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~27~

Harvey

La peur est un bien trop petit sentiment pour définir ce que j'ai ressenti lorsque j'ai vu le message de Joe. Je venais à peine de me réveiller et j'échangais des messages avec Tolsky. La nouvelle que cet inspecteur diabolique l'avait amené avec lui m'a fait perdre pédale.

J'ai arrêté de chatter avec le meilleur ami de Henry et j'ai tout de suite prévenu Iris à propos de la situation. Nous avons passé toute la journée d'hier ici à attendre le retour de Joe dans une ambiance assez morose. Apparemment, aucun de nous deux n'a oublié mon agression.

Nous n'avons eu aucun signe de vie de sa part hier. Lorsque vers vingt-et-une heure elle et moi sommes rentrés chez nous, j'ai pleuré. J'ai ressenti un sentiment indescriptible. Je pensais au pire et maudissait cet inspecteur de tous les noms péjoratifs possible.

Ce matin, mon humeur n'a pas été mieux mais j'ai été obligé de discuter "gaiement" avec Tolsky et quelques uns des camarades de Henry pour bien jouer mon rôle. J'ai à nouveau passer la journée à la maison de José Martinez, en me déchirant les ongles avec mes dents. J'avais déjà vu le message que Joe m'avait envoyé tard la nuit mais il ne me rassurait guerre.

Vu comment Iris parle mal de son frère, cela ne me surprendrait pas qu'il ait fait du mal à celui que j'aime.

Donc, je me sens libéré d'un lourd fardeau lorsque je vois Joe traverser la porte en fin d'après midi. La surprise s'empare de mon être tout entier. J'abandonne le thriller que je regardais à la télé et me lève du sofa pour aller vérifier qu'il va bien.

Je le prends fortement dans mes bras et qu'elle est ma surprise de voir qu'il finit par partager mon étreinte après un court moment d'hésitation. Ceci me fait sourire et me donne un peu d'espoir pour notre couple. Peut-être que tout n'est pas fini entre nous, finalement ?

Cette idée me rend enthousiaste et me booste pour passer mes mains dans ses cheveux. C'est vraiment absurde qu'il arrive à croire que je ne l'aime pas vraiment. La simple idée que quelque chose de mal ait pu l'arriver m'a pétrifié.

Il finit par me faire le relâcher doucement puis s'avance vers Iris. Cette dernière lui avoue qu'elle a été inquiète puis lui demande ce qu'il s'est passé. Mon petit ami nous demande de venir nous asseoir avec lui.

Nous ne nous faisons pas désirer et nous asseyons à côté de lui. Il nous raconte sans s'arrêter son odyssée avec le frère d'Iris. Les informations qu'ils me donnent tout le long de son récit semblent vraiment incroyable. Aucun d'eux ne concorde vraiment avec ce que j'ai lu dans Marche Avec Moi.

Il parle d'un article de presse qui prouve que José Martinez a changé de nom, d'un drame et plein de choses qui s'embrouillent dans ma tête. Tout ce que je comprend c'est qu'ils sont là en train de le discriminer et ceci me fait mal. Ja n'arrive pas à l'accepter.

C'est vraiment révoltant de voir cette Iris qui ne sait rien de lui dire que les choses deviennent plus intéressants et qu'elle va percer le mystère qu'il cache. Ceci me donne envie de lui cracher des insultes au visage.

Au final tout ce que je fais c'est garder mon point fermer et l'écouter parler de son enquête en carton avec Joe. Ils parlent d'essayer de devancer le frère d'Iris et cette dernière semble avoir une idée mais elle veut la garder secrète.

Elle passe deux heures à parler à Joe avant de partir. Ils ont essayés à plusieurs reprises de me faire rentrer dans la conversation, en me demandant mon avis mais je n'ai été que très bref. Je me vois vraiment mal entrer dans leur conspiration contre José Martinez. Ce serait bête de ma part de les aider avec leurs fausses pistes.

Une fois seul avec Joe, je décide de mettre en sourdine la frustration et la révolte qui sommeille en moi. J'ai envie d'essayer de recoller les morceaux avec lui.

Il fait déjà nuit, je devrais rentrer chez Henry mais je n'en fais rien. Ce soir je vais rester avec mon petit ami. Même si nous passons toute la nuit en silence avec pour bruits d'arrière plan la télé, ce ne sera pas grave. En ce moment, sa présence seule me suffit.

