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Chapitre 10




10. Ce n'est qu'un jeux

Sofia fut reconduite dans sa chambre par le vieil homme.

La porte se referma derrière elle avec un claquement sourd, la laissant seule avec ses pensées.

Cette fois, cependant, la solitude ne lui pesait pas aussi lourdement qu'auparavant.

Une nouvelle résolution brûlait en elle, froide et aiguisée.

Elle savait qu'il préparait quelque chose; cette sortie soudaine n'était pas un simple déplacement banal.

Peut-être avait-elle réussi à semer une graine de doute en lui, ou peut-être que le piège qu'il lui tendait prenait lentement forme.

Assise sur le lit, Sofia réfléchissait à la meilleure façon de poursuivre son plan.

Il avait été clair dans ses avertissements, mais il avait également montré des signes d'intérêt, un mélange troublant de défiance et de curiosité.

Elle devait exploiter cette ouverture, continuer à jouer son jeu de séduction, mais avec encore plus de subtilité et de calcul.

Le reste de la journée se déroula dans une tension latente.

La maison semblait plus calme que d'habitude, presque trop calme, et Sofia en profita pour tendre l'oreille aux bruits, aux murmures dans les couloirs, aux mouvements des hommes qui surveillaient la propriété.

Rien de concret ne lui parvint, mais l'atmosphère lourde lui confirma que quelque chose se préparait.

Le soir venu, alors que la nuit enveloppait le domaine dans une obscurité épaisse, un bruit de moteur se fit entendre au loin.

Sofia se précipita vers la fenêtre, essayant de percer les ténèbres du regard.

Mais elle ne distingua presque rien.

Les phares d'un véhicule perçaient à peine l'obscurité, se rapprochant lentement de l'entrée principale.

Une vague de frustration la traversa, mais elle la repoussa rapidement.

Ce n'était pas le moment de céder à l'impatience.

Se redressant, elle laissa retomber le rideau de la fenêtre, se forçant à se concentrer.

L'heure n'était pas aux conjectures, mais à l'action.

Elle devait se préparer à affronter ce qui allait suivre, à saisir la moindre opportunité qui se présenterait.

Chaque minute qui passait resserrait un peu plus l'étau autour de ses pensées, mais Sofia savait qu'elle devait rester maître d'elle-même.

Il allait revenir, et lorsqu'il le ferait, elle devait être prête.

Prête à poursuivre cette danse dangereuse avec lui, à l'affronter sur son propre terrain, et surtout, prête à ne pas fléchir.

De retour au manoir, Alessandro entra dans le grand hall, enveloppé d'une énergie sombre, presque palpable.

Son visage, habituellement impassible, était marqué par une expression de colère contenue.

Giovanni, son lieutenant, s'approcha prudemment, conscient de la tension qui émanait de son patron.

— Monsieur, vous avez donné une bonne leçon à ceux qui nous ont trahis en acceptant l'accord de Lopez, dit Giovanni avec un respect teinté d'admiration.

Alessandro s'arrêta, les poings serrés, son regard noir perçant la pénombre du hall.

— Une leçon, peut-être, répondit-il, sa voix froide comme la lame d'un couteau.

Mais cet accord avec Lopez... c'est une épine dans mon pied. Un mal nécessaire, pour l'instant.

Il se tourna vers Giovanni, son regard durci par la méfiance.

— Lopez pense qu'il peut jouer à ce jeu avec moi, mais il ne sait pas encore à qui il a affaire.

Nous avons peut-être conclu un marché aujourd'hui, mais demain, c'est lui qui paiera le prix fort.

Giovanni hocha la tête, conscient que ce n'était pas le moment de contredire son patron.

Alessandro était un homme de calculs, mais la trahison, même indirecte, laissait toujours une cicatrice profonde.

— Que devons-nous faire, monsieur ? demanda Giovanni, toujours aussi vigilant.

— Pour l'instant, nous continuons à faire semblant de jouer le jeu de Lopez, répondit Alessandro, ses yeux se plissant légèrement.

Nous renforçons notre position, nous surveillons chacun de ses mouvements.

Mais surtout, nous attendons le moment propice.

Lopez s'imagine qu'il a gagné une bataille, mais il ignore que la guerre ne fait que commencer.

Un silence pesant s'installa entre eux, seulement interrompu par le craquement du parquet sous les pas lents d'Alessandro.

Ses pensées étaient déjà ailleurs, élaborant la meilleure stratégie pour se débarrasser de Lopez tout en consolidant son propre pouvoir.

