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~41~

Joe

Je ne sais pas comment je suis censé prendre la scène qui vient de se dérouler mais j'en ai tiré une chose qui me rend heureux malgré la situation chaotique que nous traversons. J'ai évolué. Je ne suis plus le même Joe d'il y a un mois. J'ai considérablement évolué. Je suis aujourd'hui un homme plus mature et plus près à aimer Harvey. En voyant comment il m'a aidé à devenir la meilleure version de moi même, je ne fais que me détester encore plus pour lui avoir menti ce soir là.

Je pense à lui de manière si folle que je me brûle en utilisant par mégarde l'eau chaude lorsque je me douche. Une fois terminé, j'utilise la garde robe gigantesque de José Martinez encore une fois. J'opte pour une chemise blanche à rayure noire accompagné d'un pantalon noir qui laisse paraître une partie de mes cuisses et mes jambes. Une fois complètement préparé, j'appelle un taxi sur le téléphone de José Martinez. Si je déteste ce dernier sans le connaître, je dois avouer que sa garde robe et son compte en banque sont de très bon points que m'offre le fait d'habiter dans son corps.

Le taxi arrive une poignée de minutes plus tard puis, comme convenue il me dépose chez le meilleur ami de José Martinez. Je le paye avec un billet que j'ai pris, en lui conseillant de garder la monnaie. Sur le trottoir, devant l'entrée de l'immeuble où vit Armando je manque de piétiner un oiseau noir mort sur le sol.

- Mauvais signe, plaisante un gars à mes côtés.

Je me retourne et vois qu'il s'agit d'un jeune homme qui doit à peine avoir quinze ans ans. Sa peau est d'un rose extrêmement pâle et ses cheveux sont orangés. Je suppose qu'on doit le surnommer poil de carottes à l'école, le pauvre.

- Pourquoi ce serait un mauvais signe? Je lui demande, n'ayant pas envie de l'ignorer.

- Tu as failli piétiner un oiseau noir, frère. Il faut être complètement inculte et doublement associal pour ne pas avoir jamais entendu dire que les oiseaux noires représentent un évènement tragique.

- Je suis censé faire quoi? Je lui demande avec un ton faussement inquiet.

- Je peux te filer le bracelet porte chance que m'a donnée ma petite amie. Peut être qu'il te protégera des mauvaises ondes du corbeau.

- Non, merci.

Je ne l'écoute plus et entre dans l'immeuble, en faisant attention à ne pas piétiner l'oiseau mort. La porte de l'immeuble de mon pseudo meilleur ami est entrouverte donc j'y rentre sans frapper. A l'intérieur, je le vois utiliser son téléphone. Il me sourit et dépose ce dernier. Il s'approche de moi et me donne un grand câlin.

- Alors, mon cher meilleur ami, comment ça va? Il me salut, passant outre son attitude étrange de l'autre jour.

- Bien, bien et toi?

- J'ai connu de meilleurs jours mais ça me fait énormément plaisir de voir que tu es là. Je n'ai pas envie de perdre de temps, embarquons vers l'endroit où je veux t'amener.

J'acquiesce avec un signe de tête et un sourire hypocrite. Je n'ai envie d'aller nulle part avec lui mais je dois jouer le rôle de son meilleur ami à la perfection quitte à devenir un hypocrite. Je fais encore une fois preuve de mon hypocrisie lorsque je lui souris à nouveau dans la voiture alors que nous y arrivons et que nous nous y installons.

- Alors, José, il est prévu pour quand la sortie du prochain livre de ta maison d'édition? Il me demande avec un bonne humeur qui me montre qu'il s'est levé du bon pied ce matin.

- Je ne sais pas. Avec tout ce qu'il s'est passé, j'ai eu envie de faire une petite pause sur le marché. Entre temps, mes bêtas lecteurs continuent à analyser certains manuscrits. Et le travail de ton côté?

- Il avance très bien.

- Je suis vraiment fier de nous. Nous venons de si loin et nous sommes arrivés si haut. J'aimerais nous voir quelques années dans le futur, toi et moi riche comme pas possible.

