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~5~

Joe

Mains dans les poches, lunettes de soleil sur le bout du nez, casques filaires max volume. C'est la meilleure description que je trouve pour me décrire en ce moment. Marchant lentement, sur le trottoir, je dois sûrement donné l'image d'un zombi. Pour être honnête, je ne me sens pas mieux que l'un d'eux. Hier, j'ai un peu forcé sur l'alcool et je le regrette amèrement maintenant. Ça n'empêche pas les gens de me sourire ou de me faire des signes de la main. Je les réponds avec le plus d'entrain que possible.

Quelques minutes plus tard, alors que le soleil de midi est à son apogée, je traverse la porte de ma librairie. Ça me booste et me mets instantanément dans un meilleur état. Le fait de savoir que du haut de mes vingt et un ans, j'ai réussi à mettre ça sur pieds me rend fier.

A l'intérieur, je ne suis pas surpris de voir Lory toute souriante vendre un livre à une fille blonde tout autant souriante. Elles me voient à peine que Lory écourtent leur conversation et la fille part en me saluant doucement. Si ça se trouve, c'est l'alcool mais je crois avoir vu de la peur sur son visage. En fait ça ne me surprend pas vraiment. Les gens adorent étiquetter les gens timides, introvertis et qui aime la solitude comme des gens froid et arrogant.

- Salut, je bredouille, alors que je m'asseois à côté de Lory derrière le comptoir.

J'enlève mes casques filaires et mes lunettes de soleil puis les déposent sur le comptoir. Je regarde la librairie et remarque que tout est intacte. Je ne m'attendais à voir rien en particulier mais avec Lory on peut s'attendre à tout.

- Je m'inquiétais tellement pour toi, mec. T'as disparu d'un coup hier soir, elle me dit enfin, réalisant sûrement que j'ai enlevé mes casques filaires. Je t'appelle depuis ce matin et tu réponds pas.

- J'avais plus de batterie, désolé. Par contre, crois moi sur parole que je ne vais plus jamais t'accompagner à aucune fête, je lui dis, sur un ton ferme, bien que je sache déjà que c'est faux.

Elle commence à m'expliquer les cent raison pour lesquelles elle a pas pu me trouver et je ne l'écoute même pas. Si elle était pas une si bonne amie je crois que je l'aurai chassée de la librairie et peut être même de ma vie depuis un moment. Il n'y a pas plus désordonné que cette fille c'est sûr. Il n'y a pas de meilleure amie pour moi qu'elle, ça aussi c'est sûr. J'ai quitté Smarb lorsque j'avais douze ans pour aller étudier à New York comme le voulais mon père et c'est là que je l'ai rencontré. Elle est devenue l'une des seules amies que j'ai eu. Notre amitié s'est solidifié et elle est devenue comme une sœur pour moi. Lorsque nous avions dix sept ans, c'est-à-dire il y a quatre ans mon père m'a demandé de revenir pour reprendre sa vieille librairie. Alors que je flippais, elle et une autre personne que j'ai décidé d'oublier m'ont aidés, ils se sont lancés avec moi. Avec beaucoup d'ardeur, nous avons transformé cet endroit en une librairie queer et nous lui avons donné vie. L'autre personne nous a abandonné mais elle est toujours resté avec moi. C'est pour cette raison que je ne pourrai jamais me défaire d'elle et ça m'arrange bien. Je ne me suis pas fait de nouveaux amis donc je ne pourrai pas me séparer d'elle même si je le voulais.

Je finis par lui donner à nouveau mon attention lorsque je sens quelqu'un pincer ma peau. Je râle un peu mais décide tout de même de ne pas exagéré.

- Tu ne m'écoute pas Joe, c'est vexant, elle me gronde, en me regardant mal.

- J'y peux rien, si tu parlais moins peut être que ce serait pas le cas, je lui réponds, un sourire taquin dévorant mon visage.

Elle balaye ma provocation d'un geste de la main et continue à parler comme si de rien n'était.

- Pour revenir à nos moutons, je te disais que je t'ai cherché partout lorsque la fête était fini et je t'ai vue nulle part alors que ta voiture était devant l'entrée. Comment t'es rentré chez toi? Elle me demande, me faisant me rappeler mes moments gênants avec le gamin.

J'ai une folle envie de ne rien lui dire mais ce serait bizarre. Pourquoi je ne lui dirais pas? On s'est juste rencontré par pure coïncidence, il n'y a pas anguille sous roche et j'ai agis correctement avec le gamin.