Pourtant, je suis tout de même deçu lorsque nous passons une vingtaine de minutes sans nous adresser la parole. Je regarde la télé et lui le mur. Si jamais quelqu'un avait vu le couple que nous avions été, il n'arriverait pas à croire qu'il s'agisse vraiment de nous.

Joe finit par me parler que lorsque nous plongeons dans un noir complet. La télé se ferme et toutes les lumières de la maison s'arrêtent en une seule seconde. Il s'avance rapidement à mes côtés sur la canapé. Ses mains ne tardent pas à trouver mon bras puis il me demande ce qu'il se passe. Je passe quelques secondes dans la confusion puis mes neurones finissent par comprendre ce qu'il se passe.

- Ah mais c'est ça! Je m'exclame doucement, alors qu'il se colle complètement à moi.

- C'est quoi au juste? Il me demande, alors que j'entends sa respiration s'accélérer un peu.

- C'est le soir de la scène de la coupure d'électricité dans la ville. Je l'avais presque oubliée. Elle se déroule deux semaines après la rencontre de Henry et José.

- Elle durera combien de temps, cette coupure?

- Le problème sera réparé entre trois ou quatre heures du matin.

- Mais il est vingt et une heure, on passera toute la nuit dans le noir. J'ai peur du noir, tu le sais bien, hein?

- Je serai avec toi.

- Cela ne va pas m'empêcher d'en avoir peur. Aide moi à allumer une bougie, s'il te plaît.

- Attends moi quelques secondes,  je lui demande avant de prendre le téléphone de Henry de ma poche. Je préfère allumer la lampe de ce téléphone, je n'aime pas vraiment les bougies.

- Il y a une raison précise?

- Dans plusieurs livres, ils ont causés des incendies donc je dois avouer que je les déteste.

La lampe du téléphone d'Henry s'allume en ce moment même et me permets de voir le visage quelque peu amusé de celui que j'aime.

- T'es vraiment un gamin, Harvey.

- Autant que t'es un vieux, le faussil.

Ceci nous fait sourire tous les deux et envoie une vague de nostalgie dans mon cœur. Je me revois encore avec lui sur la plage de Fortilus ou encore lorsque nous passions nos journées à nous écrire sur Instagram. Pourtant, je ne laisse pas cette nostalgie me gagner. Le passé est beau mais je dois me battre pour mon présent et mon futur.

- Joe?

- Oui?

- Pourquoi est-ce que je ressens cette folle sensation que tu m'as pardonné?

- Je ne sais pas, peut être que c'est parce que c'est un peu le cas.

- Cela veut donc dire que tu as oublié ce moment de froid qu'il y a un entre nous?

- Non, pas vraiment. Pas du tout, en fait. Je ne l'oublie pas, ma déception s'atténue juste avec le temps et me laisse voir à quel point je t'apprécie.

- Ça me plaît vraiment. J'ai vraiment flippé, j'ai cru que toi et moi c'était fini.

- Nous sommes toujours amis, Harvey. Même si nous tombons, toi et moi ça ne risque pas de terminer maintenant. Notre amitié à été quelque chose de fort, ne l'oublie pas.

- Je ne l'oublie pas.

Voyant qu'un silence veut s'installer entre nous, je m'empresse de faire continuer la discussion.

- Raconte moi un truc honteux sur toi?

- Hein?

- Je trouve que la soirée sera très longue. On pourrait se raconter des trucs sur nous mutuellement. Ce serait cool, tu tu trouves pas?

- Ouais, ce sera cool. Cela nous fera un peu changer les idées. J'ai vraiment besoin de m'accrocher au monde réel.

- A toi aussi il te manque?

- Manquer est un bien faible mots. Il ne se passe un jour sans que je ne pense pas à ma librairie et à Lory. J'ai tellement peur de ne plus les revoir.

- C'est exactement ce que je ressens par rapport à mes amis. J'aimerais tellement pouvoir encore une fois les trouver trop intrusifs. Ça me manque tellement de les voir me poser plein de questions sur nous! Je n'envisage même pas de ne plus pouvoir les voir, ce serait trop cruel. Je n'aurais même pas eu le temps de les dire au revoir.

- Oui, ce serait vraiment dommage de terminer sa vie avec ce goût d'inachevé dans la bouche.  Ce serait un peu comme le mort à la seule différence que l'on pourrait penser à tout ce que l'on a perdu.

