Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

1-


On dit que les yeux sont le reflet de l'âme. L'une possédait des yeux angéliques qui reflétaient sa pureté et sa naïveté, tandis que l'autre détenait un regard ensorcelant et destructeur...




Les spots lumineux commencent à m'aveugler. Mes tympans bourdonnent à cause du niveau sonore de la musique. Mes paupières s'alourdissent. Je commence à somnoler. Bon sang... Qu'est-ce que je fous ici déjà ? Ma tête me hurle de déguerpir de cet endroit au plus vite, mais mes hanches continuent de bouger en rythme avec la sono du DJ.

- Salut poupée, susurre sensuellement une voix au creux de mon oreille.

Je me retourne tout en continuant mon déhanché pour voir à quel dragueur j'ai encore à faire cette fois-ci.

Un blond aux yeux bleus.

Pas mal.

Après un premier coup d'œil, j'en déduis qu'il vient tout juste de finir une partie de jambes en l'air. Sa chemise est toute froissée et les deux premiers boutons ont sauté. Il était sûrement à la recherche d'une autre fille pour un second coup avant de m'apercevoir, moi, la jeune fille à la courte robe bustier qui bouge comme une dévergondée et il s'est dit que je pourrais être parfaite pour une baise rapide. Bien que ce soit l'impression que je donne au premier regard, je ne suis pas ce genre de personne. Je profite de ma jeunesse certes, mais je ne me donne pas à n'importe qui.

Offrir son corps à quelqu'un est pour moi quelque chose d'aussi précieux que les liens familiaux, voir même davantage. Alors on peut dire que me retrouver dans le lit d'un mâle n'est pas ce qui m'arrive le plus souvent, bien que cela soit déjà arrivé une fois. Mais ça, c'est une tout autre histoire sur laquelle j'ai décidé de tirer un trait définitif.

S'amuser et profiter.

Ce sont mes deux mots d'ordre. Ou plutôt mon mantra.

-Et si on s'amusait tous les deux, continu le blondinet en m'agrippant par la taille.

Habituellement, dans ce genre de situation avec les chauds-lapins dans son genre, je m'amuse à les faire tourner en bourrique, à éveiller leurs hormones et leurs pulsions masculines avant de me barrer à la dernière minute en les laissant en plan et en chaleur. Comme des chiots lorsqu'ils sont affamés et qu'ils sont impatients qu'on leur donne leurs croquettes.


Sauf que dans ces moments-là, la croquette c'est moi.


Mais ce soir, je ne suis pas d'humeur à jouer à ce petit jeu-là. On verra le week-end prochain si l'envie y est.

-Blondinet, murmuré-je à l'oreille de mon prédateur en entourant son cou de mes bras, je reviens dans un instant.

Il acquiesce puis relâche mes hanches.

- Je t'attends avec impatience, dit-il en m'adressant un clin d'œil lourd de sens.

Alors tu peux attendre indéfiniment...

Après avoir mimé un faux sourire, je me faufile à travers la piste de danse en évitant les corps soûls qui se frottent ignoblement les uns aux autres.

Je sais. Je faisais partie de ces gens-là il y a à peine quelques instants. La seule différence est que moi je ne suis pas bourré. Je ne bois jamais plus de deux verres en soirée puisque je ne tiens pas l'alcool. J'aime avoir le contrôle sur tout, sur moi, mon corps, mes actes et mes pensées, et l'alcool empêche totalement cela.

Après m'être extirpée de la piste de danse, je me dirige vers l'un des nombreux bars de la boîte de nuit.

-Un verre d'eau s'il-vous-plait, commandé-je au barman en m'installant sur le tabouret.

Le serveur sort une bouteille d'eau de sous le comptoir et l'ouvre en un craquement de bouchon.

Je ne peux voir la suite de ses gestes puisque mon regard se pose sur la piste de danse où j'étais précédemment, mais plus précisément sur le blond qui a essayé de m'ajouter à sa liste des coups d'un soir. Il est en train de draguer ouvertement une autre femme qui semble bien plus âgée que lui. Les légères rides sur son front montrent qu'elle doit avoir un peu plus de la quarantaine.

Une CougarWoman, hein...

En tout cas, l'homme à la chevelure d'or n'a pas attendu mon retour bien longtemps.

- Votre commande, belle demoiselle.

Je reporte mon regard vers la voix rauque qui vient de s'exprimer et c'est sans surprise que je rencontre les yeux du colosse tatoué qui sert de barman.

Je m'empare de la coupe d'eau et la boit d'une traite. J'ai toujours une soif de loup. Je m'apprête à demander un autre verre lorsque des chatouillements au niveau de ma poitrine m'interrompent.


Je soupire, agacée, et extrait mon cellulaire de mon bustier.

4 appels manqués de Sœur Marie-Thérèse.

2 nouveaux messages de *Soeur Marie-Thérèse*

Laura, réponds à mes appels non d'une jugulaire !

Laura Émilia Pertiza, où est-ce que t'es bon sang ?! Il est 3h30 du matin. Je commence à m'inquiéter.

Soeur Marie-Thérèse. C'est le surnom que j'ai donné à Sarah à cause de ses manies de coincée et ses airs de Sainte-ni-touche.

Sarah Pertiza est ma soeur jumelle.

On dit que les jumeaux ont forcément une petite cicatrice, une tâche quelque part sur leur corps qui fait qu'ils ne sont pas exactement des copies conformes.

La seule différence entre Sarah et moi ? C'est la couleur de nos yeux. Tous nos traits sont identiques, que ce soit le contour de nos lèvres, la forme de nos nez, la couleur noir corbeau de nos cheveux, ou encore nos corpulences. Nous n'avons aucune différence physique si ce n'est la couleur de nos yeux.


Sarah possède des prunelles marrons. Les miennes sont bleus. Le marron des siennes est clair et innocent. Le bleu des miennes est manipulateur, endiablé mais intense.

Je ne suis pas le genre de personne qui compare ses yeux à la couleur de l'océan ou à celle du ciel. Seuls les grandes âmes sensibles et romantiques ont ce genre de réflexions au sujet de leurs orbes. Et je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes sensible et stupide. J'en remercie d'ailleurs le Seigneur, s'il en existe un quelque part !

Je réponds rapidement à ma sœur, lui disant que je suis en route et replace mon cellulaire à sa place initiale : en compagnie de ma poitrine.

Je sais. En me voyant faire ça, tous les hommes aimeraient être des téléphones.

Je dépose un billet de cinq dollars sur le comptoir du bar et m'apprête à sauter du tabouret lorsqu'on me retient par le bras.

-Tu sais, tu pourrais me payer autrement qu'avec de l'argent, me propose le barman tatoué.

-Et comment ? Je lève un sourcil interrogateur, le même sourire plein de sous-entendus que lui scotché aux lèvres.

Pour toute réponse, il glisse un bout de papier sur le comptoir. Un papier où est inscrit son numéro de téléphone.

Joueuse comme je suis, je ne manque jamais une occasion de flirter. Je saisis le numéro et m'empare du billet de cinq dollars avec lequel j'allais payer. Après tout, ça pourrait être amusant... Qui a dit que les Sexto n'étaient pas divertissants ?


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro