Maison province québécoise.

Wednesday, juin 13th

17h00

Après une longue discussion avec Marcus et les autres, nous avons décidé d'agir, en optant pour l'idée de Travis. Un jeu concours. Cela fait maintenant une semaine et demi que le questionnaire est sorti. Pour appâter mon harceleur, nous avons mis des règles en place, assez strict. Seul les cent premiers courriers reçus auront la chance de concourir pour les trois gros gains. Mais j'ai insisté sur une chose tout les participants recevront un poster dédicacé et des babioles type porte-clé ou autre. Même si le but est d'épingler mon harceleur, tous ces gens prennent du temps pour moi, c'est normal d'avoir un geste envers eux.

Les courriers des fans sont envoyés vers une boîte postale, récupéré en toute sécurité et acheminé vers un lieu sûr tenu secret. Les enquêteurs viennent nous chercher à la bâtisse et nous emmène sur place pour étudier tout ça. Et nous reconduisent ensuite.

Pour l'instant, j'ai pu constater que les fans me connaissait plutôt bien, mais cela dit, aucune écriture ne se rapproche de l'individu recherché. Bien sûr, il est possible qu'il est changé son écriture pour passer inaperçu mais on étudie aussi les réponses aux questions, pour détecter une tendance obsessionnelle.

On a dû déjà ouvrir une soixantaine de lettres mais rien d'alarmant. Les personnes répondant le mieux au quizz, sont mis de côté et leurs identités vérifiés par les agents. Comme la plupart  sont féminines, c'est facile de les écarter, mais comme ça peut-être de fausses identités, on vérifie toujours.

— Allez plus que six enveloppe pour aujourd'hui, dis-je alors que mon équipe et moi, nous nous partageons les lettres.

Heather, Marcus, Charly, Travis et Dustin, s'attaque comme moi à la lecture de leur formulaire. Le silence se fait, alors qu'on se concentre, sur notre lecture, quand mon assistante se manifeste.

— Les gars, vous devriez voir ça, je pense qu'on peut avoir à faire à un candidat suspect...

Elle place la feuille au milieu de la table et on la découvre tous. Les questions vont des plus simples au plus complexes. Certaines réponses n'ont été cités qu'au cours d'une unique interview.

Qu'est-ce j'adorais faire étant petit? Tu adorais chanter mais tes parents trouvait que c'était une activité de fille alors tu te cachais pour le faire. 

A quel âge ais-je écrit ma première chanson ? Tu avais douze ans. Tu t'ennuyais parce que tu étais malade et coincé à la maison. Alors tu as pris un cahier, un crayon et tu as écrit tout ce qui te passait par la tête. Cette chanson n'est jamais sortie mais c'était tes premiers mots d'auteurs.

Quel est mon lieu et quelle est ma date de naissance ? Toronto, 25 Mars 1990, Hôpital St Michael à 19.34.

— Ça, c'est très suspect, a aucun moment, j'ai dit dans quel hôpital j'étais né et encore moins l'heure précise.

— Or, un hacker de génie pourrait se procurer ces informations en craquant les dossiers des naissances. Commente mon meilleur ami. Et regarde-celle-là.

Selon toi, qui est l'homme mystère sur la photo qui a fait grand bruit sur les réseaux ? Un jeu d'enfant c'est facile, il suffit de faire attention aux détails. J'ai cherché un signe distinctif et j'en ai déduit qu'il s'agissait du garde du corps... Je suis sûr à cent pour cent que j'ai raison. Tout comme je suis certain de gagner ce concours, je suis incollable sur toi James Dereck Scott.

— Y'a pas de doute, ça peut-être que lui, il est trop précis sur ce qu'il dit et puis il a identifié Dustin. Avec la photo il a découvert que c'était mon mec et il s'en ait pris à lui.

— Oui et niveau écriture, ça me semble coller avec ses anciens courriers. Appuie Heather.

— Bien alors on va faire étudier ça par nos experts, nous coupe un agent en me subtilisant le questionnaire.

— Attendez j'ai pas regardé ses coordonnées...Dis-je

— L'adresse c'est un campus universitaire et l'identité Davon Kirk Adams. On va pencher là-dessus. M'informe le policier.

— Combien de temps ça va prendre? Interroge Dustin.

