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𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟏𝟖.

28 octobre 2024, 12h03.

Taehyung était là.

Son regard posé sur nous et son sourire bordant ses lèvres. Il savait très bien ce qu'il faisait, j'en étais certain. Mais pourquoi le faisait-il ? Que cherchait-il dans toutes ces histoires ? J'aurais aimé pouvoir lire dans son esprit pour le découvrir.

— Monsieur Kim, il s'agit d'une conversation privée. Je ne vous ai pas autorisé à entrer.

— Vous parliez de moi pourtant.

Monsieur Park esquissa un bref soupir en se redressant.

— Oui, car votre comportement de ce matin semble avoir importuné votre camarade, et c'est mon rôle de m'assurer que tout va bien.

La fossette droite du blond s'étendit lorsque son sourire s'élargit en son coin. Il fit finalement un pas vers nous, confiant tandis que notre enseignant ne le quitta pas des yeux un seul instant.

— Vous vous inquiétez trop, m'sieur. Pas vrai, mignon ?

Être soudainement projeté dans la conversation me perturba quelques secondes, puis j'acquiesçai d'un mouvement de tête. Je devais me ranger du côté de Taehyung, j'avais encore besoin de ce qu'il pourrait m'apporter, j'en étais presque certain.

— Oui, il a raison. Tout va bien monsieur.

Notre professeur nous sonda quelques instant avant de pousser un soupir de résignation. Les battements de mon coeur se calmèrent alors et j'eu l'impression que l'air était à nouveau respirable.

— Très bien, je vais vous croire mais à l'avenir, monsieur Kim, faites preuve d'un peu plus de tact.

Taehyung esquissa un petit rire amusé en acquiesçant, puis il se pencha vers moi.

— Tu veux toujours des réponses ?

Cette phrase m'interpella, mais elle interpella également notre professeur. Je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu, je pensais même que j'avais halluciné.

— T'es sérieux ? Tu vas vraiment répondre à mes questions ?

— De quoi parlez-vous ? s'étonna monsieur Park, en croisant les bras contre son torse.

Taehyung recula pour s'appuyer contre le pupitre le plus proche, sans se dérober de son large sourire et sans me lâcher des yeux.

— Ne te méprends pas mon chou, je ne vais pas te révéler les secrets de tout le monde ici. Je vais simplement de donner une piste, et peut être que quand tu comprendra enfin l'étendu de l'immense vérité, tu laisseras enfin tomber.

Inconsciemment, je me relevai de ma chaise, déterminé à obtenir des réponses. Même s'il y avait de fortes chances pour qu'il me serve un mensonge sur un plateau. J'avais tout de même besoin de savoir. J'étais si avide de réponses que j'en devenais naïf et imprudent.

— Les garçons, j'aimerais que vous m'expliquiez ce dont vous-

Mon professeur fut couper par un signe de la main de la part de Taehyung qui replanta son regard dans le mien, tout de suite après.

— Je vais te dire qui a pris la photo de m'sieur Park et cette fille.

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Il était sincère ? Allait-il vraiment me le dire ? Ou allait-il mentir ? Comment savoir ?

— Qui ? Qui a pris cette photo ?! m'impatientais-je, malgré moi.

L'angoisse s'empara de mon coeur, j'avais tellement attendu des réponses que les avoir à porté de main me retournait complètement l'estomac. J'entendis mon professeur se redresser en même temps que je m'étais tendu, en attente de cette fameuse information.

Lui aussi était intrigué.

— Je ne te le dis pas pour que tu fonces tête baissé dans tout ça. Je te le dis pour que tu prennes conscience que tu ne sais absolument rien. Je veux que tu laisses tomber ta quête de vérité, Jungkook.

Mon prénom, sortant de ses lèvres, et son ton froid, dur et sérieux, bouleversèrent quelque chose en moi. C'était la première fois qu'il utilisait mon prénom. Je n'en revenais pas. Il était très sérieux, cela ne faisait aucun doute.

— Je ne.. Je ne sais pas si je pourrais...

Il esquissa un soupir en se redressant, j'étais suspendu à ses lèvres.

— Celui qui a prit cette photo, c'est Jiyoung.

Mon coeur se stoppa soudain. Mes oreilles bourdonnèrent. Mon esprit ne semblait pas vouloir intégrer la nouvelle.

