~30~
(TW disponible à la fin du chapitre, en bas de la NDA. Libre à vous de lire à l'aveugle ou sans)
Joe
Il ne me faut pas plus pour sortir de l'utopie dans lequel je suis tombé. J'avais carrément oublié que nous sommes là pour capturer cette Leïla. Harvey m'a complètement fait perdre la tête.
Je finit par le lui rappeler aussi. Sans perdre plus de temps, nous laissons la foule de couple près à se déhanché pour gagner la peluche. Si jamais et nous la gagnons, nous ne pourrons jamais l'avoir.
Tous ce que nous garderons de cette douce soirée ne sont que nos nouveaux T-shirt et les jolies boucles d'oreilles de Harvey. Ces dernières dansent doucement au rythme de ses pas lorsque nous nous rapprochons de la voiture de Peterson. Ce dernier et sa sœur sont debouts devant elle.
Il semble suspect et inquiet mais Iris elle ne laisse rien transparaître sur son visage. Elle reste juste appuyée contre la voiture de son frère en faisant glisser l'écran de son téléphone. Ses yeux quittent ce dernier que lorsqu'elle remarque que Harvey et moi arrivons.
- Vous vous êtes changés? Elle nous fait part de sa constatation sur le ton d'une question.
- Oui, nos T-shirts étaient sales.
- On s'en fiche. Faites vite que l'on déguerpisse d'ici, réponds Peterson à mon petit ami, se montrant brusque comme à son habitude.
- Je suis pas ton gosse, fais attention à comment tu me parles.
- Sinon quoi?
- Rien car vous allez arrêter avec votre guerre insensée. Nous devons nous en aller d'ici. Joe prends les clés de ma voiture et suis moi. Harvey montera avec toi.
Je prends les clés qu'elle me donne et lui demande par la même occasion ce qu'elle compte faire elle. Elle m'annonce qu'elle sera en voiture avec Peterson et Leïla.
Sans plus attendre, entre deux regards noirs jetés entre Harvey et Peterson, nous embarquons comme Iris nous l'a ordonnés. Je finis donc dans la voiture de cette dernière avec Harvey. Il semble près à exploser d'une seconde à l'autre.
C'est alors qu'il passe sa ceinture de sécurité que je vois la voiture de Peterson se déplacer. Je fais de même avec celle d'Iris. Harvey ouvre la radio et une douce musique fuse dans l'air.
- Comme quoi la bonne musique existe aussi dans ce monde. J'en avais marre du rock qu'écoute Henry, il dit au même moment, en en se laissant tomber contre son siège.
Sa colère fuit sans plus attendre ses traits et de la quiétude s'installe sur ceux-ci.
- T'étais pas obligé d'écouter ce qu'écoutait Henry.
- Je sais mais aucun des artistes que j'écoute ne sont disponibles dans ce monde. Je crois qu'il n'y a que les musiques que l'auteure connait qui y figurent. Il n'y a que des anciennes musiques et du rock.
- C'est assez intéressant.
- Ça ne l'ait pas. Avoue juste que tu ne sais pas quoi répondre.
- J'avoue, je ne savais simplement pas quoi dire.
Cela nous fait sourire tous les deux. Un silence s'installe par la même occasion. Il perdure quelques secondes alors que je continue à suivre la voiture de Peterson. C'est finalement Harvey qui le brise.
- Je t'aime tellement Joseph Martin Gilles.
- Hein? Je lui réponds, n'arrivant pas à comprendre le rapport avec ce dont l'on parlait.
- Je t'aime beaucoup.
- Mais pourquoi tu me le dis maintenant?
Je laisse la route des yeux quelques secondes pour les laisser croiser ceux de Harvey.
- Parce que c'est ce que je ressens en ce moment même. Je sens l'amour que je ressens pour toi gonfler mon cœur et je te le communique.
Ses mots me touchent plus qu'ils le devraient. La sincérité que je lis dans ses yeux me prouve qu'il pense vraiment ce qu'il dit et savoir qu'il m'aime autant me donne envie de pleurer. J'ai un peu douter de son amour lorsque j'ai appris cette histoire de José Martinez mais maintenant je n'y arrive plus. J'arrive à voir l'amour qu'il ressent pour moi dans ses yeux et cela me donne envie de crier.
