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• chapitre 17

Jisung et Minho rentrèrent à l'appartement et furent accueillis par Dayoung. Elle semblait un peu surprise de les voir revenir ensemble, mais leur adressa un sourire avant de se diriger vers son époux. Elle lui caressa le dos, prit sa veste et la rangea dans le placard. Toujours aussi impassible, l'homme traversa le couloir pour rejoindre la grande pièce de vie. Jisung, quant à lui, resta avec sa demi-sœur, soudain envahi par un sentiment de culpabilité qui ne voulait pas le quitter. Quand il la voyait, plein de bonne volonté, il avait l'impression d'être la pire personne au monde. Convoiter ce qu'elle avait, c'était vraiment mal. Elle n'avait pas hésité à l'héberger, à lui donner tout ce dont il avait besoin et que faisait-il pour la remercier ? Il fantasmait sur Minho, s'imaginait déjà l'embrasser, et même pire que ça. Il ne pouvait pas l'inciter à tromper Dayoung avec lui, ce n'était absolument pas correct.

— Ça s'est bien passé ta journée ?

— Hm, ça va. Un peu fatigant mais…

Elle lui déclara un sourire compatissant.

— Et toi ? demanda-t-il en retour. Le travail, ça reprend bien ?

— Oh oui ! J'ai eu pas mal de rendez-vous, j'ai rencontré une créatrice japonaise et on a fait les premiers essayages, elle est vraiment adorable.

Ils se dirigèrent vers la cuisine et Dayoung lui proposa quelque chose à boire. Il opta pour une eau gazeuse aromatisée et s'installa sur un des tabourets. Il allait passer un peu de temps avec elle, Minho se trouvait sur la terrasse en train de fumer, alors il allait profiter de ce moment de répit. Même s'il se sentait toujours mal par rapport à ses sentiments et sa demi-sœur, il voulait faire bonne figure et ne pas paraître suspect. Cela éviterait qu'on lui pose des questions auxquelles il ne saurait pas répondre.

— Du coup, je vais devoir me rendre au Japon la semaine prochaine.

La nouvelle le fit déglutir.

— Ah oui ? C'est… c'est super.

Cela signifiait qu'il allait devoir partager l'appartement avec Minho, et seulement Minho.

— Et pendant combien de temps ?

— Je devais y aller deux jours mais comme j'ai un autre contrat en discussion, j'y resterai quatre jours.

Jisung se figea. Bien sûr, il s'attendait à ce que Dayoung s'en aille pour ses activités professionnelles à un moment où à un autre, mais pas si tôt. Pas si longtemps. Il devait s'y préparer psychologiquement et éviter de montrer un quelconque signe de panique.

— T'en fais pas, je suis sûre que ça se passera bien, déclara-t-elle.

La porte-fenêtre s'ouvrit et Minho réapparut dans la pièce de vie. Jisung se mordit la lèvre, essayant de contenir sa nervosité grandissante. Le seul fait d'imaginer qu'il pouvait se retrouver seul avec son beau-frère le rendait tout chose et il ignorait de quelle façon il allait bien pouvoir gérer ça. Certes, ils s'étaient déjà retrouvés dans la même voiture, dans la même pièce à la concession, et même ici à l'appartement, mais ce n'était pas pareil. Là il s'agissait de quatre jours.

Quatre jours entiers. Seuls.

— Qu'est-ce qui se passe ? s'enquit Minho en s'installant près de Jisung.

— Je lui disais que je devais partir la semaine prochaine, mais qu'il ne devait pas s'en faire. Tu seras là, vous pourrez profiter de rester entre mecs.

Elle esquissa un sourire, mais aucun des deux autres ne la suivit. Minho gardait encore son air impassible et Jisung n'était pas en mesure de réagir. Tout se bousculait dans sa tête et c'était insoutenable. Il avait besoin de souffler, de s'échapper de cette situation au plus vite. Cette tension familière était encore plus intense. Plus oppressante. Il sentait l'électricité planer dans l'air, quelque chose qui le liait à cet homme sans qu'il ne puisse lutter.

Jisung tenta de se reprendre pour dissimuler son malaise, alors il hocha simplement la tête. Minho, quant à lui, décida de briser le silence.

