~35~
Joe
Quelques heures après m'être endormi sous la tente de José Martinez où la chaleur est vraiment insupportable, je me réveille au petit matin. Le bras droit de Harvey m'enlace encore. Je me tourne vers lui et remarque qu'il dort encore. Je tire donc sur son nez pour le réveiller. Il le fait au même moment avec une mine mauvaise. Son visage à l'air de crier "je vais tuer quiconque a eu me malheur de me réveiller".
Quelques secondes plus tard, cette expression s'en va et laisse place à une mine plus joyeuse. Il tire lui aussi mon nez, en me demandant si j'ai bien dormi. Je lui fait savoir que oui puis je sors de la tente. Arrivé au dehors, j'ouvre ma braguette et vais pisser contre un arbre. Il fait de même donc nous pissons ensemble dans la quiétude merveilleuse que nous offre cette forêt. Il finit avant moi donc il s'en va après avoir fermé sa braguette.
Il s'en va s'asseoir à l'intérieur de la tente à nouveau. Moi je préfère aller m'asseoir dans la voiture de José Martinez. J'ouvre la radio de cette dernière et je tombe sur un poste qui donne les infos intéressantes de la nuit. Aucune d'elles ne m'intéressent. Harvey et moi restons juste assis dans le silence le plus complet pendant une bonne demi heure. Nous finissons par briser ce silence lorsqu'il vient me demander si je lui ai apporté une brosse à dent. Je n'avais pas pensé à ça donc nous utilisons les deux la même brosse à dent. Nous nous lavons nos visages avec chacun un bidon d'eau potable que j'ai apportés.
- Tu veux t'en aller, maintenant? Je demande à ce dernier alors qu'il mets son bidon d'eau vide dans la voiture.
- Pourquoi pas? Nous ne pouvons pas fuir la réalité éternellement, il me répond alors s'étire une énième fois.
- Donc nous allons nous en aller maintenant?
- Oui.
- Allons enlever cette tente, alors.
Nous passons donc à l'action et enlevons comme prévue la tente de la terre en moins de quinze minutes. Elle finit après dans son sac qui lui finit dans le coffre de la voiture. Sans plus attendre, Harvey et moi embarquons dans la voiture à notre tour. Je prends le téléphone de José Martinez pour vérifier si je n'ai pas de message. Effectivement, j'ai un message d'Iris.
De Marilyn Monroe :
Bonjour, Joe. Peterson m'a expliqué ton départ avec ton petit ami et je le comprends, j'espère que vous avez passé un bon moment hier mais vous devez rentrer aujourd'hui. Venez chez moi, il y a urgence. Amanda Polar a demandé à ce que l'on change l'inspecteur sur l'enquête donc Peterson n'est plus celui qui en est responsable. Venez au plus vite que vous le pouvez.
Son message date d'une demi heure. Étant donné qu'il n'est que huit heures quarante deux , je suppose qu'il n'a du prendre la nouvelle il y a longtemps. Le pauvre. Mon cœur se serre pour lui plus qu'il le devrait. Je l'imagine être dans un état déplorable. Il a donné tout ce qu'il pouvait pour pouvoir rendre fier son père et de prouver à lui qu'il est à la hauteur d'Iris mais tout ses efforts partent en fumée. Il doit se sentir au plus bas. Je reste tellement longtemps à penser à quel point il doit être mal que mon petit ami finit par me demander ce qui ne va pas. Il accompagne sa question d'un claquement de doigts.
- Tout va bien. C'est Peterson, il a perdu l'enquête ce matin, je lui réponds sur une voix beaucoup plus triste que ce à quoi je m'attendais.
- Comment ça?
- Amanda Polar a demandé à ce qu'on le remplace par un autre inspecteur. Iris a demandé à ce qu'on vienne les rejoindre chez elle. Nous devons nous dépêcher.
Je démarre la voiture en toute vitesse et commence à me diriger vers la sortie de la forêt. Cela semble intriguer mon petit ami car il reste là à me regarder avec ses sourcils froncés.
- Pourquoi tu te précipites autant? Il finit par me demander lorsque nous arrivons à l'extérieur de la forêt et que nous trouvons la route.
- Peterson doit vraiment se sentir mal, on doit être là pour lui, je lui réponds comme s'il s'agit une évidence.
- Ah bon? Pourquoi devrait on être là pour lui? Ce gars ne nous a rien apporté à nous après ces informations. C'est juste une brute qui t'a agressé physiquement et qui t'as donné plein de pression. Je ne vois pas pourquoi on devrait être là pour lui.
- Dis pas ça, tu ne le connais pas. C'est vrai qu'il peut paraître un peu brutal mais au fond c'est juste un gars super blessés.