- Pourquoi tu me réponds pas? On va finir par avoir un accident.
- Ah oui, c'est vrai. Je- je suis juste touché.
- Mais pourquoi au juste? Tout le monde sait que je t'aime comme un fou.
- Je t'aime encore plus Harvey.
- Pas besoin de te montrer si fleur bleue, le fossil.
- Parce que tu crois que toi et moi ne sommes pas fleurs bleues? Nous sommes sûrement les personnes les plus fleurs bleues qui existent sur cette terre. C'est pour ça que Lory nous traite de gars coincés.
- Quand a-t-elle dit ça?
Malgré mon envie de continuer mon échange avec mon petit ami, je n'y arrive pas. Je l'ignore et fronce les sourcils lorsque je vois la voiture de Peterson s'arrêter. Je m'approche un peu plus et ce qu'il se passe m'alarme rapidement. Un policier les a fait arrêté leur voiture et leur parle.
Je jette un regard paniqué à Harvey et je remarque que lui aussi semble paniqué. J'arrête la voiture et écoute mon cœur battre la chamade.
- On fais quoi?
- J'ai une petite idée.
- C'est quoi?
Il ne m'accorde pas plus d'importance et sort de la voiture à toute allure. En quelques secondes, il se retrouve proche du policier et parle à ce dernier de manière exagérée. Je n'arrive pas à attendre ce qu'il lui dit mais j'arrive à voir la suspicion se montrer sur le visage de celui qui est actuellement notre plus grande peur.
Après avoir fait de grands gestes de ses bras, il se retourne et commence à se diriger vers la voiture d'Iris où je suis. Le policier commence à le suivre et ceci fait battre mon cœur la chamade. Je n'ai aucune idée de ce qu'il fait mais ça m'effraie.
Il marche rapidement mais le policier arrive quand même à le dépasser. Il s'avance de la porte ouverte de la voiture et m'éclaire avec sa lampe torche noire.
Il essaye de me dire quelque chose mais il n'en a pas le temps. Un bruit sourd retentit dans la voiture puis il y tombe. Il me faut plusieurs secondes pour comprendre qu'il est sans connaissance et voir que Harvey est debout avec un bout de bois à la main.
- tu lui as fait quoi? Je lui demande d'un coup pris de panique alors que j'entends les bruits de pas de Peterson et d'Iris se rapprocher.
- Je l'ai assommé, il me répond, comme s'il parlait d'une activité des plus anodines.
Je sors au même moment de la voiture. Iris semble soulagée mais Peterson lui est sur les nerfs. Harvey semble un peu choqué mais la détermination que je vois sur son visage me prouve qu'il ne regrette pas son geste.
- Pourquoi t'as fait ça? Lui demande Peterson, en s'avançant dangereusement de lui.
- Parce qu'il n'y avait pas d'autres choix. Ce gars allait voir le corps de la fille que vous transportez.
- T'es vraiment con, rien de tout cela ne serait arrivé. Il nous demandait simplement les papiers du véhicule.
- Comment j'étais censé le savoir?
- T'es assez intelligent pour faire un plan diabolique et assommer un policier mais pas assez pour deviner que l'on nous demandait que les papiers du véhicules?
- Arrêtes de t'en prendre à moi, tu n'es personne pour me juger.
- Je te juge car maintenant nous ne pouvons plus passer inaperçus. Qu'allons nous faire de ce policier? Il a eu le temps de te voir toi et Joseph Martin, vous êtes clairement dans la merde.
- Ça aurait été pire s'il avait vu le corps de cette fille.
- Sûrement mais nous n'avons plus le choix. Laissez moi prendre le pouls de ce gars, intervient Iris, arrêtant la dispute entre mon petit ami et l'inspecteur.
Sans plus attendre, elle s'avance du corps du policier puis prends son pouls à plusieurs endroits. J'arrive à voir que Harvey semble un peu stressé, il doit sûrement avoir peur d'avoir tué quelqu'un. Il se calme lorsqu'Iris nous annonce que le policier est en vie.