— Pas de souci, on se débrouillera.

Dayoung sembla ravie de la réponse et elle leur proposa de se faire livrer des plats pour ce soir. Ils ne cuisinaient que rarement, ils avaient les moyens de commander des repas plusieurs fois dans la semaine sans se soucier des dépenses. Jisung n'avait jamais goûté à autant de cuisines différentes que depuis qu'il était hébergé chez sa demi-sœur. Quand il vivait encore chez ses parents, sa mère ne réalisait que des plats coréens, et ils étaient divinement bons. Parfois, ça lui manquait un peu. À son studio, il préférait opter pour des nouilles ou des plats préparés de la supérette. Au moins, il ne perdait pas de temps derrière les fourneaux et de toute façon, il n'avait pas tout le matériel adéquat pour faire de la grande cuisine.

— Je vais aller prendre une douche en attendant que le livreur arrive, annonça Minho.

Il traîna les pieds et disparut dans le couloir. Pendant ce temps, Dayoung en profita pour poser des questions à Jisung. Sur ses cours de la semaine, mais aussi au sujet de son travail avec Minho.

— J'aime bien, c'est intéressant.

— Il adore ses voitures, n'est-ce pas ?

— Oui, ça se voit qu'il est passionné par ce qu'il fait.

La jeune femme se servit un verre d'eau gazeuse et en but une gorgée avant de passer la langue sur ses lèvres. Son regard se fit fuyant, elle avait l'air préoccupée d'un seul coup.

— Je voulais te demander…

Elle marqua une pause, son ongle tapotant son verre avec énergie.

— Oui ?

— Je n'aime pas trop te mêler à ça mais… ça te dérangerait de me dire si Minho rencontre des femmes pendant mon absence ?

Jisung manqua de s'étouffer, Dayoung lui tapota le dos.

— Désolée de te demander une chose pareille, mais j'aimerais bien savoir s'il fait venir quelqu'un à l'appartement quand je ne suis pas là.

— Tu n'as pas confiance en lui ?

Ça y est, il avait mis les pieds dans le plat. Il avait besoin d'en savoir plus sur les raisons qui poussaient Dayoung à s'imaginer une telle situation. Il devait bien y avoir quelque chose, une situation passée qui semait le trouble dans son esprit.

— Je ne sais pas, avoua-t-elle.

— Il y a eu quelque chose ?

Elle secoua négativement la tête, mais Jisung n'était pas idiot. Ses yeux ne trompaient pas. Il était bien trop curieux pour lâcher l'affaire aussi facilement et si Minho avait fait une bêtise, alors il voulait le savoir. C'était sans doute déplacé d'être aussi indiscret, mais Dayoung lui avait confié une mission, il estimait aussi être en droit d'avoir une idée de ce dans quoi il s'embarquait.

— Je l'ai surpris en discussion avec un de ses amis un soir, Bang Chan.

Jisung eut un mouvement de recul, sa demi-sœur fronça les sourcils.

— Tu l'as rencontré, c'est ça ?

Son ton accusateur le fit déglutir. Il ne pouvait pas lui mentir. Il jeta un regard en direction du couloir pour s'assurer que Minho ne revenait pas de la salle de bain, puis il acquiesça.

— Il est venu à la concession samedi, c'est tout. Il y a un problème avec lui ?

Dayoung lâcha un soupir.

— Je ne l'apprécie pas trop. Dis-toi qu'il n'est pas venu à notre mariage car il n'était pas d'accord avec ça.

— Oh… À ce point ?

— Oui, à ce point. Comme tous ses amis proches d'ailleurs. Je n'arrive pas trop à comprendre comment on peut se prétendre l'ami de quelqu'un et ne pas assister à un événement aussi important.

— Mais pourquoi ils n'étaient pas d'accord ?

Allait-il enfin réussir à découvrir la vérité derrière cette union ? En tout cas, il ferait tout son possible pour y arriver. Dayoung finirait bien par craquer, ou Minho par se confier. Bon, il ne comptait pas trop sur ce dernier non plus. Avec ses changements d'humeur constants, ça n'allait pas être une mince affaire.

