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Avec un soupir théâtral, Simon referma sa chemise cartonnée.

- Il va nous falloir étayer votre histoire.

-L'agent chargé de la sécurité des frontières m'a piégé.

-Il a un dossier en béton contre vous.

La perspective de liquider l'homme qui, au mépris des lois du milieu, avait infiltré son organisation, detendait Bruce.
Depuis que les flics avaient débarqué chez lui, forçant sa porte, les armes à la main, il a une boule dans l'estomac. Bientôt, il se sentirait mieux.

-Sa chute n'en sera que plus incontestable et les charges qui pèsent contre moi plus facile à réduire à néant.

- Certes, il s'est impliqué corps et âme dans l'affaire mais...

- alors tout ira bien.
Simon jeta son dossier sur la table et l'ouvrit.

- Vous semblez bien sûr de vous. Je ne sais pas si c'est un plus ou un moins.

-Je comprends les gens je sais ce qu'ils veulent, et je sais ce que je veux. L'avocat le regarda, les yeux plissés.

-Qu'est-ce que ça veut dire ?

-C'est pourtant simple, non ?
Simon referma sa mallette. Expliquez-moi.

-Monsieur Grayhorse ne sera bientôt plus un problème.

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Jason pris une chemise de coton dans le sac que Joël avait laissé avant de sortir rejoindre Davis.
Au moins, les trois hommes n'étaient plus là à le regarder comme une bête curieuse.

Il avait failli perdre son sang-froid en écoutant leur commentaire.
Rose, c'était autre chose. Elle pouvait continuer à le dévisager, à lui faire la morale, cela ne le dérangeait pas. À s'asseoir près de lui, à lui sourire, à le toucher aussi, si elle le voulait.

Bien sûr, elle était capable de se montrer tranchante, à l'occasion, il s'en moquer. Il n'était pas prêt d'oublier la détermination dans ses yeux marrons lorsqu'elle se forçait de juguler l'hémorragie, dans la voiture. Elle avait tout fait pour qu'il survive, et cela l'avait ému.
Il ne faudrait pas grand-chose pour perdre la tête, face à une femme de cette trempe là...

Il enfila les manches, et grimaça quand une vive douleur cisailla son flanc.

-Je déteste les coups de couteau.

- C'est le cas de la plupart des gens.

Rose s'assit sur le lit. Elle ne lui proposa pas de boutonner sa chemise, mais il sentit qu'elle en mourrais d'envie. Pour s'interdire de faire quelque chose d'idiot comme l'enlacer ou l'embrasser à en perdre l'haleine, par exemple, comme il en rêvait.
Il se tourna vers Pax, ce qui calma aussitôt ses ardeurs.
Il aurait adoré rouler sur le lit avec la jeune femme et l'à remercier à sa façon de son dévouement, mais voir la seringue que tenait Pax fut comme une douche d'eau froide sur sa libido.

- Pas question.

-Mon boulot consiste à m'assurer que vous prenez le repos dont vous avez besoin. préférez-vous que je vous assomme ?
Bâti comme il était, Pax aurait put le réduire en bouillie. il n'avait pas l'air du genre à écouter les ordres et pourtant là, il se refrenait. Il se comporter en homme civilisé, ce qu'il n'était en rien. Sans doute fallait-il attribuer cet effort à la présence de Rose.

Longtemps médecin militaire, Pax travaillait à présent pour Paul, son frère lui a vantait le mérite de Pax. Jason savait l'homme capable de mener à bien une opération dans les pires conditions possibles.

Pax s'avança, son sourire s'élargissant à chaque pas.

- À vous de choisir. Soit je vous endors , soit je vous envoie mon poing dans la figure comme j'en meurs d'envie.

-Je dois retrouver mon frère. Nous nous en occuperons pendant votre somme.
Jason évaluait la situation. Avec un géant en face de lui et rose qui prêterait main-forte, il était en vain d'espérer s'enfuir, sachant qu'il n'était pas au mieux de sa forme.
Non, pour l'emporter, il devait se servir de ses neurones.

- Si votre frère Davis avait un problème, laisserez-vous quelqu'un d'autre voler à son secours ?

-Certainement, oui, si j'étais incapable de mettre un pied devant l'autre sens m'écrouler.
Rose hocha la tête.

Jason les ignora. Il fallait parfois prendre l'initiative de ne pas respecter les consignes.

-Je dois le retrouver.

- Je vais me rendre chez Sarah avec Joël et Davis . Pendant ce temps vous vous reposerez, dit Pax en brandissant sa seringue.

Jason eu un geste de soumission.

-D'accord.

La main derrière l'oreille, comme s'il craignait d'avoir mal entendu, Pas sourit.

-D'accord ?

- Oui, c'est d'accord. Vous n'avez pas besoin de m'endormir. J'ai compris. Je reste ici, je me repose.

Rose s'avança et déclara solennellement: je m'assurerai qu'il ne bouge pas.
Pax la détailla des pieds à la tête.

- Vous me semblez en effet capable de l'y contraindre.

-J'ai l'habitude de défendre mon territoire.
Il fronça les sourcils.

-Êtes vous charger de la protection des frontières, vous aussi ?

-Pire je suis institutrice dans une école maternelle.

Pax hésita mais finit par ranger la seringue dans un petit sac plastique.

- Ils doivent vous donner du fil à retordre.
Jason en avait assez de cette conversation. Pour faire ce qu'il avait en tête il fallait que Pax s'en aille.

-Elle vivait avec paul avant que la maison ne soit réduites en cendre.

Pax et Rose froncerent des sourcils dans un bel ensemble. Le calme qui régnait dans la chambre céda à la place à une certaine tension.

-Pas comme vous le laisser supposer, dit rose et cessez de détourner l'attention de vous en parlant de moi, je vous prie.

Se frotta le visage Pas dit : De toute façon, ce ne sont pas mes affaires. Je ne juge personne.

-Peut-être, mais je préfère éclaircir la situation, répliqua-t-elle. Paul et moi ne sommes que voisins. Il ne s'est rien passé entre nous.

Pax Se mit à rire.
-Dommage pou Paul.

Jason s'impatienter. Il se rallongea sur le lit. Vous pouvez y aller, Pax.

- Très bien, répondit le médecin sans se départir de son ton amusé.

Jason ne trouvez pas la situation très drôle, mais il appréciait l'aide.

-Merci en tout cas.

Comme rose raccompagna Pax jusqu'au pas de la porte ce dernier lui tendit un morceau de papier.

- Vous en aurez peut-être besoin.
Elle sortit le téléphone de Jason de sa poche et se mit à en presser tous les boutons pour enregistrer le numéro de Pax.

- Comment avez-vous réussi ce tour de force ? Je me demandais justement où était passé mon portable.
Ça fascination pour la jeune femme avait-elle à ce point nui à sa vigilance ? Elle lui lança un regard de biais.

- Je ne suis pas idiote. Je vous les volais.

-En effet, vous avez rien de stupide.

Encore quelques choses qui le fasciné chez elle. Elle referma la porte et le regarda.

-je n'ai pas cru un instant que vous ayez renoncer à sortir d'ici. Dit-elle avec un regard assassin.