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• chapitre 29

Dayoung quittait l'appartement aujourd'hui et Jisung ne tenait plus en place. En se levant ce matin-là, il se sentait à la fois excité et nerveux, terriblement impatient à l'idée de se retrouver seul avec Minho après l'avant-goût qu'il avait eu la semaine auparavant par messages. Se toucher en pensant à lui, recevoir ces mots crus, n'avait fait qu'accroître son désir de le posséder. Il le voulait. Pour lui tout seul.

Parfois, il ne comprenait pas pourquoi il aimait autant ce jeu qui s'était instauré entre eux. Peut-être ce goût prononcé pour tout ce qui sortait de l'ordinaire, mais aussi cet intérêt pour l'interdit que représentait cet homme. Cependant, plus le temps passait et plus Jisung voulait apprendre à le connaître. Pas que sur le plan physique, mais bien au-delà de ça. Minho était intrigant, il ne fonctionnait pas comme tout le monde et semblait même venir d'une autre planète. C'était déstabilisant autant que fascinant, et cela donnait envie de creuser davantage pour découvrir qui il était réellement. Qui se cachait derrière cette prestance et cette assurance.

— Ton avion décolle à quelle heure ?

Dayoung cligna des yeux un instant face à la question de Jisung. Elle semblait mal réveillée et elle se frotta vigoureusement le visage.

— Quinze heures. Mais mon agent vient me chercher en milieu de matinée, on a encore quelques petites choses à voir ensemble.

Il hocha la tête et esquissa un sourire. Même s'il trahissait sa demi-sœur, il ne pouvait pas simplement l'ignorer. Petit à petit, la culpabilité s'estompait pour lui permettre de franchir les limites sans vergogne. À cet instant, il sut plus que jamais qu'il venait d'atteindre un point de non-retour. S'il se trouvait là, face à Dayoung, et qu'il ne ressentait plus ce malaise, cela signifiait qu'il acceptait totalement ses envies envers Minho et qu'il se fichait bien de la blesser. De toute façon, elle n'avait eu aucun scrupule à dévoiler son homosexualité, même si elle n'avait peut-être pas réfléchi plus que ça sur le coup.

Jisung lui en voulait toujours un peu, bien qu'il pouvait également la remercier puisque cela avait sans doute permis d'accélérer les choses avec Minho.

— J'espère que ça ira en mon absence, dit-elle dans un soupir.

— Oui, pourquoi ça n'irait pas ?

Elle humidifia ses lèvres et, à cet instant, Jisung sentit que la réponse n'allait pas lui plaire. Si elle lui reparlait du fait de surveiller Minho, il allait avoir du mal à se contenir. Il l'entendit bruyamment déglutir avant qu'elle ne lance un regard en direction de la baie vitrée qui donnait vue sur la grande terrasse, là où l'homme était en train de fumer depuis quelques minutes.

— J'ai toujours quelques doutes, avoua-t-elle.

Jisung avala son café de travers.

— Ah bon ? À propos de…

— S'il ne ramène personne à l'appartement, ça ne veut pas dire qu'il ne voit pas des femmes ailleurs.

Ça tournait à l'obsession et il n'aimait pas ça. Bon, elle n'avait pas tout à fait tort sur l'infidélité de son mari, mais pourquoi s'obstinait-elle à croire qu'il voyait d'autres femmes en son absence ? La discussion qu'elle avait entendue avec Bang Chan en était sans doute la cause, mais Jisung trouvait ça tout de même bien étrange.

— T'en es sûre ? demanda-t-il d'un air suspicieux.

— Non, bien sûr que non. Mais… je sais pas, j'ai une intuition.

— Il t'a déjà trompée ?

Elle secoua négativement la tête. Jisung afficha un petit sourire sans vraiment le vouloir. Si seulement elle savait qu'il l'avait fait, et avec lui en plus, elle serait choquée et surtout dans une colère monstrueuse. Que son mari la trompe, c'était un fait, mais avec son demi-frère, c'était une situation encore plus horrible. Et pourtant, il se surprit à jubiler de ce petit secret qu'ils partageaient. C'était exaltant.

— Pas que je sache.

— Donc…

— Oui, ce ne sont que des suppositions et je n'ai aucune preuve. Désolée, dit-elle d'une voix plus basse, je recommence à te parler de ça et c'est franchement déplacé de ma part.