— Ne me demande pas pourquoi, ni comment ou quoi que ce soit d'autre. Je n'en sais rien, je ne suis pas dans son histoire avec la naine. Si t'as envie de te mettre une bonne partie de l'école à dos, vas-y confronte-le, demande lui pourquoi il a fait ça, mais rien de bon n'en ressortira et je ne pourrais plus rien pour toi.

Mes pupilles tremblotantes se relevèrent difficilement vers les siennes. Je n'avais jamais lu un si grand sérieux dans son regard. Il me fit presque peur. Les morceaux du puzzle essayaient de s'associer dans mon cerveau, de trouver du sens, une logique, mais rien ne vint. Je ne comprenais toujours pas.

— Vous aussi prof', je vous conseille de ne pas de l'interroger là dessus. Vous ferez plus de mal que de bien. Comme pour Jakyung.

— Ce n'est pas à vous de décider de cela, monsieur Kim.

Le ton de mon enseignant était froid, je ne l'avais jamais entendu parler comme cela. Un frisson me dévala soudain. Étais-je si loin de la vérité ? La réalité était-elle aussi complexe que ce qu'il voulait me faire croire ? Finirais-je par le regretter en allant lui parler ? Mais j'avais besoin de comprendre. Il me manquait tellement de réponses. Je n'avais jamais eu d'élément aussi concret depuis que j'avais commencé à enquêter. Je ne pouvais pas laisser tomber maintenant.

Et puis, qu'est-ce qu'il voulait dire par : "Vous ferez plus de mal que de bien." ? "Comme pour Jakyung" ? Qu'est-ce que tout cela impliquait réellement ? Comment Taehyung savait tout ça ? Pourquoi me donnait-il cette information maintenant ? Je n'étais pas certain de tout comprendre, mais j'étais presque sûr qu'il disait la vérité pour Jiyoung. Sauf que je ne comprenais pas qu'elle raison aurait pu le pousser à lancer cette rumeur idiote.. Ah, je voulais vraiment lui en parler.

— Le reste ne dépendra que de vous, mais n'oubliez pas que mon pouvoir à ses limites. Si vous franchissez la ligne une fois de trop, je ne vous aiderais pas.

Et sans attendre plus longtemps, il se déroba, faisant volte-face pour quitter la salle. Je ne comprenais pas tout ce qu'il racontait. Avions-nous un ennemi commun ? Nous avouait-il tout cela pour nous mettre sur une piste ou pour nous aiguiller dans la mauvaise direction..? Je l'ignorais complètement et il ne me restait plus qu'à mener mon enquête pour le découvrir. Quoi qu'il en dise, je découvrirais la vérité.

— Monsieur Jeon.

La voix qui m'appela réveilla des frissons sous mon derme. J'osai à peine me retourner pour faire face à mon professeur que ses yeux me figèrent sur place.

— Je veux que vous restiez en dehors de cette histoire. J'ignore pourquoi Monsieur Kim a décidé de vous révéler cette information mais sous aucun prétexte vous ne devez vous en mêler. Je m'occupe d'éclaircir cette histoire avec monsieur Shin et la direction pour comprendre les raisons qui l'ont poussé à lancer cette rumeur.

— Mais monsieur !

— Il n'y a pas de mais. Ce n'était pas une proposition, monsieur Jeon.

Je baissai inconsciemment la tête, peiné qu'il veuille me mettre à l'écart. Même si je le comprenais, j'étais déjà impliqué, qu'il le veuille ou non.

— Promettez moi que vous resterez en dehors de tout ça.

Mon cou se déroula et mes sourcils se froncèrent d'inquiétude.

— S'il vous plaît.. Moi aussi j'ai besoin de comprendre..!

Il me foudroya d'un regard dur qui me blessa profondément. Il ne m'avait jamais regardé de la sorte. J'étais stupéfaits, mes yeux exorbités et mon air incrédule le fixaient toujours alors que j'étais incapable de prononcer le moindre mot pour me défendre. Je devais avoir l'air pitoyable  Et son expression ne changea pas, achevant de briser quelque chose en moi. Et alors je comprenais.

— Sauf que cela ne vous regarde pas.

Je comprenais que j'avais franchi une limite interdite.

