Vancouver

Saturday, April 28 th

Bus de tournée

2. 30 p.m

Assis confortablement sur les cuisses de mon bodyguard, je déboutonne un à un les boutons de sa chemise. Mes mains viennent à la rencontre de sa peau, se déposant sur son ventre. Elles glissent lentement le long de torse, puis s'accroche autour de son cou. Suivant le mouvement, mon visage se penche au dessus du sien et mes lèvres rencontrent les siennes. Je sens les poils court de sa barbe, me chatouiller mais ça ne me dérange pas le moins du monde. Au contraire, j'adore les frissons qu'ils me procurent. Et ce n'est que l'effet de sa barbe...

Après de nombreux tendres baisers, je rompt le contact. Ma bouche embrasse sa mâchoire, sa gorge, puis arrive sur ses pectoraux bombés. Je m'y attarde un instant puis file en vitesse jusqu'à sa ceinture. Je m'en empare et la détache rapidement avant de faire pareil avec bouton et braguette de son pantalon.

Je me débarrasse très rapidement de celui-ci, et son boxer suit dans la foulée. Je le contemple un court instant et il me murmure :

- Je sais, je suis magnifique.

- J'allais plutôt dire que j'ai connu mieux équipé, mais tu n'en n'est pas moins beau. Dis-je sur un ton nonchalant.

Il devient soudainement stoïque et je ne peux m'empêcher de me mettre à rire. Un oreiller me percute en pleine tête, avant de retomber mollement au sol.

- T'es pas drôle.

- C'était pour ton bien chéri. Si j'avais encore plus gonflé ton ego, ta tête passerait plus entre les portes.

- T'es sexy, mais t'as vraiment un humour de merde.

- Je sais merci, c'est tout un art de le conserver.

Ses lèvres s'étirent après ma réplique et je fonds vers elles, charmé par son sourire irrésistible. Je pose un tendre baiser sur ses lippes avant de me faufiler dans son cou.

- Tu penses te faire pardonner comme ça ?

- Non comme ça...dis-je en plongeant mon regard dans le sien.

Ma main droite glisse sur son bas-ventre, avant de venir s'enrouler  autour son sexe.

- C'est beaucoup mieux...

- Il n'y a pas que sur les cordes des guitare que mes doigts font des merveilles.

- Montre-moi.

Je fonds à nouveau vers ses lèvres et relâche ma prise, ouvrant la main. Je la glisse plus bas, effleurant ses bourses et remonte lentement. Doigts écartés, je ne caresse sa verge qu'avec mon majeur. Celui-ci trace une ligne imaginaire le long de sa longueur et répète incessamment le même geste. Un ballet de va et vient qui arrache quelque soupirs au beau brun en proie à mes caresses.

Je me sépare de ses lippes et l'observe alors que je poursuis le ballet. J'enroule mes doigts délicats autour de son organe et le masse avec un peu plus de poigne. L'effet sur lui est immédiat, ses gémissements se faisant plus profond.

Je le vois m'offrir des sourires, se mordre la lèvre, lever les yeux au ciel, comblé de mes caresses. Encouragé, je lui en donne encore.

J'eveille une fois de plus son plaisir, mon pouce chatouillant son gland à chaque nouveau passage. Il adore ça. Alors qu'un énième gémissement franchit ses lèvres, je lui murmure d'une voix qui se veut suave :

- Aurais-tu envie de connaître la sensation de ma bouche...

- Avec plaisir, je suis sur que tu fais ça à merveille aussi.

- J'étais sur que tu allais être trop gourmand. Ce plaisir...je te le garde pour plus tard...

- Tu veux me faire languir, très bien...j'attendrais.

- Voilà qui est sage.

- Cesse de parler, déshabille- toi. Je veux te voir moi aussi.

Je m'exécute, retirant mon t-shirt, puis me mets debout sur le lit. Mon jean et mon caleçon, qui commençait à vraiment me compresser, finissent à terre. Aussitôt nu, Dustin me saisit par le bras et me tire brusquement. Je perds l'équilibre et m'écrase contre le matelas.

Il grimpe sur moi et vient embrasser mon buste sans perdre de temps. J'en soupire déjà. Depuis le temps qu'un homme ne m'a touché, je suis à fleur de peau.

Je ferme les yeux et me laisse redécouvrir toutes ses sensations qu'il m'offre. Je me concentre sur ses baisers, la chaleur de ses lèvres, leur douceur, son souffle. Il descend petit à petit se rapprochant toujours plus de mon bas-ventre qui l'attend avec impatience.

Un frisson s'insinue soudainement dans mon corps lorsque je devine sa langue. Elle parcourt sensuellement l'espace entre mon nombril et mon entrejambe. Une vague de frémissement me traverse, faisant se hérisser les poils de mes bras, avant de venir s'étendre jusque dans mes joues. Je soupire délicieusement à l'idée que ses caresses humides se répètent sur mes parties intimes. Je mords ma lèvre d'avance mais je ne sens rien de tel. Au lieu de ça, je perçois que ses baisers reprennent. Sa bouche embrasse mes cuisses, mon ventre, mes flancs. Ses doigts eux aussi frôlent sans jamais toucher.

J'ouvre les paupières et le regarde. Il s'en aperçoit et un sourire plein de malice, il me lance :

- Alors on commence à être frustré ?