- C'est tellement ça. Maintenant, je déteste tellement comment j'agissais avec Harry. Il a toujours été un frère merveilleux pour moi mais je ne l'ai jamais été pour lui. Je n'ai pas été un mauvais frère mais je ne lui ai jamais fait comprendre à quel point je l'aime. Peut être que même moi je ne savais pas à quel point je l'aime.

- Des fois je ressens la même chose avec mes parents, tu sais. Je culpabilise un peu pour ne pas les avoir pardonner. Si jamais je ne les revois jamais, je regretterai d'avoir été aussi dur avec eux.

Ni lui ni moi ne parlons suite à ça. Nous restons dans un silence qui en dit beaucoup. Ce malheur qui s'abbat sur nous est difficile à vivre pour notre couple mais il l'est encore plus difficile pour nous de l'affronter en tant qu'humain. Nous savons tous les deux que nous le vivons pas de la même façon alors nous évitons de nous dire des mots pour nous consoler et nous donner de l'espoir. Tout ce que nous faisons, c'est être là l'un pour l'autre.

- Je déteste vraiment cette entité, tu sais, finit-il par me dire.

- C'est légitime, personne ne lui avait demander de mettre son grain de sel. En parlant d'elle, je t'ai dit que je lui ai parlé?

- Non, comment ça?

- J'ai fait un drôle de rêve et j'étais sûre que c'était avec lui que je parlais. Il m'a dit de faire attention à ce que je fais. Je crois qu'il essayait de me dire que mes actions peuvent avoir de graves conséquences.

- Comme les actions de tout le monde, quoi. Je pensais qu'il t'avait dit quelque chose de plus implicite.

- Je souhaite que c'était le cas. Peut être que ça nous aurait aidé à trouver de vrais pistes pour enquêter.

- Nos pistes sont vraiment solides.

- Laisse tomber, parlons d'autres choses pour nous changer les idées. Raconte moi des choses choquantes sur toi.

- Heu... Ok.

- Allé, je suis sûr que tu peux me mettre sur le cul.

- Peut être ou peut être que non.

Il se met à réfléchir et moi je le regarde avec amour et enthousiasme. La faible lumière du téléphone de Henry sur le canapé le fait paraître encore plus beau. Je laisse donc mes yeux pendus à son visage jusqu'à ce qu'une lueur amusée traverse son regard.

- Je crois avoir trouvé ce qu'il te faut.

- Et ce n'est pas trop tôt.

- Quel gamin sans patience. Bref, laisse moi te raconter mon histoire.

- Je ne t'en empêche pas.

- Je sais et tais toi, s'il te plaît. Tu te rappelles que je t'ai parlé du fait que j'ai évolué avec Colton sur plusieurs secteurs? (Je secoue positivement la tête) Je t'ai aussi avoué que l'on a un peu exploré le sexe ensemble.

- Ah bon? Tu ne me l'as pas dit. Je ne m'en rappelle plus, en tout cas.

- Ah ok. Le truc c'est que nous avons essayé des trucs BDSM ensemble.

- Quoi!? T'as déjà essayé des trucs BDSM dans ta vie? Je suis vraiment choqué, je ne m'y attendais pas.

- Pourquoi?

- Je ne t'imaginais pas capable de jouer avec ses fouets, des sextoys remplis de clous et te faire appeler chien.

- C'est peut être parce que tu me vois comme José Martinez. Puis il faut dire que ton regard sur les activités BDSM est assez stéréotypé.

- C'est parce que je n'en sais pas grand chose dessus si on oublie ce que j'ai lu dans une romance lesbienne. Après, je ne suis pas contre pour apprendre plus dessus.

En lui disant cela, j'utilise un intonation sensuelle puis lui fait un clin d'œil. Son visage se décompose et ceci me fait éclater de rire.

- T'as pas besoin de mourir, je plaisante. Mais si tu prends au sérieux, ça ne me dérange pas.

- J'avais compris, t'inquiètes, exactement comme la fois où tu as dit vouloir visiter Fortilus. Puis, juste pour te dire, je n'aime pas spécialement les activités BDSM. Ça a été un régal pour Colton et moi d'explorer certaines de ces activités une ou deux fois mais on a fini par conclure que ce n'était pas vraiment pour nous.