Jisung ne répondit pas, parce qu'il n'avait absolument aucune idée de ce qu'il pouvait dire pour rassurer Dayoung. Il n'avait plus envie de jouer un double-jeu, mais il ne pouvait pas non plus lui exposer la vérité en pleine figure ou juste lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire. Parce qu'il était le mieux placé pour savoir que Minho se fichait bien d'elle. Dans le fond, il se sentait triste pour elle, car elle ne méritait pas d'être marié à un homme qui ne l'aimait pas et qui ne l'aimerait jamais. Mais en même temps, il ne comprenait toujours pas pour quelle raison elle avait accepté de l'épouser alors qu'il était on ne peut plus clair que son attitude froide et presque arrogante faisait partie intégrante de sa personnalité — surtout en sa présence. Dayoung n'avait pas pu tomber amoureuse de quelqu'un comme lui sans se rendre compte que son comportement laissait à désirer, sans prendre conscience qu'il n'éprouvait rien pour elle.

Il savait que Minho ne lui apporterait aucune réponse à ce sujet, mais il avait besoin de savoir. Et peut-être que Dayoung serait plus disposée à lui en donner.

— Je peux me permettre une question ?

Elle pencha légèrement la tête sur le côté.

— Oui, dis-moi.

— Si tu avais des doutes le concernant, pourquoi l'avoir épousé ?

Dayoung cligna des yeux à plusieurs reprises et à cet instant, Jisung comprit qu'il avait mis le doigt sur quelque chose. Peut-être était-elle attirée par son physique, peut-être avait-elle développé des sentiments, mais il y avait encore des zones d'ombre qu'il avait besoin de mettre en lumière.

La jeune femme déglutit et but une gorgée de café avant de soupirer.

— On épouse les gens parce qu'on les aime, rétorqua-t-elle en détournant le regard.

— Si tu me disais que tu t'es mariée avec lui par amour, je pourrais l'entendre, mais j'ai pas l'impression que c’est réellement ça.

Un silence s'installa entre eux. Jisung ne s'était jamais senti aussi près du but, et montré aussi entreprenant. Sa curiosité le poussait à agir, à oser dire les choses telles qu'il les ressentait. Percer à jour la raison de cette union était d'une importance capitale. Certes, il avait déjà succombé à cette envie de découverte avec Minho, mais il avait besoin d'avoir une nouvelle information qui le décomplexerait totalement.

Dayoung baissa les yeux, semblant chercher ses mots. Finalement, elle soupira encore profondément avant de répondre, presque à contrecœur.

— J'avais mes raisons à l'époque, quand j'ai accepté ce mariage. Des raisons que je croyais importantes. Mais parfois, on modifie la réalité pour s'accrocher à quelque chose, même si au fond de soi on sait que ça ne mènera nulle part.

La situation était plus complexe qu'il ne l'avait imaginée et il était on ne peut plus clair qu'il s'agissait d'un arrangement. Mais entre qui ? Était-ce seulement entre Minho et Dayoung, ou entre leurs parents ? Il ne pouvait pas penser que leur père ait poussé la jeune femme à épouser Minho en sachant pertinemment comment il était.

Alors qu'il s'apprêtait à creuser davantage, le concerné entra dans la pièce, interrompant leur conversation. Son regard croisa celui de Jisung, laissant entrevoir une lueur de complicité qui ne manqua pas de le décontenancer. La tension montait, et l'énigme autour de cette union devenait de plus en plus troublante.

— Tu veux que je te conduise à la fac ? proposa l'homme en arrivant dans la cuisine.

Dayoung lui déclara un petit sourire lorsqu'il croisa brièvement son regard, mais il ne la considéra pas plus que ça. Toute son attention était portée vers Jisung qui, malgré tout, se sentait un peu gêné par la lourde atmosphère qui régnait dans la pièce.

— Euh, oui, je veux bien.

Minho fit un petit signe de tête et alla se préparer un café. Son retour avait jeté un froid, bien qu'à l'intérieur de Jisung, le feu ardent de la passion commençait à s'éveiller. Il brûlait de désir pour cet homme, et c'était de plus en plus compliqué à gérer. Il se mordit la lèvre inférieure comme pour réfréner cette insoutenable tension qui voulait l'engloutir et il décida de poser les yeux sur son téléphone. Reluquer Minho de cette manière n'était pas convenable. Mais avec sa chemise cintrée et son pantalon chino à carreaux gris, il peinait à ne pas baver ouvertement sur cette agréable silhouette.

