Chapitre 30 : De toutes nos forces
Maisonnette de Karol & Valentina
KAROL
Arrive enfin le moment de rentrer pour de bon. La porte claque alors que nous faisons notre retour avec Mike.
On a juste le temps de faire quelques pas dans le couloir que je lui prends la main et l'attire brusquement vers moi pour coller ma bouche sur la sienne et l'embrasser...
Une envie soudaine qu'il n'avait pas prévu. Mais c'est ce que moi j'attendais et désirais depuis de longues minutes...
La sonorité finale d'un bisous, du smack conclu le geste. Il se détache de moi, mi convaincu, mi sceptique. Il aimerait partir, il m'a dit qu'il avait très sommeil...
Mais j'aimerais lui demander de rester encore 5 minutes...
On sourit mais je sais que je l'ai fait craqué... Qu'il se détrompe... J'ai déjà gagné...
—Moi aussi je ne veux pas m'éloigner de la personne que j'aime - soufflé-je sincère...
Toujours collé à mon front, il tente un nouveau rapprochement... Je l'attire dans le piège et il avance les yeux fermés. Personne n'a encore allumé la lumière, l'interrupteur est dans le salon. Une idée me titille l'esprit.
Et alors qu'il a approché sa bouche, je le laisse en plan pour m'enfuir... Je ricane, cours et pars me cacher dans la première pièce.
Il arrive au bout de quelque secondes, je lui saute littéralement au cou et nous basculons une nouvelle fois...
C'est moi qui mènera cette danse là...
Personne n'a encore allumé la lumière, on avance dans l'obscurité non seulement causée par nos yeux clos...
La pirouette nous colle au mur, je l'embrasse avec autant d'amour que de malice, sa main saisit ma jambe et la peau sous le short. Je finis à cloche pied, saisissant avec force le col de son t-shirt... On déambule dans les pièces vides, passons collés toujours l'un à l'autre, la kitchenette et son ilôt de cuisine... Maladroit, il fait tomber des objets sous mon rire...
L'escale se fait prêt du mini dressing, le coin le plus à l'écart. C'est là que nous allons pour trouver notre intimité. Il s'assoit sur un coin vide de la commode, j'atterie sur ses genoux alors que ma mains sent des vêtements, des foulards...
On les écrase... Pardon Valu...
Je m'arrête un instant pour rire avec lui front contre front, coudes contre épaules... Prendre conscience de nos corps rapprochés... Sentir de nouveau la douceur de son visage, le bien être que lui procurent mes caressent dans sa frange rebelle...
C'est compliqué... Mais j'en ai besoin... Au moins pour prendre un peu d'air...
— T'as toujours sommeil Piojosito ?
Il expire de rire et me couvre de baisers pour fermer cette bouche qui parle trop...
Mes mots vont piquer sa fierté, il le sait...
—T'es tombé dans le piège... Je voulais un vrai au-revoir... Je...
Il me fait taire... Si déjà quand je rigole je manque d'air en temps normal, là quand il me couvre la bouche, je suis en apnée...
Ce moment ne semble pas avoir de fin... Je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, avec juste une bise... Nous nous embrassons comme si c'était notre dernière chance, notre dernier moment. Pourquoi si fort, pourquoi si rapidement ?
Et quelque part... Une impression déjà vécue se pointe timidement au rendez-vous...
Les sensations et les souvenirs du cenote remontent dans ma mémoire et sur ma peau...
Ses mains sur mes jambes... La sensation des peaux l'une contre l'autre...
Les vagues... La fusion...
Pour ce baiser là, la ferveur prends de l'ampleur... Une force et une envie invisible grandissent au fond de moi. Ca me conduit près de lui, ça me donne envie d'être proche, ça motive tous mes gestes... Il est tout ce que je désire et bien plus...
On cherche nos repères en tâtonnant les alentours... Je crois qu'on a atterris dans le salon. Le canapé est notre prochaine cible. Et c'est moi qui vise...
Agrippée à ses épaules je le fais tomber en arrière. Son dos rebondi contre la banquette et moi sur lui. Là le baiser prends encore une toute autre tournure...
Ses bras toujours autour de moi commencent leurs doux chemin jusqu'à mes hanches, le bas du dos, la peau des jambes... Il me rapproche de lui au plus prêt. Je me fraye le même chemin en ouvrant enfin son sweat.
