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Chapitre 9


- Excusez moi ?

- Dites le encore une fois et vous êtes viré.

A la vue du visage blême d'Andrew un sentiment de satisfaction l'envahit.

- Nous suivons Darren à la trace, reprit-il.

- Tout le temps ?

- Oui. Nous avons fais jouer le Federal Intelligence Surveillance Act pour obtenir un mandat nous autorisant à le filer. Nous savons tout ce qu'il dit et fait. En tout cas, nous le devrions. Votre travail consiste à combler les failles.

- Y a t-il d'autres suspects ?

- La famille Grayhorse à beaucoup d'ennemis, mais le plus susceptible d'être derrière cette attaque est Darren. Son procès pour extorsion de fonds étant imminent, il a tout intérêt à le descendre: son témoignage peut le faire condamner à la prison à vue.

Rose repoussa le rideau fleuri et découvrit le parking du motel. Le 4x4 à bord duquel ils étaient arrivés avait disparu. Mis à part Joël qui arpentait le couloir, son portable collé à l'oreille, il n'y avait personne. Le soleil se couchait à l'horizon.
Il avait emprunté la voie express pour quitter San Diego et roulé pendant des heures, jusqu'à ce que les immeubles et les maisons laisse la place à un  sol montagneux. Rose n'avait pas la moindre idée des villes qu'ils avaient traversées ni du temps qu'avait duré le voyage. Elle avait été trop occupée à juguler l'hémorragie de Jason.

- Il ne s'agit pas exactement d'un hôtel 4 étoiles, remarqua ce dernier.

Malgré le ton légèrement méprisant, sa voix lui parut assuré.
Rose laissa tomber le rideau et étreint vers lui. Il était allongé sur le lit, lequel occupait presque entièrement, avec un lit de camp, la petite chambre. Le bandage qu'elle lui avait posé tranché sur sa peau bronzée. Elle avait nettoyé la plaie puis regardé avec un peu d'éffarement Joël qui m'était des points de suture à Jason. Le concerné avait juré entre ses dents serrées à plusieurs reprises mais n'avait pas crié. Il avait des nerfs d'acier.

-J'ai connu pire, répondit-elle en s'asseyant près de lui.

Il se redressa  à moitié s'adossant aux coussins. Vous devriez choisir des petits amis qui vous traite mieux.

- Je payais moi-même la chambre à l'époque.

-Je sais que Paul et vous... que vous êtes...

Il  Il suivit des yeux les fissures qui ornaient le plafond.

-Ce ne sont pas mes affaires, mais peut-être vous a-t-il dit quelque chose au cours de vos tête à tête. Quelque chose qui ne vous aurez pas paru important sur le moment.

-J'étais sa voisine.
À ces mots, il planta son regard perçant dans le sien.

- Sa voisine ?

-Je loue l'appartement au-dessus de chez lui.

Il secoua la tête et il ferma les yeux.

-Il n'aurait pas dû.

- Ça va ? Vous n'avez pas l'air au mieux de votre forme.

-Je me sens un peu perdu et j'essaie de maîtriser une épouvantable migraine.

-Pourquoi ?

-Parce qu'elle est désagréable.

Elle soupira :  Je voulais dire pourquoi vous vous sentez perdu ?

Il se frotta les tempes.
- À cause de cette histoire d'appartement. Ce n'est pas possible.

-C'est pourtant la vérité.

-Ça n'a aucun sens. Il serrait sa tête entre ses mains.

- Vous souffrez beaucoup ?

-Oui, de partout. Mais j'aimerais vraiment comprendre cette histoire de location.

Elle promena des yeux sur lui. Sous t-shirt ensanglanté gisaient sur le sol, il était donc torse nu et, malgré sa blessure et son visage livide, il lui parut aussi redoutable et dangereux que lorsqu'il avait surgi dans le salon de Paul quelques heures plus tôt.

- Je vous aurais bien montrer le bail, mais il a dû partir en fumée avec le reste de mes affaires.
Il eut un geste négligent.

-Ce n'est pas grave. Les assurances vous rembourserons.

- Les gens ont tendance à minimiser les malheur des autres. C'est insupportable.

-J'ai fait ça, moi ?

-Et mes souvenirs ? mon appartement ne contenait rien de grande valeur, sauf pour moi.
Elle parlait des photos de famille, aux journaux intimes qu'elle tenait depuis ses 12 ans. Elle savait qu'être rester en vie tenez du miracle, mais elle regrettait que beaucoup de choses auxquelles elle tenait est disparu.

-Il ne s'agit que de choses matérielles, rien de plus.

- Laissez tomber. Pourquoi douter vous de mon statut de colocataire ?

-Parce que cette maison m'appartient pour moitié et je n'ai jamais donné mon accord pour louer une partie. Parce que Paul n'a jamais fait la moindre allusion à vous. Parce que je n'arrive pas à concevoir que Sarah est accepté un tel arrangement.

-Je vois que vous avez passé du temps à réfléchir à la question.

-J'étais bloqué en Arizona, en mission, mais Paul aurais dû m'en parler.

-La mission que vous évoquez explique sans doute que vous soyez armés jusqu'aux dents, elle braqua des yeux  le revolver, sur la table de nuit.

-Je vous ai dit que j'étais chargée de la protection des frontières, non ? Pendant 14 mois, j'ai infiltré un réseau de trafiquants.

-Cela semble horrible.

Il tenta de se redresser: tout à fait. L'effort le fût blemir c'était pire encore, mais c'est fini.

-Inutile de se demander pourquoi vous paraissez si à l'aise pour courir après des bandits et leur tirer dessus.

-J'ai quand même été blessé. Je ne suis pas si bon que ça.

-Si je comprends bien, vous avez reçu un coup de poignard en Arizona et la plaie n'était pas cicatrisé quand ce type vous a frappé.

-Et maintenant je suis au repos forcé.

Elle ne put s'empêcher de rire : C'est votre façon de prendre des vacances ? En esquivant des balles et en échappant à des incendies ?

-Croyez-le ou non, non.

Son sourire éclatant la désarçonna. Il était trop sexy. Elle promenez les yeux autour d'elle.
La chambre sentait le refermé. Le manque de lumière et le mobilier sinistre lui donnaient l'apparence d'un tombeau. Ce n'était pas l'endroit idéal pour se remettre de ses blessures. Ils sursautèrent tous deux quand Joël ouvrit la porte et entra.

- Pax et Davis arrivent.
Elle s'ecarta de Jason.

- Qui ?

- D'autres hommes de Paul.
Cette fois, Jason se mit sur son séant.

- Pourquoi sont-ils dans le coin ? Je croyais qu'ils avaient été envoyés dans l'est.

- Ils avaient à faire en ville.
Jason opina.

- Compris.

- Parlez pour vous grommela Rose. Ce genre de conversations, codées et laconiques, la rendait folle.

-Le moment me paraît judicieux pour m'expliquer ce que fait votre frère et pourquoi tant d'hommes l'aident à exercer ses activités.

- Elle me plaît, dit Joël en riant depuis la fenêtre où il s'était posé pour surveiller les alentours. Mais ne vous méprenez pas j'adore Sarah aussi, mais celle-ci a du cran.

Voilà deux ou trois fois que Rose entendez ce prénom, et chaque fois Jason fronçait les sourcils et la dévisager d'un regard impénétrables. Elle avait l'impression qu'il la jaugeait.

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