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Chapitre 13


Une demi-heure plus tard? Rose se retrouva devant une caserne de pompiers désaffectée, quelque part dans San Diego, non loin d'un stade. L'ensemble des bâtiments étaient clos par un grillage, mais il était en si mauvais état qu'elle eut du mal à comprendre pourquoi Jason avait qualifié ce lieu d'endroit sut. Une chaîne rouillée fermait la barrière. Des débris de verre jonchaient le sol. Les sombres graffitis qui ornaient la façade n'avaient rien de rassurant non plus.

- C'est ça, ton lieu sécurisé ?

En route, ils avaient décidés de se tutoyer. Comme le lui avait fait remarquer à Jason, même si il ne se connaissent que depuis quelques heures, les évènements les avaient rapprochés. De plus, les menaces qui pesaient sur eux rendaient superflues les mondanités.

Jason s'adossa au mur.

- Pour être en sureté quelque part, l'important est de créer l'illusion.

- Peuh ! Cette caserne abandonnée ne paye pas une bonne mine.

-Et voilà pourquoi c'est une excellente couverture.

- Si tu le dis

Lorsqu'il lui enlaça les épaules, son coeur se mit à battre la chamade. Il se colla à elle pour lui murmurer à l'oreille :

Il y a deux caméras de surveillance en haut du bâtiment d'en face. Elles filment l'endroit en permanence.

- Y a-t-il quelqu'un ici ?

Il se raidit aussitôt et fureta autour de lui.

- Pourquoi ? Tu as vu quelque chose ?

- Je me demandais pourquoi tu chuchotais.

- Juste au cas ou.

Quand elle essaya de regarder en l'air, il lui ordonna d'une petite pression de ne pas bouger.

- Ton sens de la prévoyance semble justifier chacun de tes actes, remarqua-t-elle.

Il lui désigna la barrière fermée par une chaîne.

- La rouille n'est qu'un leurre. Le grillage défoncé aussi. En réalité, il pourrait arrêter un camion. Il y a des capteurs de mouvements et toutes les images enregistrées par les caméras de surveillance sont transmises en temps réel aux bureaux de Paul et à nos téléphones portables.

- Très prudents de votre pat.

Et un peu terrifiant

Ces dispositifs ultrasophistiqués la stupéfiaient et l'inquiétaient à la fois. Se trouver ici allait à l'encontre de tous ces principes. Elle veillait à rester dans des lieux publics lorsqu'elle était en compagnie d'un inconnu. Avec Jason, elle avait fait une exception. Elle se demandait encore pourquoi. Et elle ne parvenait pas à trouver des réponses satisfaisantes.

Même blessé et claudiquant, il lui semblait bien plus solide que tous les hommes qu'elle avait rencontrés jusqu'alors, y compris Paul. Lorsqu'il fronçait les sourcils, il avait tout d'un chef sur un champ de bataille, mais quand il souriait

Seigneur, ça le métamorphosait complètement. Il irradiait alors d'une beauté à couper le souffle. Au cours des dernières heures, elle l'avait surpris plus d'une fois à l'observer. Jamais il n'avait détourné la tête. Il soutenait son regard.

Paul n'avait fais que passer dans sa vie, jouant le rôle de voisin serviable lorsqu'il était là. Et il ne lui faisait pas le même effet que Jason, loin de là, même si les deux frères se ressemblaient comme deux goutes d'eau. Chaque qu'elle posait les yeux sur Jason, elle avait l'impression d'être emportée par un tsunami. Paul ne lui avait jamais procuré de telles émotions.

- Je savait que Paul avait beaucoup de secrets, mais découvrir un jumeau et tout cet univers d'espionnage est une vraie surprise.

- Je le prends comme un compliments, répondit-il en sortant de sa poche une petite carte perforée.

- Qu'est ce que c'est ?

- Un passe. Je le porte toujours sur moi. Tiens, prends ça, ajouta-t-il en lui tendant son portable. Et, maintenant voici le moment ou je vais t'impressionner.

En réalité, depuis qu'elle le connaissait, il ne cessait de l'impressionner. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour prendre la mesure de cet homme. Il gardait son calme, savait rester focalisé sur ses objectifs. Il poursuivait les méchants et voulait sauver Sarah. Il ne s'interrogeait pas sur ce qu'il devait faire. Il le faisait.

Il glissa la main sous une brique.

- Un lecteur digital y est encastré.

- C'est n'importe quoi ! Tu me fais marcher !

- Pas du tout, dit-il en introduisant son passe dans une fente.

- Que fais tu ?

- Je demande l'accès.

- A quoi ?

- A l'entrée du bâtiment.

Il aurait pu dire n'importe quoi, utiliser sa chaussure pour faire surgir une voiture volante, Rose n'en n'aurait pas été davantage surprise. Au lieu de quoi, il pianota sur son télèphone et des lignes apparurent sur l'écran.

Elle plissa les yeux, cherchant à interpréter ce qui n'était pour elle que du charabia.

- Je ne comprends pas un traite mot de ce qui est écrit.

- C'est un message codé. Il m'apprend que quelqu'un est entré dans la caserne. Et s'y trouve encore.

- Sarah ?

- Je l'espère. Ou Paul. En tout cas, ce quelqu'un ne s'y est pas introduit par effraction mais avec son passe. Ce qui semble être un bon signe.

- Il est également possible que plusieurs personnes soient entrées ensemble.

Il se figea.

- Comment ?

- Je ne fais qu'énoncer une évidence.

A sa réaction, à la façon dont il baissa la tête, elle comprit qu'il envisageait le pire, et qu'il craignait pour la vie de son frère.

Elle avait connu des tourments similaires. Quand l'homme qu'elle avait cru aimer était passé des insultes aux menaces puis des menaces à la violence, elle avait eu peur non pas de la fin, mais du moment après la fin. Lorsqu'elle saurait qu'elle vivait ses derniers instants. Elle avait alors pris la décision de ne pas supporter un jour de plus ce qu'elle en durait. Elle avait acheté un revolver, appris à s'en servir, s'était exercée au tir et elle est partie Et, pendant des mois, elle avait lutté contre la panique chaque fois que le téléphone sonnait ou que des bruits de pas résonnaient dans le hall.

Depuis longtemps, elle avait perdu la capacité de faire confiance aux hommes. Elle se méfiait d'elle même, mais Jason lui redonnait l'envie d'y croire.

- Ca va ?

Secouant la tête, elle revint au moment présent.

- Très bien.

De nouveau, il glissa sa carte magnétique dans la fente et la porte s'ouvrit.

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