chapitre 8
- Jason ! Hurla Rose.
- Merci, ça va, dit-il en levant la main.
Mais il s'en était fallu d'un cheveu que ce ne soit lui qui baigne dans une mare de sang...
Rose s'agenouilla à son côté et passa les mains sur son torse.
- Donnez-moi votre veste. Vous saignée. Il vous a tiré dessus.
Elle lui retira sa veste, la mit en boule, et pressa ce pansemant improvisé sur son flanc. Jason grimaça.
- Non, il n'a pas eu le temps de tirer. Il a seulement frappé une vielle blessure qui s'est rouverte. Ce n'est pas grand chose.
Mis il se sentait faible. Sa vision se brouillait, les couleurs se diluaient dans un océan de gris. Ce n'était pas bon signe.
- Ça suffis, je n'accepterai plus de mauvais prétexte, à présent, dit-elle en sautant sur ces pieds. Nous devons vous conduire à l'hôpital et tout de suite.
- Elle a raison, intervint Joël qui sortait déjà son portable. Vous avez besoin de soins médicaux.
- Non, juste d'un endroit sûr et d'une trousse de premiers secours.
Il s'oblige à à se lever et à se maintenir bien droit. S' il donnait des signes de faiblesses, il ne parviendrait pas à les convaincre de suivre son plan.
- Vous allez vous vider de votre sang si vous ne vous soignez pas, insista Rose, qui s'evertuait toujours à juguler l'hémorragie.
Elle n'avait pas tort, mais il n'était pas décidé à l'admettre.
- J'ai besoin d'identifier ce type et que quelqu'un retrouve Paul.
Il craignait plus que tout que son frère ne soit blessé ou pire. Mais il refusa de céder à la panique. S'il lui était arrivé quelque chose, il le saurait. Il le sentirait. Leurs liens étaient si fort qu' ils transcendaient la distance. Deux ns plus tôt, par exemple, Aul vit reçu une balle et avait passé trois jours entre la vie et la mort dans un hôpital où personne ne savait qui il était. Jason l'avait senti.
- D'accord. Je vais appeler le bureau, dit Joël en composant un numéro.
- Vous plaisantez ou quoi ? Se récria Rose. Il n'a pas besoin d'un sparadrap, il est gravement blessé.
- Nous allons nous cacher. dis Jason.
-Nous ?
- Lui et moi .
- Vraiment ? S'exclama-t-elle, les mains sur les hanches.
Pour une raison incompréhensible, la voix passer de la voisine apeurée à la maîtresse d'école en colère le revigora.
-J'ai bien peur que vous ne deviez supporter ma présence un peu plus longtemps, ajouta-t-elle.
-Ah bon ? Et qui a décidé ainsi ?
Elle le regarda en face.
-Moi.
Pendant ce temps à l'autre bout du pays...
-Voilà 1h13 que vous êtes parti vous renseigner. Et 10 minutes que je cherche envoie un vous rejoindre.
Ellis s'arrêta de remuer des papiers pour regarder Andrew.
-Vous feriez mieux d'avoir de bonnes nouvelles à m'annoncer pour expliquer ce retard.
André referma la porte du bureau et s'avança, à distance respectueuse, comme s'il espérait se protéger ainsi de la colère de son nouveau patron.
-Pas vraiment, monsieur.
- Que voulez-vous dire !
- Paul manque toujours à l'appel.
Le jeune homme avait la gorge nouée il se balançait d'un pied sur l'autre comme un enfant tentant de justifier de bêtises.
- C'est intolérable ! gronda Ellis.
André pris plus de temps que nécessaire pour consulter le dossier qu'il tenait à la main.
- Notre homme de Coronado dit que...
- Suffit !
Un lourd silence tomba. Ellis aurait pu détendre l'atmosphère d'un mot, mais il fit exprès de rester muet pour déstabiliser un peu plus son interlocuteur.
-Monsieur ?
- Je me moque des dires des uns ou des autres.
-Excusez-moi ?
-Faites revenir cet agent. Pendant que vous y êtes, demandez-lui de se munir de son passeport diplomatique et de son badge. S'il n'est pas capable de retrouver la piste d'un homme s'échappant d'une maison en flamme en plein jour, nous nous passerons désormais de ses services.
Ellis savais très bien que l'agent en question travailler pour l'agence depuis une dizaine d'années et effectuer parfaitement les missions qui lui étaient confiées. Il y avait seulement que suivre Paul relevé de l'exploit. Paul était le meilleur de ces éléments et était capable de semer n'importe qui. Voilà d'ailleurs pourquoi il était si bon.
- Mais d'après lui, il y avait foule autour de l'incendie. Il aurait été facile d'entrée ou de sortir de la maison sans que personne ne le remarque.
Ellis s'empara de sa souris et cliqua dessus. Plusieurs écrans s'allumèrent devant lui.
- Mes hommes sont payés pour me tenir au courant de ce qui se passe dans le monde entier. J'ai besoin que vous développer de nouvelles compétences pour m'être utile.
On lui avais remis des fiches détaillées sur tout les voisins de Paul, il y avait également en sa possession des rapports top secret sur le frère de Paul et quelques lignes concernant une certaine Rose une femme sur qui Paul aurais-dû enquêter en profondeur avant de l'autoriser a emménagé sous son toit.
Ellis lui avait du reste recommandé, quand il avait discuté avec lui de sa mission. Être le meilleur ne l'exemptait pas du respect des consignes. En tout cas, de quelques-unes d'entre elles.
Il leva les yeux. Andrew n'avait pas bouger d'un pouce. Parfait. Il était temps de passer aux points suivants.
-Localiser Darren Mitchell.
- Tout de suite ?
- Oui, Andrew.
- Mais il ne travaille plus pour la DIA.
-Et alors ?
Andrew leva un sourcil étonné et une inhabituel lueur de colère pass dans ses yeux.
-Excusez-moi ?
- Pour Ellis, cette émotion soudaine était un bon signe. Il aimait les gens qui défendaient leur positions. Il n'avait pas de temps à perdre avec les personnes faibles.
- Je connais la situation de Darren vis-à-vis de l'agence, d'autant mieux que c'est moi qui l'ai viré après avoir lu le rapport de Paul qui a mis en évidence s forfaiture.
-Mais nous ne pouvons plus le repérer. Sans son badge, il n'apparaît plus sur nos écrans radars.
-Il y a d'autres moyens. Il porte un bracelet électronique. Il a obtenu sa libération conditionnel qu'à cette condition. Je veux savoir où il est allé et avec qui. Consultez également les vidéos de surveillance si il le faut.
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