chapitre 2
Elle eu du mal à ne pas rire de l'expression de son agresseur quand Paul posa le canon de son arme à l'arrière de son crâne.
- Lâcher cette femme ! Dit-il en lui arrachant son pistolet et pas de mouvement brusque !
- On dirait bien que ce n'est pas fini Paul.
- On le dirait bien pourtant, venez près de moi mademoiselle. Comme elle s'apprêtait à contourner le canapé l'inconnu se jeta sur Paul, qui se cabra pour parer le coup. Et lui en profite pour lui tirer une balle dans le genou afin de la neutraliser, son revolver était équipé d'un silencieux.
Le blond s'écroula dans un cri, et se roula sur le parquet en serrant sa jambe ! Puis refusant de s'avouer vaincu, il chercha à sortir un poignard de son manteau. Paul l'assoma alors d'un coup de cross sur la tête.
- Ça va êtes-vous blessé ?
Sans répondre Rose fixa le corps inanimé, sa blessure au genou saigner abondamment elle blêmit.
- Est-il mort ?
- Malheureusement, non.
- Qui est-ce ?
- Aucune idée...
- je ne com... Une main se pasa sur son épaule, se qui l'interrompit. Voilà un ans qu'il vivait à la même adresse et se croiser à certaines occasions mais jamais encore il l'avait touchée.
- Comment se fait-il que vous ne le connaissais pas, il était chez vous et vous a appelé par votre nom !
- Vous devez savoir certaines choses répondit Jason.
D'abord qu'il nous faut quitter cette maison au plus vite et la deuxième chose que vous devez savoir c'est que je ne suis pas Paul .
Jason estima que globalement que la jeune femme prenez plutôt bien les événements elle ne protesta pas et ne le mitraila pas de questions. Il s'en félicite, il n'avait pas beaucoup de temps à lui consacrer, l'urgent étant de la faire sortir. Peu de gens serait capable d'affronter un tueur entraîner et de réagir ainsi, même en apprenant qui leur fallait quitter leur maison sur-le-champ sans savoir pourquoi ! Surtout qu'elle venait d'être victime de violence et qu'elle avait eu le loisir d'assister à une violente bagarre. Il aurait compris qu'elle se mette à hurler, à perdre complètement la tête. Mais rien de sa, elle garda son sang-froid et si elle était bouleversée son visage n'en laisser rien par être. Oui, il était impressionné !
Il ignorait qui elle était et ce qu'elle faisait là. S'il en avait eu le loisir, il aurait certainement admirer ses belles jambes fuselées, mise en valeur par son short. Mais le moment était mal choisi.
Paul ne lui avais jamais parlé d'elle, et quelque part il comprenait pourquoi. Bien sûr, Paul avait tort de fréquenter une autre femme que sa fiancée... Mais Sarah était peut-être à présent de l'histoire ancienne. En tout cas, à en croire son dernier message, leur relation n'était pas simple.
Cela dit, Jason n'avait pas le temps de s'en soucier dans l'immédiat. L'inconnue battit des paupières.
- Avez-vous reçu un coup sur la tête ?
Vu l'expression peinte sur son ravissant visage, il se demandait si elle, elle avait bien toute la sienne.
- Non.
- Vous vous êtes battu avec ce type, non ?
Il leva les mains.
- Attendez, n'allez pas imaginer que je me suis blessé ou pire. Je vais très bien, je vous l'assure.
- Vous ressembler à Paul. Vous parlez comme lui. Elle n'était pas la première à lui faire remarquer.
- Sans doute parce que je suis son frère.
- Son frère ?
- Absolument. Dois-je comprendre que Paul ne vous a jamais dit qu'il avait un frère jumeau ?
Elle en eut le souffle coupé.
- Non, jamais.
- Je n'en suis pas vraiment surpris. Paul a tendance à être secret.
- C'est un euphémisme.
Apparemment, elle connaissait bien Paul. Vu leurs métiers respectifs, les deux frères en disaient toujours le moins possible sur leurs vies. C'était une façon de se protéger mutuellement. Mais tous deux étaient étroitement liés. Même s'ils ne pouvaient communiquer pendant des semaines, voire des mois, quelque chose le connecteur au plus profond. Ils n'avaient pas besoins de mots pour se comprendre.
Agent de la patrouille des frontières spécialisé dans le démantèlement des trafics de drogue, Jason revenait d'une longue et pénible mission en Arizona. Son travail avait été couronné de succès, mais il avait été blessé au cours de l'opération et ses supérieurs l'avaient obligé à s'arrêter quatres semaines. Il n'avait rien prévu de faire, a part boire quelques bières et disputer des parties de cartes . Il avait bien mérité du repos. Et c'est pourquoi il avait mis le cap sur San Diego.
Or ses vacances commençaient mal. Il ignorait ce que Paul avait fait ou qui il avait épinglé dernièrement, mais il se passait quelque chose de facheux.
Il était arrivé au mauvais moment aux mauvais endroit. Lui qui s'était imaginé se ressourcer en se prélassant avec son frère sur la plage!