— Je n'en sais rien. Enfin de ce que j'ai compris, ils aiment faire la fête, sortir, boire, jouer à des jeux d'argent. Et je pense qu'ils me voient comme une empêcheuse de tourner en rond.

— Et du coup cette discussion avec Bang Chan ?

Il s'assura à nouveau qu'ils étaient bien seuls, puis Dayoung répondit d'une voix basse :

— Il lui a demandé s'il avait un…

Elle se mordit la lèvre et détourna le regard, visiblement embarrassée.

— Un nouveau plan cul.

Jisung se figea. Ces mots faisaient parfaitement écho à ce que l'expert-comptable avait demandé le week-end dernier le concernant. Et il essaya de remettre de l'ordre dans son esprit car si c'était vraiment à cela que l'homme faisait référence, il venait de mettre le doigt sur quelque chose. Minho était potentiellement attiré par les hommes. Et c'était une information qu'il n'était pas prêt d'oublier.

Dayoung secoua la tête et passa une main sur son front.

— Excuse-moi, je ne devrais pas te demander et te dire tout ça. T'embarquer dans mes histoires c'est… c'est déplacé.

Jisung ne sut pas quoi répondre. Il était on ne peut plus gêné par la situation. La demande de sa demi-sœur et la révélation qu'elle venait de lui faire l'avaient profondément troublé. Que dire ? Que faire ? Il ne pouvait pas simplement rester là à observer Dayoung. Mais il ne pouvait pas non plus entrer dans ce jeu qui lui ferait jouer sur les deux tableaux. Son attirance pour Minho ne lui permettait pas d'être l'espion de Dayoung. Et pourtant, il était incapable de refuser en voyant dans quel état elle se trouvait. Il se sentait si médiocre, si hypocrite. Il ne parvenait pas à chasser la culpabilité qui le hantait et ces quatre jours à venir en tête-à-tête avec Minho ajoutaient une nouvelle couche de tension.

— Non, c'est pas grave, t'en fais pas.

— Tu es sûr ?

Elle semblait à la fois embarrassée et soulagée, et Jisung s'en sentit encore plus mal. Il s'enfonçait, un peu plus à chaque mot. Mais comment pouvait-il faire ? La peine de sa demi-sœur lui faisait mal au cœur, il ne pouvait pas faire semblant de ne pas la voir. Elle était seule face à ses doutes et ses craintes, et elle semblait tenir à son époux. C'était encore plus compliqué qu'il ne l'avait imaginé. Il ne pouvait pas la trahir. Il ne pouvait pas s'autoriser à ressentir quelque chose pour son beau-frère. Il prit une grande inspiration et hocha la tête. C'était le moment de jouer son rôle de petit frère, tant pis pour le reste, tant pis pour la culpabilité et la tension constante entre Minho et lui. Il devait arrêter tant qu'il était encore temps. Il n'y avait rien eu entre eux à part des regards et des sous-entendus hasardeux. Rien de concret, pas un geste déplacé, pas une limite de franchie. Tout arrêter avant qu'ils ne commencent était la meilleure décision à prendre.

— Tu peux compter sur moi.

Dayoung retrouva un petit sourire et vint lui presser le bras en guise de remerciement. Jisung était soulagé. Enfin presque. Il fallait maintenant qu'il réussisse à gérer ses émotions lorsque la jeune femme serait absente. Il devait tenir bon, ne pas flancher. Ça n'allait pas être simple, Minho l'attirait inlassablement vers lui. Son aura magnétique et envoûtante ne le laissait pas indifférent, bien au contraire, alors c'était un défi de taille qui se dressait devant lui.

Quelques minutes après, le concierge sonna pour indiquer qu'il venait de réceptionner leur livraison. Au même instant, Minho revint de sa douche et Jisung sut que les choses allaient être plus compliquées que prévues. Cheveux humides, t-shirt blanc moulant ses pectoraux, jogging noir qui lui donnait un style plus décontracté et donc moins inaccessible… Il se mordit la lèvre quand ses yeux suivirent les veines saillantes de ses bras. Il déglutit et détourna le regard, conscient qu'il devait dès maintenant arrêter de le contempler s'il ne voulait pas s'enfoncer davantage dans son obsession malsaine. Dayoung était plus importante que Minho. Elle était sa demi-sœur et lui n'était rien. Il ne pouvait pas le faire passer en premier juste parce qu'il le trouvait à son goût.