Je tire cette phrase de nulle part mais elle arrive à le toucher d'une manière particulière si j'en crois ses yeux qui deviennent humides d'un coup. Je me demande si cela peut avoir un rapport avec les sentiments que je pense qu'il éprouve pour son meilleur ami.

- Je suppose que nous serons au meilleur de notre forme.

Nous passons la plupart du reste du temps de notre trajet interminable à parler de sujet aléatoire. On parle de souvenirs que je ne possède pas, de la météo et même de l'édition. Environ deux heures après notre départ, je lui ai demandé où est-ce que nous allons et il m'a répondu que je ne suis pas loin de le savoir. Nous continuons donc à parler pendant des et des minutes encore jusqu'à ce qu'il rentre dans une forêt avec des arbres avec des hauteurs peu fidèle à la moyenne - obligé de préciser. Ils sont géants.

- Qu'est-ce que tu fiches, Armando? Où est-ce que tu t'en vas?

- A un endroit où je planifie de t'amener depuis plusieurs jours déjà.

- C'est où?

- Tu verras. Bref, tu veux que je t'avoue quelque chose?

- Vas-y.

- Je me suis lancé dans l'écriture d'un roman.

- Vraiment? C'est merveilleux, je le félicite avec sincérité. Il parle de quoi?

- D'une histoire que j'ai toujours eu envie de raconter.

- Et c'est?

- L'histoire de deux meilleures amies, Iris et Lory.

L'immensité de la coïncidence me fait sourire doucement.

- Elles se connaissent depuis l'enfance. Lory est la fille d'un connard et elle le déteste. Ce connard a eu le malheur d'avoir un autre enfant qui était handicapé. Il a caché au grand public qu'il s'agissait de son fils pour préserver son image. Mais les deux enfants se sont tout de même fait une bonne relation fraternelle malgré le fait que personne ne devait savoir qu'ils partageait le même sang. Ils allaient même à la même école. Ils s'ignoraient mutuellement mais il se faisait un plaisir d'être là l'un pour l'autre lorsqu'aucun regard ne les regardait.

- J'attends encore l'élément perturbateur et les péripéties.

- Tu les connais bien, ne t'en fais pas. Le truc c'est que l'autre enfant se faisait harceler à son école pour son handicap donc Lory a du faire genre elle ne voit rien. Iris elle, la meilleure de Lory, a harcelé la petite sœur de cette dernière sans connaître le lien qui les unissait. Iris a poussé ce dernier à s'ôter la vie. Et Lory est rester au près d'elle, en surveillant le meilleur moment pour la faire tomber .

- C'est ça l'intrigue? Qu'en est-il des développements de Lory et Iris au cours de l'histoire.

- Elle n'est pas encore finie.

- Qu'est-ce que tu attends pour la finir?

Ma question reste dépourvu de réponse. Armando ne me répond pas et regarde simplement la forêt qui nous fait face. Il traverse une grosse touffe d'herbe qui nous ralenti énormément. Une fois qu'il la traverse, j'arrive à voir un lac. Puis une grande étendue d'herbe verte qui me donne un sentiment de déjà vu, un gros immeuble rouge métallique et une centaine de gens debout devant celle-ci. Je me demande ce qu'il vient faire dans un tel endroit avec moi.

- Ce qu'il me manque, c'est nous.

Lorsqu'il prononce ces mots, il me faut un bon moment pour comprendre qu'il vient de répondre à la question que je lui ai posé. Ce simple constat me fait comprendre qu'il n'y a qu'un seul adjectif pour décrire la situation que je le trouve c'est dangereux ou peut-être merdique aussi.

Sans plus attendre, bourré de faux espoirs, je sors de la voiture en courant pour pouvoir m'échapper. J'essaye de gagner la forêt mais il est trop tard. Encore plus dangereux qu'une armée de coqs enragés, une bande d'humain fonce sur moi à toute allure et il n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne me prennent. Ils ne me faut pas plus de temps pour que je tombes dans les bras de Morphée après une petite piqûre dans le cou qui m'est plus familière que ce que j'aurais souhaité.