Il sortit son téléphone de sa poche appela un numéro préenregistré. Il savait que la personne qui lui répondrait l'identifiant et le localiser ait aussitôt, avec ou sans mot de passe. Il le donna néanmoins.
- Cinq en chiffre romain.
L'inconnue tiqua.
- Que signifie...
Il leva une main pour lui intimer le silence. Son appel de détresse serait enregistré, c'était la procédure et il ne voulait pas d'interférences.
- Besoin d'assistance immédiate au domicile de Paul Hill. Sur ce, il raccrocha.
- Cinq en chiffre Romain ? Il s'agit d'un message codé, je suppose ? Demande la jeune femme.
Il haussa les épaules.
- Un peu théâtrale, je vous l'accorde, mais ce n'est pas moi qui l'ai choisi.
- En tout cas,la conversation fut brève et unilatérale.
- Pourtant tout a été dit.
- Vous avez des relations particulière avec les forces de l'ordre qui vous permette de bénéficier de services dont le commun de mortels dois se passer ?
D'évidence, cette femme ne savait rien des activités de Paul.
- Mon frère a des amis haut placés.
- Je l'ignorais. Il n'est pas du genre à s'étendre sur le sujet.
- Paul est capable d'emporter un secret dans sa tombe si nécessaire.
Lui aussi. Jason ne pouvais se garder d'admirer la jolie voisine de son frère. Avec ses cheveux blonds aux épaules, ses grands yeux bruns, ses courbes dignes d'un mannequin, elle devait en éblouir plus d'un.
Il adorait la douceur des femmes, leurs parfums, leurs sourire charmeurs. Mais cette inconnue ne se réduisait pas à sa. Elle semblait avoir vue les côtés les plus sombres de la vie, ce qui la rendait plus attirante encore.
Et la manière dont elle s'était batue avec son agresseur, attendant le bon moment pour le frapper le sidérait.
- Bien, il est temps de passe aux présentations officielles, dit-il en lui tendant la main. Jason Grayhorse. Plus jeune que Paul d'une demie heure.
- Rose Similty . J'enseigne dans une école maternelle et là, je suis sur le point d'être malade.
- Je vous en prie retenez-vous. Je préfèrerais encore que vous me direz dessus.
- Croyais moi, je m'efforce de maîtriser mon estomac.
Il soupira . Les secours ne devrait pas tarder. Au départ, il avait décidé de bavarder avec elle un petit moment dans l'espoir de lui faire oublier l'horreur dont elle venait d'être témoin, puis de l'entraîner tranquillement hors de la maison. Mais a présent ils n'avaient plus le temps. Il devenait urgent de sortir.
Pour la détendre, il poursuit d'un ton badin:
- Vous apprenez à vos élèves à donner des coups de pied ?
- Non, mais je me rends compte que ce ne serait pas une mauvaise idée. Elle inspira plusieurs fois, tout en fixant un point inexistant, dans la rue.
- Mes mains ne cessent pas de trembler. Quand il les lui prit dans les siennes, elle sursauta. Prenant conscience de son geste,il la lâcha, aussi surpris qu'elle.
- C'est le contrecoup de l'adrénaline. Cela va s'estomper rapidement .
- Et mon envie de vomir ?
- Aussi. Il l'espérait, en tout cas. Il regarda le salon mis à sac . Le type était toujours inconscient sur le sol. Parfais. Rien d'autre ne semblait valoir la peine de de s'y intéresser.
- A votre connaissance, quelqu'un d'autre se trouve t'il dans la maison ?
Lança t-il tout en l'entrainant dans le vestibule, veillant cette fois à ne pas l'à toucher.
- Non...
Voilà qui donnait à Jason une idée de la vie amoureuse de Paul.
- Je pensais que Paul était rentré mais visiblement se n'était pas lui.
- Je l'ai observé un bon quart d'heure pour essayer de comprendre des ce qu'il cherchait.
Il se grattant la gorge. Un sentiment de culpabilité s'emparait de lui.
- je suis désolé de n'être pas intervenu plutôt. La porte arrière était disons condamné et j'ai perdu du temps à contourner la maison.
- Tout est bien qui finis bien... La police est en route ?
- J'espère que non.
Elle fronça des sourcils.
- Pourquoi ?
- Nous n'avons pas besoin d'elle .
Elle recula d'un pas. Elle semblait prête à s'enfuirent en courant.
- Maintenant je comprend encore moins.
Jason chercha ses mots , avec sa chance, elle allait paniquer et se jeter sous les roues d'une voiture.
- Il nous faut parler au plus precé.
- Que voulez-vous dire exactement ? Comme il le craignais elle était au bord de la crise de nerfs. Il le devinait avec la raideur de son dos .
- Vous vous souvenez, je vous ai dit qu'il nous fallait sortir d'ici le plus vite possible ...
- Oui, oui .
- Il n'y a pas lieu de s'inquiéter mais...
- Jason, cessez de tourner autour du pots dites moi simplement !
- Très bien. La porte arrière est bourrée d'explosifs.
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