Sans doute, avons nous besoin d'illustrer tous les mots de ce soir qui n'étaient pas que des paroles en l'air.
La chaleur augmente encore et encore... On se retrouve en manque d'air, en manque de lucidité, en manque. Il semblerait que le seul moyen pour nous combler est de suivre...
Très vite, mes mains parcourant tout son corps rencontrent le tissus. Ma tête et mon envie surchauffent de frustration. Je crispe mes doigts autour de son t-shirt et meurs d'envie.
J'ai si soif de la chaleur de sa peau... Dans l'eau j'avais beaucoup plus...
Je regrette tellement d'avoir une barrière. Je donnerais tellement pour revenir dans le passé...
Pour 5 minutes... Pour ces fameuses 5 minutes auxquelles je tiens tants...
Il me tire un nouveau soupire... Je stresse, le coeur me fait avancer malgré tout.
C'est l'adrénaline et l'euphorie. J'ai aussi envie de lui retirer ses tissus...
C'est étrange, c'est fort, c'est réel... On aimerait ne plus avoir aucune barrière. Lui et moi, sans rien ni personne autour. Et plus... Toujours plus...
Le rythme du battement double son intensité et sa force lorsqu'il me guide enfin vers son coeur à lui et sa peau nue. Sur son torse, je trace un tout nouveau chemin...
Du bout des doigt... J'explore... Mon corps est en ébullition, ce simple contact nous fait du bien. Mon initiative est la même pour cette harmonie. Je ramène ses paumes, glisse ses mains sur mes côtes, mon dos nu... Pendant de longues délicieuses minutes, tout doucement...
Son pouce effleure la bande du sous vêtement que j'ai sur le haut. Sa fermeture...
Ce geste est délicat, telle une caresse... Je ne crains pas sa main, je n'ai pas peur de ses gestes et de ses invitations...
J'ai peur de moi même... Je sais qu'il nous mènera de la bonne façon mais de mon côté... j'ai peur de ne pas y arriver pour nous deux.
Dans quelques instants si je continue, on avancera encore plus... Mais la réalité revient comme une vague... C'est ce que désire le coeur ici et maintenant... Et c'est ce que la tête n'est pas encore apte à mettre en place.
La dernière fois aussi, il fallait s'arrêter. La force et l'envie me poussent vers une falaise dangereuse. Et... Je ne suis pas encore prête à me lancer.
On a encore glissé, on s'est encore laissé submerger. Non... Ce n'est pas le bon moment... Ni le moment, ni le lieu...
Arrête toi...
Arrête toi...
Au fond de moi même, je sais que ce n'est pas encore le bon moment. Une petite voix m'ordonne de ralentir... Je le sais, on est pas encore prêts... Je n'assumerais pas du tout la suite...
J'en ai très envie sur le moment, je sais que je souhaite goûter à son corps et à sa peau mais c'est une nouvelle figure que je ne maitrise pas... Je ne veux pas encore la tenter...
Même si ma moitié me donne envie de voler et de foncer vers chaque virage, il me faut aussi avoir assez de force de mon côté pour me lancer...
Je ne suis pas encore prête pour cette manoeuvre là même si je sais qu'il me rattrapera...
Même si c'est avec lui, lui et personne d'autre que je veux la faire un jour.
Arrête toi...
Tout retombe peu à peu... Je ralentis mes mains, il ralentit son appuie...
On ralenti...
Je soupire contre son front et ouvre doucement les yeux. Ses yeux me fixent surpris alors que je me reprends péniblement. Je crois que l'émotion est commune... Je lui souris plus doucement, pose doucement mes mains sur lui et les relève en limite pour montrer que je m'arrête là. Pour le coup j'ai perdue l'audace... Je suis sur ma dernière ligne.
On a fait le chemin du jardin jusqu'au canapé... Je suis littéralement allongée sur lui et n'importe qui pourrait s'imaginer mille et une chose à cause de ça...
Il me fixe dans le plus grand des sérieux, encore un peu chamboulé.
— T'as mis pas mal le feu pour un ange...
J'explose de rire et me ratatine sur lui et son sourire essoufflé... J'avoue notre position est absolument délicate, ce moment pourrait être absolument gênant et nous prenons ça avec l'humour et sans prise de tête. Je pose ma poitrine et son coeur rapide puis ferme doucement les yeux...