💔🥀

Lorsque mes yeux s'ouvrent à nouveau c'est avec beaucoup de difficulté. Ma tête ma fait atrocement mal et je me sens bizarrement gaga. Je me sens tellement lourd et perdu. Ce réveil me donne un sentiment de déjà vu. Il est similaire à celui qui a suivi le piège que l'on a tendu à José Martinez et dont j'ai été victime.

Cette constatation suffit à me faire parvenir les souvenirs des derniers événements. Mon trajet en voiture avec Armando. La forêt. Les gens bizarre qui m'ont agressé et qui m'ont endormis. Gagner ses souvenirs me fait voir à quel point je suis dans la merde.

Je me lève avec beaucoup de difficulté, en tenant ma tête qui me fait mal comme pas possible. Je remarque que je suis dans une pièce ni très grande ni très petite avec des murs blancs. Elle est complètement vide. Elle ne présente aucune trace de porte. Tout ce que je vois ce sont des appareils sonores qui sont accrochés au plafond qui est sûrement intouchable. Et aussi une silhouette familière assise dans un coin de la pièce. Celle de Harvey.

Sans attendre, je fonce sur lui et le secoue fortement. Il lève sa tête qu'il cachait entre ses mains et nos regards se rencontrent. Je suis horrifié de voir comment il a autant changé en si peu de temps. Ses yeux sont rouges et des veines violettes y sont visibles. Son visage est creux et crie la fatigue. Il n'a rien à voir avec le garçon qui est venu me voir chez moi brûlant de colère il y a deux jours.

- Joe, il murmure sur un ton dénué d'émotion avant de se laisser tomber dans mes bras et de commencer à pleurer.

Sa façon d'agir me surprend vu que je m'attendais à ce que sa colère soit encore présente mais je ne laisse pas cela m'empêcher de le consoler comme je peux. Je colle ma tête contre la sienne et je caresse son dos. Je lui murmure que ça va aller bien que je suis conscient qu'il ne s'agit là que d'un mensonge.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé? Je lui demande au bout d'un moment où je le vois commencer à aller mieux.

- Lorsque je suis parti de chez toi, la dernière fois, je me suis fait enlevé.

Ses lèvres tremblent et quelques larmes longent encore ses joues. Je ne sais pas encore ce qu'il a vécu après mais je vois déjà que ça l'a marqué à un très haut point.

- Comment a agi ton ravisseur?

- C'était une femme. C'est elle qui m'avait amené chez toi en voiture. Elle m'avait dit que c'est Tolsky, le meilleur ami d'Henry qui l'a envoyé pour me chercher mais apparemment c'est faux. Elle m'a transporté ici et des gens m'ont attaqué à mon arrivée. Ils m'ont assommé et lorsque je me suis réveillé j'étais dans cette salle.

- Après.

- Il ne s'est rien passé. J'ai frappé les murs pendant beaucoup de temps pour trouver une sortie mais je n'en ai trouvé aucune. J'ai crié comme un dégénéré mais personne ne m'a entendu. Puis une voix est sortie des hauts parleurs qui se trouvent au plafond et elle m'a dit qu'il n'y a qu'une seule façon de sortir d'ici et que c'est de donner des informations sur mon alliance avec José Martinez. Je n'ai rien dit car même si je te déteste, je ne veux pas que n'importe qui mettre les mains sur toi. La voix m'a répondu qu'ils vont finir par te trouver et qu'ils te tueront quoi que je fasse. Elle a passé des heures à le répéter en boucle. J'ai essayé de briser les hauts parleurs mais c'est plutôt moi même qui suis terminé cabossé.

Il prends une pause pour prendre son souffle. Je décide de ne pas le déranger et de le laisser terminer son épopée.

