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2 - Enchaînement


Un jour, alors que le soleil brillait dans l'immensité du ciel, la lumière a laissé place à l'ombre...


L'esclavage.

Des chaînes, des ordres et une obéissance parfaite.
C'est ce que vous pensez quand on vous parle de l'esclavage, n'est ce pas ? Être attaché et devoir suivre sans montrer d'opposition au risque de devoir être battu ou tuer ? Devoir fournir un travail acharné en se donnant corps et âme au maître qui nous possède ?
Et pourtant...

Ce jour, lorsque j'ai rouvert les yeux pour la première fois, plus rien de ce que je connaissais n'était en ma présence...


La magie ?

Illusion me dites-vous...
Et bien l'illusion elle-même est une forme de magie. Elle nous captive, l'une comme l'autre nous faisant croire différemment à ce qu'est leur réalité.
Un tour de passe-passe ? Tirer un lapin blanc d'un chapeau noir, hypnotiser le spectateur afin qu'aucun d'entre eux ne s'aperçoivent de la supercherie, couper un corps en deux, manger une épée, disparaître à volonté... une infinité de tour tous aussi invraisemblable les uns des autres.

La lumière m'aveuglait et une douleur que je ne n'avais jamais connu naissait et s'accrochait à mon corps fragile.


Un deuxième monde ?

Le miroir constitue à lui seul un monde parallèle : on se perd dans notre propre reflet en ayant comme seule sensation celle de pouvoir traverser cette fine couche de verre et d'aluminium afin de rejoindre notre "autre".
Le ciel nous fait paraître infiniment petit quant à notre univers, laissant notre imaginaire nous façonner tout un tas de vie fictive, de peuple caché de notre système solaire...
Mais dès lors où ce monde fait parti, invisiblement, intégrante du notre, notre pensée même nous le fait devenir invraisemblable, inenvisageable, improbable. On passe à autre chose et on s'enfuit vers une nouvelle pensée moins concrète mais plus sûr à notre perception de la réalité.

J'oubliais mon ancienne vie, mes habitudes, mon identité et ma personnalité.

La mort ?

Allez savoir.
Mais je m'y rapproche.


Chaque jour qui passait me rendait plus vulnérable que je ne l'avais jamais été.
Les paupières fermées, recroquevillée dans un coin sur un sol de poussière, je cherchais le calme apaisant et reposant qui était à ma disposition. Un faisceau lumineux pénétrait la pénombre de la cage dans laquelle je me trouvais et éclairait ses occupants.
La porte s'ouvre dans un fracas insupportable et le bois qui la compose craque sous l'ouverture brutale de celle-ci. La lumière nous assiège.

Assis et regroupés par dizaine, nous étions enfermés les uns contre les autres, attendant notre heure le regard vide, enchaînés comme de simple animaux et traités en bête de foire.
Nous étions des esclaves.
L'un des vendeurs venait d'enlever ce qui recouvrait notre petite cage et qui nous séparait du monde extérieur. On entrait et l'une d'entre nous était emmenée en dehors. Avec ses peu de forces elle tentait de résister. En vain. Son corps se contractait violemment, pulsation électrique jouant avec son corps et ses muscles. Quand le calme revint elle restait étendue là, devant mes yeux sur ce sol de poussière. Inapte à servir notre possesseur, c'est mon bras qui fut attrapé avec la même brutalité. Soulevée de force, je ne montrait aucune résistance. A quoi bon quand on connaît le résultat de nos vaines tentatives ?

Ce monde dans lequel j'étais atterrie, cette nouvelle vie qui m'avait été imposée, ces lois et règles que je ne connaissais pas...
Toutes ces choses qui m'étaient inconnues venaient de me tomber dessus, comme inévitable, sans que je ne puisse m'y opposer.

Cela va faire 3 ans maintenant.....

Après l'attaque qu'il y a eut au cirque, je restais inconsciente pendant deux jours. A vrai dire, nous étions tous restés inconscient pendant deux jours.
A notre réveil nous nous trouvions dans des cachots humides et à l'odeur infecte. Je cherchais mon frère et mon père ou même le présentateur, juste une visage familier mais rien : seulement des inconnus au regard perdu, apeuré, horrifié, les enfants en pleurs et les adultes se prenant la tête dans leur mains.
Puis cinq jours ce sont écoulés ainsi, cinq jours des plus horrible. Entassés dans ces cellules nous étions une trentaine dans chacune d'entre elles. Cinq jours où personnes ne vint nous voir, nous donner de quoi survivre...
Cinq jours où nous mourrions de faim, de soif, d'envie de sortir, de courir, de se dégourdir les jambes. Cinq jours où nous assistions à la mort d'un tiers d'entre nous, les plus jeunes mourraient sous la faim et les plus vieux sous la faiblesse, vivant dans la crasse de nos propres excréments que nous ne pouvions retenir malgré le manque de nourriture et d'eau. Cinq jours à attendre en espérant que quelqu'un vienne nous chercher, nous achever ; où la patience dont nous avions tant fait preuve durant les deux premières journées se transformait en impatience et en souffrance ; supplice que de devoir attendre l'espoir invisible devenu inconcevable, inimaginable, impossible...
Cinq jours... où la faim nous tenaillait le ventre, une faim que personnes ici présent n'avait jusque là connu, irradiant notre corps, contractant nos muscles, tordant nos intestins ne réclamant qu'un peu de nourriture.
Cinq jours passant avec lenteur, le temps devenant notre second tortionnaire. Les heures n'étaient plus, les minutes devenaient des jours et les secondes une éternité.
Cinq jours d'agonie suprême, dans cette obscurité sans fin.

Perdue dans cette agonie nous ne nous rendions même pas compte que cinq jours venaient de s'écouler et qu'une porte s'ouvrait au loin.
Le grincement de celle-ci nous paraissait surréaliste, un simple songe dont on n'en tirait aucune conclusion, aucune réaction. Nous ne bougions plus, concernant nos dernières forces pour continuer de respirer.
C'est la lumière qui nous fîmes réagir ainsi que l'air frais s'incrustant dans nos cachots, nos têtes se redressaient en même temps tandis que les rats présents dans nos cellules partaient à toute hâte. On tapait sur les barreaux de nos cellules, les ondes stridents d'un impact entre un objet ferreux et métallique nous ravivait la peur qui s'était éteinte dans nos êtres détruit par la faim, la solitude et la mort toute proche.

Quand nous réalisions enfin ce qui se passait, des individus venaient de pénétrer nos cellules, les traversant et observant chacun des occupants. On les vidait, on nous vidait.
Tirer de force nous étions emmenés à l'extérieur. Il frais. Si frais, que notre peau nous piquait.

J'ouvrais mes paupières difficilement, le temps que mes yeux s'habituent à cette lumière naturelle si intense qui nous entourait.

Tout était blanc.
Le ciel, la terre, les arbres, la pluie... Tout était blanc, et je n'arrivais pas distinguer correctement ce qui m'entourait ; j'avais si mal à ma rétine.
Le froid m'assaillait on me poussait. Si faible, j'atterrissais quelques mètres plus loin et c'est à ce que instant que je réalisais où nous étions. Glacée et trempée, j'étais étalée sur de la neige couvrant le sol d'une couverture crémeuse et pourtant si dangereuse.
Ce n'était pas de la pluie qui tombait mais de la neige et ce quittait si beau à voir que j'en oubliais ma souffrance et le danger qui se rapprochait.

Quelque chose exerçait une pression si forte sur mon crane que je cru qu'il exploserait. On le soulevait par une grande matin sur ma tête, puissante et qui entourait la petitesse de ma boîte crânienne. Essayant de me débattre, j'avais peur, très peur....

L'instinct prenait le dessus.
L'instinct de survie et rien d'autre : il décuplait mes forces afin sur je puisse survivre face à ce danger. Me levant, j'arrivais à sortir de cette emprise et mes jambes se mettaient à courir sans même que je ne leur en donne l'ordre.

Malheureusement ce ne fut que de courte durée... On me rattrapait et je le retrouvait au sol, paralysée.

Je ne comprenais pas.