Je sais aussi qu'il n'y a aucun soucis si on s'arrête là. C'est un point qu'on avait abordé. On a décidé d'attendre avant de nous lancer dans quelque chose de plus poussé...
On s'est mis d'accord et ça nous convient parfaitement à tous les deux. La discussion à coeur ouvert qu'on a eu durant la balade à cheval doit y être pour quelque chose...
Après, des pulsions d'amour soudaines comme celle là sont inévitables je pense. Le plus important c'est de connaître nos limites pour le moment.
Ce n'est pas l'envie qui manque c'est sûr... Mais ce ne sont pas encore les bonnes conditions...
Ce n'est pas le bon endroit, le bon timing et la bonne heure afin de pouvoir découvrir ces choses là dans le calme et la patience.
Je crois que quand ce sera le bon moment d'aller plus loin, on le sentira bien...
Ca me fait un peu peur je l'avoue, mais je sais aussi que je suis avec la bonne personne et qu'avec elle, je me sens prête à faire tout. Je sais simplement que la confiance qu'on s'accorde nous mènera toujours vers de bonnes choses...
***
— Le concert pour Rugg c'est bien le 10 c'est ça ?
Piojosito opine alors que j'ai toujours la tête posé contre sa poitrine en traçant de petit ronds avec mon doigts sur lui... Valentina ne rentre pas tout de suite. Elle m'a dit qu'elle est allée sur les bords de mer, faire un tour. Mais elle ne devrait pas tarder...
C'est devenu une mode de sortir en pleine nuit pour se changer les idées comme ils le disent si bien ?
Heureusement que j'ai récupéré Piojosito. Le concert est bientôt alors. Je souris sans cesser d'être un peu flippée.
— Ah... Le stresse !
— Karolita... - me rassure Mike - C'était juste une proposition, si tu...
— Je vais le faire !
Quand j'accepte, j'accepte... Puis même si j'ai peur, j'aime relever de nouveaux défis.
Au fond, j'ai besoin de ça pour évoluer.
— Tu sais très bien que même si je t'ai parlé de ça, si j'ai insisté - suit Mike - Je l'ai fait pour délirer. Si ça doit être une pression ou un stresse supplémentaire, dit le moi. Il n'y a vraiment aucun soucis... On peut...
— Je vais le faire ! Il faudrait juste que je regarde un peu des textes. Regarder aussi les mélodies... Regarder... Répéter...
Voilà ! Bon, c'est vrai que ça risque d'être limite car j'ai encore sa fête à lui à organiser, mais c'est faisable je pense...
— Il faut que quelqu'un m'aide pour l'instrument...
— Je vais t'aider...
Oh non ! Mauvaise idée...
— Non... Non ! Pas toi ! Agus ou Rugg... Si Rugg est occupé, Agus serra dac'. Tu le connais. Il va pas se défiler et il me trouverais des accords au piano ou à la guitare.
Sa frimousse affiche triste mine. Qu'il ne se sente pas froissé. J'ai de bonnes raisons.
— La chanson, ça va être une surprise... Je veux pas que tu saches ce que je vais chanter d'avance - ris-je maline.
— T'es impossible...
Un peu plus tard et face à ses paupières que je vois affaiblies, je lui propose de rentrer...
Il hésite, il fait l'effort de rester mais j'insiste, d'un sourire. Il était le premier à vouloir rentrer et maintenant j'ai du mal à le faire sortir mais je vois bien qu'il est fatigué et qu'il rêve d'aller se coucher lui aussi...
Prête à rejoindre morphée dans mon pyjama, propre et lavée je l'embrasse de mon lit pour lui souhaiter une bonne nuit. Et alors qu'il s'apprêtait à s'en aller pour de bon, je l'appelle encore :
— Mike !
Il se tourne. Et je souffle, pour lui offrir aussi une phrase dont il pourra se souvenir...
— Moi aussi je crois en nous de toute mes forces...
Il la prends et la comprends, j'espère qu'il s'en souviendra coûte que coûte...
— Je t'aime... - me souffle t-il.
Je récupère un dernier baiser sur le front et le regarde partir...
La porte claque. Je pose ma tête contre l'oreiller frais.
Et c'est donc comme cela que je me suis endormie...
Follement amoureuse et profondément insouciante une nouvelle fois...