- Lorsque la voix s'est tue je ne savais plus ce que je devais faire. J'ai continué à essayer de sortir en vain. Je ne faisais que me briser les mains contre cette prison incassable. J'ai dû donc arrêter de me battre. Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis assis là attendre que quelque chose se passe. La seule chose qu'il s'est passé c'est lorsque l'un des mur s'est ouvert et que l'on a jeté ton corps par terre. Je suis foncé dessus et tu bougeais pas. Je t'ai foutu une quinzaine de gifle et tu ne t'es pas réveillé. J'ai cru que tu étais mort ou dans le coma. J'ai eu tellement peur.

Il prend une nouvelle pause. C'est après plusieurs secondes de silence que je réalise qu'il a terminé de me raconter l'ensemble des péripéties qu'il a subie. Je crois donc qu'il est temps que je lui réponde.

- Il ne s'est pas passé beaucoup de temps depuis ta disparition pourtant. Notre dispute date de hier matin. Si je ne me suis pas endormi pendant des heures bien sûr.

- Pourtant j'ai l'impression d'avoir passé plus de trois jours ici. C'est sûrement le fait d'être dans une salle toujours éclairée et seul avec mes pensées qui m'a fait perdre la notion du temps.

- Tu pensais à quoi autant?

- A comment tu m'as trahi. Les risques que tu courais dehors. A comment tu vas me manquer. A toi, pour faire simple.

- Je ne t'ai pas trahi, Har-

- M'appelle pas ainsi. Il y a des caméras cachées, j'en suis sûr, il me coupe sur une voix tranchante qu'il fait le plus petit que possible.

- D'accord. Je ne t'ai pas trahi... Henry. Je l'ai un peu fait mais pas totalement.

- Dire du mal de moi derrière mon dos avec des gens que tu connais à peine, c'est me trahir juste un peu selon toi? Ne me fais pas regretter de ne pas avoir collé mes poings à ton visage, s'il te plaît.

- Je n'ai jamais dit du mal de toi derrière ton dos, Har- Henry. Pourquoi le ferait-je alors que je suis fou de toi?

Ma réponse l'énerve. Ses narines se retrousse et tout dans son visage a l'air de crier " mais quel connard ce gars".

- Ne joue pas à ça avec moi, Joe. T'es vraiment con de penser que je vais croire à tes mensonges quand je t'ai vu dire ce que tu penses de moi avec tes amis jumeaux de mes propres yeux.

- Comment ça, tu nous a vus de tes propres yeux?

- Tu te rappelles que j'ai demandé à Toksky de visionner les vidéos de caméras de surveillance de chez toi? C'est lui qui m'a montré la vidéo où tu étais en réunion avec tes petits copains alors que tu m'avais dit que tu passais la nuit seul.

- Il n'était pas censé visionner ces vidéos. Il y a beaucoup de chance qu'il découvre notre secret maintenant.

- Il connait toute l'histoire depuis un moment déjà. Je lui ai tout raconté et il est sensé m'aider avec l'enquête.

- Mais pourquoi tu as pris un tel risque putain? Tu ne m'en as même pas parlé.

- T'es pas le seul à avoir le droit d'avoir des petits secrets.

Sa réponse est lâche et évasive. Il sait qu'il n'est pas assez pertinente donc il se cache derrière un masque d'insolence. Il joue à celui qui rappelle toujours ses fautes aux autres pour expliquer les siennes.

- Bon, ce n'est pas important, du moins je l'espère. Pourquoi ne veux-tu pas essayer de me pardonner? Je te promets que j'organiserai plus jamais de chose dans ton dos. Tu seras au courant de tout ce que je fais si tu me donnes une seconde chance.

- Je n'ai pas rompue avec toi parce que tu ne m'as pas invité à ton rendez-vous avec tes petits copains, je ne suis pas Maléfique. J'aurais pu accepter que tu ne m'invites pas à votre réunion car ça n'avait peut être pas de rapport avec moi ou tout autre raison stupide. Ce sont les paroles que tu as dit à propos de moi qui m'ont marqué.

- Et ce sont quoi ces paroles?