Le temps semblait s'être arrêté et Jisung sentit son cœur tambouriner si fort dans sa poitrine qu'il eut du mal à respirer convenablement. Tout était trop. Trop intense. Trop long. Trop insupportable. Il rêvait déjà d'être ce soir, de passer du temps seul avec Minho et d'enfin pouvoir goûter pour de bon au fruit défendu. Il y croquerait à pleines dents, le dévorerait sans retenue, sans pudeur. Rien ni personne ne pouvait l'empêcher d'enfin franchir cette barrière qui le séparait depuis bien trop de temps de ce qu'il convoitait.

Dayoung finit par quitter la cuisine, annonçant qu'elle avait encore quelques affaires à préparer avant son départ. Minho et Jisung ne restèrent qu'à deux et les regards équivoques se firent plus nombreux. Chacun savait ce que l'autre désirait, sans même avoir besoin de l'exprimer par des mots. Et c'était terriblement enivrant. Leurs corps se réclamaient tant qu'ils ne parvenaient presque plus à dissimuler toutes les envies qui les traversaient. Voilà pourquoi il était primordial de garder une certaine distance, d'éviter d'être trop proches ou de se regarder droit dans les yeux en présence de Dayoung. Si elle était témoin de ça, elle saurait.

Une fois que Minho eut terminé son café, il invita Jisung à rejoindre le parking en sa compagnie et ils grimpèrent dans la voiture. Cette fois, il s'agissait d'une Mercedes blanche qu'il venait de recevoir une semaine auparavant à la concession. L'avantage de travailler dans l'automobile était que Minho pouvait essayer tous ses modèles. Même si Jisung n'était pas très calé en voiture — mais un peu plus qu'avant désormais —, il avouait volontiers apprécier de voir son beau-frère conduire à ses côtés. Il adorait voir ses mains se glisser habilement sur le cuir du volant, ses doigts l'épouser parfaitement et se contracter autour.

Il passa la langue sur ses lèvres lorsqu'ils s'arrêtèrent à un feu rouge. Chaque geste lui paraissait d'une sensualité inouïe. Des effleurements, des caresses. Il ignorait si Minho le faisait exprès ou si c'était purement inconscient de sa part, mais cela lui procurait des sensations étranges. Alors qu'il gardait les yeux rivés sur la route devant lui, Minho laissa sa main droite courir sur le volant avec volupté. Il le frôla du bout des doigts et arriva jusqu'au centre, au niveau du logo, puis il descendit juste en dessous où se trouvait un des rayons. La particularité de celui-ci était qu'il y avait une ouverture et Minho en traça le tour avec son index et son majeur.

Figé sur ses mouvements, Jisung en oublia presque de respirer. Il serra machinalement les jambes et un frisson le secoua lorsque Minho fit pénétrer ses doigts dans l'ouverture. Il réitéra son geste à plusieurs reprises, mimant des va-et-vient langoureux. Le faisait-il exprès ? En tout cas, ça le rendait complètement fou, et son bas-ventre frémissait d'impatience. Cet homme allait avoir raison de lui. Il allait lui faire perdre la tête.

Le feu repassa au vert et Minho redémarra. Il afficha un petit sourire qui laissa entendre à Jisung qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait, et qu'il s'amusait beaucoup de la situation. Et puis, sans qu'il ne s'y attende, la main de l'homme se posa sur son genou. Son cœur loupa un battement avant de s'emballer, comme s'il venait de courir un marathon. Sa respiration se fit plus forte, plus bruyante, et ses yeux restèrent pointés vers cette main qu'il savait puissante et douce à la fois. Cette main qui l'avait déjà touché intimement.

Dans un élan de courage — ou était-ce l'envie qui le poussait à agir ? — il lui attrapa le poignet et dirigea sa main entre ses cuisses. Minho laissa filer un léger rire, mais il entreprit de le caresser de bas en haut, avec insistance. Jisung se laissa envahir par de puissantes décharges qui couraient le long de sa colonne vertébrale. Les caresses de Minho étaient divines et il sentit son sexe y réagir.

— Je pense que tu devrais éviter de jouer à ce genre de jeu quand tu sais d'avance que tu vas perdre, lança Minho en posant la main sur son entrejambe.

Puis il l'ôta pour reprendre le volant, laissant Jisung démuni et avec un début d'érection. La journée allait être très longue.

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