~

Je n'avais pas cessé d'y penser de la journée et j'ignorais par quel miracle j'avais réussi à me retenir d'aller parler à Jiyoung. Je savais pertinemment que si j'allais à l'encontre de la volonté de mon professeur, je le regretterais amèrement. Il m'avait clairement fait comprendre que je ne devais pas interférer et surtout pas mettre mon nez dans cette histoire. C'était difficile, j'avais enfin une piste, enfin un élément concret et je ne pouvais rien en faire. La frustration me tenaillait le ventre.

Hannie-si m'avait laissé gérer la boutique seul pendant qu'elle se rendait en ville pour le marché au puces et depuis, j'étais complètement affalé sur le comptoir, le nez plongé sur mon carnet en quête de réponses. Bien sûr, elles n'allaient pas m'apparaître comme par magie, j'étais obnubilé pour rien, j'en avais conscience.

Un soupir m'échappa en rayant une nouvelle idée qui ne me convenait pas. J'étais en boucle là dessus, mais c'était plus fort que moi. La vérité me tendait presque les bras, si seulement je pouvais interroger Jiyoung sur tout-

— Bonjour, je viens chercher ma-..

Le petit tintement de la porte d'entrée m'avait sortit de mes pensées, et la voix qui avait résonné en même temps troublèrent mon coeur. Lui aussi s'était stoppé lorsque nos yeux s'étaient croisés. Nous nous dévisageâmes un court instant avant qu'il ne reprenne ses esprits.

— Monsieur Jeon..? Vous travaillez ici ?

— Euh, oui en effet... Depuis quelques semaines..

Il acquiesça d'un mouvement de tête en s'avançant vers moi. Pris d'un élan de lucidité, je rangeai précipitamment mon carnet sous le comptoir avant de me redresser, droit comme un "i" pour faire face à mon enseignant.

— Je peux vous aider...?

— Oui, j'avais passé une commande. Elle devrait être arrivée.

J'hochai la tête en tapant son nom dans notre base de donnée.

— Vous pouvez me confirmer le numéro de commande, s'il vous plaît.. ?

— A6324F.

J'appuyais sur la touche pour confirmer la réception du colis avant de me tourner pour aller vers l'arrière boutique.

— Je reviens tout de suite.

Il ne répondit pas mais je présumais qu'il avait acquiescé d'un mouvement de la tête. Il ne me fallu pas longtemps pour trouver son paquet et revenir vers lui.

— Souhaitez-vous vérifier le contenu tout suite ? demandais-je en lui tendant le carton encore scellé.

— Si cela ne vous dérange pas.

C'était étrange, différent, il semblait plus détendu. Était-ce parce que nous étions en dehors de l'école... ? Ou bien n'était-ce absolument pas lié à moi ? Peut-être avait-il juste reçu une nouvelle qui l'avait mis de bonne humeur... Ah, je réfléchissais trop.

Après avoir découpé le scotch du paquet, j'ouvris la page du bon de commande pour vérifier que tout était en ordre.

— Alors sur la commande vous aviez...

Mon coeur loupa un battement en voyant la première ligne du reçu.

— 15 exemplaires de l'Amant.... soufflais-je en relevant les yeux vers lui.

Il acquiesça d'un hochement de tête en comptant les livres du colis.

— C'est exact. Tout y est.

Pourquoi 15 exemplaires... ? Et puis pourquoi cette information me perturbait-elle autant ?

Voyant que je ne continuais pas, mon professeur redressa la tête et m'interrogea du regard.

— Monsieur Jeon ? Y'a-t-il un problème ?

— Euh... non.. Enfin... Je me demandais pourquoi vous aviez besoin d'autant d'exemplaires...

Des fois, je me demandais si je n'avais pas un sérieux soucis. Pourquoi diable, tombais-je aussi vite dans ce genre de moment gênant ou je parlais avant de réfléchir..? Ah, j'avais envie de m'enterrer six pieds sous terre.

— Car ce sera notre prochain sujet pour l'option lecture.

Mais bien sûr ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé ? J'eu soudain envie de sourire niaisement. Ça voulait dire que j'aurais un peu d'avance sur ce cours étant donné que je l'avais déjà lu.

— C'est un ouvrage très pertinent et il me permettra de vous introduire de nouvelles notions, en plus de vous faire découvrir de la littérature étrangère.