Ils mangèrent dans une atmosphère un peu étrange. Les conversations n'étaient pas très naturelles et Jisung avait l'impression d'être le filet qui séparait deux équipes de volleyball. Il finirait par se prendre le ballon en pleine figure, et ce serait violent. Dayoung, pleine de bonne volonté, tentait de discuter de tout et de rien, mais Minho répliquait à peine. Il prétendait être fatigué mais Jisung voyait bien qu'il n'en avait juste rien à faire. Leur relation ne datait pas d'hier, il y avait forcément dû y avoir des signes avant-coureurs, alors pourquoi s'étaient-ils mariés ? Si Minho se fichait de Dayoung, il n'aurait pas dû accepter cette union. De toute façon, il n'avait pas grand-chose à y gagner, il était déjà richissime et avait une bonne réputation dans son métier. C'était tout bonnement insensé. Et si Dayoung savait qu'il était le genre d'homme à tromper ou à collectionner les aventures, qu'avait-elle trouvé en lui ? Elle n'avait besoin de personne, c'était une femme accomplie qui avait une grande carrière. Avec ou sans Minho, elle réussissait dans la vie.

— Je vais me coucher, annonça Jisung.

Il souhaita une bonne nuit à Minho et Dayoung, puis rejoignit sa chambre. En vérité, il n'allait pas dormir tout de suite, c'était surtout un moyen d'esquiver l'ambiance horriblement tendue qui régnait. Il s'installa en tailleur sur le lit et ouvrit son ordinateur portable. Pendant plusieurs secondes, il fixa l'écran sans vraiment savoir ce qu'il allait faire. Il aurait pu travailler sur un exposé à venir, mais il n'avait pas la tête à ça. Tout ce qui envahissait son esprit était le fait que Minho avait de grandes chances d'être attiré par les hommes. Il secoua la tête. Il devait forcément aimer les femmes aussi, sinon pourquoi se serait-il marié ? Pour brouiller les pistes ? Non, c'était ridicule. Mais il y avait quelque chose qui n'était pas clair dans cette histoire, et il allait finir par découvrir ce que c'était. Mais cela signifiait qu'il avait ses chances.

Non. Ça ne voulait rien dire. Même si Minho était homosexuel, ou même bi, ce n'était pas pour cela qu'il était soudain attiré par tous les hommes de la terre. Mais Jisung n'arrivait pas à se défaire de ses pensées entêtantes qui venaient lui susurrer qu'il pouvait le séduire. Il ferma les yeux et les bras veineux de son beau-frère apparurent. Il les détailla avec attention, jusqu'à ses mains larges et puissantes qu'il aurait aimé sentir sur son corps. Sa poigne devait être ferme. Sa peau chaude. Son souffle agréable. Sa bouche experte.

Une douce chaleur lui embrasa les reins. Minho devait être un amant tellement consciencieux et sauvage en même temps. S'il faisait l'amour comme dans ses rêves les plus fous, alors Jisung mourait d'envie de goûter à l'interdit. Il n'avait jamais eu de relation sexuelle, mais il ne faisait aucun doute qu'une première fois avec cet homme laisserait une trace indélébile dans son âme.

Imaginer ne serait-ce qu'une seconde ce qui pouvait avoir lieu avec Minho suffit à l'exciter. Il avait besoin de faire quelque chose, de se soulager, de se toucher. Et vite. Il tapa rapidement le nom d'un site pornographique dans la barre de recherche après avoir ouvert un onglet de navigation privée, puis se dirigea vers la section « Gays ». Il coupa le son, les images lui suffisaient amplement pour se mettre en condition et lorsqu'il eut choisi la vidéo qui l'intéressait, il se mordit la lèvre. Il n'en consommait que rarement, par manque de temps, mais là il en ressentait l'irrépressible besoin.

