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~23~

Joe

Ma réunion avec Iris et Harvey n'a pas duré plus longtemps. Une fois d'accord sur mon rendez-vous avec le psychologue, Iris est partie chez elle. Harvey est resté quelques secondes de plus pour pouvoir discuter mais nous n'avons rien trouver à dire.

Nous étions à des kilomètres du couple fusionnel et mignon que nous étions il y a quelques jours. Assis face à face, le silence remplaçait les rires et les blagues qu'il devraient avoir entre nous.

Se rendant sûrement compte que rester avec moi n'allait mener à rien, il a fini par s'en aller. Il m'a laissé seul avec mon cœur brisé et mes peurs. Je suis allé me coucher et la fatigue a fini par être plus forte que mes pensées. J'ai dormi jusqu'au matin.

Le lendemain dimanche, j'ai passé une journée à lire jusqu'à ce que Harvey et Iris viennent, une fois la nuit tombée. Harvey s'est encore plaint d'à quel point vivre la vie de Henry Speechy est difficile pour lui. Apparemment, ce dernier est rempli d'amis donc il ne sait pas vraiment comment s'y prendre avec tous.

Iris elle nous a annoncé qu'elle n'a pas beaucoup avancé avec l'enquête mais qu'elle continue à faire des recherches. Il semblerait qu'elle ait une piste vraiment forte mais elle veut la garder secrète.

Puis ils sont partis et tout le reste de la semaine a été ainsi jusqu'à mercredi. Comme l'avait prévenu Harvey, un politicien s'est fait arrêté pour pédophilie. Apparemment, il entretient une relation amoureuse avec une gamine de seize ans.

Vu que c'est le père du meilleur ami de José Martinez, ce prétendu meilleur ami est venu me voir. Si c'était mon ami je lui aurais bien fermé la porte aux nez mais je ne pense pas que ce soit ce que José Martinez aurait fait. Ce mec a l'air si parfait que je doute qu'il aurait pu abandonner son meilleur ami même s'il l'a abandonné alors qu'il est accusé de meurtre. Certes, il était en voyage d'affaires mais il aurait pu faire un sacrifice pour son meilleur ami. Un seul appel aurait pû suffir.

J'ai donc essayé de le consoler. Il ne semblait pas vraiment en avoir besoin. Il m'a avoué qu'il est triste par rapport à comment sa mère se sent mais qu'il est en quelques sortes heureux que justice soit faite.

Après, il s'est excusé auprès de moi pour ne pas avoir été là pour moi. Je lui ai rapidement fait comprendre que ce n'est pas grave. Il m'a donné un grand câlin et je le lui ai remis en toute hypocrisie.

Aujourd'hui, c'est jeudi. Je vais rencontrer le psychologue qui m'a appelé la semaine dernière. Ceci me fera peut être enfin trouver une bonne piste à explorer pour mener l'enquête et découvrir ce qu'il s'est passé. En me servant du numéro du psychologue, j'ai pu localiser l'endroit où se trouve son cabinet donc ceci ne posera pas problème pour que j'y aille tout seul. Harvey s'est beaucoup imposé pour que je ne le fasse pas mais Iris a décidé le contraire.

Selon elle je suis assez intelligent pour utiliser un GPS - ce qui est vrai . Puis, elle pense que son frère pourrait me suivre et que ce ne serait pas productif qu'il découvre que Henry Speechy - Harvey - et elle sont de mèches avec moi. Ceci serait assez pour nous incriminer Harvey et moi.

Je ne suis pas le mieux informé sur le système judiciaire de mon monde mais je trouve que celui-ci est vraiment merdique. Je suppose que si je leur parle du mien, les gens de ce monde en penseront la même chose de lui.

Donc lorsque l'après-midi arrive, je m'habille de l'une des chemises blanches et de l'un des pantalons noirs de José Martinez. J'ai pensé à couper un peu des cheveux de José Martinez pour qu'ils ressemblent plus aux miens comme l'a fait Harvey mais au final je me suis arrêté. Ce n'est pas mon corps donc je ne peux pas en faire tout ce que je veux. Je ne sais pas si José Martinez aurait été d'accord pour que je les coupe.