- Il est juste un peu inconscient, il va se réveiller d'une seconde à l'autre, elle ajoute, en regardant ses ongles.
- Qu'allons nous faire? Je lui demande, ayant peur de ce qu'il peut se passer par la suite.
- Nous n'avons pas beaucoup de choix. Je crois que nous devrons lui injecter le liquide que l'on t'as injecté pour le garder endormi pendant des jours.
- Mais c'est un grave délit. Si jamais nous faisons ça, nous risquons la prison.
- Calme toi, Peterson, personne ne va savoir que nous avons fait ça. Du moins, si tu ne joues pas au
guignol et que tu ne files pas tout raconter à ton papa chéri.
- Pourquoi ne dis-tu pas plutôt quelque chose d'utile?
- Va chercher le liquide dans ta voiture alors.
Peterson obéit et Harvey laisse tomber en même temps le bout de bâton par terre. Quelques secondes plus tard, il revient avec un gros flacon noir et une seringue. Iris les prends et fait plusieurs injections au policier.
Je me dis que ça peut avoir de grave séquelles sur lui mais comme toujours depuis le début de cette misère je fais taire ma conscience. Ma survie passe avant tout. Je ne sais pas si je pourrai supporter à quel point je me montre égoïste lorsque tout cela sera terminé mais pour le moment je ne vois pas d'autre issue.
Peterson finit par revenir rapidement et donner une seringue et une fiole noir à Iris. Après un laps de temps qui semble durer une éternité, elle nous dit qu'elle a terminé et que le policier devrait dormir pendant des jours. Elle demande à Harvey et Peterson un peu d'aide pour enlever ce dernier de la voiture. Ils l'aident et déposent le corps du policier endormi sur le sol.
Nous restons plusieurs secondes dans un silence de mort. Personne n'ose regarder personne. Nous savons tous que ce que nous faisons n'est pas bien mais nous y sommes obligés.
- Qu'allons nous faire si jamais une caméra de surveillance nous filme? Finit par demander Peterson, sur les nerfs, brisant le silence.
- Nous aurons le temps d'y penser. Maintenant, concentrons-nous sur notre cible.
Une fois ses mots prononcés, nous tous écoutons Iris et retournons à nos sièges dans nos voitures respectifs. Mon cœur est lourd de quitter ce pauvre policier là par terre mais je ferme mes yeux sur lui.
A l'intérieur de la voiture, l'ambiance entre Harvey et moi change. Je recommence à conduire, lui il semble énormément tendu. Je devine qu'il l'est énormément. Un regard jeté à sa main me montre qu'il est en train de frotter ses doigts sauvagement entre eux. J'en déduis qu'il est anxieux.
- Harvey, je-
- Je suis désolé, Joe. S'il te plaît, ne soit pas à nouveau déçu de moi. Je ne pensais pas à mal. J'ai juste paniqué. J'ai cru que ce policier leur demandait de voir ce qu'il se cache dans la voiture. J'ai donc utilisé ma ruse et mon jeu d'acteur pour le faire venir vers toi puis je l'ai frappé avec ce morceau de planche que j'ai trouvé au bord de la route. C'était pas mon objectif de nous mettre dans la merde.
Lorsqu'il me coupe ainsi, sa voix est remplie de culpabilité. Ses yeux restent accrochés à moi, comme s'il cherche à voir ma réaction. Comprenant que je suis le seul à pouvoir l'enlever de cet état pitoyable, je cherche mes mots pour lui faire comprendre que je ne lui en veux pas. Je finis par les trouver au bout d'une bonne minutes.
- Je ne suis pas fâché contre Harvey, détends toi. J'arrive à comprendre que tu ais agi comme ça, tu restes un gamin de dix-sept ans je te rappelle. T'es pas censé vivre ce genre de choses.
- Merci.
- Pourquoi?
- De me faire savoir que je ne t'ai pas blessé une nouvelle fois. C'est assez stupide mais lorsque je te blesse, je crois que ça me blesse encore plus. Je t'aime donc forcément ce que je veux c'est te rendre heureux mais pas faire saigner ton cœur. Je l'ai déjà fait une nouvelle fois et ça me rebute. Imaginer te blesser ou te décevoir une nouvelle fois représente pour moi l'équivalent de l'enfer.