— Et Sofia ? Que devons-nous faire d'elle ? ajouta Giovanni, une ombre inquiétante dans la voix.

Alessandro s'arrêta net, une lueur dangereuse traversant son regard.

— Sofia... Elle est devenue encore plus importante que Lopez, maintenant que je sais d'où elle vient.

Il se tourna enfin vers Giovanni, un sourire sans joie aux lèvres.

— Nous avons deux ennemis maintenant, Giovanni : Lopez et Sofia.

Et je compte bien les utiliser l'un contre l'autre. Reste à savoir lequel des deux tombera en premier.

Giovanni acquiesça, comprenant que le véritable jeu venait de commencer.

Alessandro était prêt à tout, et cette fois, il n'avait aucune intention de laisser place au hasard.

— Prépare tout pour demain, ordonna Alessandro en se dirigeant vers l'escalier. Je veux que chaque détail soit en place.

— À vos ordres, monsieur.

Alors qu'Alessandro montait les escaliers, il s'arrêta un instant, son regard se perdant dans les ombres du couloir.

— Et Giovanni... si jamais Sofia devient un problème que je ne peux plus contrôler... Tu sais ce que tu as à faire.

Giovanni hocha la tête, son visage se durcissant.

— Oui, monsieur.

Avec un dernier regard noir, Alessandro disparut dans l'obscurité du couloir, laissant Giovanni seul dans le hall silencieux.

Pendant ce temps, Sofia se tenait près de sa fenêtre, observant le jardin plongé dans la pénombre.

Elle avait vu la voiture revenir et ressenti le changement dans l'air. Une tension nouvelle, plus lourde, plus menaçante. Elle savait que l'étau se resserrait, mais elle n'était pas encore prête à abandonner.

Le lendemain matin, les premiers rayons de l'aube traversèrent les rideaux de la chambre de Sofia, inondant la pièce d'une lumière douce mais trompeuse.

Malgré l'apparente quiétude, elle percevait une agitation sous-jacente, une tension prête à éclater à tout moment.

En descendant pour le petit déjeuner, elle le trouva déjà installé à la table, une tasse de café à la main.

Ses yeux sombres étaient fixés sur elle, mais cette fois, son regard était plus glacial que jamais.

L'atmosphère entre eux, toujours tendue, semblait désormais parcourue d'un fil de glace.

Sofia prit place en face de lui, comme à son habitude, affichant un calme feint.

Le silence qui s'installa fut à peine troublé par les bruits métalliques des couverts et les murmures des domestiques en arrière-plan.

Elle pouvait presque sentir la colère latente qui émanait de lui, une tempête contenue derrière ses traits impassibles.

Finalement, Alessandro posa sa tasse et la fixa avec une intensité qui fit frissonner Sofia.

— D'où venez-vous, Sofia ? demanda-t-il d'une voix dénuée de toute chaleur, comme s'il pesait chaque mot.

Sofia leva les yeux vers lui, surprise par la question directe, mais elle ne laissa rien transparaître.

— Pourquoi cette question ? répliqua-t-elle doucement, cherchant à déchiffrer ses intentions. Après tout, je ne connais même pas votre nom.

Un léger sourire, cruel et dépourvu de joie, se dessina sur les lèvres d'Alessandro.

— Vous êtes bien plus habile que je ne l'avais imaginé, Sofia. Mais ne jouez pas à ce jeu avec moi. Vous savez très bien qui je suis, et je vous conseille de répondre.

Sofia soutint son regard, consciente qu'elle marchait sur une corde raide. Elle devait garder le contrôle, ou du moins l'illusion de celui-ci.

— Je viens de loin, répondit-elle finalement. D'un endroit que vous ne pourriez pas comprendre. Et vous ? Quel est votre nom ?

Le regard d'Alessandro se durcit davantage, mais elle perçut une lueur d'intérêt, ou peut-être de suspicion, dans ses yeux.

— Pourquoi voulez-vous savoir mon nom ? répliqua-t-il, sa voix devenant encore plus froide.

— Pour mettre un nom sur l'homme qui se trouve en face de moi, dit-elle calmement, ses yeux rivés aux siens.

Alessandro la fixa un long moment, pesant ses mots et ses intentions. Puis, avec une lenteur calculée, il se pencha légèrement en avant, réduisant la distance entre eux.

— Mon nom... vous l'apprendrez en temps voulu, Sofia.

Alessandro observait Sofia avec une attention redoublée, ses yeux sombres scrutant chaque détail de son expression.