Bougeant de peu la tête, il n'y avait pourtant personne aux alentours de mon corps étendu dans la neige, ou du moins pas de suite. Pourtant une terrible douleur m'assiègeait, débutant dans mon dos et se propageant le long de ma colonne vertébrale. Que m'avaient ils fait ?
Des cris, incompréhensible, me parvenait et se rapprochait. Les pas s'enfonçant dans la neige ma respiration s'accélèrait. On me soulevait pour mes traîner dans la neuve et me jeter sur un sol de métal., dans le coffre d'un véhicule façon safari.
Entassés par dizaine dans chacun d'entre eux, on refermait les portes et les camions roulaient. Plongés de nouveau dans l'obscurité, nous regrettions l'envie de nous échapper de nos cellules, ici le froid nous attaquait et nous tuait...

Je n'aurais su dire combien de temps le trajet avait duré, mais il fut si long pour nous autres qui n'avions ni mangé ni bu depuis cinq jours.
Au départ, quelques rayons lumineux traversaient les portes des véhicules. Plus tard, seule l'obscurité la plus totale était présente. Sans doute le soleil s'était il couché.
Grelottant, colles les un aux autres par solidarité, nous tentions de nous réchauffer un maximum. Mais encore une fois nos tentatives étaient inefficaces pour certain : la mort en emportait deux.

De nuit, les véhicules s'arrêtaient et les portes s'ouvraient vers cet extérieur qui, quelques jours plus tôt, nous aurait amené à penser à une forme de liberté ; mais qui, en ce jour, n'était qu'un signe de notre captivité.
Nous avions peut de l'extérieur et n'ayant aucune connaissance de nos malfaiteurs, ni de notre environnement, nous ne pouvions rien tenter au risque d'y passer.

Frigorifiée, je le sentais extirper du véhicule, rencontrant de nouveau le sol gelée mais boueux se trouvant avions ici mes pieds. Offrande bien cruelle quant à à mon corps meurtri par ces cinq journées de calamité.

Qu'aurais je aimé m'enfuir si la force de ne m'avait point quitter de telle sorte à me laisser dépourvu de tout espoir.

Le même cycle se répétait : on nous traînait vers une destination inconnu, nous jetant dans une nouvelle cage de bois, fermée. Comble de joie, à l'intérieur s'y trouvait une caisse remplie de grand bocaux d'eau et de nourriture. Étant à côté j'eus une vue délicieuse se remplissant d'envie mais mon corps ne bougeait pas. Non pas à cause de la fatigue, autre chose, de plus important, de plus profond...

Certaines paroles me revenaient en mémoire.

Les paroles de mon père.

Tout le monde se précipitait vers la caisse, la faim et la soif leur faisant perdre toute raison, toute réflexion.
Avant même qu'un d'entre eux n'atteint la cagette de bois, je la refermais de son couvercle qui se trouvait à côté.
Ils le regardaient tous avec leur regard désespéré où naissait un désir presque meurtrier, un désir de toucher et de s'approprier au plus vite le contenu de cette boîte. Mais il ne fallait pas... C'était un piège.

- Atten...

Je n'eut pas le temps de finir mon premier mot que je fus propulsée à l'écart du groupe. Le couvercle de bois vola dans notre cage et je la retrouvais au sol à mes côtés. Ils étaient si violent, si brutaux. Leur envie dépassait le stade de la raison et de la logique.
Prenant mon courage à deux mains je me relevais passant outre la fatigue et la douleur qui retentait dans chacu de mes membres et de mes muscles de mon corps affaibli.

- Vous ne pouvez pas ! Écartez vous, il ne faut pas manger de la sorte ! Si nous mangeons tout maintenant nous n'aurions plus rien pour après !

Personne ne m'écoutais, personne ne m'entendais...

- Si vous continuez ainsi, nous allons mourir !!

Criant la fin de ma phrase, l'évocation de la mort en elle même les faisaient réagir. Tous s'arrêtèrent dans leur actions pour me regarder, mélangeant à leurs expressions septisme et écoute attentive.

- C'est... un piège...


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Correction des fautes en cours
N'y faites point attention

En espérant que cette suite vous ai plu

Prochain chapitre en cours, rédaction sur feuille

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