- T'as dit que dès fois t'as l'impression que j'aime tu vois qui plus que toi. T'as dit que mon affection pour tu vois qui est de la folie. Que t'as envie de casser avec moi depuis un moment et que tu ne le fais pas tout simplement parce que tu as peur de comment je pourrais agir vu que je suis... fou.

Sa voix est remplie d'amertume lorsqu'il prononce ces mots mais derrière cette amertume il cache une tristesse que j'arrive à bien entendre. Le genre de tristesse qu'il est plus facile de passer en second degré car elle est plus dévastatrice que n'importe quelle crise de colère.

- J'admets avoir dit et penser que dès fois tu agis comme si tu préférais ce gars à moi. Je ne pensais pas que cela puisse autant te blesser donc je te demande de le pardonner mais c'est ce que je ressens réellement. C'est sûrement le résultat de mes insécurités et d'un manque de confiance. Par contre, je n'ai jamais dit que tu es fou et encore moins que je veux te quitter, je lui réponds, espérant que cela soignera un peu ses plaies.

- Ne me mens pas, je n'aime pas ça. Je t'ai entendu les dire à tes amis sur la vidéo. Tu l'as dit, Joe, avoue le.

- Je n'ai rien dit de tout ça, merde! Je t'aime et je ne pense pas que t'es un gars fou. Pourquoi c'est si difficile de me croire?

- Parce que j'ai essayé de te croire mais que tu m'as trahi ouvertement avec Peterson et Iris.

- Je t'ai trahi je l'avoue mais je n'ai pas dit un tierce mots de tout ça. Comment pourrais-je dire que tu es fou quand tu es la seule personne avec qui je me sens compris? Merde, je suis fou amoureux de toi, ne le vois tu donc pas? Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas là.

- Ah bon? Tu es là parce que l'on t'y a forcé. Tu vas me dire que t'as décidé de te faire kidnapper parce que t'es amoureux de moi?

- Je ne parle pas de ça. L'entité m'a donné la permission de rentrer chez moi si je le voulais mais je suis resté là pour toi. Parce que je n'aurais pas pu continuer à vivre sans savoir où toi tu es.

Ces dernières phrases arrivent à le faire taire. Il passe près d'une minute à réfléchir puis la seule chose qu'il trouve à faire c'est me demander si c'est vrai. Je lui réponds que oui puis lui raconte ma rencontre avec l'entité.

- Mais ça n'a pas de sens toute cette histoire. Sur la vidéo, tu disais vraiment tout ça et c'était tellement ta voix. C'était heu-

- Est-ce que sur la vidéo tu as entendu l'histoire de heu... Tu vois qui? Je lui demande voulant vérifier la théorie qui me passe par la tête.

- Non, c'est juste une petite vidéo courte qui montre la partie où tu dis que je suis fou.

- Cette vidéo a probablement été éditée, je laisse sortir de mes lèvres avec assurance bien que comme presque toujours je ne suis sûr de rien.

- Cela veut donc dire que quelqu'un savait que Toksky allait chercher la vidéo de surveillance de chez toi pour moi et qu'elle a été éditée?

- Je ne sais pas mais je peux t'assurer que ce n'est pas moi qui ai dit un tierce mots de tout ça. Si elle n'avait pas été éditée, tu aurais vu notre rendez-vous au complet.

- Oh, Joe!

Cette exclamation est suivie d'un câlin que mon petit ami me donne avec force. Il semble soulagé et heureux, comme si accepté le contenu de cette vidéo qu'il a visionné lui faisait autant de mal qu'à moi. Lorsque j'y pense, c'est un peu le cas. Trahir quelqu'un l'on aime et se faire trahir par quelqu'un que l'on aime sont deux souffrances qui marquent le cœur au fer rouge.

Une fois le câlin terminé, je raconte tout ce qui m'est arrivé à mon petit ami. Il est surpris de la trahison d'Armando envers son meilleur ami. Pour lui qui a lu le livre, cela paraît impossible. Armando est juste le meilleur ami présent mais pas trop qui se fait remplacer par le le petit ami. Un personnage si cliché qu'il passe presque inaperçu.

- Pourquoi est-ce qu'il ferait ça? Il se questionne avec un visage sacrément perdu.

