Monday, mai 7 th

Villa près de Melbourne Australie

20h30

L'ambulance est finalement arrivé après dix minutes d'attente, Dustin est enfin en train d'être pris en charge. Installé sur un brancard, il est en train d'être installer dans le véhicule.

-Si l'un de vous veut nous accompagner, c'est maintenant. Lance un urgentiste.

-J'y vais, s'empresse de dire Marcus. Rentrez tous, je vous donnerais des nouvelles.

-Hors de question, c'est moi qui monte avec lui.

-James, tu sais très bien que tu ne dois pas sortir d'ici.

-En ce moment, j'en ai rien à foutre tu vois. Et là, je t'obéirais pas.

-Très bien...capitule-t-il. Charly va me conduire à l'hôpital.

Les portes de la camionnette se referment derrière moi et le chauffeur démarre. On s'éloigne dans le sentier menant à l'extérieur de la propriété.

-Il va aller mieux, demandé-je aux secouriste à l'arrière avec moi.

-La seringue que vous lui avez injecté a stopper la réaction allergique On va le surveiller encore un petit peu, il va se reposer à l'hôpital et il se remettra. Me dit l'un deux

-Vous êtes sur que j'ai bien fait pénétrer le produit ?

-Certain. Un choc anaphylactique, c'est le niveau le plus grave lors d'une allergie. S'il n'allait pas bien, nous ne serions pas aussi calme. Ses constantes sont bonnes. Une chance qu'il est eu un kit d'auto-injection avec lui. Me répond son collègue

-Ce que je ne comprends pas, c'est que comme vous le disais Marcus, l'homme qui était avec moi, Dustin est allergique aux crustacés, et il a toujours fait attention. On a mangé une pizza. Et en plus de ça, l'allergie a été précisée lors de la commande.

-Peut-être qu'il a développé une nouvelle allergie et s'il s'avère que c'est le cas, des recherches vont être menée pour connaître l'allergène. Ne vous tracassez pas, il est pris en charge maintenant.

-Oui je vais essayer.

Je ne dis rien aux secouristes mais quelque chose d'inquiétant vient de me traverser la tête et si j'ai raison...non il ne faut pas que j'ai raison. Calme-toi James. Tout ce qui compte, c'est l'état de santé de Dustin.

*****

21h45

Trente minutes plus tard, après des soins administré et une surveillance accrue par les médecins et infirmières, Dustin s'est éveillé.

-Tu te sens comment ?

-Fatigué, mais grâce à toi, ça va.

-Ça t'arrive souvent ce genre de réaction?

-Heureusement non, je fais attention à ce que je mange pour l'éviter. Désolé, j'ai du te faire peur.

-Très, mais ne t'excuse pas, tu n'y peux rien, même si j'aurais bien aimé être au courant de cet allergie.

-Je l'avais dit à Marcus puisque c'est mon patron et à Heather puisqu'elle se charge de commander les repas en général. Je te l'aurais dit à toi aussi, au fur et à mesure de nos conversations...James, ça va? Tu as l'air nerveux...

-Le pizzaiolo nous a confirmé qu'aucune de ses pizzas ne contenaient de trace de crustacés. Les médecins pensent que tu as réagi à autre chose. Tu pourras sortir dans deux trois heures et après, voir un spécialiste pour déterminer ce à quoi tu es allergique.

-Hum je connais, mais ça ne me dit pas pourquoi tu es si stressé?

-Je pense que c'est peut-être un coup de mon fanatique cette histoire. Nos repas sont en train d'être analysés, j'attends d'avoir des infos de Marcus.

-Nos repas?

- Il sait exactement ou nous vivons et grâce au journaliste, il a découvert que j'avais quelqu'un. Ca à du le rendre fou de jalousie et il a essayé de se débarrasser de toi.

-Tu crois que le paparazzi lui a montré la photo ou j'apparais?

-Non, mais si c'est un génie, il aurait très bien pu pirater son ordinateur ou carrément entrer chez lui pour voler cette information. Je m'explique pas encore comment il aurait pu savoir pour la commande de pizza, mais je pense qu'il est probable qu'il les aient toutes agrémenté d'extrait de fruit de mer ou un truc ressemblant pour être sur de t'atteindre toi. Peut-être que je vire parano, mais j'ai la certitude que c'était provoqué.

-Je comprends mieux pourquoi tu es si agité...

-Je suis une boule de nerfs, j'arrête pas de tourner comme un lion en cage.

-Tu veux pas t'assoir un peu?

A l'instant ou il me pose cette question, des coups frappent à la porte:

-Entrez.

Mon meilleur ami pénétre dans la pièce et je lui saute instantanément dessus:

-Alors des résultats?

-Oui, c'est aux mains des autorités, comment tu vas Dustin?

-Un peu mou, mais c'est normal, je vous ai fait peur, mais je vais bien. James à eu une très bonne réaction.

-Bon ces analyses? Coupé-je

-Il semblerait que...

-Que quoi? J'avais raison? Dis-moi, j'en peux plus d'attendre.