- Le gamin m'a accompagné chez moi, je lui réponds, m'attendant à ce qu'elle comprenne sur le champ.

- Quel gamin? Celui qui habite tout près d'ici qui ressemble à un asiatique mais qui n'en est pas un? Elle me demande, confuse.

- Non, celui qui m'a fait flipper dans le noir, je lui réponds, faisant ouvrir ses yeux grandement, sous l'effet du choc.

- Tu l'as amené chez toi!? Mais comment? Et son copain dans tout ça?

- Meuf, je couche pas avec les gens que je ramène chez moi. Il est juste resté dormi chez moi, je lui réponds, un peu vexé qu'elle pense que j'ai pu coucher avec le gamin alors que j'étais bourré.

- Désolé d'avoir pris comme ça, alors. Du coup, vous avez fait quoi? Surtout, pourquoi il est venu chez toi? Elle me demande, me scrutant avec toute son attention.

Je soupire et lui expliques toutes nos interractions de hier soir. Je lui explique comment je suis tomber sur lui par hasard alors que je vomissais, comment il est venu me trouver dehors pour m'empêcher de ne pas me mettre en danger, comment je l'ai convaincu de venir avec moi à la gare puis chez moi. J'ai un peu galéré à lui expliquer comment je me suis retrouvé à nager dans mon propre vomi et comment je suis allé dormir rapidement, en laissant le gamin dans mon canapé.

- Elle était comment l'ambiance entre vous ce matin? Elle me demande, alors que je prends deux secondes de pause.

- Un peu bizarre, je dois l'avouer. Il a essayé de sortir sans clé, alors que je dormais et il a déclenché l'alarme. Je suis sorti et je l'ai remercié. Je l'ai forcé à prendre quelques choses avant de partir et j'ai fais des omelettes un peu brûlées. Nous avons pris le petit déjeuner ensemble et il y a eu un silence vraiment trop gênant. Je me sentais idiot d'avoir agi comme un petit idiot devant lui et il semblait gêné de m'avoir vu agir comme un petit idiot, je lui explique, trouvant le moment encore plus gênant quand j'en parle.

Évidemment, je ne lui ai pas précisé que j'ai fais tout ça en pyjama avec une érection matinale que l'on faisait comme si on ne voyait pas.

- Vous vous êtes bien trouvé pour faire vos trucs de mecs coincés vous deux, elle me dit, en se moquant doucement de moi.

- C'est pas des trucs de mecs coincés, c'était vraiment-

- Gênant? Tu l'as déjà dis et nous nous éloignons du sujet. Nous devons parler de toi et du gamin, elle me dit, en approchant se chaise de la mienne.

- Descends d'un étage, c'est pas un Yaoi c'est juste le gamin et moi, je lui réponds, en roulant des yeux complètement exaspéré.

- C'est normal que je sois contente pour toi, en tant qu'ami. Ça fait un bon moment qu'il ne c'est passé rien d'intéressant dans ta vie, elle me réponds, haussant ses épaules. Plus sérieusement, pourquoi tu l'as amené chez toi?

- Parce que j'étais bourré, je crois te lavoir déjà dit ça aussi, je lui réponds, mon exaspération commençant à monter en flèche.

Qu'est-ce qu'elle peut être chiante Lory.

- Mec, je te connais très très très très très très bien et je décèle un faux raccord dans ton scénario. Nous savons tout les deux que quand t'es vraiment bourré tu ne fais que dormir et tu oublies complètement tout le lendemain et que tant que t'as pas atteint ce stade tu arrives à bien prendre tes décisions même si tu te transformes clown et que ta timidité s'envole. Donc, si t'as invité ce gamin dans l'endroit où tu n'as laissé que moi et tu vois qui pénétré c'est que tu le voulais. Je me trompes pas, pas vrai? Elle me demande avec un regard confiant.

Elle n'arrêtera pas de m'épater cette fille. Elle a complètement raison. Je n'ai pas invité le gamin à venir chez moi parce que j'étais trop bourré.

- Tu sais déjà que t'as raison, ça te sert à quoi de demander? Je lui demande, en soupirant fortement.

- Ça me permettra d'avoir la vraie raison peut être, elle me répond, me souriant doucement.

- En fait, y a pas de raison précise. Juste je l'aime bien ce mec, depuis la seconde fois que je l'ai vu, je l'aime bien. Il dégage quelque chose qui me plait. Voir que nous partageons la même passion m'a donné envie de m'approcher de lui, je lui avoue, en regardant dans le vide.