- C'est pour ça qu'il s'est senti obligé de me crier dessus comme moi père à chaque seconde avant hier soir?
- Non, il était juste super tendu à l'idée de désobéir à son père.
- Arrêtes de le défendre, tu ne le connais pas, Joe.
Je décide de ne pas lui répondre et de me concentrer sur la route qui me fait face. Il n'ajoute rien non plus donc le silence est la seule chose que nous arrivons à entendre dans la voiture. Il ne laisse pas plus de temps au silence de perdurer, il reprend rapidement la parole de nouveau.
- Bref, oublions ça. J'ai besoin de te parler de quelque chose de sérieux, il me dit sur un ton assez hésitant.
- Vas-y, je t'écoute, je lui réponds, tournant la tête vers lui pendant quelques secondes.
- Ne prends pas ce que je vais te dire de façon trop personnelle, elle ne l'est pas du tout. Je te dit ça simplement comme ça.
- D'accord, je ne prendrai pas ça de manière trop personnelle. C'est quoi?
Il prends quelques quelques de trop pour me répondre et cela a le don de complètement aiguiser ma curiosité. C'est la première fois que je vois Harvey si hésitant à me parler de quelque chose depuis que nous sommes en couple. La dernière fois que je l'ai vu ainsi remonte à la période où nous n'étions pas encore ami.
Pour me dire ce qu'il a à me dire, au final il tourne son regard vers sa vitre.
- Avant hier je pensais à tout ce qu'il s'est passé et je trouve que tu me trahis un peu dans un certain sens. Je suis ton petit ami et tu ne me fais pas confiance, ça n'a pas de sens. Je te dis toujours que José Martinez est innocent mais tu ne me crois jamais. Tu voues à ta confiance à deux inconnus et pas à moi. C'est pas très grave mais ça reste quand même une trahison, ça me blesse. Je n'étais pas obligé de te dire ça mais je l'ai quand même fait. Je ne veux pas que cela devienne un ressentiment immense et que cela vienne briser notre couple. Tu comprends ce que je veux dire, pas vrai? Il m'explique, en faisant des gestes avec ses mains.
Je prends le temps de digérer chacun de ses mots. Je laisse ses phrases tourner en boucle dans ma tête pendant une ou deux minutes afin de pouvoir choisir les mots les plus justes pour lui répondre. En attendant, il laisse son regard pendu à mes lèvres comme si ces dernières sont détentrices d'un secret dont il a gravement besoin.
-Je comprends tout ce que tu dis, ne t'en fais pas pour ça. Je suis désolé si je t'ai blessé mais il n'y a pas moyen que j'accorde ma confiance à José Martinez. J'ai bien assez de preuve qui me pousse à croire qu'il cache quelque chose donc je continuerai à croire à la Théo du complot. Cette Leïla Rit l'a très bien confirmée même. Je veux juste sauver ma peau donc ne choisis de suivre Iris et Peterson car ils sont les seuls qui peuvent m'aider à trouver ce qu'il c'est vraiment passé.
- Mais moi je suis ton mec, ton gamin. Tu devrais m'accorder ta confiance plus qu'à ces deux là, tu les connais depuis peu.
- Harvey, s'il te plaît. Je n'ai pas envie que cela fissure notre couple donc fait un effort pour me comprendre. Je n'ai d'autre choix de m'en sortir sans suivre Iris et Peterson.
- Il y a une autre solution : c'est de me faire confiance. Accorde plus d'importance à mon avis.
- Ton avis n'a rien d'objectif, je ne peux pas m'y fier. Après, tu sais ce qu'il y a d'ironique dans notre situation?
- Non?
- C'est que j'ai toujours un peu ressenti la même chose sans même m'en rendre. J'ai toujours détesté le fait que tu crois en José Martinez plus que moi. Comme tu dis, je suis ton mec donc tu devrais me faire plus confiance.
- C'est pas la même chose. Je connais très bien José Martinez puis je vous fait tous les deux confiance.
Le fait qu'il vient de me dire que je suis au même niveau qu'un personnage fictif me blesse doucement le cœur. L'envie de lui donner une réponse un peu amère me prend mais je le retiens. Ce n'est pas mon genre d'utiliser le sarcasme en plus Harvey est victime du syndrome de Hergason donc je dois me montrer patient avec lui.
- Peu importe, je lui réponds finalement, en haussant mes épaules. Je suis désolé que nos avis se divergent sur un point aussi important mais je n'y peut rien, je dois continuer à creuser pour cette enquête avec mes coéquipiers. Si tu ne veux plus nous aider, ce ne sera pas grave, je te comprendrai. Par contre, cela n'aura aucun impact sur notre couple car je t'aime de tout mon être Harvey.