- Comment veux-tu me blesser quand tu me sors ce genre de beau discours?
Il sourit juste doucement et se laisse détendre. Nous passons le reste du trajet en silence mais j'essaye tout de même de tenir sa main toutes les cinq secondes. C'est dans cette douce ambiance que je finis par achever la trajet lorsque je remarque que Peterson arrête sa voiture devant une maison au milieu de nulle part.
Harvey et moi sortons de la voiture d'Iris en même temps que nos associés jumeaux. Ils ouvrent la porte de derrière puis transportent le corps de Leïla Rit dans la cabane. La porte était déjà ouverte. Harvey et moi y filons donc sans perdre une sexualité.
C'est un bel endroit qui a laissé le temps le tuer. Il s'agit d'une cabane complètement en bois, me rappellant ma cabane à Fortilus mais la poussière empêche la beauté de l'endroit de se montrer. Elle ne présente que peu de meubles. Simplement une table, une étagère et une chaise installée au milieu de la pièce. Un couteau usé se dresse sur la table.
Iris et son frère installent la jeune asiatique endormie sur la chaise comme le feraient deux professionnels dans un film de kidnapping. Ces deux se détestent mais en vrai ils forment une bonne paire. Ce sont deux gens déterminés, rempli d'égo et près à tout pour atteindre leurs objectifs. Maintenant qu'ils travaillent ensemble, ils vont sûrement devenir encore pire.
Sans grand surprise, ils ne leurs faut que quelques secondes de plus pour qu'ils terminent d'attacher la fille. Peterson part fermer la porte et Iris en profite pour nous dire qu'il s'agit de l'une de leurs maisons de vacances. Le sourire nostalgique qui occupe ses lèvres me fait comprendre que de doux souvenirs lui reviennent.
Lorsque Peterson revient, nous passons des minutes à attendre que notre belle au bois dormant daigne se réveiller. Elle ne commence à ouvrir ses yeux qu'après une bonne dizaine supplémentaires. Elle paraît étourdie et complètement perdue. Ceci me fait me rappeller de la fois où je me suis retrouvé à sa place et cela me serre la poitrine. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu ce soir du meurtre de Lana Spoke, il y a deux semaines.
Lorsqu'elle reprend enfin ses sens, sous les regards attentifs de nous tous, ses yeux s'écarquillent. Elle semble enfin reprendre connaissance de ses souvenirs. Elle commence subitement à se secouer.
Son regard parcours la pièce et lorsqu'il tombe sur nous, la surprise et l'horreur marque son visage. Elle est décontenancée et ne sait pas quoi dire. Lorsqu'elle arrive à articuler quelques mots, ils manquent de structure.
- Vous? Ensemble? Impossible.
Elle baisse les yeux et semble réfléchir alors que ses mots légèrement murmuré attire notre curiosité. Elle semblait ne pas s'attendre à ce que je sois avec Peterson.
Ce dernier s'avance dangereusement de celle qui semble être dans tous ses états. Il se baisse pour être à sa hauteur puis la tient par le menton.
- Ne me touchez, enlevez vos doigts de ma peau. Vous n'avez pas le droit de me toucher, lui crie cette dernière alors que de la colère commence à emplir ses yeux.
- Respecte son consentement, ne la touche pas, idiot, ne peut s'empêcher de dire Iris, s'approchant de son frère qui lâche Leïla.
- Que fais-tu avec lui? Tu es venue me parler comme une amie et maintenant voilà que tu te retrouves avec l'homme qui m'agresse, dit la fille à Iris, sur un ton blessé.
- Je suis désolée de te trahir ainsi mais je n'avais pas d'autres choix. Tu es dans de sale drap.
- Comment ça?
- Nous savons que c'est toi qui qui a tué Lana Spoke et tu vas devoir répondre à toutes nos questions.
- Pardon?
Son visage se fane complètement face à l'intervention de Peterson. Elle semble beaucoup plus perdue et dans l'incompréhension que nerveuse. On dirait qu'elle ne s'attendait pas à ça.