J'acquiesçais d'un petit mouvement de tête.

— J'ai hâte de commencer ce cours alors. répondis-je avec un petit sourire aux lèvres.

Je cru, l'espace d'un instant qu'il m'avait rendu mon sourire mais il s'effaça si vite que je n'en n'avais pas la certitude. Sans plus de formalité, il se pencha sur son paquet pour en vérifier le reste du contenu et je me perdis un instant dans la beauté de son visage. Ses traits étaient si lisses et si raffinée que je ne réalisais toujours pas qu'il était bien réel. Aurais-je un jour l'occasion de le dessiner ?

Après tout, il fallait bien rendre justice à l'œuvre qu'il était.

— Le reste de la commande me semble juste. Vous remercierez Harin-si de ma part.

Je revins brusquement à moi lorsqu'il referma le carton et me salua sobrement.

— Hum, je voulais vous demander... Avez-vous parlez à Jiyoung..?

Oui, je jouais avec le feu. Mais ne pas savoir me tordait le ventre.

— Je croyais avoir été clair ce matin. Cette histoire ne vous concerne pas, monsieur Jeon.

Mon coeur se serra et je baissai les yeux, dépité.

— Je suis désolé....

J'étais pitoyable. Ridicule même. Qu'espérais-je ? C'était pourtant évident qu'il n'allait pas me répondre, alors pourquoi m'obstinais-je à ce point ? J'entendis un soupir retentir alors qu'il reculait pour s'en aller. J'étais un cas désespéré. Je courais droit à ma perte.

— Bonne fin de journée, monsieur Jeon.

Un goût amer remontait le long de mon œsophage.

— À vous aussi, monsieur...

Je présumais que j'allais souffrir. Vraiment beaucoup.

~

29 octobre 2024, 13h16.

—  La Période de Goryeo a été marquée par des développements significatifs dans la céramique, la peinture bouddhiste ainsi que de nombreuses autres formes d'art. La dynastie Goryeo est particulièrement célèbre pour son héritage en céramique, en particulier pour le développement du céladon, un type de céramique vitrifiée verte qui est devenu un emblème de cette époque...

Une chose m'inquiétait grandement depuis hier ; Yuji ne répondait pas à mes messages. Je ne savais pas si elle était simplement occupée ou si elle cherchait à m'éviter mais je devais à tout prix essayer de la voir aujourd'hui. J'attendais avec grande impatience la fin du cours d'Art pour partir à sa recherche.

—  Le céladon de Goryeo était produit en abondance. Il est reconnaissable par sa glaçure vert-bleu douce et la fines-

Trois coups contre la porte stoppèrent madame Shin dans son élan et toutes les têtes se tournèrent lorsque notre professeure autorisa la personne à entrer.

— Bonjour, excusez-moi pour le dérangement. Je cherche Jeon Jungkook. Le directeur adjoint souhaite le voir.

Les regards convergèrent vers moi alors que je ne comprenais absolument rien de ce qu'il se passait.

— Je te laisse suivre madame Ying, Jungkook. Aehyeon te transmettra la fin du cour.

Cette dernière acquiesça en me souriant alors que je me redressais en rangeant mes affaires, puis je sortis de la salle aux côtés de la femme. Les battements de mon coeur s'intensifièrent à mesure que j'avançai. Pourquoi le directeur adjoint voulait-il me voir ? Me reprochait-on quelque chose ? L'angoisse naissante ne me lâcha pas de tout le trajet jusqu'au bureau de monsieur Kang alors que je gardais le regard rivé sur le sol. Comme s'il allait m'apporter les explications que je cherchais.

La secrétaire toqua à la porte lorsque nous arrivions devant et je cru que j'allais m'effondrer sur mes jambes avant d'avoir pu mettre un pied à l'intérieur. Une voix retentit et madame Ying ouvrit la porte.

— Je vous amène l'étudiant que vous vouliez voir.

— Faites le entrer.

La femme se tourna vers moi en m'accordant un fin sourire puis se décala pour me laisser entrer. Je déglutis difficilement avant de m'avancer dans la pièce. Une sorte de vague de soulagement me traversa en voyant la silhouette de mon professeur, debout au côté du directeur adjoint.

Il était là. Je n'allais pas être seul.