Sa respiration ralentit, comme s'il choisissait soigneusement chaque mot.

— Et pourquoi je ne pourrais pas savoir votre nom ? reprit Sofia, la voix teintée d'une légère exaspération.

Après tout, ce sont vos hommes qui m'ont kidnappée, simplement parce que je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment.

Et maintenant, vous me retenez captive pour m'empêcher de parler, alors que j'ai déjà juré que je ne dirais rien.

Je menais une vie paisible, sans histoire, juste moi et mon appareil photo... Mais me voilà, prisonnière de vous.

Alessandro laissa le silence s'installer, chaque mot de Sofia résonnant dans l'air lourd entre eux.

Finalement, il se redressa lentement, sans détourner son regard d'elle, tel un prédateur jaugeant sa proie.

— Vous avez raison, Sofia, dit-il d'une voix étrangement calme.

Vous n'êtes ici que par un caprice du destin, une série de coïncidences malencontreuses.

Vous n'étiez pas censée être mêlée à tout cela. Mais maintenant que vous êtes ici, vous êtes au cœur d'un jeu dont vous ne connaissez pas encore toutes les règles.

Il marqua une pause, observant la réaction de Sofia.

— Mon nom... ne vous apportera rien de bon, croyez-moi.

Vous êtes tombée dans un monde où les noms ont un poids, un pouvoir.

Connaître le mien pourrait faire de vous une cible encore plus grande, non seulement pour mes ennemis, mais pour ceux qui gravitent autour de cette... guerre.

Un frisson parcourut l'échine de Sofia, mais elle garda son calme.

Elle savait qu'il cherchait à l'intimider, à l'assujettir.

Cependant, elle n'était pas prête à céder.

— Vous parlez de règles, mais tout ce que je vois, c'est de la manipulation, répliqua-t-elle, ses yeux brillant d'un défi obstiné.

Vous me gardez ici comme une otage, un pion, alors que je n'ai rien demandé de tout cela.

Vous dites que connaître votre nom est dangereux, mais c'est vous qui avez créé ce danger.

Alessandro se pencha légèrement en avant, un éclat d'amusement sombre traversant son regard.

— Vous êtes courageuse, je vous l'accorde. Mais ne confondez pas le courage avec la témérité.

Vous êtes sur un terrain miné, Sofia, et chaque pas peut déclencher une explosion. Mais puisque vous insistez...

Il se redressa, un sourire glacial étirant ses lèvres.

— Je m'appelle Alessandro Romano, déclara-t-il enfin, sa voix basse et ferme.

Retenez bien ce nom, car il pourrait être le dernier que vous entendrez si vous ne faites pas attention.

Vous avez raison, vous êtes prisonnière ici. Mais tant que vous êtes sous mon toit, je vous conseille de ne pas oublier qui détient les clés de votre liberté... ou de votre destin.

Sofia le regarda fixement, absorbant cette révélation.

— Très bien, Alessandro, murmura-t-elle, presque pour elle-même.

Maintenant que je connais votre nom, est-ce que cela change vraiment quelque chose ? Vous avez toujours le pouvoir ici.

Mais ne sous-estimez pas ce qu'une femme désespérée est prête à faire pour recouvrer sa liberté.

Alessandro haussa légèrement un sourcil, visiblement surpris par sa détermination, mais il n'en montra rien de plus.

Il se contenta de hocher la tête, reconnaissant ainsi qu'elle avait marqué un point, avant de se lever de table.

— Nous verrons bien, Sofia.

Le jeu ne fait que commencer, conclut-il avant de quitter la pièce, la laissant seule avec ses pensées, et la menace latente qu'il venait de laisser planer.

Alessandro quitta la pièce, ses pas résonnant dans le couloir silencieux.

Le calme pesant du manoir était seulement le prélude à la tempête à venir.

À peine avait-il franchi la porte qu'une ombre surgit du fond du hall : Giovanni.

— Monsieur, dit Giovanni d'une voix basse, Lopez a envoyé un message.

Il insiste pour une rencontre ce soir à l'entrepôt.

Alessandro s'arrêta, son regard se durcissant immédiatement.

— Très bien, répondit-il après un moment. Préparez la voiture. Je veux être là avant lui.

Giovanni acquiesça et s'éloigna pour exécuter l'ordre.

Alessandro demeura immobile, ses pensées revenant brièvement à Sofia.

Cette femme était un mystère inattendu, et malgré sa maîtrise apparente, il pressentait que son entêtement allait bouleverser l'équilibre établi.

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