- Je te répète que je sais que tu as tué Lana Spoke.
- Je n'ai tué personne. J'ai vu José Martinez ici présent au côté du corps de cette jeune femme,je vous l'ai dit et vous osez encore m'accuser sans preuve. Vous êtes stupides et sans gêne, inspecteur Peterson Pluvious. Je me demande comment vous pouvez protéger et collaborer avec un tel criminel?
Les paroles de cette dernière font du mal à Peterson. Il crispe sa mâchoire mais sa réaction n'est pas du tout surprenante. Par contre, celle de Harvey me surprend. Il crie sur la fille et lui demande de ne plus jamais dire que José Martinez est un assassin.
- T'es qui toi? Son avocat?
- Chuis pas son avocat, il n'en a pas besoin. celle qui a besoin d'un avocat ici c'est toi. T'es grave cuite, tout le monde saura le piège que tu as tendu à José Martinez.
- Mais de quel piège parles-tu? Vous êtes sûrement une bande de tarés, la police va bientôt vous attraper, j'en suis sûr.
- C'est toi que la police va attraper lorsque je leur prouverai que tu n'es qu'une sale menteuse. Je les ferais savoir que tu as menti et que tu fais parti du complot qui a endormi José Martinez pour le faire passer pour coupable du crime de Lana Spoke.
Les propos brutes de Peterson finissent par avoir de l'effet. De la surprise de et de la peur passent sur le visage de Leïla. Elle semble moins confortable et d'un coup plus nerveuse.
- Alors, tu te tais? Lui demande Iris, utilisant une voix agressive. Nous t'avons déjà eu, vient à l'évidence, il n'y a plus moyen pour toi de garder ton mensonge. Avoue nous que tu as piégé José Martinez avec l'aide de certaines personnes.
Elle ne répond et reste la tête baissée mais nous arrivons à voir comment elle est nerveuse. Elle a l'air d'une bombe sur le point d'exploser.
- Arrêtes de mentir. T'as voulu faire la maline, assumes le et avoue avoir tendu un piège à José Martinez ce pauvre innocent, lui cri Harvey au visage sur un ton dure.
- Donc t'es assez courageuse pour poignarder une jeune femme dans le cœur mais pas assez pour avouer n'être qu'une criminelle, ajoute Peterson.
Ils continuent à lui dire des paroles de ce genre pour la faire craquer. Leurs mots sont blessants mais Leïla garde son visage fermé et serre sa mâchoire. Elle est à deux doigts de pleurer. Toute cette pression psychologique que nous lui donnons ne doit pas être facile à accepter. Je ressens donc un peu d'empathie pour elle mais elle ne tarde pas à s'en aller lorsqu'il ouvre la bouche pour parler.
- Arrêtez avec vos charabias! Vous me donnez mal à la tête. Comme vous voulez la vérité ; oui, j'ai été dans un complot pour faire passer José Martinez pour un criminel. Lorsque j'ai crier lors de cette soirée, j'ai été debout pendant des minutes à le regard se réveiller. Il aurait dû déjà être en prison mais l'incompétent que tu es n'a pas pu arriver à le mettre derrière les barreaux. C'est définitivement là où mérite d'aller ce porc sans cœur.
En disant sa dernière phrase, elle ancre son regard dans le mien et la haine que j'y vois me fait peur. Je me demande ce qu'à bien pu lui faire José Martinez à cette pour qu'elle le hais autant.
Les autres semblent tout aussi surpris de ses mots que moi mais pour une fois je décide de me montrer perspicace. Je dois prendre exemple sur Harvey et jouer la comédie.
- Mais pourquoi tu me détestes autant? Nous ne sommes pas amis, je lui réponds, en espérant paraître crédible.
- Oui, tu as raison, je ne te connais pas cependant je connais tes actes et ils sont assez pour moi pour savoir que tu mérites la prison.
- Mais tais toi, sale vipère criminelle. Qui es-tu pour juger José Martinez? Tu devrais avoir honte après ce que tu as fait.
- Je n'aurai jamais honte de faire ce qui est juste.
