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chapitre 4



4. Je ne suis pas une serveuse !



Sofia le regarda d'un air fatigué, consciente que tout refus serait futile. Elle se leva à contrecœur, ses jambes lourdes et douloureuses, et suivit l'homme à travers les couloirs sombres et silencieux.

Ils descendirent un escalier en colimaçon qui semblait sans fin, chaque marche résonnant sous leurs pas. Les lumières dorées des lampes murales projetaient des ombres dansantes sur les murs, accentuant l'atmosphère oppressante de la maison.

Finalement, ils arrivèrent dans une grande salle à manger. La pièce, élégamment décorée, comportait une grande table en bois massif ornée de chandeliers en argent et de vaisselle raffinée. Malgré la splendeur du décor, Sofia ne pouvait se défaire de son malaise.

L'homme lui fit signe de s'asseoir à l'une des chaises autour de la table, puis se retira discrètement, la laissant seule. Sofia s'assit, observant la pièce à la recherche d'une éventuelle échappatoire.

Peu après, Alessandro entra dans la salle à manger. Son regard intense scruta Sofia comme s'il cherchait à lire ses pensées. Il s'assit en face d'elle, et un serveur déposa un plat devant elle.

- Mangez, dit Alessandro d'une voix ferme mais calme. Vous en aurez besoin pour la suite.

Sofia le regarda, son estomac se tordant d'angoisse et de fatigue. Elle hésita, puis commença à manger lentement tout en surveillant Alessandro. Le repas était exquis, mais elle avait du mal à en apprécier le goût dans cet environnement hostile.

Alessandro la regarda en silence pendant qu'elle mangeait, ses yeux fixés sur elle avec une intensité déconcertante. Le silence entre eux était lourd, ponctué uniquement par le bruit de la fourchette de Sofia contre l'assiette.

Une fois qu'elle eut terminé, Alessandro se leva et fit un geste vers la porte.

- Suivez-moi, dit-il.

Sofia se leva, essayant de dissimuler ses tremblements, et suivit Alessandro hors de la salle à manger. Tandis qu'elle marchait derrière lui, elle observait son dos imposant et se demandait qui était cet homme et ce qu'il faisait pour vivre dans une telle opulence.

- Allez-vous finalement me dire votre nom, ou souhaitez-vous que je le découvre moi-même ? demanda-t-elle.

- Pourquoi voulez-vous savoir mon nom ? répondit Alessandro.

- Pour ce que vous allez faire de moi.

- Faire quoi ? demanda Sofia en tremblant.

- Vous semblez être une femme qui aime beaucoup parler. J'ai une petite idée de l'endroit qui serait fait pour vous, répondit Alessandro avec une froideur calculée.

La porte d'entrée s'ouvrit, permettant à Sofia et Alessandro de sortir du manoir. La fraîcheur de la nuit lui arracha un frisson, accentuant encore l'angoisse qui la rongeait.

— Où allez-vous m'emmener ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.

La même berline noire s'approcha et se gara près d'Alessandro.

— Montez, ordonna-t-il d'un ton qui n'invitait à aucune discussion.

— Non ! Pas tant que vous ne m'aurez pas dit où vous allez m'emmener, répliqua Sofia, refusant obstinément de bouger.

Alessandro poussa un soupir, visiblement agacé. Cette femme commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Il planta son regard glacial dans le sien.

— Dans mon club. Maintenant, montez tout de suite, dit-il d'un ton froid et tranchant.

Sofia le fixa, cherchant désespérément une trace d'humanité dans ses yeux, mais elle n'y trouva qu'une froide détermination. Elle comprit qu'elle n'avait pas le choix. Résister davantage serait non seulement futile, mais aussi dangereux.

Avec un mélange de résignation et de peur, elle se résigna à monter dans la berline. La portière se referma derrière elle dans un claquement sec, scellant son destin pour la nuit à venir.

Alessandro prit place à côté d'elle, sans dire un mot de plus. La voiture démarra, s'engageant sur la route qui s'étirait devant eux. L'air était chargé de tension, le silence lourd de non-dits et de menaces à peine voilées.

Alors que la berline s'éloignait du manoir, Sofia ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'attendait dans ce mystérieux club dont cet homme avait parlé. Une partie d'elle espérait encore qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar dont elle se réveillerait bientôt, mais la réalité impitoyable de la situation l'empêchait de se bercer de cette illusion.

Le paysage défilait dans la nuit noire tandis que la voiture roulait vers une destination inconnue, emportant Sofia toujours plus loin de la sécurité.

Finalement, la voiture s'arrêta devant un grand bâtiment. Plusieurs personnes se tenaient devant l'entrée, semblant attendre quelque chose. Sofia comprit alors qu'ils étaient devant une boîte de nuit. Elle tourna son regard vers Alessandro, qui ouvrait déjà sa portière pour sortir.