Je m'en vais alors rencontrer le psychologue avec les grosses boucles de José Martinez. En suivant les instructions du GPS, je finis par arriver devant le cabinet du psychologue. C'est un beau bâtiment au mur blanc qui crie le luxe à des kilomètres à la ronde.

J'y pénètre le pas hésitant pour remarquer que c'est tout autant luxueux à l'intérieur. Au final ce n'est pas choquant que José Martinez fréquente ce genre d'endroit vu qu'il est littéralement très riche.

Je finis par croiser une jeune femme brune à l'accueil. Elle me salut puis me dit d'attendre quelques minutes. Je suis venu en avance. Mon rendez-vous c'est dans dix minutes. Je lui obéis et reste assis, en utilisant le portable de José Martinez. Harvey m'a donné le mots de passe.

Une dizaine de minutes plus tard, je vois une femme sortir d'un couloir. Elle semble honteuse et se cache derrière son téléphone pour que je ne la vois pas. Je comprends que dans ce monde aussi, des gens ont honte de voir un psychologue.

La secrétaire m'informe que je peux y aller. Je lui souris et me dirige vers le couloir qui débouche sur une porte blanche comme tout le reste du cabinet.

J'active le micro de mon téléphone puis j'ouvre doucement la porte pour voir le psychologue assis derrière son bureau espacé tout noir. C'est un homme à la peau noire, aux cheveux gris à cause de son âge et qui porte d'énormes lunettes noires rondes. Il me regarde avec un air jovial et ceci fait battre mon cœur la chamade.

Je m'approche de son bureau puis je m'asseois. Le cœur battant à cent à l'heure, j'ai l'impression que je suis pris au piège. J'ai envie de courir et de laisser ce bureau. Je n'ai jamais aimé les psychologues. Ce sont juste des hommes comme nous qui pense pouvoir aider tout le monde juste parce qu'ils ont un diplôme. Pourtant, ceci nécessite plus que ça parce que les gens sont beaucoup plus que les figures de cas qu'ils étudient.

- Bonsoir, José, me salut l'homme, me faisant lever mes yeux pour le regarder.

- Bonsoir, monsieur, je lui réponds vaguement, ne sachant pas comment l'appeler.

Les recherches de Iris sur cet endroit me disent qu'il s'appelle Mancel Kennedy mais je ne sais pas comment à l'habitude de l'appeler José Martinez.

- Voyons, José, vous n'avez pas besoin de m'appeler monsieur. Depuis huit ans que nous nous connaissons, vous savez bien que vous pouvez m'appeler Mancel, me corrige rapidement le psychologue avec un gros sourire.

- Je le sais Mancel, excusez moi. Je suis juste perdu avec tout ce qui m'arrive.

- Je n'en doute pas. Vu comment vous êtes dans un état déplorable depuis ces onze dernières années, ce drame ne peut que vous secoué fortement.

Depuis ces ondes dernières années? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire? Harvey n'a jamais mentionné en aucun cas que José Martinez n'allait pas bien.

Je ne laisse pas ce détail me décontenancé. Je continue à jouer la comédie, lorsque je prends à nouveau la parole.

- Vous avez raison, ce qu'il s'est passé m'a beaucoup chamboulé.

- Vous voulez en parler?

Pendant une seconde, l'envie de lui raconter la vérité me prend mais je la supprime rapidement. Je suis ici pour avoir des informations sur José Martinez et non pour vraiment parler à ce psychologue.

- Je n'en ai pas envie désolé. Être accusé de ce meurtre que je n'ai pas commis est quelque d'horrible.

- C'est justement pour ça que vous devez m'en parler si vous le voulez. C'est mieux de parler de ce genre de choses que de les garder à l'intérieur de soit même. Surtout si ça vous fait penser à elle. Enfin à lui, excusez moi.

Les paroles de Mancel deviennent de plus en plus incompréhensible. Il parle d'une personne mais je n'arrive pas à voir de qui il s'agit. Je reste en silence mais mon silence ne semble pas lui poser de problème. Il continue à parler.

