'était comme ça qu'il pouvait avancer. Alors il irait chercher ce qu'il désirait.

— Incroyable, soupira Minho du bout des lèvres.

Jisung sourit. Il aimait l'entendre le complimenter alors qu'il était désormais en lui. Mais ce n'était pas suffisant.

— Je pourrais l'être encore plus, non ?

— Comment ?

Le souffle chaud et encore légèrement alcoolisé de son beau-frère s'échoua sur son visage. Son torse se soulevait rapidement, il ne lui fallait pas grand-chose pour le pousser vers ce qu'il tentait de réfréner.

— Quand vous me ferez gémir si fort que j'en perdrai certainement ma voix.

Minho se retira brièvement pour lui asséner un coup de reins sec et profond. Sous le choc, Jisung ferma les yeux et ses ongles s'enfoncèrent dans les biceps de son amant alors qu'un puissant gémissement quitta sa bouche.

— C'est ça que tu veux ?

L'homme réitéra son mouvement et Jisung gémit de plus belle en s'agrippant davantage à lui.

— Réponds-moi, c'est ça que tu veux ?

— Oui, oui…

À cet instant, il oublia la douleur, ou alors avait-il appris à l'aimer si elle provenait de Minho.

— C'est ça que… je veux…

L'homme pouffa de rire et continua à onduler son bassin avec habileté, d'avant en arrière, dans des mouvements circulaires, toujours accompagné des bruits humides de leurs peaux qui se séparaient pour mieux se retrouver. Parfois, les à-coups étaient plus violents, plus rudes, et Jisung perdait le fil de ses pensées. Quand il réussissait à ouvrir les yeux, il voyait Minho qui le surplombait, son torse fort et luisant, son visage rouge et déformé par le plaisir, ses cheveux noirs qui lui collaient au front. Il se laissait porter par ses va-et-vient, soupirait, puis lâchait un long gémissement qui finissait par vriller en un cri incontrôlé.

— T'es tellement serré, putain…

Jisung se cambra sous la décharge électrique qui venait de le secouer. Minho redoublait d'efforts, chacun de ses à-coups touchait désormais un point bien plus sensible de son être.

— Ça te va… comme ça ? C'est ce que tu voulais ? Que je te saute aussi fort ?

Incapable de répondre, le jeune homme se contenta de gémir encore. Ses mains, tremblantes, allèrent se poser sur les épaules de Minho pour y trouver un certain soutien alors qu'il poussait en lui avec toujours plus de vigueur. Il releva les jambes sur ses hanches, Minho en profita pour passer le bras en dessous d'un de ses genoux pour changer l'angle de pénétration. Jisung ne ressentait que le plaisir qui grimpait en lui de manière intense, tout comme les frissons le long de sa colonne vertébrale.

— Accroche-toi bien.

— Minho… glissa-t-il entre deux soupirs. Je sens que…

L'homme s'arrêta net avant de se retirer. Jisung, haletant, le regarda avec incompréhension et surtout beaucoup de frustration. 

— J'ai envie de te finir en levrette.

Il cligna des yeux à plusieurs reprises, puis Minho lui tapota la cuisse pour l'inciter à se tourner. Sans un mot, il obtempéra et se positionna à quatre pattes sur le lit, offrant à son amant une vue délicieuse sur son postérieur et la cambrure de son dos. Il sentit deux mains empoigner ses fesses avec fermeté, et il ouvrit grand la bouche quand la langue de Minho glissa de sa croupe jusqu'à sa nuque de laquelle il dégagea ses longues mèches qui y étaient collées. Du bout des doigts, il caressa sa peau.

— J'ignorais que tu avais un tatouage.

Jisung n'émit qu'un faible râle puis Minho déposa un baiser sur le dessin encré représentant un médiator. Il perdit soudain le contact de ses lèvres, mais ses mains sur ses hanches se raffermirent pour le maintenir en place. Le toucher de Minho était électrisant, envoyant des frissons le long de l'échine de Jisung alors qu'il se préparait pour la prochaine phase de leurs ébats. Il frissonna encore, il se sentait à la fois désiré et choyé malgré la rudesse des à-coups qu'il avait encaissés un peu plus tôt. Il inclina légèrement la tête pour regarder derrière lui, la vision de son amant sur le point de le pénétrer de cette manière le fit doucement gémir.

— Prenez-moi, dit-il d'une voix cassée.

Sans attendre, Minho aligna son membre contre son intimité et, d'une poussée lente mais déterminée, il s'enfonça en lui, faisant aussitôt jaillir des étincelles de plaisir à travers tout son être. Il reprit ses mouvements de va-et-vient, rapides et profonds, et chaque contact de leurs peaux enflamma la passion qui les liait. Jisung se cambra sous les assauts de Minho, criant son plaisir sans la moindre retenue. Chaque coup de reins était un véritable feu d'artifice dans son corps, qui le menait un peu plus près de la jouissance. Son amant ne le ménageait pas, son bassin claquait puissamment contre ses fesses et ses grognements lui parvenaient aux oreilles comme une douce mélodie. Il se laissa porter par le moment présent, par la brutalité tant bien que mal contenue de son partenaire.