- Tu as eu le temps de porter des habits coquins?

- Oui, une fois je me suis mis un habit de lapin. Ça avait été fun mais je n'ai plus envie de parler de mes relations sexuelles avec mon ex. Raconte moi un truc choquant sur toi.

Je ne lui réponds rien et me perds dans mes souvenirs pour trouver quelque chose d'intéressant à raconter. Ayant passé la plupart de mon temps libre à lire, je ne trouve presque rien à dire. Cependant, je finis par trouver ce que je dois dire quitte à me couvrir de honte.

- Tu sais que j'adore la lecture?

- Heu... Oui, tout le monde le sait.

- Ouais, je sais. Une fois lorsque j'avais quinze ans, ma mère avait été invité à un mariage. Elle nous a mit beaucoup de pression à mon frère et moi pour nous préparer, moi j'ai passé toute la journée à lire. Je suis allé me doucher grave en retard. Lorsque j'ai terminé de me vêtir, j'ai remarqué que mes chaussures étaient sales. J'ai donc pris la décision de les nettoyer avec ma langue. C'est là que mon frère est arrivé et m'a vu lécher ma chaussure. Vraiment l'un des pires moments de ma vie.

- Oh mon Dieu, c'est dégoûtant! Avec ta langue, sérieusement?

- Je sais que c'est impropre mais j'étais jeune, j'étais donc stupide.

- C'était il y a deux ans, Harvey. Tu as lécher ta chaussure. Tu aurais pu la nettoyer avec l'un de tes habits ou je-ne-sais-quoi mais pourquoi il a fallu que tu choisisses ta langue, bordel!

- Je ne sais pas, sur le moment cela semblait être la meilleure solution.

- Sûrement. Quoiqu'il en soit, je suis choqué. Je ne m'attendais vraiment pas à ça.

- C'est pour ça qu'il faut être sûr de bien connaître quelqu'un avant de sortir avec lui. Maintenant, à toi de me choquer à nouveau.

- Lorsque j'avais douze ans, j'ai souffert de priapisme.

- De priapisme? C'est quoi?

- C'est une maladie qui te cause des érections pendant toute la journée sans que tu sois excité.

Lorsqu'il termine de me dire la définition du priapisme, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Je ne me serais jamais attendu à ce qu'une maladie de ce genre existe. C'est vraiment fun.

- Dit comme ça peut paraître amusant mais ce n'a pas été une partie de plaisir pour moi, c'était vraiment gênant. J'allais à l'école et je me trimballais un pénis dur comme du fer presque toute la journée. Il me faisait mal et ne passait pas toujours inaperçu.

- Tu penses sérieusement que ceci va me faire trouver ça moins drôle?

Un spasme traverse mon corps puis mon rire fuse dans l'air. Ceci fait bouder Joe qui ne me répond pas.

- En parlant d'érection, t'es du genre à avoir le pénis qui touche ton bas ventre ou plus de ceux qui ont le pénis qui reste horizontalement droit? Je lui demande, ne trouvant rien de mieux pour garder la conversation vivante.

- Je suis du genre à l'avoir horizontalement droit, c'est pourquoi qu'il est toujours difficile pour moi de cacher mes érections.

- Moi, je fais parti des chanceux dont le pénis touchent leurs bas ventres. Lorsque j'étais plus jeune, cela me faisait flipper, j'ai cru que c'était une anomalie.

- Ah bon? T'étais un peu con quand même.

- Peut être que je le serais resté si je n'avais pas porté intérêt à la lecture.

- Ceci aurait été la pire décision de ta vie ou peut être la meilleure aussi.

- On peut pas savoir.

- Ouais, c'est ça. Maintenant c'est à toi de me raconter à nouveau quelque chose sur toi que je ne sais pas.

- Je déteste les gens qui portent des fausses verres.

- Ah ouais? Pourquoi?

- Je ne sais pas vraiment. C'est juste comme ça. Ils sont toujours à la recherche de l'attention.

- Mais c'est clairement un mauvais préjugé et de la discrimination.

- Je sais mais c'est plus fort que moi, j'arrive pas à les apprécier.

- Au final, ça ne devrait pas me surprendre venant de la part de quelqu'un qui lit avec de la musique.

- Je n'ai pas la force de débattre sur ça avec toi à nouveau.