Le lendemain... Quelque part en ville...
JORGE
Aujourd'hui c'est le jour J pour moi. Le moment ou je dois assurer et ou je ne dois surtout pas me louper. Tout doit être parfait, je dois exécuter un sans-faute qui me permettra d'avancer pour la suite.
Je consulte l'heure sur ma belle montre au poignet. Le meilleur modèle que j'ai sortis rien que pour l'occasion. Toujours assis sur la barrière, je pense à vérifier aussi l'allure de ma tenue et de ma veste sombre comme la nuit.
C'est classe. C'est raffiné mais je ne ressemble pas non plus à un pingouin ringard.
La mise en scène et mon look me font penser à une publicité de parfum.
Je sais que je suis beau et je sais que si quelqu'un me voit, il aura aussi cette impression aujourd'hui... Aucun doute la dessus.
Même si aujourd'hui je m'en fiche un peu des autres. Je veux juste attirer l'attention d'une seule personne.
Voilà ma déesse... J'avais hâte de la voir et je ne suis pas déçu... Elle arrive enfin sur le quai.
Plus belle et rayonnante que jamais...
Vêtue d'une longue robe blanche fleurie, quelques bracelets minimalistes sur les poignets et un petit sac beige assorti, avec ses beaux cheveux blonds lâchés, lui donnant ainsi plus de légèreté dans ses mouvement.
Il y a un éclat autour d'elle. Sa nouvelle coiffure, son aura... Je sais pas, elle a dû faire quelque chose... Si en temps normal je trouve qu'il s'agit de la plus belle des filles, là sa beauté m'éblouit comme un diamant.
Ca y est... La cloche à sonnée... Elle m'a lancé son premier regard. Je rentre sur scène.
C'est à moi de jouer...
Un petit regard comme celui qu'on jette à quelqu'un en le voyant enfin après l'avoir cherché des lustres. Elle enlève ses lunettes de soleils et je fais de même pour l'admirer avec ses vrais couleurs. En ce moment dans mon regard, j'aimerais qu'elle devine à quel point je la trouve rayonnante...
—Hey...
Je m'avance relax et vient à sa rencontre.
—Hey, tu vas bien ?
Réponse positive...
—Et toi ?
J'approuve... Et cela sans la moindre hésitation...
—Bon... - entame Chiara...
Je souris en la voyant passer ses longs doigts fins et délicat sur sa robe en signe de stresse...
Le silence est redevenu le Roi, les secondes s'égrènent ce qui m'amuse...
Mais l'heure est peut être venue de détendre un peu l'atmosphère aussi...
— Est-ce que le jour ou tu m'a repoussé pour les cours de chant tu penserais qu'on se retrouverait ici et pour cette occasion ?
— C'est vrai que c'est drôle quand on y pense...
Elle me sourit à son tour si doucement que j'ai l'impression qu'elle a peur de briser quelque chose... Pourtant cette petite réaction de joie qui se marie avec le délicat accent rose ornant ses joues lui rajoute du charme. Le soleil tape un peu plus fort, j'ai encore rien bu et je suis déjà ivre de sentiment et attendri...
— Une grosse blague...
Sauf qu'elle ne rit pas. Ses yeux se sont agrandis de manière soucieuse...
—Oh si tu trouves que c'est trop absurde je peux...
Ah mais non !
—Quoi ?
—C'est vrai que finalement... - murmure t-elle - Peut-être que tout ça c'était pas une si bonne idée finalement mais...
Je la vois hésitante, perdue... Elle fait un pas en arrière et je suis déjà paniqué...
Non, non, non ! Oh merde ! Merde pourquoi j'ai balancé ça ?
—Attends...
Je l'arrête juste à temps et la retourne vers moi...
—Je suis super heureux que tu sois venue et... je te trouve ravissante...
Peut être qu'elle n'a pas deviné depuis le début que je voyais en elle une beauté incommensurable mais je suis sincère... Tout doit être parfait...
—Tu m'as dit qu'on passerait une soirée ensemble... - pointe Chiara.
—Oui bien sûr...
Elle lâche un petit rire qu'elle supprime tout de suite pour désigner le bleu parfait du ciel...
—Une soirée... Le soleil est encore là...
Ah ! Oui c'est vrai, mais je brûlais d'impatience...