— Oh oui, encore…

Cette fois, Minho abandonna une de ses hanches pour planter les doigts dans ses cheveux humides et ondulés. Il les empoigna avec force et lui fit basculer la tête en arrière. Sous la puissance du geste, Jisung lâcha un gémissement étranglé, mais il ne manqua pas d'en redemander. Plus aucune douleur, juste du plaisir. Un plaisir étrange qui lui faisait aimer cet échange sauvage et d'une intensité sans pareille. Minho répondait par des murmures de satisfaction, sa voix rauque peinait à vraiment sortir, mais Jisung devinait sans mal qu'il adorait leur partie de jambe en l'air. Et ça lui donnait davantage de frissons, lui soutirait toujours plus de cris. Ses muscles se resserrèrent peu à peu sur le sexe de son amant, il ne parvenait pas à rester assez concentré pour ne pas se contracter à chaque coup de reins qui résonnait en lui et faisait vibrer ses entrailles. Il était épuisé, à bout de souffle, le dos et les genoux douloureux, mais il ne voulait pas que ça s'arrête. Pourtant, il sentait l'orgasme poindre et il serait intense. Bien plus intense que tous les autres.

La chambre semblait se fondre autour d'eux, ne laissant place qu'à leur union passionnée, où le plaisir et le désir se mêlaient dans une danse envoûtante. Les soupirs et les gémissements emplissaient l'espace, témoins de leur abandon total. Ils étaient en harmonie, leurs corps se mouvant en parfaite synchronisation, guidés par un désir insatiable. Minho ne ralentissait pas, mais il devenait un peu plus audible au fur et à mesure qu'il se rapprochait d'une petite mort certaine.

— Putain, Jisung… dit-il les dents serrées. Tu es… si bon.

Le concerné gémit d'une manière si piteuse qu'il ferma les yeux et enfonça sa tête dans l'oreiller face à lui. Il avait un peu honte d'être dans un tel état, au bord des larmes tant il aimait ce que son amant lui faisait. Mais Minho l'incita à se redresser, il tira juste assez sur sa tignasse.

— Je veux t'entendre. Je veux savoir tout le bien que ma queue te fait.

Il gémit encore, parce qu'il était incapable de ne pas le faire. Tout était trop délicieux. Les mots de Minho le rendaient fou, il n'aurait jamais imaginé que de telles paroles, aussi crues, puissent lui faire cet effet. Lui qui pensait être plutôt basique en matière de sexe, il se découvrait des goûts et des envies qui l'étaient un peu moins.

— Minho… t'arrête pas…

Jisung s'agrippa plus fort aux draps, se rendant compte de la manière familière avec laquelle il s'était adressé à son beau-frère. Ils avaient beau coucher ensemble, il ne voulait pas sonner impoli. La poigne de l'homme se resserra, aussi bien sur ses cheveux que sur sa hanche et désormais, il guida son corps à la rencontre du sien pour que les claquements s'intensifient.

— Tellement excité que tu en oublies le respect, s'amusa-t-il.

Les à-coups furent rudes, mais le jeune homme en réclama encore car il sentait qu'il atteignait bientôt le point culminant de son plaisir. Ce serait le troisième orgasme, et il savait qu'après ça, ce serait terminé. Il ne pourrait plus continuer, déjà trop épuisé par leurs ébats sportifs. Minho était plus endurant que lui, il se demandait d'ailleurs combien de temps encore il pouvait tenir. Mais lorsqu'il lâcha un râle et que ses doigts s'enfoncèrent dans la peau de Jisung, ce dernier comprit qu'il allait jouir. Et cette idée, mêlée aux soupirs érotiques qui s'échappaient maintenant de la bouche de l'homme, suffit à lui faire perdre pied.

— Ah, Minho, je…

— Vas-y, lâche-toi.

Leurs voix s'harmonisèrent le temps de leur orgasme, les va-et-vient de Minho devinrent erratiques et il délaissa la chevelure de son partenaire pour venir s'accrocher à son autre hanche. Jisung s'écroula la tête la première dans l'oreiller pour y étouffer ses cris, nombreux, désespérés. Tout son corps venait d'être ravagé par le bien-être, à tel point qu'il en eut instantanément mal à la tête. Son crâne était lourd, comme pris dans un étau, et il avait l'impression qu'il pouvait exploser sous la pression. Haletant, les larmes lui montant, il laissa filer un sanglot et se mit à trembler tant cela avait été intense. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il ne parvenait plus à s'arrêter et ce fut seulement quand le corps de Minho s'avachit à ses côtés qu'il ressentit un vide poignant à l'intérieur de lui. Mais, d'un geste tendre qui contrastait avec la brutalité de leurs ébats, l'homme vint caresser ses cheveux pour replacer une mèche derrière son oreille. Puis, à l'aide de son pouce, il essuya une larme qui avait roulé sur sa joue avant de l'attraper contre lui. Jisung se blottit dans ses bras, le visage dans son cou alors qu'il ne parvenait plus à contenir ses émotions.

— Désolé, je… je sais pas ce qu'il m'arrive, chouina-t-il.

Minho le serra un peu plus fort.

— Ne t'excuse pas.

— Mais je… je comprends pas…

— Ça arrive, quand c'est trop intense pour ton corps et ton esprit, tu n'as pas à t'en vouloir.

Un peu rassuré par les paroles de son amant, Jisung hocha la tête et se lova davantage dans ses bras. Il était sale, transpirant, et il sentait le sperme couler entre ses cuisses, mais il n'avait jamais autant eu besoin d'une étreinte qu'à cet instant. Et le fait que Minho la lui offre le rendait d'autant plus fébrile et conscient qu'il avait une chance inestimable. Cette première expérience avait été extraordinaire, bien que très sauvage, et il n'était pas prêt de l'oublier. Cependant, il avait maintenant besoin d'un peu de tendresse. Et son partenaire l'avait visiblement bien compris.

•••

Hello ✨️
Désolée s'il y a des fautes qui sont passées à la trappe, je bosse beaucoup en ce moment et avec bébé en plus j'accumule la fatigue 😵
J'avance dans l'écriture, j'ai commencé le chapitre 43 et j'amorce tout doucement la fin de l'histoire. J'espère que cette dernière vous plaît toujours 🎀
À bientôt pour la suite !



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