- D'accord, mon cœur. Désolé si j'ai un peu plombé l'ambiance avec ce sujet mais je voulais que l'on l'évoque.
Je lui fais comprendre que ce n'est pas grave avec un signe de la main. Je prends la sienne et la baise tendrement. Il sourit puis passe cette même main dans mes cheveux lorsque je la lâche. vient ensuite des sujets de conversation un peu plus léger. Nous parlons littéralement de la pluie et du beau temps et de tout genre de sujets. Les deux heures de trajets ne tardent à s'achever dans une douce ambiance.
Lorsque la voiture de José Martinez s'arrête devant celle d'Iris, cela marque notre grand retour à Harvey et moi dans l'enfer que sont devenues nos vies. Nous laissons la voiture puis nous rentrons dans l'immeuble moderne au mur bleue. A l'accueil se trouve un jeune homme. Harvey le salut puis nous entrons dans l'ascenseur, il est déjà passé chez Iris une fois.
Arrivés au troisième étage, nous sortons de l'ascenseur puis Harvey ne tarde pas à me montrer la porte d'Iris. Il l'a frappe et cette dernière vient nous offrir après quelques secondes. Comme à son habitude, ses cheveux sont attachés dans une queue de cheval. Un petit pantalon court noir laisse voir ses jambes alors qu'un crop top rouge mets sa poitrine en valeur.
Elle nous salut et nous invite à entrer. Harvey se montre hésitant mais moi je n'ai pas le temps pour ça. Je rentre dans la pièce en trompe et tombe sur Peterson couché sur le canapé blanc d'Iris. Je ne paye même pas d'attention à la décoration de la pièce. Tout ce que j'arrive à voir c'est cet inspecteur qui d'habitude se montre si fort qui est complètement abattu.
Il est avachi contre le canapé d'Iris et ces yeux regardent le plafond. Ces derniers sont rouges et témoignent de combien il a pleuré. Son visage est livide et il tient son téléphone contre son cœur. Il porte un T-shirt noir et un bas de pyjama violet large. L'état dans lequel il se trouve me donne un pincement au cœur.
Harvey chuchote quelque chose à Iris et ceci le fait remarquer que nous sommes là. Il nous regarde et je lis de la colère sur son visage. Il ressemble à une bombe sur le point d'exploser.
- Allez-y, riez! Moquez vous de moi, je ne suis plus l'enquêteur de cette putain d'enquête. Faites vous ma peau, je sais que c'est ce dont vous avez envie, il finit par nous crier dessus.
- Arrêtes de répéter ça, tu es saoulant au bout du compte. Personne ne se réjouit de ton malheur, Peterson. J'ai beau te détester plus que tout au monde, tu as beau être un connard fini, tu restes mon frère, lui réponds Iris, en regardant ses ongles.
- Je n'en dirai pas autant moi. Je suis content de voir que la vie s'est chargé de te montrer que tu ne peux pas te comporter comme le roi du monde comme tu le veux. Ça me fait du bien de voir que le karma te frappe pour avoir agressé Joe et pour chacune des paroles que tu m'as dites, lui réponds Harvey, en lui donnant un regard mauvais.
- Tais-toi, petit con.
Je le vois mâcher ses dents pour ne pas en dire plus à Harvey. Il me regarde et cela me fait voir qu'il se retient Pour honorer la promesse qu'il m'a faite.
- Toi et Iris, sortez. Laissez moi avec Joe.
- Jamais! Tu penses qu'on va te le laisser afin que tu le coupes en rondelles. Jamais on ne le laissera seul avec toi, lui vécifore Harvey, prenant un vilain plaisir à dire chaque mots après cinq secondes.
- Ne t'en fais pas Harvey, tu peux sortir, je finis par dire à mon petit ami, le faisant bugger.
- Hein? C'est un mauvais moustique qui t'as piqué hier ou quoi? Ce gars est dangereux.
- Harvey, s'il te plaît...
Je lui donne un regard qui lui monte que j'attends qu'il me laisse seul avec Peterson. Il tente de dire quelque chose mais au final avale sa salive. Iris lui donne un regard résigné puis ils sortent ensemble.
Je m'avance donc vers celui qui doucement devient mon ami malgré les mauvaises bases de notre relation. Je m'asseois à côté de lui et le regard remplir de rage. J'en conclus que c'est pour lui la seule manière possible d'extérioriser son mal-être. Je pose donc ma main sur son épaule, conscient de ne pas pouvoir l'aider de cette façon.
