- Pas tous à la fois ! Demande l'inspecteur Lestrade aux personnes venues témoigner au sujet du cambriolage de la banque survenu quelques minutes plus tôt.

Sherlock propose son aide. Pour que les dépositions soient plus faciles à prendre, il tend un papier et un crayon à chaque personne et leur demande de dessiner le visage du voleur.
Pendant ce temps, il discute avec l'inspecteur du cambriolage. Apparemment, le braqueur s'est fait passer pour un client et s'est fait ouvrir le coffre par le directeur de la banque. Il l'a ensuite assommé et s'est faufilé par une porte. Il serait reparti comme si de rien n'était par la porte principale. Une fois ces éléments connus, Sherlock récupère les dessins de tous les témoins et les combine pour n'en faire qu'un seul. Le voleur serait un homme d'un certain âge à la peau blanche, assez grand, chauve avec un regard perçant.

- Bien, maintenant vous n'avez plus qu'à vérifier si une des personnes que vous avez arrêtées peu de temps après le vol correspond à ce portrait. Dit Sherlock. Je pense que vous n'avez plus besoin de moi. Watson va vous assister pour déterminer qui est le coupable.

Watson, qui était resté en retrait jusque-là, suit l'inspecteur Lestrade en salle d'interrogatoire où sont amenés les quatre suspects. L'inspecteur est certain que le coupable se trouve parmi ces quatre personnes.
Marco est un jeune homme au crâne rasé d'origine africaine, qui est venu découvrir la capitale et trouver un emploi. Il passait devant la banque quand l'alarme s'est mise à sonner. Il pense être suspecté uniquement à cause de sa couleur de peau et il est furieux.
James est un homme blanc, assez grand, d'une soixantaine d'années. Il affirme qu'il se regardait dans la vitrine de la banque pour ajuster sa perruque au moment du vol. Selon lui, il était ah mauvais endroit au mauvais moment.
Jason est un homme qui fait presque la même taille que James. Il a 56 ans et une belle chevelure poivre et sel. Il était dans la banque pour faire un dépôt quand le méfait s'est produit.
Stuart est un homme âgé qui ne dépasse pas les 1m60. Il est très nerveux et ne prononce quasiment pas un mot. Son crâne lisse luit à la lumière du plafonnier.

- Ça y est, dit Watson au bout d'un long silence. Je pense que j'ai enfin trouvé le coupable.
- Il était temps, répond Lestrade impatient.

De qui s'agit-il ?