- Peut être que l'on devrait, dans ce monde où nous sommes, nous ne savons pas ce qui peut arriver demain.

- Si jamais je pouvais avoir ma dernière discussion avec toi ce soir, crois moi ce n'est pas de ce que je parlerais.

- De quoi parlerais tu?

- Je te demanderais à nouveau pardon.

Ces simples mots changent complètement l'ambiance entre nous. Elle n'est pas insupportable mais est clairement moins agréable que toute à l'heure. Nous nous regardons dans les yeux mais ne nous disons nul mots. C'est sûrement parce que nous savons que le tournant que prend cette discussion peut facilement mettre fin à notre couple que nous - lui pour être plus précis - avons mis en sourdine.

C'est finalement lui qui met fin à ce silence.

- Qu'est-ce que tu me dirais? Il me demande sur un ton doux qui rempli mon cœur d'espoir.

- Je te dirais que je suis désolé de t'avoir enterré sous terre, comme tu l'as dit. Il est vrai que j'ai pendant un long moment menti en cachant l'existence de José Martinez mais mon objectif n'a jamais été de te faire du mal. Dans ma tête, je ne voyais vraiment pas comment cela pouvait te faire de mal. Maintenant que je le remarque, je regrette vraiment de ne pas t'avoir parlé de José Martinez durant notre deuxième rencontre, le jour où je suis allé te voir à la librairie.

- Si seulement tu avais fait ça, peut être que les choses auraient été énormément différentes entre nous. J'aurais sûrement jeté un coup d'œil à ce livre et j'aurais trouvé ma ressemblance avec ce personnage flippante. Puis je t'aurai sûrement envoyé un message pour critiquer le livre. On aurait pu discuter, on serait sûrement devenu ami puis on seraient sortis ensemble. Mais comme toujours il faut que la vie se montre le plus cruel possible.

Chacun de ses mots me poignardent le cœur. Ils me rappellent que si nous sommes là c'est de ma faute. Ils me rappellent que j'ai été un mauvais petit ami. Surtout, ils me font voir que j'aurais pu changer tout ça avec une seule phrase. Un simple "tiens, mais tu ressembles à un personnage fictif que j'adore" aurait pu tout changer mais il a fallu que j'agisse de la pire des manières possibles. Maintenant, Joe et moi en payons les conséquences et Dieu seul sait comment je le regrette.

- Tu as raison mais ce ne sont que des suppositions. Tu aurais peut être pu trouver le résumé de Marche Avec Moi pas à ton goût et ne jamais le lire. Peut être que tu l'aurais apprécié mais que la flemme et ta timidité t'aurait empêché de m'envoyer un message. Notre histoire a peut être été saboté depuis le début mais nous ne pouvons nier qu'elle a été magnifique, nous avons vécus des moments merveilleux.

- C'est inutile de voler si c'est pour tomber plus tard.

- Bien au contraire, c'est le fait de tomber qui rend voler beau. Le fait que le bonheur possède une fin ne doit pas être un motif pour rester loin de lui. Cette fin devrait plutôt être un motif pour profiter du bonheur le plus qu'on peut. Voler n'est rien sans tomber.

- Tu dis ceci seulement parce que tu n'es pas encore tombé comme je suis tombé. C'est normal de sentir que tomber n'est pas si grave lorsqu'on ne voit pas celui que l'on aime partir du jour au lendemain, lorsqu'on ne ressent pas la déception de voir ses propres parents le trahir et qu'on apprend pas que votre petit ami ne vous aime que parce que vous ressemblez à un putain de personage fictif.

- Je suis désolé si je t'ai blessé, c'était pas mon objectif. Ce que j'essaye de te dire c'est que tu ne dois pas laisser tes déceptions t'empêcher de revenir vers moi, si c'est ce que tu veux.

En lui disant cela, mon cœur commence à se serrer. J'ai peur qu'il n'accepte plus de venir vers moi, qu'il m'annonce que notre couple est terminé. Je n'arrive pas à imaginer à quel point je me sentirai mal si cela arrive.

- Pour être honnête, j'ai envie de revenir vers toi, Harvey. Ce qui m'empêche de le faire c'est la peur que je ressens. J'ai peur d'à nouveau finir blesser. J'ai pris le décision de te faire confiance à toi et la vie une fois et j'ai été déçu. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine que je prenne à nouveau le risque de me sentir brisé?