—T'inquiète... J'ai tout prévu... J'étais super impatient, je voulais qu'on se retrouve un peu plus tôt...
Je me décide enfin à frôler sa main un brin tremblante que je referme dans la mienne plus rassurante... J'avais deviné qu'elle pouvait être nerveuse. Mais je ne peux m'empêcher de la regarder droit dans les yeux.
— C'est vrai que c'est une situation drôle... Mais je te promets de fournir mes meilleurs efforts pour qu'on passe un bon moment... Tu sais bien que je rigolais... Depuis le temps que tu me connais... Je pensais que t'étais habitué à mon humour... spécial...
— Ton humour un peu lourd...
La courbe de ses lèvres s'accentue à mon plus grand bonheur...
— C'est vrai que je te sers souvent des blagues lourdes. Bon j'espère qu'il te reste quand même de la place dans le ventre...
— Dans le ventre ? - s'étonne Chiara.
Je n'ai pas le temps de compléter la réponse. Notre embarcation arrive juste devant nous devant les yeux ébahis de ma chère invitée.
— Et voici...
Le bateau flottant sur l'eau arrive à notre hauteur. La première partie commence bien.
Il a été ponctuel pour me récupérer moi et Chiara.
Je l'invite à me prendre la main ce qu'elle accepte sans se raviser cette fois... Nos bras s'enroulent l'un dans l'autre et nous dirigeons vers la barque ou quelqu'un nous attends déjà en réception.
La journée s'annonce prometteuse...
AGUSTIN
Avec l'arrivée de Valu et de la pop star Italienne mon quotidien a parfois été un peu perturbé... J'ai repoussé certaines choses, j'ai modifié certains projets. Je n'ai pourtant jamais abandonnée l'idée de la revoir Elle...
Ca fait déjà plusieurs jours que j'essaye de la faire sortir et de la faire apparaître...
Soit elle n'a jamais été là, soit elle voit que c'est moi, et ne souhaite pas me voir...
Mais je suis là, une nouvelle pour essayer.
1 coup, 2 coups... Le troisième est le plus fort.
Ana et elle n'ont jamais entretenu un bon contact, la rousse n'a pas pu m'aider.
Je soupire et recommence à taper dans la porte. Aujourd'hui c'est un nouveau jour de tentative. Une autre tentative infructueuse ?
Je lève les yeux au ciel alors que quelque chose se dérobe sous mon appuie. Je me rattrape juste à temps en perdant le soutien de mon bras. Aurais-je parlé trop vite ?
Elle ouvre enfin l'air blasée mais s'arrête net en tombant nez à nez avec moi.
— Salut ! Eh bah dit donc ! Encore un peu et j'aurais pu penser que tu avais déménagée !
Je parle comme je dirais bonjour au facteur mais elle ne me suis pas du tout dans cette voie... Étonnement, mega grosse surprise... Choc remarquable...
Caro me regarde comme elle observerait un alien.
Elle s'attendait peut être plus à voir Madonna avec un sombrero mais sûrement pas à me voir ici, planté comme si rien n'était.
Mais je suis là pour quelque chose de sérieux. Ma visite n'est pas motivé par la volonté de parler de la pluie et du beau temps.
— Je peux rentrer ? - proposé-je enfin.
Mon sourire est tranquille et confiant. Elle me connaît. Bon, peut être qu'elle ne reconnaîtra plus forcément tous les changements de la nouvelle version de ma personne. Mais on a partagé suffisamment de choses pour qu'on puisse se comprendre sur certaines choses.
Elle finit par accepter et m'invite à la suivre en refermant la porte.
J'ai conscience de rentrer dans un endroit particulier. Un endroit inaccessible puisqu'elle s'est tenu toujours à l'écart de tout le groupe.
Il fallait pourtant que je me lance...
Je veux avoir des réponses...
Fin du Chapitre 30
Merci d'avoir lu ! :)
⚡Moment Micharol
⚡Ils reviennent pour de bon à la maison pour passer un moment ensemble.
⚡Les adieux sont plus longs que prévu !
⚡Karol et son copain parlent du concert pour Ruggero !
⚡Sortie entre Jorge et Chiara !
⚡Le chèr brun à bouclette espère que son rencard se déroulera parfaitement !
⚡Et enfin Point de Vue d'Agustin !
⚡Et réapparition de Carolina !
Stella 👣
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