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Chapitre cinq

Sur la terrasse. Avec les enfants. Un jour de soleil et de nuages. Nous rigolions. Nous n'avions pas de raison d'être mal. Pourtant. Quelque chose me préoccupait. Je ne savais quoi. Mais je ne pouvais être complètement dans l'instant présent. Les enfant tournaient autour de moi. Leur rires me parvenaient à l'étouffer. Leurs mains sur mes habits n'étaient que des caresses. J'étais dans les profondeurs de mon esprit. Et cherchais ce qui n'allait pas.

Parmi cela, il y avait aussi son absence. Quelques heures déjà qu'il n'était pas là. Il nous avait déjà quitté le jour précédent. Ce n'était pas normal. Quelque chose clochait. Aussi, il ne me disait rien. Il était silencieux. Depuis quelques temps déjà. Je ne saurais dire quand. Quelques jours. Sûrement. Mais cela augmentait mon malaise. Qu'est ce qui n'allait pas. Qu'est ce que j'ai manqué.

Je l'entends rentrer malgré mes pensées tourbillonnante. La porte reste ouverte. Ses pas se rapprochent. Il m'appelle. Dans sa voix un soupçon de sourire. Une once de moquerie. Cela me rassure. Étrangement. Lorsque je passe la porte, il est là. Dans la cuisine. Fidèle à lui même. Je ne me doute de rien. Parce qu'une magnifique émotion transperce son visage. Il rayonne. Qu'est ce qui le rend si heureux. Il me tend un bras.

« Viens là! »

Ainsi, entre la cuisine et la terrasse, nous échangeons une éteinte chaude. Agréable. Humaine. Juste avant de sentir quelque chose sur mon ventre. Froid. Dure. Inanimé. Je recule. Surpris. Et devant moi. Entre mes yeux. Se dresse le canon d'une arme chargée. Si lui était sérieux. Impassible. Moi je doute. Me questionne.

Quand est ce que j'ai fait une erreur. Depuis combien de temps le sait-il. Quelqu'un m'a-t-il dénoncé. Qu'est ce qui m'arrivera. Qu'est ce qui nous arrivera. Vais-je mourrir.

Mais, malgré toutes ces interrogations, je ne flanchie pas. Et c'est l'instinct de guerre qui prend le relais alors qu'elle hurle à mes oreilles qu'elle avait raison. Les vieux réflexes reviennent sans même réfléchir. Analyser. Seul. Ne s'attend pas à ce que je contre attaque. Pas de pourparler. Alors agir. Je prends son poignet pour lui arracher son arme. Ses doigts se relâchent instantanément. En même temps que son sourire disparaît et que ses yeux reflètent sa surprise. Gagner du temps. Je ne pouvais tirer. J'en étais incapable. Alors, la première chose qui me vint en tête s'exécuta. Le canon dans sa bouche. Le pousser ensuite. Puis courir. Le plus loin possible. Vers la base. Retourner chez soi.

C'est ce que je fais. Je me précipite vers la porte d'entrée. Devant, des coups de feu me parviennent. Des coups de feu étranges mais des coups de feu. Je réfléchirai plus tard. Jee précise dehors. Les gardes viennent d'être neutralisés. Deux de mes anciens compagnons sont a côté d'eux. Ils m'ordonnent de partir. Je le fais. Continuant dans le camp où les combats fond rages. Pourtant, aucun mort par terre. Pas d'éclaboussement  sanglant. Pas de hurlements de douleur. De pleurs. Je me retourne. Veux aider.

« Non! On part. »

On m'entraîne entre les balles. On me fait franchir l'Entre deux. Ici. Tout est plus calme. On ralentie pour prévenir d'autres de notre arrivée. J'ai juste le temps de voir le ciel se couvrir. Je sais ce qu'il approche. Nous le savons tous. Et ils profitent de ça pour se replier. Et lorsqu'on atteint notre côté. La pluie s'abat sur nous. Chacun se sépare. Se félicite.

Moi je reste au milieu de la route. C'est tout. Il ne se passe rien d'autre. Pas de blessé à soigner. Pas de cris de douleur. Rien. Encore une fois. Puis le fusil me revient. Je l'imagine dans la main pour être sûr. Je le sers comme je le fais quand je le lui enfoncer dans la bouche. Oui. Il était petit. Légers. Trop léger. Et les coups de feu dehors. Pas assez puissants. Pas assez résonnants. Des faux. Cela ne m'avait pas frappé à cause d'elle. À cause de l'adrénaline. À cause de la pression.

Des fausses armes. Mais pourquoi. Me libérer. Pourquoi tout ce temps. Une paix. Alors pourquoi attaquer. Et lui surtout. Pourquoi l'avoir pointé sur moi. Parce que j'en suis sûr. Il ne savait pas. Toutes ses expressions le prouvent. Comment en est-on arrivé à là. Une seule personne peut y répondre. Une dernière fois. Je cours.

Les gouttes chaudes s'écrasent sur ma peau. Elles me bouillent la vue. Elles s'infiltrent sous mes vêtements. En quelques minutes, je suis trempé. Mon t-shirt me colle à la peau. Désagréable. Mais je continue. Ce n'est pas si loin. Pourtant la distance me paraît infinie. J'arrive près du portail quelques peu essoufflé. Je descends les marchés de pierres. L'orage gronde. Les éclairs fendent le ciel. Devant la maison vide, je n'hésite pas. Je sais qu'elle est à l'intérieur.

J'entre dans le noir. L'air tiède me réchauffe. Mes chaussures laissent des traces derrière elles. Ma respiration s'est stabilisé. Maintenant, je ne suis plus que incompréhension et colère. Elle est quelques part dans la grande pièce. Je le sais. Alors je parle. Pour la faire sortir. Et cela marche. Un fauteuil au fond se retourne.

« Je savais que tu viendrais ici Sigwald. Qu'as-tu récupérer d'intéressant pour détruire l'adversaire.»

Mes yeux se ferment. Évidemment. Lorsque je les reouvre, elle est debout. Droite. Ses habits moulent son corps anguleux. Sa peau est terne dans la pénombre. Ses rides sont approfondies par faible la lumière. Ses cheveux noires sont parsemés d'étoiles. Pourtant elle me dépasse d'une tête. Et sa voix résonne dans tout mon être. On ne peut contredire ses ordres.

« Rien cheffe. »

Puis mes souvenirs avec lui. Avec eux me reviennent. Parce qu'on ne peut passer d'une vie à l'autre sans conséquence. Et je me lâche. Mes cris résonnent sur les murs. Mes accusations courent dans l'air. Ma haine la transperce. Mes questions sortent. Puis la conclusion.

« Rien cheffe. Je ne vous dirais rien. Parce que la guerre est finie. »

Si elle acquiesce, je ne le vois pas. Mais elle répond à mes questions. Pas toujours précisément. Pas toujours comme je le voudrais. Mais j'ai quelques réponses. Puis elle me laisse partir. Alors je la quitte. Incertain du futur. Mais conscience que je ne pourrai pas changé le passé.

20 avril 2023

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