- À ton avis.

Je vois sa main s'avancer vers mon sexe et peu presque sentir son contact tant elle est proche. Devant le sourire espiègle de mon bodyguard qui s'amuse à me faire languir, je ne tiens plus et relève le bassin vers lui. Un geignement de frustration s'en suit. Il à été plus vif.

- Bien tenté.

Il vient s'étendre contre mon corps, son bassin prenant place entre mes jambes. Il enlace ensuite ses doigts aux miens et dépose nos bras au dessus de ma tête.  Son visage s'approche et à ras de mes lèvres, il me susurre :

- Désolé chéri, pour toi ça ne sera ni mes mains, ni ma bouche...patience, une prochaine fois.

Je suis prêt à me plaindre, quand d'un mouvement vers l'avant, il exerce une friction entre nos bas-ventre. Un gémissement de plaisir franchit mes lèvres, s'étouffant contre les siennes.

Son bassin ondule contre le mien,  encore et encore, trouvant son rythme. Chaque contact, sensibilise de plus en plus nos verges, excitées au possible.  Il n'est plus question de se faire languir, Dustin se frotte avec énergie sur moi. Sa respiration se fait de plus en plus saccadée, tout comme la mienne. Et que dire de mon coeur, il tambourine à une vitesse folle. La tension grimpe de seconde en seconde, la jouissance est proche. Nous n'en pouvons plus. On gémit sans cesse en proie à une passion dévorante, qui nous renverse. Elle emporte en premier Dustin que je regarde se laisser terrasser par un orgasme des plus agréable, si j'en crois sa longue plainte. Il ne s'interrompt pas pour autant dans son ballet de va et viens. Je jouis à sa suite,  mon sexe pris de spasmes, accompagné d'un long gémissement rocailleux.

Dustin se laisse retomber sur moi, et niche sa tête dans le creux de mon cou. On se remet tranquillement quand soudain :

- James?

- Oh putain c'est Travis! S'exclame mon bodyguard.

Il se lève d'un bond et cache instinctivement ses bijoux de famille.

- Tray, je suis en charmante compagnie.

- Oh je vois. Je venais juste te dire que Marcus à choisi de t'exiler aux États-Unis. Une villa tranquille en Floride.

- Non changement de programme, je vais aller à Melbourne en Australie. Exige ça pour moi.

- Je vais lui dire.

- Merci.

J'entends ses pas s'éloigner et Dustin soupire de soulagement.

- Relax, avec Travis, j'ai un code, quand je dis "en charmante compagnie", ça veut dire que je suis très occupé et pas présentable.

- S'il était arrivé quelques secondes plus tôt, ils nous aurait entendu.

- Il serait reparti de suite, puis tu as choisi de te laisser tenter, c'était le risque à prendre. Et c'était très agréable non ?

- J'ai adoré.

- Moi aussi.

- Ce serait plus prudent de se rhabiller quand même?

- J'adore la vue que j'ai sous les yeux, mais tu as raison.

Je me lève et en deux temps, trois mouvement, nous sommes revêtu.

- C'est gentil à toi de vouloir aller en Australie. Je sais que tu fais ça pour moi alors merci.

- Ça me fais plaisir. 

- J'espère que Marcus sera d'accord.

- Il a pas le choix. Il veut que je me mette à l'abri, ok, mais c'est moi qui choisi le lieu.

- C'est ton caprice de star.

- Exactement.

- Je suis en train de penser à un truc, tu te souviens du fan à qui tu as offert ta casquette en échange de la sienne ? 

- À la séance de dédicace oui.

- Il avait l'air très très heureux de t'approcher, tu trouves pas? Ça pourrait être lui les lettres.

- Pas plus que les autres, je l'ai pas trouvé bizarre et puis comment un fan pourrait connaître mes déplacement. OK pour les concerts, mais le reste ? Y'a qu'une personne proche de moi qui peut avoir ses détails...

- Est-ce qu'il y a eu des nouveaux parmi l'équipe dernièrement?

- À part toi, non et les autres, je les connais depuis le début.

- Chez les érotomanes, il faut un rien pour qu'ils se mettent à être obsédé par une personne. Un sourire, un compliment, un geste...

- Du jour au lendemain comme ça ?

- C'est possible. Le cerveau humain est complexe.

- OK alors il faut que j'aille parler à mon manager. L'équipe doit pas savoir où je m'en vais et seul les personnes en qui j'ai entièrement confiance m'accompagneront. C'est à dire Marcus, Travis, Heather mon assistante et toi.

- Et bien, allons lui dire ça.

-  Finalement j'ai hâte de partir. Ça me fais peur cette histoire.

- Ça ira James. Je te laisserais jamais seul. Je te le promets.

****

J'espère que le chapitre vous aura plus. J'ai essayé de m'appliquer pour la scène érotique mais hier soir, je tapais direct sur wattpad,( mauvaise idée) et ça n'a pas loupé. L'appli à bugué et lorsque je l'ai rouverte, j'avais perdu une bonne partie de la scène! J'ai alors essayé de me souvenir de ce que j'avais écrit et le clavier Android m'a aidé à retrouver quelques phrases mais c'est sur que c'est pas identique. En plus les lemon c'est les plus dures à écrire alors je vous dit pas comme j'étais blasé! Enfin bref, j'espère que ça aura été pas si impacté par le bug.