Les deux hommes à l'écran s'embrassaient avec la langue et se touchaient le torse. Cela lui manquait quand même, depuis le temps qu'il n'avait pas eu de petit ami… Il aurait aimé retrouver quelqu'un, mais avec ses études il n'avait pas vraiment de temps à consacrer à des rencontres. Et puis à part voir ses amis, il ne sortait pas vraiment dans ce but.

Sa main droite trouva lentement le dessus de son pantalon pour appuyer sur son érection naissante. Au même moment, la porte derrière lui s'ouvrit et il sursauta. Il se tourna d'un bond, les yeux tout aussi écarquillés que ceux de Dayoung et il referma son ordinateur d'un geste brusque.

— Excuse-moi je…

Les joues en feu et la respiration saccadée, Jisung resta pantois. Il espérait que Dayoung n'ait rien vu mais à la vitesse avec laquelle il avait cherché à dissimuler les preuves, elle se doutait forcément de quelque chose. Il avait honte. Très honte.

— J'ai vu la lumière et j'ai pensé que…

Elle secoua la tête et continua :

— Je voulais te dire que pour ce dont je t'ai parlé tout à l'heure, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, d'accord ?

Jisung acquiesça sans un mot.

— Je n'aurais pas dû te prendre à parti comme je l'ai fait, ça te met dans une position délicate et ce n'est pas ce que je souhaite. Tu n'es pas ici pour ça et tu as déjà beaucoup de choses à penser.

— Euh, oui, d'accord, bafouilla-t-il.

Dayoung esquissa un sourire, mais sa contrariété ne pouvait pas passer inaperçue. Après s'être encore excusée et avoir souhaité une bonne nuit à Jisung, elle sortit de la chambre. Le jeune homme s'empressa d'éteindre la lumière pour se glisser sous la couverture, comme si cela allait l'aider à faire taire le sentiment d'humiliation qui l'avait saisi. Mais lorsqu'il entendit des voix provenir du couloir, il ne put s'empêcher de jouer les curieux. À pas de loup, plongé dans l'obscurité, il s'approcha de la porte pour tendre l'oreille.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

Il déglutit, il s'agissait de Minho. Puis il entendit un soupir.

— Je l'ai surpris en train de… regarder du porno.

Un rire s'éleva.

— Mais c'était des gays !

Dayoung s'efforçait de chuchoter, mais il y avait un écho qui lui permettait d'à peu près tout comprendre. Peut-être aurait-il dû faire l'autruche et rester couché pour ne pas avoir encore plus honte de ce qu'il venait de faire. Il s'était fait avoir comme un bleu. La prochaine fois, il serait plus discret.

— Tu es entrée sans toquer, tu peux t'en prendre qu'à toi.

— Oui mais quand même…

— Et puis à son âge c'est plutôt normal de visionner ce genre de contenu.

— Des gays Minho ! Je savais pas que c'était… son truc.

L'homme lâcha un autre rire et Jisung serra les poings. Maintenant, lui aussi savait qu'il aimait les hommes. Enfin, il devait forcément s'en douter s'il était un tant soit peu intelligent. Et comme il semblait l'être…

— Tu devrais lui en parler en tant qu'homme.

Cette fois, c'en était trop. Dayoung était vraiment en train de demander à son mari d'en discuter avec lui ? Il allait vraiment vouloir se jeter par la fenêtre, la situation était pire que ce qu'il imaginait. Non seulement il venait de se faire prendre en flagrant délit, mais il devrait avoir une discussion avec Minho au sujet du porno ? Il n'avait déjà pas vraiment parlé de sexe avec ses parents alors avec son beau-frère — qui en plus lui plaisait —, c'était encore plus humiliant.

— C'est pas mon souci s'il regarde du porno.

— Je suis inquiète pour lui.

Il ne pouvait pas en entendre davantage. Il retourna se terrer sous la couverture et pria pour trouver le sommeil rapidement. Le petit-déjeuner allait être très spécial si Minho faisait ce que Dayoung avait demandé.

•••

Hello !
Petit moment gênant pour notre Jiji, et ce n'est pas fini ahah
On approche bientôt du début de la deuxième partie de l'histoire, qui s'avère... encore plus tendue (et croustillante 😈).
En tout cas j'espère que cette fic vous plaît 🩷
À très vite pour la suite !

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