- Donc, il te plaît? Elle me demande avec un début de sourire sincère.

Elle serait tellement contente que ça soit vrai mais je ne peux pas lui mentir. Depuis que la personne que je préfère oublié a brisé mon cœur elle espère plus que tout que je vais trouver un nouveau mec qui me plaît mais ce n'est jamais arrivé. Ça ne risque pas d'arriver vu que jasse tout mon temps avec les livres. Je n'essaye pas de faire de nouvelles rencontres et c'est bien ainsi.

- Je n'irai pas jusqu'à dire ça, juste je sens l'envie de m'approcher de lui, je lui avoue.

- C'est tout de même un bon début mais c'est dommage que le gamin soit en couple, elle me répond avec un regard désolé. Bon, je vais devoir partir, désolée. J'ai un truc à faire. Je reviens dans une heure.

- Menteuse, tu vas pas revenir, je le sais très bien, je l'insulte, alors qu'elle me laisse déjà seule.

Elle me promets que cette fois elle me dis la vérité et je ne la crois pas. Finalement, j'ai bien fait de ne pas la croire car elle ne revient jamais. Une dizaine de clients passent et elle n'arrive toujours pas. En vrai, ça ne me dérange pas. J'aime rester à la librairie. Mon amour pour les livres y est pour beaucoup. Donner aux gens des livres qui peuvent les intéresser et lire ici me plait. C'est pour ça que je passe toutes mes journées ici. La nuit, je lis chez moi. Du moins, quand Lory n'a pas de fête pour m'inviter.

Je finis par ouvrir mon téléphone et scroll sur tous les réseaux. Les mecs torses nus et les photos de livres représentent les trois quart de mon feed. Après tout, il n'y a pas vraiment grand chose qui m'intéresse après les livres. Je finis par tomber dans un débat acharné dans les commentaires contre un homophobe qui vient parler de paradis et d'enfer sous le poste d'un couple gay. Personne se fout de ses croyances et lui il veut que tout le monde croient la même que lui.

Le bruit de la porte qui s'ouvre est la raison qui me pousse à verrouillé mon écran et regarder qui entre. C'est le gamin. Merde, c'est le gamin! Il me sourit doucement, semblant tout de même un peu gêné. Moi, sa présence me donne encore une fois une grosse vague de gêne. Hier soir, j'ai agis comme un fou devant lui et je ne sais pas où me mettre maintenant que je le vois.

- Bonsoir, il me salut, en s'approchant de moi.

- Bonsoir, tu es venu acheter ton livre? Je lui demande, déblatérant tout ça en une seconde, ne sachant même pas pourquoi.

Le stress nous fait toujours faire des idioties, c'est fou.

- Mon livre? Heu... Oui! Je suis enfin venu pour lui mais je voulais aussi savoir comment tu vas maintenant, il me répond, en s'appuyant contre le comptoir.

- Moi, je vais largement mieux. L'alcool a fini par quitté mon corps, je lui réponds, en riant doucement.

- Tant mieux, c'est bien de rire mais pas à toutes les phrases que l'on dit quand-même, il se moque ouvertement de moi.

- C'est pas ma faute, l'alcool me transforme toujours en clown, je lui réponds, en haussant les épaules. Sinon, tu veux quel livre?

- Je sais pas, je cherche rien en particulier. Du moment que c'est bien je lis moi, il me réponds, en regardant tout les recoins de la librairie.

- Je comprends mais tu cherches sur quel sujet au juste? Des livres homosexuels, des livres transgenres, des livres poli-amoureux? Je lui demande, faisant appel à mon professionnalisme.

- Depuis quand les livres ont des orientations sexuelles et amoureuse, il me répond, avec un petit sourire moqueur au coin des lèvres.

- Ce que je veux dire c'est dans quelle sphère de la communauté LGBTQ+ le livre que tu cherches se situe, je lui réponds, le trouvant beaucoup trop éveillé pour son âge.

- J'adore la romance homosexuel, les carrés amoureux où les personnages bisexuel doivent choisir entre les deux sexes mais après j'aime bien sortir de ma zone de confort et apprendre à découvrir les autres sexualités, il me répond, en parlant avec passion.

- Moi aussi, j'ai appris tellement de choses sur les différentes sexualités en lisant et ça m'a aussi ouvert les yeux sur plusieurs choses. Avant je voyais les gens en trouple comme des pervers mais maintenant je comprends que c'est de l'amour, je lui réponds, avec tout autant de passion.