- Ce qu'il s'est passé avec lui a beau dater de plus d'une dizaine d'années, je sais que cela vous tourmente. Ces deux événements ont beaux être différent, ils possèdent tous les deux un point commun ; ils vous désignent comme coupable. Si jamais ça vous fait penser à elle, enfin à lui, excusez moi à nouveau, vous devez me le dire afin que j'essaye de vous aider. Je sais comment c'est difficile pour vous de porter un tel fardeau, c'est pour ça que je vous aide à le porter depuis toutes ces années. Donc, laissez moi encore vous aider à le porter.

Ces paroles me choquent encore plus. José Martinez porte un fardeau depuis des années? Sans mentir, ceci me surprend fortement. Que ce soit de ce que j'apprends de Harvey, de Iris ou de ce que je remarque seul José Martinez a l'air d'un homme parfait. Il a réussi à devenir riche du haut de ses vingt-six ans, il est très beau et possède très peu d'amis, en étant un homme rempli de toutes les qualités.

Quel peut bien être ce fardeau aussi lourd qu'il porte?

- José Martinez, pourquoi êtes-vous si silencieux aujourd'hui? Finit par me demander le psychologue, voyant que je ne réponds pas à sa proposition.

- Je voudrais vous répondre mais... Je... J'ai oublié ce qu'il s'est passé, je lui avoue, lui donnant à moitié la vérité, en espérant paraître crédible.

- Comment ça? Vous ne souvenez plus de lui?

- C'est exactement le cas. Je ne me souviens plus de rien qui a rapport avec lui.

- Même pas de son visage?

- Non, je ne me rappelle pas de son visage.

- Si je vous dit Nerst, ça ne vous dit rien non plus?

Me rappelant des instructions de Harvey qui m'a conseillé sur comment bien jouer la comédie, je fais semblant de réfléchir pendant quelques secondes. Je plisse mon front et laisse mon regard trainer dans le vapes.

- Je crois m'en souvenir un peu mais c'est très flou en même temps, je finis par lui mentir, en faisant toujours semblant de réfléchir.

- Je crois comprendre ce qu'il s'est passé avec vous mon cher mais je dois d'abord faire quelques recherches pour pouvoir en être sûr, il me répond, en notant quelques choses sur le carnet noir devant lui avec son stylo d'encre rouge.

- Vous pouvez tout de même me le communiquer.

- Je crois que votre cerveau a supprimé volontairement la personne dont nous parlons de votre mémoire. Donc, tous vos souvenirs en rapport avec cette personne ont disparus. C'est quelque chose d'extrêmement rare mais ceci arrive quelques fois. Je suppose que ça a été causé par le choc.

- Je vois. Pourquoi ne pas me raconter tout ce qu'il s'est passé avec cette personne alors?

- Parce que ce n'est pas mon rôle. Votre cerveau vous laissera retrouvez vos souvenirs lorsqu'il le trouvera nécessaire. En plus, vous racontez cette histoire peut vous mettre dans un état de choc trop élevé. Vous la racontez avec tout ce que vous vivez en moment, ce serait en quelques sortes signer votre arrêt de mort.

- C'est si grave?

- Je ne suis personne pour juger ce qui est grave ou non. Tout ce que je sais c'est que cette histoire vous fait énormément de mal. Vous devrez peut être même être heureux d'arriver à l'oublier pour un petit moment.

La manière d'agir de ce psychologue m'exaspère vraiment. Il me dit qu'il ne peut pas me dire la chose mais n'arrête pas de me spoiler à quel point c'est grave. Peut être que la psychologie est aussi different dans ce monde et que tout ce qu'il me raconte là c'est de la merde.

- Sinon Mancel, est-ce grave si un individu développe des sentiments pour un personnage de fiction?

- Ce n'est pas grave. C'est assez normal de terminer la lecture d'un livre ou de terminer le visionnage d'un film puis de ressentir beaucoup d'affection pour un personnage. Ceci peut même se transformer en crush mais normalement ça passe dans maximum un mois.

- Et si la personne garde ce béguin pendant plus de quatre ans et qu'elle aime ce personnage comme des gens du monde réel, c'est normal?

Son visage devient d'un coup plus sérieux. Mon cœur se serre. J'ai peur que ça soit quelques choses de très sérieux.

- Pour être tout à fait honnête, ceci n'est pas quelque chose de bien méchant mais ceci ne reste pas moins un trouble du comportement. Il se manifeste la plupart du temps chez les jeunes adolescents mais personne n'en est épargné.