Ce n'est qu'après coup que je remarquai les deux autres personnes, assises en face de monsieur Kang.

Yuji et Jiyoung.

Je comprenais enfin la situation. C'était par rapport à la rumeur et à l'information que nous avait donné Taehyung, hier. Mais pourquoi m'avait-on demandé de venir ?

— Asseyez vous, monsieur Jeon. me demanda le directeur adjoint en désignant la place libre en face de lui, à côté de Yuji.

Sans attendre je m'exécutai, impatient de comprendre ce qu'il se passait réellement. J'osai jeté un coup d'oeil vers mon amie, mais elle m'ignorai complètement, fixant son regard sur ses pieds.

— Je vous ai fait venir parce qu'il semble que vous soyez indirectement concerné par les problèmes qu'il y a eu entre mademoiselle Oh et monsieur Park. Nous voulons donc également prendre votre avis et point de vue sur la question, en compte.

Mes sourcils se froncèrent. Comment ça entre Yuji et monsieur Park...?

— Je...Je ne suis pas sûr de comprendre... soufflais-je en levant les yeux vers mon professeur.

Ce dernier m'adressa un regard rassurant tout en m'invitant à me reconcentrer sur le directeur adjoint. Inconsciemment, je lui obéis.

— Étiez-vous au courant pour la photo qui a été prise à l'insu de votre professeur ?

Je pris quelques instants avant de répondre, essayant de faire le lien entre ma présence ici et cette histoire.

— Oui, comme tout le monde...

Le directeur se contenta d'hocher la tête en tapant quelque chose sur son ordinateur.

— Et saviez-vous qu'il s'agissait d'une tentative de diffamation de la part de votre camarade ?

Sa question se répercuta entre les murs de la pièce et fit écho dans ma cage thoracique. Il avait désigné Yuji en posant cette question et pas Jiyoung. Mais pourquoi ?

Je restai interdit un moment en tentant d'établir un contact visuel avec mon amie qui m'ignorait toujours.

— Monsieur Jeon, répondez à la question s'il vous plaît.

— Je... Non... Non, ce n'était pas...Je ne comprend pas de quoi vous parlez.. Ce n'est pas Jiyoung qui a pris cette photo..?

Mon aîné se mêla soudain à la discussion.

— Mais je l'ai fait parce qu'elle me l'avait demandé !!

Mes sourcils se froncèrent.

— Quoi ?

— Elle m'as dit que monsieur Park abusait de son pouvoir et qu'elle avait besoin de mon aide pour réunir des preuves !! Je n'ai fait ça que pour l'aider !

Je restai sans voix. Je n'arrivais pas à croire ça. Mes yeux cherchaient en vain ceux de Yuji. Ma tête se mit à tourner. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?

— Monsieur Shin, calmez vous s'il vous plaît. Nous sommes là pour tirer cette histoire au clair.

Mon coeur ne voulait pas se calmer alors que j'essayais d'assembler toutes les pièces du puzzle. Yuji m'aurait menti ? Ou était-ce Jiyoung qui mentait ? Où se trouvait donc cette fichu vérité ??

— Alors monsieur Jeon, étiez-vous au courant ?

Je hochai négativement la tête, perturbé.

— Non, non mais Yuji n'a-

On toqua soudain à la porte, me coupant alors que le directeur adjoint donnait son autorisation pour entrer.

— Nous revenons de la chambre de mademoiselle Oh. Voici ce que nous avons trouvé.

Moon Sohee et un garçon que je ne connaissais pas venait de pénétrer la pièce et s'avançaient vers le bureau pour y déposer une pile de papiers froissés.

— Ce sont des lettres de menaces. Toutes adressées à l'intention de monsieur Park. Elles étaient dans sa poubelle.

Mes yeux s'écarquillèrent et j'entendis Yuji prendre une inspiration étranglée alors que le directeur adjoint et monsieur Park jetaient un coup d'oeil aux fameuses lettres. Mon regard se tourna vers celle que j'avais considéré comme une véritable amie jusqu'à présent. Je vis ses yeux brillants fixer le sol, ses mains jointent et ses épaules complètement affaissées. Je n'arrivais pas à y croire. Ce n'était pas possible... Ce ne pouvait pas être elle, pas vrai ?