-Ils ont trouvé des traces de crustacé sur toutes les pizzas, et après quelques recherches complémentaires, les enquêteurs ont appris que notre livreur à été agressé, tout prêt de la propriété. Ton psychopathe l'a endormi au chloroforme, lui à piqué ses fringues et s'est chargé de la livraison.

-Je le sentais putain...ok...on réfléchit...il s'est mis à découvert, un des hommes qui encadre la demeure et qui lui à ouvert à du le voir maintenant.

-Ouais mais il n'a pas pu donner de signe distinctifs, la vingtaine, des yeux bleus, brun, c'est mince.

-Pardon? Mais c'est quoi ces agents de merde, ils sont pas censés se méfier de tout individu qui se présente à la villa? Y'en a marre maintenant, j'ai assez obéit, je vais prendre les choses en mains maintenant. Je vais contacter le journaliste, passez un message à ce taré. Il me veut, il m'aura. Je vais jouer les appâts, s'il veut vraiment me rencontrer, il viendra. Je noterais le lieu, l'heure de rendez-vous et pour être que ce soit lui qui se présente, le paparazzi déposera l'envellope à l'endroit exact ou ce fou à déposer son courrier anonyme.

-C'est de la folie! Il sentira le piège venir à plein nez. Rétorque Travis

-T'inquiète je jouerais bien le coup, moi aussi je peux être malin.

-C'est hors de question que tu fasses ça, je te l'interdis!

-Non Dustin. Tu m'interdit rien. J'ai fait tout ce qu'on m'a dit depuis le début et voilà ou on en est. J'en ai ma claque de me laisser harceler par ce type, d'avoir peur qu'il s'en prenne à nous, à moi. Ce qui t'es arrivé n'aurait jamais du se produire. Je vais faire en sorte qu'il ne soit plus une menace et si je dois en passer par un face à face, je le ferais.

-James, je comprends que tu sois à bout, que tu n'en puisses plus, mais...

-Non Tray tu ne comprends pas...c'est pas toi qui te laisse bouffer par la peur depuis des jours et des jours, c'est pas non plus ton mec qui à failli mourir, à cause de ce malade...

-Tu te trompes, on comprends bien ce que tu ressens, tout simplement -parce que nous tenons à toi. Pour Travis et moi, tu sais bien que tu n'es pas juste " la célébrité "qu'on protège alors je te le demande, s'il te plaît, ne fais rien, ne te mets pas en danger. On le coincera mais pas comme ça. Allez James, calme toi et assis toi, on va réfléchir posément à tout ça. Viens près de moi...

Je soupire longuement, m'excuse auprès de mon meilleur ami, et finis par m'asseoir à côté du lit.

-Je vous laisse, je vais voir avec Marcus comment on va s'organiser à présent.

-Ok, à tout à l'heure.

Travis quitte la chambre et j'essaie de me détendre. J'y parviens un peu, apaisé par les douces caresses du pouce de mon bodyguard sur mon poignet.

-T'as un don tu sais, dés que tu me touche, je me détends instantanément même si je suis une vraie boule de nerfs...

-Tant mieux si je te fais du bien. Alors comme ça, je suis ton mec ?

-Bien, je pense que nous sommes suffisamment intime pour que je te qualifie de tel et au contraire trop intéressé l'un par l'autre pour n'être que des sex-friend.

-Ça me va. Tu vois que j'ai réussi à faire de toi mon mec.

-Oui, mais tu m'as toujours pas mis dans ton lit, donc c'est pas encore totalement officiel. Mais j'avoue que je pense commencer à t'aimer plus que bien.

-J'adore entendre ça, et c'est réciproque James alors vraiment s'il te plaît, ne prend pas des risques inscensé, tu as vu ce dont il est capable.

-Je ne ferai rien... mais c'est bien parce que tu me le demande..

-Il a réalisé que tu ne l'aimais pas, que tu avais quelqu'un d'autre et ça l'a certainement rendu dingue. On doit te protéger plus que jamais. Son amour pour toi peut se transformer en haine du jour au lendemain alors prudence d'accord?

-Oui mais toi aussi, tu feras attention. Dis-je en glissant ma main contre sa joue.

-C'est promis. Me répond-t-il embrassant le creux de mon poignet.

Je lui souris, les yeux rivés sur ses prunelles azuréenne, puis détourne mon regard vers ses lèvres, qui baise à présent ma paume. Que de tendresse en cet instant. J'en oublierais presque ma colère.

-Oh putain l'enfoiré, m'exclamé-je soudainement en me redressant et me levant vivement.

-Hé James qu'est-ce qu'il y a ?

-Je suis trop con, c'est ce bracelet, dis-je le retirant et le lui montrant.

-Quoi ce bracelet ?

-C'est un fan qui me l'a offert rappelle-toi, avec une casquette. Je le porte tout le temps, je le quitte jamais sauf pour me doucher. J'en suis sûr, c'est avec ça qu'il a pu savoir en temps réel où je me trouvais !

-Ça tient la route. Il a sûrement mis un traceur à l'intérieur du bandeau de cuir. Je crois qu'on tient enfin quelque chose. Essaie d'aller trouver de quoi le déchiqueter qu'on en est le coeur net.

-Putain si c'est ça...

-On va très vite le savoir.