- Qu'est-ce qui peut le provoquer?

- Chaque cas observé semble à part pour être honnête. Néanmoins, ce que nous pouvons comprendre c'est que ce trouble du comportement est toujours causé d'un manque d'attachement au manque réel. Ce sont souvent des jeunes gens qui n'arrivent pas à aimer leurs environnements ou encore d'autres qui ont été déçus depuis leurs plus jeunes âges du monde qui en souffrent. Ces gens on tendance à trouver le monde plat et inintéressant. Donc, ils vont se chercher ce qu'ils appellent une safe place pour se cacher. Ça peut être un film, une série voir même un artiste. Trouvant cette safe place plus bien que le monde réel à leurs yeux, ils s'accrochent beaucoup plus à elle qu'au monde réel pour vivre. Ce qui peut engendrer que ces gens développent des sentiments pour des personnages fictifs ou encore des célébrités qu'ils n'ont jamais vu en vrai.

- Et ses sentiments, sont-ils réels?

- La personne peut facilement le penser mais en vrai ce ne sont pas de vrais sentiments. C'est juste de l'admiration. Cette personne n'aime pas vraiment le personnage en soit mais plutôt comment il aimerait que les gens soient en réalité.

- Et comment ils réagissent lorsque vous leur faites comprendre que cet amour n'est pas sain?

- Il n'y a pas vraiment une réaction normale, chaque personne peut réagir de façon différente. Pourtant, ils penseront tous de la même façon. Ils penseront que vous ne pouvez pas comprendre parce que vous n'avez pas vécu ce qu'ils ont vécu. Dans leurs têtes, cette safe place, ce monde ou encore ce personnage représente ceux qui les à empêché de sombrer. Ils se sentent attachés à eux et n'acceptent jamais que l'on dise du mal d'eux. Donc, ils ne vous croiront pas.

Ces paroles me font rapidement penser à comment c'est difficile pour Harvey de nous entendre Iris et moi faire des suppositions sur José Martinez. Ça me fait aussi penser à une fille que je connaissais aux Etats Unis. Après avoir eu le cœur brisé, elle s'est mise à écouter beaucoup de Taylor Swift. La musique de Taylor est fini par devenir sa passion. Puis elle s'est mise à regarder tous ses interviews et après elle a acheté tous ses albums. Une fois, Lory lui a dit qu'elle ne connait pas aussi bien Taylor qu'elle le pense, elle s'est mise en colère et s'est mise à parler d'à quel point elle se sent proche d'elle. C'est aussi le cas d'un gars qui est un grand d'un groupe de K-pop, Stray Kids.

Ceci me fait près frissonner de réaliser le nombre de personne qui souffre de ce trouble du comportement sans le savoir.

- Est-il possible pour ces personnes de se... reconnecter à la réalité?

- Je pense que oui mais tout d'abord ces personnes doivent réaliser que leurs modes vies n'est pas sain puis elles doivent le vouloir. Tant qu'elles préfèrent les mondes fictifs au monde réel, personne ne peut les aider. C'est bien ça le problème du syndrome Hergason.

- Le syndrome Gaherson? C'est le nom de ce trouble du comportement?

- Oui, il a été nommé en hommage à Hergason Drew, le premier à en avoir souffert. C'était un jeune homme tout ce qu'il y a de plus normal. Son problème à lui au début c'était ses parents, ses derniers n'arrêtaient pas de lui dicter que faire et que ne pas faire. Vu qu'il était pansexuel, il s'est aussi fait harcelé par pas mal de personnes dans son entourage. Il s'est donc plongé dans la peinture pour oublier sa vie morose. Lorsqu'il peignait, il arrivait à trouver un monde rempli de couleurs et différentes de sa vie grise. Il a donc commencé à préféré ce dernier au monde réel. Comment toute personne atteinte de cette trouble du comportement, il a perdu l'envie de faire de nouvelles rencontres et restait dans sa bulle. Un jour, ses parents l'ont privé de peinture. Comme toutes personnes souffrant de ce trouble du comportement, lorsqu'il n'a retrouvé pas sa safe place il a au l'impression que la vie n'avait plus de sens. Alors, il a mis fin à ses jours.

