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Chapitre 6


Quand la voiture s'engagea dans une rue adjacente, elle ralentit et finit par s'arrêter, Rose se demanda si elle n'avait pas été parachutée au milieu d'un étrange film d'espionnage.
Dans la vraie vie, les gens se rendaient à l'hôpital après avoir failli périr dans l'explosion de leur maison. Ils ne couraient pas à la poursuite des bandits. Ils se tournaient vers la police et lui demandaient de l'aide

Dans la vraie vie, personne ne découvrait que son voisin avait un frère jumeau dont il n'avait jamais parlé, personne ne se retrouvait en compagnie d'hommes armés jusqu'aux dents. En tout cas, pas elle. Elle menait une existence tranquille. Elle en avait banni toute violence et n'aspirait plus qu'à la stabilité. Et elle n'avait jamais vécu en hors la loi.
Jason avait un Revolver à la main. Manifestement nerveux, il frappait du pied le sol de l'habitacle comme pour rythmer une musique que lui seul entendait.

- Qui êtes-vous ?
Sans cesser d'observer la rue, il répondit : Jason Grayhorse.

- Vous savez ce que je veux dire.
Lorsqu'il se tourna vers elle pour planter ses yeux dans les siens, son regard était si intense qu'elle en resta bouche bée.

- Je veux vous protéger.
Une promesse que les hommes avaient l'habitude de faire.

- J'ai déjà entendu ce genre de belles paroles.

À 19 ans, elle les avait cru. Elle était si jeune et si naïve qu'elle n'avait pas douter de la sincérité des serments d'amour et de fidélité de l'homme dont elle était tombée amoureuse. Quand il lui avait juré qu'il resterait avec elle sa vie entière, elle avait pensé défaillir de bonheur.

Mais, si lui prodiguer des 12 caresses et la couvrait de baisers torride, il n'avait pas tardé à lui faire comprendre qu'elle devrait se plier à ses désirs. Il s'était mis à faire des réflexions désagréables sur son poids, sur ses amis qu'il juge est stupide. Puis il lui avait suggéré d'abandonner ses études pour le suivre dans le Midwest. Après tout, elle n'aurait pas besoin de travailler et lorsqu'il serai marié. Aveugle et aveuglé par la passion, elle avait tout accepté. Elle lui avait trouvé des excuses pour justifier son attitude. Pourtant, elle vivait mal d'être couper de ses proches. Afin de rompre l'isolement qu'il cherchait à lui imposer, elle rejoignait parfois ses amis en cachette dans les cafés. Elle finit alors de ne pas avoir leur inquiétude. Quand elles lui parlaient d'hommes de leur connaissance qui lui plairait et tu pourrais l'aimer comme elle le souhaitait, elle refusait de les écouter. Sourde aux avertissements, elle s'enfoncer chaque jour davantage dans le cocon que lui offrait la prétendue protection de son amoureux.
Et simple fait de se remémorer cette époque lui donne la nausée. De vieille peur montèrent à la surface, une vague de panique la fille Tremblay. Elle avait l'impression d'entendre le disque rayé d'une chanson qu'elle aurait préféré oublié. Clint tu avais pris quelque chose, et depuis la rupture elle ne sait c'est de se battre pour la retrouver. Sa dignité. Le respect d'elle-même. Son métier, sans train-train quotidien et les cours de tir qu'elle suivait assidûment contribué à sa sécurité. Se retrouver dans une voiture avec des inconnus armée faisait réussir ses angoisses passer. Sa confiance en elle était ébranlé. Elle s'efforça de recouvrer une équilibre intérieur, qu'elle s'était promis de ne plus jamais perdre.
Jason plissa des yeux .

- Que signifie se commentaire ?

- Je n'ai pas besoin d'un homme pour prendre soin de moi.

- Il ne s'agit pas de guerre des sexes ni de libération de la femme.

- Non ? On le croirait pourtant.

- Personne n'apprécie plus que moi une femme forte. Je vous ai vu résister au blond quand elle vous a agressé dans l'appartement de mon frère. Vous êtes une battante et rien ne m'attire davantage.

Joël s'éclaircit la gorge : Jason peut-être devrions-nous nous focaliser sur ce type ?
Jason hocha la tête.

- cependant il nous faut être réaliste à propos de la supériorité physique des hommes, poursuivit-il. Je n'ai pas que vous n'avez aucune chance de vous de vous en tirer sans notre aide, mais vous iriez alors au devant de grandes difficultés.

- Ne vous inquiétez pas, répondit-elle. J'ai l'habitude des types qui fonctionne avec leur point. Je sais les gérer. Le regard de Jérémy se promena sur son visage. Rose eu le sentiment qu'une éternité s'écoulait avant qu'il ne reprenne la parole.

- je n'ai pas envie que celui qui pourchasse Paul s'en prennent à vous. Il est armé et...

- Je suis capable de me servir d'une arme à feu.
Sa réponse parut le surprendre. Il jeta un bref coup d'oeil à Joël avant de reporter son attention sur elle.

- Tirer sur une cible et mettre en joue un être humain sont deux choses très différentes.
Elle le savait très bien mais n'avait pas l'intention de le lui dire.

- Et ?

- Pour ma part, je n'hésite pas à appuyer sur la détente.

- Des gens vont s'inquiéter de moi. J'ai des amis, des voisins. Si je disparais, ils vont s'interroger sur mon sort. en tout cas, elle l'espérait. Elle ne vivait pas depuis longtemps à Coronado. Elle passait son temps à lire dans le parc et réfuser de traîner dans le bar avec ses collègues célibataire. Elle n'avait aucune envie de se saouler et de coucher avec le premier venu. Il n'était pas prude, mais les soirées dans les cafés, à jouer au flipper au guichet des inconnus, n'avait jamais été sa tasse de thé. Joël se tourna vers eux.

- elle a raison. Son absence risque de sembler bizarre. Jason serra les mâchoires.

- Je ne vous demande que quelques heures. Pour un si bref laps de temps, vous pouvez me faire confiance.

- Pas si vous mitrailler les gens dans tous les sens. La dernière fois que j'ai utilisé une arme c'était pour empêcher quelqu'un de vous faire du mal lui rappela-t-il.
Les souvenirs de cette horrible matinée l'assaillirent, lui provoquant un début de migraine.

- C'est vrai.
Il soupira et posa la main sur le genou de Rose.

- Écoutez, quelqu'un a essayé de tuer mon frère, de vous tuer. J'ai besoin de savoir qui et pourquoi pour pouvoir vous protéger l'un et l'autre. Et le temps file. Le type a une bonne longueur d'avance. Il est peut-être trop tard pour espérer retrouver sa piste.

- Bien.

- Je ferai attention, mais j'ai vraiment besoin de le rattraper, ajouta-t-il.
Il accentua un instant la pression de sa main puis se tourna vers Joël.

- Restez là et attendez moi.

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