De l'autre côté, la portière s'ouvrit brusquement, et un homme à la peau pâle et aux cheveux rouges la tira sans ménagement hors de la voiture.

— Amène-la à Amber, dis-lui que sa nouvelle serveuse est là, ordonna Alessandro d'un ton détaché.

Serveuse ? De quoi parlait-il ? Sofia sentit la panique monter en elle. Elle n'était pas une serveuse, et elle n'avait aucune intention de le devenir.

— Je ne suis pas une serveuse ! protesta-t-elle, sa voix trahissant son indignation et sa peur.

Alessandro ignora délibérément les paroles de Sofia, comme si elles n'avaient aucune importance. Il avait d'autres affaires à régler, des préoccupations bien plus pressantes que les protestations de cette femme. Sans un mot de plus, il tourna les talons, laissant Sofia entre les mains de son homme de main.

L'homme la tenait fermement par le bras, l'entraînant sans ménagement à travers l'arrière de la boîte de nuit. Les lumières vives et les basses résonnantes de la musique l'assaillirent, rendant l'atmosphère encore plus oppressante.

Ils parcoururent un long couloir jusqu'à une porte marquée "Personnel". L'homme aux cheveux rouges frappa deux fois, et une femme blonde, habillée d'une tenue élégante mais sévère, ouvrit la porte. Son regard se posa sur Sofia, une lueur d'évaluation traversant ses yeux.

— Voici la nouvelle, dit l'homme en poussant Sofia à l'intérieur.

Amber, car c'était sûrement elle, referma la porte derrière eux et fit signe à Sofia d'avancer. Elle la toisa de la tête aux pieds, comme si elle la passait au crible.

— Ton nom ? demanda-t-elle d'une voix tranchante.

— Sofia, répondit-elle en essayant de maintenir une voix ferme, malgré son cœur battant à tout rompre.

Amber esquissa un sourire froid.

— Bien, Sofia. Tu es ici pour servir, rien de plus. Fais ce qu'on te dit et tout ira bien pour toi. Résiste, et tu découvriras rapidement que ce club a des règles très strictes, ajouta-t-elle en lui tendant une tenue noire.

Sofia regarda la tenue avec horreur. C'était un uniforme de serveuse, mais plus que cela, c'était un symbole de sa soumission forcée à cet environnement dont elle ignorait tout.

— Je ne peux pas... commença-t-elle, mais Amber leva une main pour l'interrompre.

— Tu n'as pas le choix, Sofia. Maintenant, change-toi et prépare-toi à travailler.

Amber se retourna et quitta la pièce, laissant Sofia seule avec l'uniforme dans les mains. Elle sentit les larmes monter, mais les refoula. Pleurer ne la sortirait pas de cette situation.

Pour l'instant, elle devait survivre. Elle enfila l'uniforme, chaque geste étant une bataille contre la terreur qui menaçait de la submerger. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir, elle vit une version d'elle-même qu'elle ne reconnaissait pas, une femme perdue dans un monde qui n'était pas le sien. Mais au fond de ses yeux, une lueur de détermination subsistait. Elle n'était pas encore vaincue.

Pendant ce temps, Alessandro prenait place dans son bureau, qui surplombait la boîte de nuit. De là, il pouvait voir tout ce qui se passait en bas. Un coup discret se fit entendre à la porte, puis celle-ci s'ouvrit.

— Patron, nous avons toutes les informations sur la fille. Je pense que cela pourrait vous être utile.

— Je t'écoute, dit Alessandro, son ton redevenant froid et calculateur.

— Son nom est Sofia Bianchi, 25 ans, diplômée en photographie. Elle vit à Brooklyn, dans un petit studio qu'elle loue depuis quatre ans. Côté famille, elle n'a personne, ni parents, ni frères ou sœurs, énonça l'homme en consultant un dossier qu'il tenait en main.

Alessandro acquiesça, son regard fixé sur le tableau de commande du club qui lui permettait de surveiller chaque recoin. Il restait silencieux, assimilant les informations.

— Elle a quitté l'université il y a cinq ans et a enchaîné les petits boulots pour financer ses études et son loyer, continua l'homme. Aucun casier judiciaire, aucune trace de comportements suspects. Une vie plutôt banale, en somme.

Alessandro fronça les sourcils. Une femme sans attaches, isolée et vulnérable. Le profil parfait pour disparaître sans laisser de traces, pensa-t-il, tout en se demandant pourquoi le destin l'avait amenée sur son chemin.

— Pourquoi est-elle ici ? Qu'est-ce qui l'a poussée à se retrouver dans cette situation ? demanda Alessandro, plus pour lui-même que pour son subordonné.

