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Chapitre 16

Si c'est pas deux chapitres pour le prix d'un seul, aujourd'hui ! Vous êtes gâtés, dis donc !

Je tiens à prévenir que ce chapitre est particulièrement difficile, donc les rating de mon avant-propos n'auront jamais été aussi justifiés ; avis aux âmes sensibles.

Bonne lecture :3

Chapitre 16.

Au matin, Isaac avait la boule au ventre. Johnsson était probablement déjà revenu à cette heure. Il n'avait aucune envie de croiser cet homme au petit-déjeuner. C'était de quoi lui couper l'appétit. Wayne serait content d'avoir une seconde portion, tiens. Il n'avait déjà plus faim, rien qu'à y penser.

Les portes s'ouvrirent et il dut aller se mettre en ligne pour le premier appel du matin, puis les douches. Une atmosphère étrange régnait à l'intérieur des douches communes. Il ne saurait pas trop le décrire, mais c'était... bizarre. Il avait comme... un mauvais pressentiment.

Comme à son habitude depuis qu'il était arrivé à West Island, il se déshabilla en vitesse, accrocha sa serviette et ses vêtements sur la porte, puis se doucha en vitesse. Tandis qu'il profitait du jet d'eau tiède sur sa peau, un de ces rares moments de sérénité, il ne remarqua pas la disparition de ses effets personnels qui furent tirés à l'extérieur.

Terminant sa douche, il étira la main pour attraper sa serviette, mais il n'attrapa rien du tout. Un sentiment de panique s'infiltra en lui comme une flèche. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et il regarda partout autour de lui pour s'assurer qu'il n'avait pas tout simplement mal vérifié. Pourtant, la cabine ne faisait sûrement qu'un seul mètre carré : impossible qu'il puisse avoir mal regardé !

— Merde ! jura-t-il.

Il ne savait pas quoi faire. Il n'avait pas envie de sortir à poil, merde !

— Le cinq minutes est écoulé, dehors ! cria une voix.

— Merde, merde, merde... ! répéta-t-il en boucle.

Il s'efforça de prendre quelques respirations, tentant tant bien que mal de garder son calme. Aller, Isaac, garde ton sang-froid, réfléchis bien, se dit-il en se prenant la tête entre les mains.

— Hey, y'a des gens qui attendent ! Sors de là !

Un violent coup fut frappé contre la porte de sa cabine. Le coup fut si fort qu'Isaac eut peur que la porte ne sorte de ses gonds.

— Je sors, je sors..., dit-il pour calmer l'impatient.

Prenant une grande inspiration, il mit une main pour cacher sa virilité, puis ouvrit la porte en priant pour que l'humiliation ne soit pas trop grande.

À son grand damne, il eut la pire surprise de sa vie devant lui.

— Alors, comment on se retrouve ?

Johnsson était debout, face à lui, et deux de ses amis à la peau noire se tenaient derrière lui dans une salle des douches communes anormalement vide. Isaac déglutit lentement. Il devait admettre que c'était malin. À l'intérieur des douches, il n'y avait pas de caméras de sécurité.

— Je viens de sortir du trou, expliqua Johnsson, et je n'ai pas vraiment aimé ça.

— Alors, il ne fallait pas me mettre la main au cul dès le premier jour, rétorqua-t-il entre ses dents serrées.

Johnsson éclata de rire. Ces deux sbires se joignirent à lui.

— J'ai appris que la petite chienne blanche que tu es n'avait plus son maître pour la protéger, alors si j'ai envie de te mettre la main au cul, je vais le faire et autant de fois que j'en aurai envie.

L'homme se retourna vers ses deux potes.

— Et vous, vous en avez envie ?

— Oh, ouais, ça fait longtemps que je ne me suis pas envoyé en l'air.

Johnsson offrit un rictus effrayant.

— Alors, c'est l'occasion ou jamais.

Isaac commençait à comprendre où voulait en venir Johnsson et ça ne lui plaisait pas du tout. Il se recula prudemment dans la cabine, sentant son sang affluer à une vitesse folle. Où était les foutus gardiens quand on avait besoin d'eux ?

Johnsson fonça vers lui et parvint à lui attraper le poignet. Il le tira à l'extérieur, mais Isaac s'accrocha de sa main libre au rebord de la cabine. Néanmoins, un des amis de son agresseur principal réussit à lui agripper le second poignet et à lui faire lâcher prise. Il se retrouva balancé sur le carrelage glacé et encore humide des douches. Mais il n'allait pas se laisser faire aussi facilement, alors il utilisa ses jambes pour frapper un des gars, puis décrocha une droite dans la cuisse d'un autre. Soudainement, il sentit néanmoins quelque chose de froid et de tranchant contre sa gorge. Une petite goute de sang glissa sur son cou. Il cessa de respirer.