- Donc, ça peut être dangereux?

- Oui, ça peut l'être car cette personne est en quelques sortes dépendant de quelques choses d'inexistant pour vivre. Ce qui au début pouvait juste sembler être une passion anodine peut facilement devenir une épée de Damoclès quand elle devient le centre et la seule chose qui occupe la vie des gens.

- Comment faire pour éviter ce trouble du comportement?

- Déjà, il faut essayer de garder une vie sociale active. Avoir des amis ce n'est pas suffisant. Vous devez essayer de rencontrer de nouvelles personnes, faire des activités que vous ne connaissez pas et surtout ne pas donner à votre passion la priorité sur tout ce qui vous entoure.

Je note ces conseils dans un coin de ma tête. Si ce n'était pas Lory j'aurais facilement pu être atteint de ce trouble du comportement. Ou peut-être que je suis moi aussi atteint?

Je me rappelle de la fois où j'ai dit à Harvey que je préférerais les livres aux humains et ceci fait battre mon cœur à cent à l'heure de peur. Je n'ai vraiment pas envie de soufrir de ce trouble du comportement. Je n'en ai pas du tout envie.

Pourtant, personne n'en a envie et le nombre de personnes qui en sont atteints est sûrement très élevé. Si jamais on ne l'a pas encore découvert dans mon monde, il est plus que temps que cela arrive. Les gens qui en sont atteints ont besoin d'aide.

Comme Harvey...

🧡🍁

- Tu es en retard, Harvey, ne peut s'empêcher de commenter Iris, agacée à bloc, alors que Harvey arrive une nouvelle fois en retard à notre rendez-vous.

- C'est facile pour toi de me juger. Celui qui a une famille avec une mère qui change de visage toutes les heures à surveiller pour sortir c'est moi, lui réponds ce dernier de mauvaise grâce en s'asseyant à côté de moi.

Il me salut doucement mais ne me donne pas plus d'attention. J'ai l'impression que nous commençons tous les deux à accepter que notre couple est terminé. Cela nous pince le cœur mais nous commençons à regarder la vérité en face.

- Bon, avant de commencer je dois te poser une question, Joe. Comment tu t'es senti exactement le soir du meurtre de Lana Spoke? Me demande Iris.

- C'est assez floue dans ma tête pour être honnête. Je me rappelle que j'ai eu mal au cou puis j'ai vu complètement noir. Lorsque je me suis réveillé, je me sentais complètement sonné. Je n'arrivais pas vraiment à comprendre ce qui m'entourait.

- Est-ce que tu as été particulièrement nerveux après? Elle me demande, en me fixant avec intérêt.

- Bien sûr. J'étais complètement perdu et j'étais accusé d'un meurtre. J'avais été énormément nerveux.

- As-tu ressenti une douleur quelconque après ?

- Je ne m'en rappelle plus mais je crois que le lendemain j'avais un peu mal au coup.

Sans me donner plus d'explications, elle me saute presque dessus puis elle enlève mes cheveux sur mon cou, les passant derrière celui-ci. Le cœur battant rapidement, je ne bouge pas comme si le moindre mouvement de ma part pourrait causer ma mort subite.

Il faut dire que le souffle d'Iris sur mon cou ne m'aide pas non plus à me détendre. Surtout qu'elle appelle Harvey pour qu'il vienne lui aussi le regarder. Ils échangent discrètement entre eux, me rendant encore plus stressé. Ceci me donne l'impression que mon cou cache quelque chose d'horrible.

Quelques secondes plus tard, Iris et Harvey se remettent à leurs places. Je leurs demande rapidement ce qui cloche avec mon cou. Je ne peux m'empêcher de le toucher, comme si ça allait le protéger et atténuer mes peurs.

- Il y a une sorte de petit trou. Il est vraiment minime, presque invisible. Ça a l'air d'être une piqûre d'abeille, m'explique Harvey, voyant qu'Iris reste un peu perdu dans ses pensées.

- Un petit trou? Comment est-il arrivé là? Je lui demande en retour, gardant ma main droite plus fortement sur mon cou.

- J'en ai une idée, regardez ça, intervient finalement Iris, avant de prendre son téléphone portable.