L'homme haussa les épaules.

— Rien d'évident, patron. Elle semble avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment. On n'a trouvé aucun lien direct avec nos affaires. Peut-être simplement une témoin involontaire.

Alessandro se leva et marcha lentement vers la fenêtre de son bureau, qui surplombait la piste de danse en contrebas. Les lumières stroboscopiques baignaient la pièce d'une lueur intermittente, et la musique pulsait au rythme des corps en mouvement. Il distingua Sofia, maintenant vêtue de l'uniforme noir, essayant de se fondre dans le décor. Mais même de loin, il pouvait voir sa tension palpable, sa nervosité mal dissimulée.

— Continue de la surveiller de près, ordonna-t-il d'une voix calme mais ferme. Je veux savoir si elle contacte quelqu'un, si elle tente de s'échapper ou montre le moindre signe de résistance. Et assure-toi qu'elle ne fasse pas de vagues.

L'homme hocha la tête et sortit du bureau sans un mot de plus, laissant Alessandro seul avec ses pensées. Sofia était un imprévu, une variable dans une équation qu'il contrôlait habituellement avec précision. Pour l'instant, elle n'était qu'une pièce de plus sur l'échiquier, une pièce qu'il devait garder sous contrôle jusqu'à ce qu'il décide quoi en faire.

De son côté, Sofia tentait de naviguer dans cet environnement hostile. Chaque geste lui coûtait, chaque sourire forcé la rapprochait un peu plus de la rupture. Mais elle savait qu'elle devait tenir bon. Pour l'instant, sa survie dépendait de sa capacité à se faire petite et à passer inaperçue. Mais une question persistante restait ancrée dans son esprit : comment s'en sortir ?

Alors qu'elle servait les clients avec une docilité apparente, ses yeux cherchaient déjà une issue, une faille dans le système. Elle ignorait encore que chaque mouvement était surveillé de près.

À un moment, alors qu'elle se penchait pour servir un homme d'une quarantaine d'années, celui-ci, visiblement enivré, glissa sa main sur ses fesses et murmura d'une voix chargée d'alcool :

— Dis, ma jolie, ça te dirait de grimper au septième ciel ?

L'odeur d'alcool imprégnait son haleine, et Sofia sentit un dégoût profond la envahir. Elle tenta de garder son calme, se dégageant avec politesse mais fermeté.

En faisant preuve de fermeté, Sofia avait, semble-t-il, encouragé l'homme à persister dans son comportement indécent. Cependant, avant que la situation ne puisse dégénérer davantage, un homme surgit de nulle part. Il attrapa le bras de l'homme ivre et le retourna brusquement, provoquant un cri de douleur. L'individu imposant et terrifiant portait une oreillette, ajoutant à son allure menaçante.

— Oui, monsieur, je vous l'emmène, dit l'homme à l'oreillette, répondant à une communication invisible.

Il relâcha l'homme alcoolisé, qui fut immédiatement escorté par d'autres hommes venus en renfort.

— Suivez-moi, ordonna l'homme à Sofia.

— Vous m'emmenez où ? demanda-t-elle, la voix tremblante d'inquiétude.

L'homme lui fit un geste impatient.

— Suivez-moi.

Sofia, bien que réticente, se résigna à le suivre. Chaque instinct de survie lui conseillait de rester en mouvement.

Ils traversèrent la foule bruyante et le brouhaha du club jusqu'à une porte discrète au fond d'un couloir sombre. L'homme ouvrit la porte, révélant un ascenseur. Sofia entra à l'intérieur, et l'homme appuya sur le bouton. La porte métallique se ferma derrière lui, et l'ascenseur commença sa montée.

Après seulement deux arrêts, la porte métallique s'ouvrit sur un autre homme, tout aussi imposant que celui qui l'avait escortée jusqu'ici. Pourquoi tout le monde semblait-il aussi musclé dans cet endroit ?

— Par ici, dit l'homme, en désignant une grande porte devant eux.

Il frappa à la porte puis l'ouvrit. La pièce était sobrement meublée, avec un bureau en bois massif et quelques chaises. Un écran de télévision accrochée au mur diffusait des images de différentes parties du club, permettant de surveiller les activités des clients.

— Monsieur, la voici, annonça l'homme en entrant dans la pièce.

Sofia n'avait pas remarqué la présence de cet homme de marbre qui la retenait prisonnière.

— Vous pouvez disposer, dit l'homme à l'oreillette.

Alessandro, un verre de scotch à la main, s'avança vers Sofia. Son regard était à la fois perçant et impassible, tandis qu'il se dirigeait vers elle avec une assurance déconcertante.

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