Je crois que c'est cette passion qui finit par brisé la gêne entre nous et qui me fait m'intéressé à ce gamin.

Nous continuons à parler de comment les livres nous ont éduquer sur la sexualité et j'oublie que je suis censé tout faire pour lui faire acheter un livre. Nous rions quelques fois aux éclats et j'ai l'impression de voir un ami en lui. Je fini tout de même par me reprendre et lui demander quel livre il veut. Il me laisse finalement choisir un livre pour lui car il sent que j'ai bon goût.

- Tu aimes bien les romances simples mignonne et sans prise de tête? Je lui demande, en le regardant droit dans les yeux, me sentant tout d'un coup à l'aise avec lui.

Même sans être bourré.

- Du moment que c'est pas trop guimauve, j'aime bien.

- Alors, je crois que j'en ai un qui pourrait t'intéresser.

- En espérant que je ne l'ai pas déjà lu.

- Tu es bien confiant pour un gamin, t'as sûrement pas lu autant de livre que tu le penses.

- Gamin? J'ai dix-sept ans, je lis du lemon et je sais cuisinier des pâtes ; m'appeller gamin à ce stade est un manque de respect, il me répond, sur un ton tragique et indigné.

Je ne peux m'empêcher de pouffer de rire.

- De toute façon, même après vingt ans je me rappellerai de toi comme le gamin bizarre qui m'a foutu le trouille dans le noir. Bref, suis moi que j'aille te montrer ton livre.

Nous nous déplaçons et nous entrons dans le labyrinthe de livre que j'ai remis sur pied. Dans un silence léger nous arrivons près du livre et je souris malgré moi. Pour une coïncidence, on peut dire que c'est une belle coïncidence.

- Si je te dis que le livre que j'ai pensé à te vendre est celui que je rangeais quand tu m'as sauvé le jour où j'ai failli tomber de l'échelle tu me croira? Je lui demande avec un drôle de sourire.

- Je te dirais que c'est le destin, me répond-t-il sérieusement.

- Tu y crois toi? Je lui demande, tournant mon regard doucement vers lui pour voir son visage confus. Au destin, je veux dire.

- Pas vraiment, je pense que ce qui nous arrive varient en fonction de nos actes mais c'était bien de le dire tout de même. La vie nous mets l'un sur le chemin de l'autre à plusieurs reprises et c'est troublant un peu j'avoue, il me répond, en me regardant droit dans les yeux.

Et il n'a pas tort quand il dit que c'est troublant. Mais bizarrement ça semble encore plus troublant pour lui. Depuis le premier jour qu'on s'est rencontré, lorsqu'il me regarde il y a quelques choses dans ses yeux que je n'arrive pas à comprendre. Une lueur de peur mêlée à une lueur d'émerveillement. Comme s'il voit quelque chose de rare et d'horrible à la fois. Comme s'il regardait la vidéo d'un hippopotame qui mange un melon en une seule bouchée.

- C'est tout de même contradictoire ce que tu dis. Si tu dis ne pas croire au destin, tu ne devrais pas non plus penser que la "vie" puisse pouvoir nous mettre l'un sur le chemin de l'autre. C'est un peu la même chose, non? Je lui demande, espérant pouvoir rentrer dans un petit débats safe avec lui.

- En quelques sortes mais pas vraiment. C'est un peu ça mais pas vraiment ça. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?

- Je vois pas, c'est un peu trop contradictoire, si tu veux mon avis.

- Ce que je veux dire c'est que le destin est beaucoup plus décrit comme le livre de notre vie écrit avant nous alors que quand je parle de la vie je veux parler de ce qu'elle peut nous proposer que nous avons le choix de prendre ou non. C'est différent, si on y pense mieux et j'aime l'idée de me dire que tout ce qui m'arrive tout les jours ne sont pas que des coïncidence, il me répond, en parlant avec une certaine sagesse que la plupart des adolescents de son âge manquent.

- Vu comme ça, on peut bien croire que la vie peut faire des choses incroyables en les faisant passer pour des coïncidences. Dans ce cas, selon toi, pourquoi la vie fait tout pour que nous nous retrouvons? Je lui demande, avec un petit sourire moqueur.