Le directeur remercia les membres du comité avant de les congédiés.

— Des explications, mademoiselle Oh...?

Elle resta muette. Je me penchais alors vers elle.

— Yuji, parle moi. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ce n'est pas vraiment toi, n'est-ce pas ?  Tu n'as pas pu me mentir...pas vrai ?

Elle ne me répondit pas.

— Vous n'étiez pas non plus au courant alors ? Vous avez pourtant été décrit comme l'un de ses plus proche amis.

— Non, je ne savais pas parce que ça ne peut pas être elle, c'est forcément une erreur !

Je protestais vigoureusement mais le regard de mon professeur m'intima de baisser d'un ton. Mon cerveau se mit alors à réfléchir à toute vitesse. Il y avait forcément une explication. Je devais avoir la réponse avec tous les éléments que j'avais, j'en étais sûr.

— Et l'histoire du rat, et si c'était celui qui a fait ça qui cherchait encore à s'en prendre à toi..?!

Cette fois-ci, elle se contenta de secouer la tête. Pourquoi ne se défendait-elle pas ? Pourquoi ne disait-elle rien ? Je me sentais idiot et impuissant.

Du coin de l'oeil, je vis mon professeur se pencher sur le bureau pour être plus proche de nous.

— Mademoiselle Oh. Pourquoi ne pas m'avoir accusé quand vous en aviez l'occasion ? Pourquoi avez-vous choisi de m'innocenter si votre but était de me faire renvoyer avec cette photo ?

Son ton était doux et bienveillant, comme à son habitude. De plus, il mettait le doigt sur un point important. C'était elle qui avait confirmé le contexte de la photo pour l'innocenter, alors pourquoi en serait-elle à l'origine ?

— Parce que....Parce que j'espérais que vous vous sentiriez redevable...

Elle avait répondu d'une petite voix, si basse et si faible que je la reconnaissais à peine.

— Continuez je vous prie. incita le directeur adjoint en tapant à nouveau sur son ordinateur.

— J'ai.. J'ai eu des mauvaises notes au début de l'année dans votre matière.. et j'ai eu peur que si je continuais comme ça, cela ne ruine mon année... Je ne peux pas me permettre de redoubler....Alors j'ai pensé que si je vous aidais d'une quelconque manière....Vous seriez plus clément sur mes notes...

Je restais sans voix. Ce n'était pas possible. Je n'avais pas bien entendu, n'est-ce pas ....? Ma tête tournait horriblement, j'avais la sensation de tomber de dix étages.

— Je suis désolé, je ne voulais pas vous causer du tort, je regrette vraiment...

Le regard de mon professeur se tinta d'un voile de pitié tandis que monsieur Kang soupirait.

— Et les lettres de menaces ?

Yuji se pinça les lèvres, les larmes au bord des yeux.

— J'étais en colère quand je les ai écrites.. Je... Je n'allais pas les envoyer.. Je suis vraiment désolé..

Le sol pouvait s'ouvrir sous mes pieds que je ne m'en rendrais pas compte. C'était surréaliste pour moi. Yuji aurait pu être désespérée au point de monter une fausse rumeur de toute pièce uniquement pour ses notes ? Je savais que certaines personnes pouvait être prêtes à tout, mais là.... Je n'en revenais pas.

— Bien, mademoiselle Oh, je suis dans le regret de vous annoncer que vous aller être renvoyé de l'Institut pour une durée indéterminée. En tout cas, jusqu'à ce que le conseil de discipline et l'équipe pédagogique se mettent d'accord sur une sanction adaptée.

Et comme si cette annonce ne lui faisait ni chaud ni froid, Yuji hocha la tête.

— Monsieur Shin, Monsieur Jeon, je vous laisse retourner en classe. Mais si nous apprenons que vous nous avez caché des informations ou que vous vous êtes rendu complices de toute cette mascarade, vous serez également sanctionné. Sommes-nous bien d'accord ?

— Oui, monsieur. nous répondîmes, en chœur.

— Je m'occupe de les raccompagner. annonça notre professeur en contournant le bureau, et le directeur adjoint ne s'y opposa pas.

J'avais le regard baissé et le coeur vide lorsque nous quittâmes la pièce. Je peinais à croire ce que je venais d'apprendre, n'y avait-il pas d'autres explications possible ?