Je me trompe car ce simple geste suffit à lui voler un sanglots. Ce dernier ne vient pas seul, il est suivit d'une infinité d'autres plus brutaux. Des larmes ne tardent pas non plus à sa manifester dans ses yeux. Sa tristesse a enfin de lui. Il a beau essayé de porter son masque de colère, elle l'enlève et s'insinue sur chaque parcelle de sa peau.
Je presse ma main un peu plus fort sur son épaule et au même montant il prend son téléphone. Il le déverrouille puis viens le mettre devant mon visage. Il me faut quelques secondes pour réaliser qu'il veut que je le prenne. Une fois que je saisis ceci, je prends le smartphone et regard l'écran sur lequel un pavé apparaît. Je commence à le lire et plus j'avance, plus il m'horrifie.
De Papa :
Bonjour, Peterson. Je me demande si tu as bien dormi mais la réponse à cette question je le connais déjà. Sans doute c'est un oui. Je le sais car j'imagine que tu n'as dû que dormir et manger ces quinze derniers jours. Quoi d'autres pourrait expliquer que tu puisse perdre l'enquête sur laquelle tu travailles. Et oui tu l'as perdu, c'est pour ça que je t'écris ce message. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point j'ai honte de toi, tu es le pire fils dont je pouvais rêver. Tous mes collègues se moqueront de moi à cause de ton incompétence. Ne t'en fais, ce n'est pas vraiment de ta faute, c'est de la mienne. Je n'aurais jamais dû te confier cette enquête car j'ai toujours su que tu n'étais pas à la hauteur. Depuis ton plus jeune âge, tu n'as jamais brillé comme ton père contrairement à Iris. Tu m'as fait regretté de ne pas l'avoir choisi pour travailler officiellement à la policier au lieu de toi. Je suis sûr qu'elle ne m'aurait pas fait honte comme tu l'as fait. J'ai voulu te donner une chance de me montrer que tu n'es pas un raté mais il faut croire que j'aime trop prendre mes rêves pour ma réalité. Bonne journée.
Lorsque je termine ma lecture, je ne trouve pas de mots pour décrire comment je me sens. Ces paroles me fendent le cœur d'une manière particulière. Peterson n'avait qu'un seul objectif dans sa vie et il n'a pas pu le réussir, cette Amanda Polar l'en a empêché. Il ne pourra jamais voir des étoiles dans les yeux de son père lorsqu'il le regarde. Il restera avec sa jalousie et son amertume pour toujours.
Pris d'un élan de sympathie, je le prends dans mes bras. Contre toute attente, il accepte mon câlin et sanglote plus fort que jamais. C'est bien ce dont des gens ont besoin lorsqu'ils agissent avec la rage. La tendresse est la seule moyen de montrer au personne comme lui que le monde n'est pas tout noir et qu'il existe encore des beaux jours.
- Pourquoi? Il finit par murmurer à mes oreilles lorsque ses sanglots se calme alors qu'il est encore dans mes bras.
- Pourquoi quoi?
- Pourquoi j'ai l'impression de vivre une vie de méchant tueur en série dans une histoire d'horreur?
- Comment ça?
- J'ai l'impression d'être l'un de ces personnages crées pour être un vilain donc l'auteur essaye de me donner une backstory triste alors plein de trucs dramatiques m'arrivent. Ce genre de personnages auquel l'auteur donne plein de trauma simplement pour justifier ces meurtres et avoir la sympathie des lecteurs. C'est exactement comment je me sens.
- Je vois exactement ce que tu veux dire. Tu parles du genre de vilain que l'on poste sur les réseaux avec la caption "Vilain aren't born, they are made". Moi, je pense que tu ressembles aussi à un personnage évolutif.
- Comment ça?
- T'as l'air de l'un de ses personnages qui sont là pour rappeler aux gens que les méchants peuvent changer. Le genre de personne que tout le monde déteste au début du livre mais qui change au milieu et que tout le monde finit par adorer.
- Je n'aurai jamais la réponse vu que je ne trouverai jamais mon auteur. Tout ce que nous pouvons faire c'est imaginé.
Je mets fin à notre étreinte pour pouvoir le fixer dans les yeux.
- T'as pas besoin d'auteur à la con, en ce moment l'auteur c'est toi. C'est à toi de décider si tu veux être ce personnage évolutif ou si tu veux être ce tueur en série.
- Je ne pourrai jamais tuer personnes, je suis bien trop nul pour ça. Je ne suis pas aussi futé qu'Iris.
- Arrêtes avec Iris deux secondes, s'il te plaît. Tu as beau pensé ne tuer personnes, tu te tue toi même. Tu peux prives d'être réellement toi même avec toute cette rage et toute haine que tu gardes en moi.