Bizarrement, dès que ma question sort de mes lèvres, il n'arrive plus à me regarder droit dans les yeux. Il tourne sa tête et son regard se dirige vers les nombreux livres sur l'étagère à côté de lui. Il semble que ce gamin me cache un truc et j'ai horriblement envie de savoir ce que c'est. C'est complètement insensé car il n'a absolument pas aucune obligation de me dire quoi que soit mais je ne peux m'en abstenir car j'ai l'idiote impression que ça a un rapport avec moi.

Voyant que la gamin ne répond pas, j'abandonne l'idée de blaguer et lui donne le livre que je pense qu'il va adorer. Il me remercie et nous nous dirigeons vers l'avant de la librairie. Nous marchons lentement et je ressens la stupide envie de lui demander son numéro mais je m'en abstiens car je n'ai vraiment aucune raison valable pour le faire. Ce gamin a beau attisé ma curiosité et paraître énormément intéressant il ne reste pas moins un gamin et je n'ai le temps et encore moins l'envie de m'aventurer à le fréquenter sans savoir où je veux vraiment aller. J'ai déjà suffisamment d'amis (une seule) et si j'avais besoin d'autre ami j'aurais déjà pu me rapprocher de certaines de mes anciens amis d'ici. J'ai toujours tout fait pour les laisser au rang de connaissance tout simplement parce que j'essaye d'avoir le moins de relation humaine possible depuis ce qu'il m'est arrivé avec la personne dont je ne dois pas citer le nom donc ce serait stupide que je commence à essayer de m'approcher de ce gamin.

Nous finissons par arriver à notre point d'arrivée et je lui souhaite une bonne fin d'après midi. Je me mets derrière le comptoir et je fronce les sourcils lorsque je vois que le gamin ne sort pas. Il me regarde avec son livre en main, le regard hésitant. Sa gêne devient visible sur son visage, lorsqu'il remarque que j'attends une explication de sa part.

- Je heu... Je voulais juste te demander quand est-ce que tu comptes fermer, il m'avoue, en regardant toute la pièce, evitant mon regard.

- J'ai pas d'heure de fermeture fixe, donc je peux fermer quand j'en ai l'envie, pourquoi? Je lui réponds, arquant un sourcil malgré moi.

- Je me disais juste que ça fait des années que je vis ici et j'ai jamais visité cette partie de la ville. Donc, si tu finis tôt peut être que tu pourrais...

Son hésitation est si grande qu'il n'arrive pas à dire le mots. Peut être il se sent gêné de me demander ça ou il a juste peur que je refuse de manière sèche. Je décide de l'aider à trouver ses mots :

- Devenir ton guide touristique improvisé?

- En quelques sortes, oui. Après, t'es libre de refuser si tu veux pas, il ajoute sur un ton nerveux qui m'amuse.

- Pourquoi pas? Comme ça, je pourrais me sentir quitte avec toi. Tu m'as empêché d'avoir un accident qui aurait pu être grave hier soir donc c'est le moins que je puisse faire, je lui réponds avec un doux sourire, alors que je vois son visage nerveux devenir plus serein.

- En plus, j'ai dû faire genre je n'ai pas vu ton érection trop gênante dans ton pyjama ce matin, il murmure visiblement assez fort pour que je puisse entendre.

Ses yeux s'écarquillent lorsqu'il comprend que je l'ai entendu. Contre toute attente, j'éclate de rire. Une fois encore, je ne peux m'empêcher de me sentir à l'aise avec ce garçon malgré ma nature introverti, malgré toutes mes barrières. C'est comme si avec lui, mes barrières ne pouvait pas résisté. Comme si sa personne arrivait à me faire lâché prise comme je ne le fais avec personne. Pourtant, je connais plusieurs personnes sympas qui ont essayé de sympatisé avec moi.

Je ne perds pas plus de temps et en une dizaine de minutes, je ferme la librairie. J'écris un message à Lory pour lui dire que j'ai fermé et je me dirige vers mon quartier, jouant au guide touristique du gamin qui me donne toute son attention.

Comme ça j'arrive à confirmer ce que je pense depuis qu'il est venu, lorsque je suis avec ce gamin je n'arrive pas à me contrôler, ni à garder mes barrières ; il arrive à me faire ouvrir mes pages à lui que je le veuille ou non. C'est juste déstabilisant

💌📖

Voici le cinquième chapitre de mon histoire et surprise, il est du point de vue de Joe(Joseph Martin). Pour être tout à fait honnête, je doute un peu de ce chapitre. Je trouve qu'il ne présente pas assez bien le personnage et vous?

Merci de me lire. Votre support me va droit au cœur.

A samedi🌈🧡😘

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