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Chapitre 69

Chapitre 69.

Wilds courut aussi vite que possible malgré les obstacles – fumée, retour de flammes, prisonniers bagarreurs ou blessés – pour rattraper Wayne. Il finit par le retrouver au détour d'un couloir. Instinctivement, sa main tâtonna le côté de sa cuisse comme pour y trouver son arme de service. Bien sûr, il ne la trouva pas, mais il se rendit cependant contre que son téléphone portable n'était plus dans sa poche... Il avait dû glisser pendant sa course. Une lueur de panique traversa son regard.

— Tu cherches quelque chose ? le nargua Wayne depuis l'autre bout du couloir.

Le blond sortir alors de sa poche le fameux cellulaire qu'il avait dû lui piquer en sortant de la cellule de Chaz. Wilds fronça les sourcils.

— Foutu kleptomane !

Wayne se contenta de rire avant de retirer la carte SD et SIM du téléphone. Il balança le portable au sol et l'écrasa sous sa chaussure d'un violent coup de pied qui réduisit l'appareil en moreaux.

— Tu ne m'en voudras pas de faire disparaître toutes les preuves que tu avais amassées contre moi. Avec la prison qui brûle avec toute la paperasse et ton outil de travail démoli, tu auras bien de la difficulté à prouver qui je suis à tes supérieurs. Je voudrais bien voir ça !

Sur ce, le blond jeta les deux micro-cartes dans les flammes, se protégeant le visage d'une main.

— Tu as complètement perdu la tête ! s'exclama Wilds, furieux. Tu crois vraiment que tu vas réussir à te barrer d'ici ? Ils te retrouveront en moins de deux !

— Au moins, j'aurai essayé.

Aussitôt, il recommença à courir. Il avait l'air de parfaitement savoir où aller. Ils l'avaient tous sous-estimé. Wayne était bien plus intelligent qu'ils n'auraient pu le penser. Son plan était ficelé et préparé à la seconde près depuis des semaines et des semaines, digne d'un film Hollywoodien.

***

— C'est foutu, grogna Chaz de peine et de misère, autant me laisser crever ici.

Il avait toujours su que sa dernière sortie de prison se passerait à l'intérieur d'un cercueil.

— Il en est hors de question ! protesta vivement Isaac.

Il n'allait laisser personne mourir où que ce soit et très certainement pas dans un incendie de prison !

— C'est déjà fini pour moi... sauve ta peau.

Chaz savait que, même s'il survivait aux flammes, sa vie ne serait plus jamais la même derrière les barreaux. Les prisonniers lui en voudraient d'avoir caché l'identité de Wilds et il ne pourrait pas se défendre éternellement. Il ne survivrait pas trois semaines. Les détenus étaient rancuniers sur ce genre de chose et ils ne pardonnaient pas.

— Je ne te laisserai pas ici. Je refuse.

Soudainement, alors qu'ils tentaient d'avancer à travers les décombres, un pan du plafond se détacha et tomba juste devant eux dans un nuage de poussière. Ils toussèrent bruyamment, puis se rendirent compte que la route leur était bloquée. Il n'y avait plus d'issue et les flammes étaient partout autour d'eux.

— Merde ! s'exclama le Californien en tentant de chasser la fumée et la poussière d'une main.

Il appuya Chaz contre le mur, puis tenta de bouger les débris par lui-même, mais la poutre et le plâtre étaient trop difficile à soulever. Ça ne bougeait pas d'un millimètre même quand il y mettait toute sa force, muscles crispés et mâchoire serrée.

— Merde, merde, merde ! répéta-t-il frénétiquement.

Il donna un coup de pied dans la poutre, puis son visage fut léché par des flammes. Il se recula d'un bond, effrayé. La chaleur commençait à devenir insoutenable et ils avaient du mal à respirer. Chaz avait peut-être raison ; la fin était peut-être proche.

— Ça ne sert à rien, fit l'Afro-américain, le visage de plus en plus déconfit par la douleur qui lui tordait le torse.

Chaz avait l'air d'avoir abandonné et d'avoir accepté son sort. Isaac se tourna vers lui, la respiration rapide et la détresse dans le regard.

— Je suis désolé, murmura à nouveau son ancien codétenu, que tout ça soit arrivé... je... je... devais... te protéger... mieux que ça.

Chaque mot paraissait être une torture.

— On a déjà parlé de ça, souffla Isaac, je ne crois pas que ce soit le moment...

— Au contraire... c'est peut-être... le dernier moment.

— Tu devrais économiser tes forces.

L'air se ferait de plus en plus rare.

— Approche...

Isaac obéit sans se questionner. Il revint se positionner près de Chaz pour le soutenir.

— C'est sûrement la dernière fois... je dois... je dois te dire... un truc.

Chaz repensa à la discussion qu'il avait eu avec Ronaldo un peu plus tôt et à la prise de conscience que le coiffeur lui avait fait prendre. Il allait sûrement mourir, ça n'avait plus d'importance, mais il ne voulait pas partir sans l'avoir dit. Au moins une fois. À voix haute.

— Isaac... je... je t'aime.

Il vit le doute, le choc et la consternation traverser le visage du Californien, mais il ne lui laissa pas le temps de réfléchir davantage. Ils n'avaient plus de temps. La main de Chaz se déplaça sur la joue du brun. Il caressa sa peau, ses lèvres de son pouce. Isaac était trop secoué pour faire le moindre mouvement. De toute manière, il servait d'appuie à Chaz, alors il ne pouvait pas s'éloigner sans risquer de le faire tomber.

Leur visage étaient couverts de suie, la sueur perlait sur leur corps, leur respiration étaient bruyantes et haletantes, le sang était partout sur Chaz, ils tremblaient et ils s'embrassèrent au milieu des flammes.

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