- On s'en fiche de savoir ce que tu aurais eu honte de faire ou non, raconte nous les raisons qui t'ont poussé à faire ça à José Martinez puis dit nous qui sont tes complices, intervient Iris avec une fermeté qui montre son autorité.
- T'es vraiment folle, ma belle. Je ne te dirai rien. Ceux avec qui je marche sont beaucoup plus forts que vous, jamais je ne les trahirai. Ils finiront par trouver un moyen d'envoyer votre José Martinez pourrir derrière les barreaux.
- Tu as une bien mauvaise langue fait attention à ne pas la payer, Leïla, lui dit Peterson en prenant un couteau sur la table de la pièce pour la menacer.
- Prends ton couteau si tu veux, ça ne me fait pas peur. Tout ce que je sais c'est que votre José Martinez va finir dans un trou à rat comme il le mérite.
- Mais quelle garce celle là! Qu'est-ce que tu ne comprends pas lorsque je te dis que tu dois respecter José Martinez?
- Je comprends tout mais votre lâche d'allié ne mérite pas une once de respect, c'est tout. Il mérite juste d'aller pourrir en prison comme le veut la justice.
- Tais toi.
En quelques secondes, Harvey prend le couteau des mains de Peterson et fonce rapidement sur Leïla. Il le place sous sa gorge et fait réagir nous trois autres présents dans la pièce. Nous sautons sur lui et l'enlevons de Leïla. Nous essayons de l'en tenir éloigné mais il nous donne du fil à retordre.
J'essaye de le résonner pendant des minutes entières mais cela ne sert à rien. Il fait de grands geste exagérés et nous demande de le lâcher pour "aller donner une bonne leçon à cette garce de Leïla". Je n'arrive plus à entendre ce qu'il dit à cause de quelque chose que je ressens me frapper derrière la tête.
La surprise me fait trébucher et tomber. Cela surprend me alliés et alors que je suis au sol je les entends se battre contre quelqu'un. Lorsque je me retourne, je remarque qu'ils sont tous au sol et que Leïla ouvre la porte de la cabane. Elle se retrouve rapidement dehors. Je comprends qu'elle a donc défait ses liens et qu'elle essaye en ce moment de s'enfuir.
J'essaye d'aller la retrouver rapidement mais le premier qui part à sa poursuite c'est Harvey. Il lance un petit " Elle va le retraiter, cette garce" puis se mets à la suivre à grande enjambées. Iris se mets à le suivre et Peterson et moi ne tardons pas à faire de même.
Arrivé dehors, je vois Harvey et Leïla très loin de nous et Iris un peu plus près. Mon petit ami finit par rattraper celle qu'elle poursuit et essaye de la blesser avec son couteau! Heureusement, cette dernière se montre très fûtée et évite tous les coups de Harvey. Elle finit même par le désarmer.
C'est à ce moment qu'Iris arrive près d'eux. Il passe Harvey derrière son dos pour le protéger comme elle le ferait avec son petit frère.
- Dépose ce couteau, elle crie à celle qui semble dans état de choc.
- Rends toi, tu es cernée, ajoute son frère alors que lui et moi arrivons sur la scène.
Leïla nous regarde avec des yeux remplis de rages et c'est là qu'elle finit par comprendre qu'elle est réellement cernée. Elle déglutit puis ferme les yeux. Lorsqu'elle les réouvre, elle semble motivée comme une guerrière.
- Ne pensez surtout pas que vous avez gagné la guerre, aucun de vous n'est assez fort pour combattre la justice, elle nous dit, en nous regardant tous avec son regard motivé.
Puis il se passe l'un de ses moments où les secondes semble être minutes. Harvey fait un grands pas agressif vers elle. Pendant ce temps, elle lève rapidement le couteau vers son cou. D'un seul coup, elle se tranche la gorge et le sang se mets à pisser de son cou. Le choc s'empare de nous tous. Harvey s'arrête d'un coup et au même moment le corps de Leïla tombent par terre raide.
🧡🍁
Bonsoir! Je déteste être en retard donc je vais éviter de trop parler. J'espère comme toujours que vous appréciez mon histoire.
A mercredi.
⚠️TW : Suicide⚠️
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