— J'ai cours en salle 126. Je vais de ce côté. indiqua Jiyoung lorsque nous arrivions dans le couloir.

— Bien, je vous laisse y aller, je vais raccompagner monsieur Jeon.

Mon aîné acquiesça avant de s'incliner devant notre enseignant, puis nous tourna le dos pour partir de son côté.

— Allons-y.

Sans rien dire, je me mis à le suivre tout naturellement, encore trop perturbé par toutes ses révélations. Il ne restait pas beaucoup de temps avant la fin du cours, je n'aurais pas vraiment le temps de suivre quoi que ce soit, mais cela n'avait aucune importance actuellement.

— Tout à l'heure, vous avez parlé d'un...rat ? De quoi s'agissait-il ? m'interrogea soudain monsieur Park, sans pour autant me regarder ou s'arrêter de marcher.

— Oh, et bien l'autre soir, Yuji est venu nous voir parce qu'elle avait trouvé un rat mort dans sa chambre... Nous en avons déduis que quelqu'un l'avait mis là pour l'intimider..

— Vous l'avez signalé à la direction ?

J'hochai négativement la tête.

— Elle ne voulait pas que l'on s'en mêle, elle pensait avoir une idée de qu'il pouvait s'agir alors je n'ai pas insisté.

— Je vois.

Son expression était stoïque, comme toujours, pourtant je pouvais déceler une sorte de trouble dans son regard. Il semblait être en grande réflexion mais je n'en étais pas certain. Lui aussi avait du mal à accepter cette invraisemblable réalité ?

Soudain, il se stoppa net, m'interpellant.

— Monsieur..?

— Connaissez-vous vraiment bien mademoiselle Oh ?

Je n'hésitai qu'une petite seconde.

— Je pensais que c'était le cas mais...

— Non, je vous demande de me répondre sans prendre en compte cette histoire.

Il me prit par surprise, pourtant cette fois-ci, je n'hésitai pas du tout.

— Oui, je la connais bien.

— Alors, croyez-vous vraiment qu'elle aurait pu aller aussi loin ?

Je m'en étais douté. Lui non plus ne semblait pas y croire, lui aussi doutait du fondement de cette mascarade.

— Non, monsieur, je n'arrive pas à y croire. J'ai l'impression que ce n'était pas elle dans le bureau, je ne l'imagine pas pouvoir tenter de vous manipuler de la sorte.

J'étais sincère. C'était mon ressentit. Malgré qu'elle ait avoué, une part de moi ne voulait pas y croire.

Sauf que je n'avais aucune piste, aucun indices, absolument rien qui puisse appuyer mes impressions. Il ne s'agissait que de mon instinct. Autrement dit, pas la plus fiable des sources.

— Pourtant les preuves sont contre elle.

— Je sais...

Il soupira.

— En attendant la décision du conseil de discipline, vous devriez rester à l'écart de tout ça. Faites profil bas, je pense que c'est le mieux pour le moment.

— Qu'essayez-vous de me dire, monsieur...?

Son regard était profond, et je ne savais pas ce qu'il signifiait mais pour une raison étrange, il me fit peur. Il était extrêmement sérieux.

— Je pense que monsieur Kim avait raison. Il est temps que vous laissiez tomber votre quête de vérité, avant d'atteindre un point de non retour.

Mes sourcils se froncèrent, avait-il compris ? Savait-il que j'enquêtais sur tout ce qu'il lui arrivait.. ?

— Monsieur Jeon. Vous n'êtes pas à l'abris entre les murs de cette école.


Hello, mes amours ! 🤎

Je suis trop contente de pouvoir vous partager ce chapitre dans les temps !! Il marque le début de beaucoup de choses, mais surtout il me prépare le terrain pour le prochain chapitre que je suis certaine vous attendez depuis longtemps !! Je ne vous en dis pas plus ahah vous verrez ça très vite ! 🤭 Alors que pensez-vous des aveux de Yuji ? Pensez-vous que l'instinct de Jungkook est bon ? 👀

J'espère que ce chapitre vous à plu, comme d'habitude n'hésitez pas à me laisser vos avis, ça fait toujours plaisir ! 🫶🏼

Je vous dis à la semaine prochaine,

Tendrement, Lunie. 🖋️

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