— On va tout faire pour que ce soit le plus rapide possible.

— Ok et si les écritures concordent, vous vous rendrez sur place pour l'arrêter?

— Oui, c'est ce qui est prévu, monsieur Scott. Nous allons vérifier si l'identité donné correspond bien aux détails physique que nous connaissons et si c'est votre harceleur, il sera arrêté. Dans le cas, où il aurait utilisé les noms et prénoms d'un possible complice, nous déposerons le paquet et filerons cette personne pour espère mettre la main sur l'auteur principal.

— Bien, j'espère que cette fois-ci, la piste mènera à quelque chose de concret, ça fait plus d'un mois que ça dure...Ce type est dangereux, il faut le coincer.

— Je crois que nous tenons un bon filon. Me rétorque l'agent.

— Bon, bien c'est terminé pour aujourd'hui, nous n'avons plus qu'à repartir nous enfermer.

— Mes collègues vont vous reconduire, je vous donne des nouvelles dès que j'en sais plus.

L'agent nous sert la main, et bientôt nous quittons la pièce.

***

Une fois en voiture, je soupire:

— Allez, retournons nous enfermer...

— Tu sais, je crois que c'est juste une question de temps maintenant, tu retrouveras bientôt ta liberté. Me rassure mon chéri.

— A chaque fois que je crois qu'il va se faire prendre, il s'en sort alors je préfère ne pas m'emballer. On a affaire à un type très intelligent.

— Ça c'est pas sur, me coupe Tray. Le mec, il n'a même pas réfléchi au fait qu'on pourrait comparer son écriture...

— C'est peut être son erreur, il été trop appâté par le gain, il a pas bien analysé la situation. De plus il fallait se dépêcher pour obtenir sa place dans les cent premiers. Il s'est précipité sans se poser de questions. Quoi qu'il en soit, merci à toi d'avoir eu une si bonne idée.

— C'est un coup de chance qu'il ait participé, enfin si c'est bien lui. J'essaie de t'aider comme je peux.

— C'est certain que c'est lui. Il connaît trop de détails sur James et m'a reconnu sur la photo. Puis avec le gain à la clé, un pass gratuit pour tes prochaines dates et un concert privé, il ne pouvait pas résister.

— Dustin à raison, puis l'écriture, c'est la même.

— Ça va aller chéri, c'est bientôt fini.

Mon homme m'attire contre lui, glissant un bras autour de mes épaules et je viens caler ma tête contre son torse.

— Je veux vraiment que ça se termine, ça nous bouffe la vie. J'arrive même pas à me plonger totalement dans notre relation, notre complicité, nos taquineries que tu aimes tant, c'est comme étouffé par la situation.

— C'est normal. C'est le climat de stress, d'angoisse, installé par ce type qui fait qu'on ne profite pas de notre couple aussi sereinement qu'on devrait le faire.

— J'ai envie de faire tellement de chose avec toi, au lieu de ça, je suis coincé dans une baraque avec interdiction de sortie.

— Et si on se vidait la tête ce soir? Propose mon meilleur ami

— À quoi tu penses ? Interroge mon Bodyguard alors que je me redresse pour regarder mon ami.

— Une petite soirée sympa. Boisson, encas, musique, danse. Ça nous aiderait à oublier un peu tout ça et à se détendre.

— Tout ce qui peut me faire oublier ce mec, c'est bon à prendre. Alors je dis oui à cette proposition.

— Moi aussi. Ça ne peut pas nous faire de mal de relâcher un peu la pression. Ajoute Dustin.

—  Une première soirée avant la prochaine où on fera, péter le champagne pour fêter notre liberté retrouvée.

— J'en rêve Tray.

— C'est pour bientôt mec. 

— Oui, je vais essayer d'être optimiste, ça me changera.

— Commence par essayer de passer un bon moment ce soir.

— Promis.

Je recale ma tête contre mon beau brun et me relaxe dans ses bras tout le long du trajet.

****

Désolé pour ma lenteur à poster, plein de petites choses me prennent la tête ces derniers jours et ça brouille mon inspiration. Je bloque souvent aussi alors ça m'agace, c'est pour quoi j'ai tendance à vouloir me détendre plutôt que d'écrire. Du coup ça me retarde désolé.