— Ne bouge plus.

Il réalisa que Johnsson avait une arme. Une lame. Il se souvint de ce que lui avait dit Wayne : en prison, il n'existait pas de combat à la loyal. Arrêtant de bouger immédiatement, les amis de son assaillant en profitèrent pour reprendre le dessus sur son cas.

— Tenez-le bien, j'y vais le premier, fit Johnsson.

Les deux autres hommes lui tinrent les bras en croix. Le meneur s'approcha de lui et descendit la fermeture éclaire de son jean juste sous son nez, faisant apparaître un large sexe. Isaac lui jeta un regard mauvais.

— Ne t'avise pas de...

— Quoi ? susurra Johnsson en lui relevant le menton de deux doigts.

— Tu vas retourner au trou et tu ne vas pas en sortir.

— Je demande à voir.

L'homme pressa le gland de son sexe contre les lèvres d'Isaac, puis à l'aide de ses doigts, le força à entrouvrir la bouche.

— Aller, suce-moi, maintenant. Tu parles trop.

D'un seul coup, le membre de Johnsson s'enfonça dans sa gorge et Isaac fut pris d'une violente nausée qui le rendit blanc comme un drap. Il tenta de se débattre en vain, sentant que la respiration venait à lui manquer. L'homme baisa sa gorge, mais quand il fut sur le point de venir, il se retira. Isaac toussa de longues minutes, tentant de reprendre son souffle. Il cracha aux pieds de Johnsson, cherchant à faire disparaître le goût ignoble qu'il avait laissé sur sa langue.

— Est-ce que tu viens de me cracher dessus ? On va passer à l'étape suivante et, après, ce sera à votre tour.

Les deux sbires le plaquèrent brutalement au sol, le cul en l'air et son visage écrasé sur le sol. Des frissons de dégoût le parcoururent des pieds à la tête. Ce ne pouvait pas être réel. Non, ce ne l'était pas. Ce ne pouvait pas lui arriver. Pas encore.

— Non ! cria-t-il. Pas ça !

Il était déjà allé à l'infirmerie une fois. Qu'est-ce qui pourrait arriver s'il se faisait encore abuser de cette façon ? Merde, il avait envie de vomir...

Il sentit le membre de Johnsson se presser contre son entrée. Il retint son souffle, sentant ses yeux lui brûler et les larmes couler sur ses joues.

Il ne pouvait pas laisser ça lui arriver. Ce serait de sa faute... Il... Non !

Dans un dernier élan de force et de courage, il donna un coup de pied dans la mâchoire de son agresseur, espérant avoir bien visé. Quand il entendit le craquement d'un os, il fut persuadé d'avoir, au moins, touché le nez.

— Putain ! s'exclama l'homme en se redressant d'un seul coup, se tenant le visage avec sa main.

Son nez saignait.

— Johnsson, ça va ? demanda un des deux autres hommes.

Profitant de la déconcentration générale, il frappa celui qui avait parlé et parvint à se redresser. Il courut en direction de la porte, attrapant une serviette qui avait été jetée plus loin au passage, sans cesser de crier pour alerter les gardiens. Ils essayèrent de le rattraper, mais ils n'y parvinrent pas pour sa plus grande chance.

Arrivé dans sa cellule, il se laissa tomber à genou devant la toilette et il vomit tout le contenu de son estomac dans la cuvette, tremblant de tout son corps et pleurant. Il ne pouvait pas s'arrêter. Ses tremblements étaient incontrôlables.

Le regard brouillé, il jeta un œil à la couchette vide et froide de Chaz. Chaz... Cet homme l'avait violé à plusieurs reprises, lui aussi... Pourtant, rien ne lui paraissait pire que Johnsson et ses deux sbires. Chaz l'avait préparé la première fois. Johnsson ne prévoyait clairement pas de le faire sous aucune façon.

Isaac serra le poing avec impuissance.

Pourquoi en était-il réduit à faire pareils choix ? C'était inhumain...

Néanmoins...

Néanmoins, avoir à choisir, il préférait se faire violer par un seul homme, plutôt que par trois. On lui avait dit que ce serait comme ça, la prison. Il n'avait pas voulu le croire et pourtant... Il devrait vraiment faire ça pour survivre ; il devrait vraiment vendre son cul.

— Merde...

Il en était vraiment rendu là. Personne ne pourrait rien pour lui.

Personne sauf Chaz.

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