- Je ne sais pas mais ne cherche pas à savoir. Tout ce qu'il se passe ici n'a rien à voir avec ce que tu as lu dans Marche avec moi.

- Je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Comment est-ce possible que tout soit si différent?

- Je ne sais pas mais, s'il te plaît, écoutes moi, n'y pense pas. Nous sommes enfermés dans un endroit dangereux et nous ne savons pas ce qu'il peut nous arriver. Peut être que nous allons mourir dans dix minutes. Le mieux à faire ce serait de nous concentrer sur nous deux.

Mes paroles semblent toucher son âme car il se tait. Il reste en silence et son regard s'ancre dans le mien. J'arrive à y déceler qu'il ne sait pas que faire. Moi j'ai plein de choses à lui dire ; le syndrome de Hergason, la réelle histoire de José Martinez et mes récentes découvertes mais je ne lui dirai rien. Comme je lui ai dit, notre couple reste notre priorité en ce moment.

- Alors, tu me pardonnes? Je lui demande, voulant être sûr que nous avons surmonter cette impasse.

- Tu m'as pardonné lorsque tu as appris que je me suis approché de toi parce que tu ressembles à un personnage fictif et que tu passais les pires moments de ta vie à cause de ça. Je serais hypocrite de ne pas te donner une seconde chance, non?

Il me répond ceci en m'accordant un regard amical qui me prouve qu'il a déjà enterré sa hache de guerre et qu'il ne veut plus me voir mort.

- Sinon, toi personnellement est-ce que tu veux me pardonner? Je lui demande encore une fois.

- Oui, je te l'ai déjà fait comprendre. Tu veux que je fasse quoi de plus? Que je te taille une pipe?

- Depuis quand t'es aussi sauvage?

- Depuis que je pensais que j'allais terminer ma vie seul dans une prison blanche sans un petit ami qui me prend pour un fou.

- Plus sérieusement, tu me considères toujours comme ton petit ami?

- Oui, Joe, oui. Je te considère toujours comme mon prince charmant tombé du ciel.

- Ton prince charmant? Nous sommes vraiment loin d'être un compte de fée, toi et moi. Je crois que nous frôlons la tragédie.

- Rien n'empêche un compte de fée de tourner en tragédie. Bref, maintenant que nous avons "réparé" les choses, qu'est-ce que nous faisons?

- Je propose que nous restons là pour voir ce qu'il va se passer.

- Tu veux que nous restons là à attendre notre mort?

- Nous n'avons pas d'autres choix.

- Dans ce cas, si je vais mourir inévitablement, je veux passer mes dernières heures dans tes bras.

Je n'ai pas le temps de savoir s'il rigole ou non qu'il vient de réfugier dans mes bras. Son odeur - celle de la transpiration crue - vient agresser mes narines mais je la supporte pour ne pas le froisser. C'est sûrement le résultat de tout le fracas qu'il a du faire pour essayer de s'enfuir d'ici. Je le laisse se reposer dans mes bras es ésperant l'apaiser assez car pour le moment il n'y a que lui et moi qui compte.

Les inquiétudes qui nous mange les tripes pour le moment peuvent bien passer après.

💔🥀

Bonsoir! Agissons comme si je n'ai pas passé une semaine sans poster sans raison valable. J'avais un coup de mou et j'étais occupé à régler mes activités d'Arianator vu le comeback de ouf de Ariana Grande. J'attends son album avec impatience.

Bref, revenons à ELL. Que pensez-vous des récents événements?

Vous pensez quoi des agissements d'Armando? De la réconciliation de Joe et Harvey?

Si vous avez des théories, c'est le moment de me les donner. Dans deux chapitres, vous allez savoir toute l'histoire de José Martinez ! Croyez moi, vous n'avez pas envie de la découvrir.

Vraiment merci aux gens qui contenu à me lire. Vous êtes peut être que 1 ou 2 mais ça représente beaucoup pour moi.

A samedi pour un chapitre 🔥 spéciale et très long🔥

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