Il baisse les yeux et regarde le sol alors que ses larmes s'arrêtent finalement de couler. Il passe des dizaines de secondes sans ne rien ne dire. Il n'en trouve pas le temps non plus. Le téléphone de José Martinez presque dénué de batterie se mets à sonner. Je jette un regard à son écran et remarque qu'il s'agit de son dit meilleur ami. Je soupire et accepte l'appel. Il m'annonce qu'il m'attend devant chez moi puis raccroche.
Je demande mes excuses à Peterson puis m'en vais. Dehors, je croise Harvey et Iris appuyés contre le mur d'en face. Je les explique la situation et après avoir partagé un baiser avec mon petit ami je m'en vais.
Je rentre chez José Martinez sur sa voiture en une dizaine de minutes. Arrivé là bas,je vois la voiture de son meilleur ami devant la grande maison. J'y rentre et je trouve ce dernier installé sur le canapé de son meilleur ami. Il est sur son téléphone.
- Bonsoir, je lui dis timidement pour attirer son attention, n'arrivant pas à me sentir à l'aise avec lui.
- Oh, José! Tu es là. Ça fait bizarre de te voir sortir, il me répond en déposant son téléphone.
Je m'asseois à côté de lui et prie pour paraître normal.
- J'ai grave besoin de me changer les idées avec tout ce qu'il m'est arrivé ces derniers temps.
- Je te comprends, les accusations pointés contre toi sont énormément grave.
- Effectivement. Je n'ai pas envie d'en parler, désolé. Ton voyage d'affaires est enfin terminé?
- Oui, tout c'est bien passé. Ça a été une réussite.
- Tant mieux. Et ton père? Tu te sens comment maintenant qu'il est en prison?
- Bien. Tu sais bien que je ne l'ai jamais vraiment porté dans mon cœur. Je suis heureux que justice ait été faite. Il prétend ne pas entretenir de relation avec cette mineure mais tout prouve le contraire.
- Tout porte à croire que c'est moi qui ai tué cette Lana Spoke pourtant ce n'est pas le cas. Tu devrais peut être essayer de faire un peu confiance à ton père.
- Jamais. Mon père a toujours été un politicien corrompu donc c'est une bonne chose que la justice le fasse payer.
- D'accord, je te supporterai. T'es mon meilleur ami, après tout.
Il ne me répond rien et souffle juste. Le fait que j'ai voulu soutenu son père le dérange visiblement. Il apprécie le fait que son père soit derrière les barreaux. Je ne le jugerai pas car je ne connais pas son histoire. Néanmoins, je crois que je vais devoir l'utiliser car lui il connaît très bien l'histoire que j'ai envoyé de connaître.
- A- Armando?
- Oui?
- Je crois que j'ai envie que l'on parle de mon passé à nouveau.
- T'en es sûr?
En disant cela, son visage se serre et devient extrêmement sérieux. Le passé de José Martinez doit être plus lourd que ce que je peux pense.
- Oui, j'en suis sûr. J'ai envie de revenir sur ces choses car elles font partie de moi.
- Ce n'est pas ce que tu pensais lorsque nous nous installions ici. Tu voulais recommencer à zéro pour devenir une nouvelle personne. Tu voulais être José Martinez et enterré... Edusky.
- Je sais mais je n'en peux plus. Depuis un certains moments, mon passé ne cesse de venir marteler mes pensées la nuit.
- Regrettes-tu ce que tu lui as fait? Regrettes-tu tes paroles?
La voix d'Armando se charge d'une rage qu'il tente de dissimuler en vain. Il parle comme si ce qu'il s'est passé à Avrol lui fait du mal.
- Je les regrette. Je regrette tout ça.
- C'est une bonne chose.
- Pourrais tu me raconter toute cette histoire?
- Comment ça?
- Racontes moi comment tu as vu ce qu'il s'est passé d'un œil extérieur. J'aimerais le savoir.
Sur ce le meilleur ami de José Martinez commence à me raconter l'histoire de ce dernier. Plus il parle, plus je suis horrifié. Les choses prennent de plus en plus de sens dans ma tête. La conclusion que j'en tire c'est que oui c'est normal que des gens essayent de se venger de José Martinez.
🧡🍁
Vraiment désolé de ne pas avoir publié de chapitre samedi dernier. Les choses ne sont pas au beau fixe dans ma vie récemment. J'espère que vous ne m'en voulez pas. Ce chapitre n'a pas été corrigé à cause d'un manque de temps énorme mais je reviendrai réparer ça d'ici là vendredi.
A samedi j'espère 💔
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