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Chapitre 66

Chapitre 66.

Isaac jeta un regard étrange à Wilds qui venait d'arriver à sa hauteur.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le policier en fronçant les sourcils.

— Chaz était bizarre à l'instant.

L'agent haussa les épaules.

— Il est toujours étrange quand il s'agit de toi.

— Je suppose que c'est le cas...

Soudainement, un détenu passa près d'eux et leur lança un regard mauvais :

— Alors, c'est toi l'agent du FBI ? Et toi, tu es sa taupe ? Surveillez vos arrières, sales balances, parce que vous ne ferez pas long feu. Si je pouvais, je vous poignarderais sur le champ, mais si c'est moi qui le fais, ce sera un autre.

Le visage de Wilds se décomposa. L'homme était blême. Le détenu qui les avait interpellés s'éloigna après leur avoir craché dessus.

— Comment ? Comment il a su ?

L'agent du FBI secoua vivement la tête.

— Tu as parlé ? demanda-t-il à Isaac en le fusillant du regard.

— Non, je jure que je n'ai rien dit !

— Tu étais le seul à être au courant !

Wils attrapa Isaac par le col de son chandail et le plaqua contre le mur. Le Californien appuya ses paumes sur son torse pour le repousser. Il commençait à être énervé.

— Je n'ai pas parlé ! répéta-t-il. Lâche-moi tout de suite !

— Si vous vous entretuez entre vous, ça nous facilitera la tâche.

L'agent relâcha brusquement Isaac pour se retourner et voir qui avait parlé. Un autre détenu se tenait face à eux, les regardant d'un air mauvais. Wilds l'agrippa par le col à son tour.

— Comment as-tu su ?

Il le secoua.

— Tout le monde le sait, mec. Les bruits courent vite en prison. Tu vas être le premier à mourir, suivi de toi, dit-il en désignant Isaac d'un signe du menton, et de ton petit ami Chaz. J'espère que je serai là pour assister au spectacle.

Wilds donna un coup de poing dans la gueule du mec.

— Qui t'en a parlé ? Parle !

— C'est Wayne qui nous l'a dit.

L'agent laissa retomber le détenu au sol, le cœur battant. Wayne ? Comment l'avait-il appris ? Ça n'augurait rien de bon. Il avait été entraîné pour faire face à ce genre de situation, mais pour le coup, il avait vraiment été pris par surprise. Il tenta de garder son sang-froid malgré la panique qui infiltrait son âme. Toute la prison savait qui il était, chaque prisonnier qu'il croiserait voudrait sa mort et celle d'Isaac et Chaz. Il ne savait même pas pour quelle raison Chaz était mêlé à tout ça !

— On doit se barrer d'ici.

Wilds se mit à courir en direction de sa cellule, Isaac sur ses talons. Ils s'enfermèrent dans leur cellule à double tour, puis l'agent mit sans-dessus-dessous son lit pour trouver le téléphone portable qu'il avait caché.

— Tu vas appeler quelqu'un ? s'enquit Isaac. Tu vas nous sortir d'ici ?

Les yeux de l'agent croisèrent ceux d'Isaac et le Californien comprit que Wilds ne pourrait pas forcément le sauver... Il était en prison et il y resterait jusqu'à ce qu'il obtienne sa libération conditionnelle. Il était pris au piège ; comme une souris dans une souricière.

— Je vais faire mon possible, promit le policier.

Il devait maintenant rejoindre le bureau de Grayson au plus vite pour y récupérer son arme de service posée dans un coffre-fort. Soudainement, un violent coup retentit dans la porte de la cellule. Les deux hommes se figèrent, puis le coup se répéta avec plus d'intensité. Isaac marcha jusqu'à la porte et jeta un œil par la petite fenêtre rectangulaire.

— Oh, mon Dieu.

Il se recula aussitôt, les yeux écartés et la respiration coupée.

— Que se passe-t-il ? le questionna Wilds, sur les nerfs.

— Ils doivent être une dizaine devant la porte.

Les coups se firent de plus en plus violents. Ils essayaient de forcer l'entrée en hurlant et en criant des insultes.

— Merde.

L'agent s'assit sur sa couchette, prenant un moment pour réfléchir et rassembler ses idées. Il devait rester calme, c'était essentiel. Il devait penser à un plan pour sortir d'ici. La seule sortie était par la porte... que faire ?

— Mais que font les gardiens, merde ?

— Le bouton de sécurité, se souvient Isaac en désignant la sonnette près de la porte qui permettait d'envoyer un signal d'alarme aux gardiens.

C'était leur seule chance. Le Californien se dirigea vers le bouton, mais quand il arriva pour appuyer, la foule devant la porte parut se dissiper d'un seul coup, les laissant pantois. C'était comme si quelque chose les avait effrayés.

— Qu'est-ce qui arrive ?

C'est alors qu'Isaac fronça le nez. Le brun secoua la tête :

— Tu sens ça ?

Une odeur de brûlé flottait dans l'air.

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