Elle le déverrouille et le tend à Harvey et moi. Nous le prenons pour lire la foule de lettres qui se tient fièrement debout devant nous. Leur petite taille accommoderait bon nombre de gens mais pas deux gros lecteurs comme Harvey et moi. Alors, je me plonge rapidement dans la lecture de ce qui semble être l'extrait d'un article de journal.

Si la concurrence pensait pouvoir dominer le marché international, la prestigieuse compagnie Volt and Tek vient clairement de leurs prouver le contraire. Le géant de l'innovation sur plusieurs secteurs impressionne la foule avec ses cinq nouvelles sorties. Personne n'a jamais rien créer de si bien, malgré à quel point notre société est avancé. En effet, nulle invention telle que la poudre explosive, le liquide nocturne, la chaise flottante, le mini-soleil et la jupe parapluie n'ont été créés.

Ces objets tout droit sortis de film de science-fiction et qui coûtent une fortune sont déjà en vente. Certains milliardaires sublimés par eux ont déjà dépensé des millions pour les procurer. Ceci se comprend parfaitement quand on sait à quel point ces objets sont géniaux.

La poudre explosive comme son nom l'indique est une poudre qui arrive à s'enflammer au toucher du feu. Tel de l'essence, il propage le feu à la seul différence qu'il s'arrête là où il ne trouve plus de poudre. Excellent pour faire des feux de Camp sans brûler une brindille aux alentours.

Le liquide nocturne lui est quelque peu controversé. Il permet de faire dormir quelqu'un pendant environ un quart d'heure avec un millilitre. Il est indétectable dans le sang. Lorsqu'une personne se l'administre pour la première fois, il peut se sentir étourdi au réveil. Il se peut même qu'il soit très sensitif. Si l'on oublie ces petits détails nous pouvons juger que c'est une très bonne arme pour lutter contre les insomnies et pour vraiment connaître la douceur des bras de Morphée qu'il le veuille ou non.

L'article s'arrête ainsi. Iris l'a coupé là. Harvey termine de lire quelques secondes plus tard puis se mets comme moi à regarder Iris. Cette dernière nous regarde avec un regard exaspéré et un brin agacé. Elle a l'air de nous prendre pour les plus grands idiots de ce monde.

- Ne me dites pas que vous n'avez pas compris? Elle finit par nous demander, sûrement lassée de ce jeu de regard.

- Compris quoi? Je lui demande, perdu.

- Que tu as reçu ce fameux liquide nocturne avec une seringue dans ton cou.

- Cela voudrait donc dire que quelqu'un a tué cette femme et qu'il essaye d'incriminer José Martinez?

- Oui, ceci voudrait dire que José Martinez a été victime d'un complot.

- Non, non, non, non, non, non, non, non, non! Arrêtez vous avant de continuer à dire plus de bêtises s'il vous plaît. Personne ne voudrait faire de mal à José Martinez. Il n'a que très peu d'amis et tous les gens qui le connaissent l'aime, s'empresse de nous couper Harvey, nous empêchant une nouvelle fois de commettre le sacrilège que représente dire du mal José Martinez pour lui.

- Comment tu peux en être aussi sûr. Ce livre a bien été raconté par un seul narrateur, pas vrai? Le contre Iris, en le regardant avec un regard sévère.

- Là n'est pas la question. J'ai lu ce livre une énorme quantité de fois et je peux t'assurer que tout le monde aime José Martinez.

- Je n'en ai pas l'impression, Harvey. Son meilleur ami me donne une drôle d'impression. Il n'a pas été là pour lui alors que José Martinez était censé être au plus bas. Puis, il m'a dit une drôle de choses lors du crime. Il m'a parlé de justice, j'ajoute, faisant taire mon petit ami pendant quelques secondes.

- Armando c'est le meilleur ami de José Martinez depuis l'enfance. Ils allaient à la même école et ils ont même déménagés ensemble. Pourquoi lui ferait-il de coup bas? Me contre mon petit ami, la voix désespérée.

Ça se voit qu'il a envie qu'on le croit.

- Je m'en fiche des relations de cet Armando avec José Martinez. Tout ce que je sais c'est que nous avons une bonne piste et que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas l'explorer. Donc, laisse tes gamineries pour plus tard Harvey, lui réponds simplement Iris, en regardant ses ongles longs.