- Je ne veux pas te dire quoique soit qui puisse influencer ton choix mais sache que je serai l'homme le plus heureux de la terre si tu me donnes une seconde chance. J'ai merdé avec toi, je le sais mais mon erreur ne me définis, je peux me racheter. Je veux être là pour toi en tant que ton gamin, en tant que petit ami, en tant que ton Harvey quoi. Si tu me donnes cette chance, crois moi je ne merderai plus.

Il ne me dit rien. Mes yeux eux restent rivés sur lui, alors que mon cœur bats la chamade. La façon dont il semble en profonde réfléxion me prouve qu'il est sur le point de prendre sa décision. Sans mentir, cela me fait peur. Je sais que je peux le perdre là maintenant et cela me fume. Je décide donc de lui dire quelques mots pour faire pencher la balance en ma faveur.

- Puis c'est vraiment bête de penser que je ne t'aimes pas. Certes j'adore José Martinez mais celui pour lequel mon cœur bats c'est toi. C'est avec toi que j'adore envoyer des messages jusqu'à pas d'heure, avec toi que j'adore jouer à notre jeu de deviner le mots par sa première lettre, avec toi que j'adore regarder Luz à Ozville, avec toi que j'adore lire. C'est toi que j'adore, tout court.

Peut être que c'est parce que j'ai lit trop de livre romantique mais je verse une petite larme. C'est sûrement elle qui fait pencher la balance. Lorsque j'essaye de l'essuyer, Joe se jette sur moi et plaque fortement ses lèvres contre les miennes. Il les mouve avec force dans un baiser ryhtmé.

Cela fait exploser de la joie dans tout mon organisme. Je suis heureux. J'oublie donc la fait que je déteste les baisers et l'embrasse avec fougue.

Notre baiser devient donc acharné. Je me montre si sauvage pour démontrer ma joie, Joe lui est ainsi pour pouvoir aller à fond dans sa décision. Comme quand on fait une bêtise et que l'on arrache rapidement le pensement pour ne pas penser à son ampleur. C'est sûrement sa façon de vaincre sa peur de finir à nouveau blesser.

Il finit par mettre fin à la danse fougueuse de nos lèvres après quelques minutes. Je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai aimé un baiser. Ceci me fait sourire puis je prend mon petit ami dans mes bras.

- Je t'aime tellement, je lui murmure, ayant presque à nouveau les larmes aux yeux.

- Moi aussi je t'aime, Harvey. C'est la première fois de ma vie que je pardonne quelqu'un.

- Si je suis le seul à pouvoir gratifier de cette grâce sache que tu n'auras plus à pardonner personne. Je ne te décevrai plus.

- J'espère que ce sera le cas. Je ne pourrai plus supporter d'à nouveau avoir la cœur brisé.

- Tu peux me croire, je ne te blesserai plus. Si seulement tu savais à quel point tu m'as manqué.

- Toi aussi tu m'as manqué.

Nous ne disons plus rien et restons dans les bras de l'autre. Je sens la joie emplir mon cœur et j'en profite. Nous restons ainsi pendant plus d'une dizaine de minutes. Des toquages à la porte de José Martinez nous fait nous séparer rapidement.

Une voix ne tarde pas à accompagner les toquages qui se font plus fort sur la porte.

- José Martinez, sortez. Ou ouvrez moi la porte mais nous devons nous voir. J'ai des choses à vous dire. Ouvrez si vous ne voulez pas que j'entre.

C'est une voix rauque que je reconnais. Elle me dit quelque chose mais je ne vois pas à qui elle peut bien appartenir.

- Je connais cette voix mais je ne vois pas qui c'est, je chuchote à Joe alors que les bruits deviennent plus forts.

- C'est l'inspecteur Peterson Pluvious, le frère d'Iris.

🧡🍁

Bonsoir, la famille. En voilà un joli petit chapitre tout mignon. Alors, qu'avez vous pensé de la re-mise en couple de nos deux protagonistes?

Oui, les faits sur Joe et Harvey c'est pour vous tuer😂😂 Le pire c'est que après le truc BDSM tous sont mes confessions. J'ai déjà vraiment nettoyer mes chaussures avec ma langue et j'ai souffert du priapisme et je ne blaire pas les gens qui portent des lunettes 💀

Bref, merci de me lire à vous tous.

A samedi 🤍🥺

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