- Nous avons aussi quelque chose d'autre chose qui nous prouve que cette piste est la bonne, je les informe, en sortant mon téléphone de sa poche.

- Ah bon? C'est quoi?

Sans plus laisser Iris parler, je commence à passer ma discussion avec le psychologue que j'ai enregistré. Je les laisse écouter les informations nécessaires, avant de couper l'enregistrement avant la partie où je lui ai parlé du problème de Harvey.

En parlant de ce dernier, je dois avouer qu'il a l'air déboussolé. Ses paupières battent à un rythme fou et j'ai même l'impression de voir ses yeux devenir rouge. Comme s'il avait l'envie de pleurer.

Du côté d'Iris, c'est tout le contraire. Elle semble excitée et semble aussi avoir envie de peter le plafond et d'aller danser dans l'espace.

- Mais c'est super. Je savais bien que sous airs de garçon parfait, ce José Martinez cachait quelque chose de louche. C'est fou comme ces gens qui semblent si calmes sont toujours si démoniaques, elle s'exclame, en notant sur son téléphone.

Je me prépare à rire avec elle mais je m'arrête en bout de route. La situation dégénère complètement, il n'y a plus raison de rire. Harvey se lève brutalement et jette le téléphone d'Iris d'un geste de la main. Il saute sur elle et lui tient fermement les poignets. J'ai l'impression qu'il lui fait mal.

- Arrêtes de dire du mal de José Martinez, putain! Tu parles mal du mec alors que tu ne le connais même pas. C'est inacceptable, il a le temps de lui crier dessus, avant que je le tire par les bras.

Il se laisse faire gentillement mais au fond de ses yeux je vois brûler de la rage et sa respiration est ératique. Je vois en lui un animal près à se battre pour protéger sa maison. Un lion dont on essaye de briser sa savane près à mourir pour la sauver.

Puis lorsque je pense aux propos du psychologue, je me dis qu'il n'est pas si différent de ça. Harvey est juste un adolescent qui essaye de protéger sa safe place. C'est juste trop difficile pour lui d'accepter que l'homme à qui il s'est raccroché des années durant est différent de ce qu'il pense.

- Je... Je... Passez une bonne nuit, il finit par nous dire, avant de partir rapidement, sans même essayer de croiser mon regard.

Une fois qu'il est complètement parti, je m'asseois sur le canapé et demande des excuses à Iris pour le comportement de Harvey.

- Pas besoin de t'excuser, c'est sa faute à lui pas à toi. J'ai l'impression que ce gamin n'est pas trop stable mentalement, elle me répond, alors qu'elle vérifie que son téléphone n'est pas brisé.

- Ne dis pas ça, c'est un peu méchant.

- Désolée mais je suis sincère. Sa fixette sur José Martinez c'est clairement de l'obsession. Puis il croit le connaître comme quelqu'un de réel, alors que pour lui c'était juste un personnage fictif. Il croit en lui plus qu'en toi son réel petit ami. Ça se voit qu'il n'est pas trop sain d'esprit au final.

Je ne lui réponds rien pour ne pas trahir Harvey. Adhérer à de telles propos dites à son égard c'est définitivement une trahison. Pourtant, je sais très bien qu'Iris a raison. Harvey n'est pas trop stable mentalement. Je ne crois pas que ce soit quelque chose de vraiment grave mais ce n'est pas quelque chose que l'on doit balayer de la main non plus.

Alors, je soupire pour éviter d'avoir mal à la tête. J'ai déjà une prison à éviter, une enquête à résoudre avec Iris et un petit ami qui a un peu besoin d'aide. C'est déjà largement trop suffisant pour moi.

🧡🍁

Wattpad c'est vraiment de la mrde! Je vous ai posté le chapitre 22 depuis la seule dernière et il l'a depublié pour son bon plaisir. Maintenant ça gâche complètement mon humeur :( je fais de mon mieux pour faire des updates réguliers et Wattpad agit genre "faisons le chier c'est fun.". Bref, j'espère que cela n'a pas dérangé votre lecture.

Sinon, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Ça donne une autre direction à l'histoire, moi j'adore.

A samedis. J'espère que Wattpad va pas encore me faire chier.

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